Le Smic à 1 500 euros augmentera le chômage

Le Smic à 1 500 euros augmentera le chômage

De nombreux candidats, suivant en cela l’opinion publique française, proposent de porter rapidement le Smic à 1 500 euros. Une telle augmentation du Smic introduirait en effet, selon eux, bien plus de « justice sociale » dans notre pays. La réalité économique est différente.
Trois études statistiques récentes ont été réalisées en France cherchant une corrélation entre une augmentation du Smic et le chômage : une étude réalisée par le MEDEF plutôt à droite, une par l’INSEE plutôt à gauche et une troisième toute récente par le gouvernement. Les trois études montrent sans aucune divergence qu’une augmentation du Smic s’accompagne toujours d’une augmentation du chômage. Il y a par contre divergence sur le nombre de chômeurs induits. Une augmentation de 1 % donnerait entre 20 000 et 40 000 chômeurs supplémentaires. Cette augmentation du chômage induite par une augmentation du Smic ne semble absolument pas être prise en compte par nos candidats à la présidentielle…

L’augmentation du Smic est une augmentation obligatoire des bas salaires. Elle a donc les avantages et les inconvénients d’une augmentation des salaires. Elle augmente le pouvoir d’achat de ceux qui en bénéficient, c’est évident et 20 % des actifs français sont actuellement au Smic. Mais l’inflation qu’elle induit immédiatement par augmentation de la demande et augmentation des prix de revient réduit rapidement le pouvoir d’achat de tout le pays. Elle est encore inflationniste dans un deuxième temps, en privant les entreprises des capitaux dont elles ont besoin pour investir. Sans investissements, pas d’augmentation de la productivité, pas d’augmentation du pouvoir d’achat. Dans un marché ouvert, elle rend les entreprises nationales moins compétitives. Elle augmente le déficit de la balance commerciale et chasse l’activité économique du pays. L’augmentation du Smic effectue un transfert de pouvoir d’achat de l’ensemble des Français vers les « smicards ». Elle n’augmente pas le pouvoir d’achat global du pays, donc ne relance pas l’économie. Elle maintient enfin le pays dans la pauvreté.

Mais une augmentation du Smic a, en plus des inconvénients déclenchés par toute augmentation de salaires, ses inconvénients propres. Le Smic français est en effet très élevé. Il a atteint un tel niveau que bien des responsables d’entreprise hésitent à embaucher un salarié au Smic. Ils ont en effet peur que celui qu’ils embauchent coûte plus cher qu’il ne rapporte. D’autant plus que le Smic est maintenant associé en France à la loi sur les 35 heures. Le Smic doit être versé à celui qui ne travaille que 35 heures payées comme 39. Or, c’est évident, un patron n’embauche pas un salarié qui lui coûterait plus qu’il ne lui rapporterait. À moins que ce patron s’appelle l’État et que l’augmentation du Smic soit financée par une augmentation des impôts ou du déficit.

Cette mise hors embauche du fait du Smic semble toucher tout particulièrement les jeunes et les moins jeunes. Tandis que le chiffre moyen « officiel » des chômeurs en France est voisin de 9 %, la proportion des chômeurs chez les jeunes augmente et atteint 23 %. Un patron hésite à embaucher un jeune qui n’a aucune expérience. Même quand il a atteint un niveau d’étude supérieur au bac. L’entreprise risque en effet de perdre de l’argent en l’embauchant et d’en perdre à nouveau quand il faudra le licencier. Dans une grosse entreprise, un salarié qui ne satisfait pas la direction ne pose pas de gros problèmes. Dans une PME, il peut mettre en danger l’entreprise elle-même.

Pour les salariés en fin de carrière apparaît un autre problème. Tous ceux dont le salaire a progressé du fait d’une progression du service rendu n’ont pas de problèmes. L’entreprise est heureuse de les conserver et de profiter de leur expérience. Mais pour tous ceux dont le salaire a progressé « à l’ancienneté », il arrive un moment où ils coûtent plus cher qu’ils ne rapportent. L’entreprise ne peut plus les conserver sans perdre de l’argent. Elle les licencie, d’autant plus facilement qu’ils profiteront de la retraite anticipée.
En voulant corriger une « injustice sociale », on en crée une nouvelle bien plus douloureuse, l’exclusion…

Recommander cet article sur les sites de syndication d’information :

Partager cette publication

Comments (27)

  • Annika Répondre

      Cher Mr. Jean Claude Thialet : Je conversais récemment avec un des cadres de l’organisation “The Smile Train”, organisation altruiste qui s’occupe d’enseigner aux médecins en pays sous développes les techniques nécessaires pour réparer les « bec de lièvre » chez les enfants.  Il revenait d’un voyage au Bengladesh ou il organisa un hôpital, et décrivait l’horreur de misère qu’il y trouva, la souffrance, les abris faits de carton, les gens qui meurent de faim sur le bord de la route. 127 millions d’humains entasses dans un territoire qui fait moins que le quart de la France.   La misère, cette misère la, n’est pas celle qu’on trouve en Amérique – il y a donc plusieurs degrés de misère – suivant l’interprétation du pays dont on parle.

     Les misérables en Amérique on l’air conditionne (76%),  46% sont propriétaires de leur maison ; en moyenne une maison qui comprend 3 chambres a coucher, une salle de bain ½, un garage, un patio  et un porche.  Le ‘pauvre’ américain vit dans une propriété plus large qu’un Parisien, Londonien ou Viennois qui n’est pas pauvre. ¾ des pauvres américains possèdent une voiture, 30% d’entre eux en ont plus qu’une. 97% ont une télévision couleur, et la moitie des pauvres en ont deux ou plus.  62% ont le câble, et 1/3 ont une machine a laver la vaisselle…  Sa vie de pauvre n’est pas opulente bien sur, mais sa consomption de protéines, de minéraux et de vitamines et identique a la classe moyenne.  Egalement, l’absence d’un père est la cause majeure de la pauvreté pour l’enfant américain.   Se referer au lien qui suit pour plus de commentaires. http://www.heritage.org/Research/Welfare/bg1713.cfm  N’oublions pas aussi que les ressources financières indiquées dans les recensements  ne comprennent pas l’apport matériel du travail au noir – et comme vous le savez, du travail en Amérique il y en a.

    Il y a des territoires ou la pauvreté est plus prévalente (le long du Mississipi par exemple), et il nous faut œuvrer pour que ces jeunes aient accès à des études universitaires afin de sortir de l’engrenage de la misère.   Mais quant a parler de pauvreté Mr. Thiallet, il y a pauvreté… et pauvreté.  Bien a vous.

    2 mars 2007 à 15 h 12 min
  • sas Répondre

     a jacques……le problème n’étant pas de balayer tous les jaures humanotrotskyste du pays…..leurs sdogmes,leurs chantages,leurs theories chiaseuses insufflées par d’autres et pour d’autre causes réelles celle là….les abrutis roses seront déchoqués……mais tous les autres censé réfléchir et de droite seront submergés aussi par le tsunami de merde délirant qui va s’abattre…..

    la retraite de nos aînés: Terminés….. 

    la réalité de la frace:terminés….

    notre nation, notre peuple notre culture……balayé

    ainsi soit -il…..et les protocoles auront étés respectés.

    SAS

    27 février 2007 à 22 h 11 min
  • Maniak Répondre

    Messieurs,

    Je m’indigne du fait que vous puissiez dire encore aujourd’hui que le taux de chômage des jeunes (16-25 ans) est de 23%.

    Vous faites croire aux français des bêtises!!!

    Si en effet le taux de chômage est de plus de 20%, il s’agit du taux de chômage des jeunes actifs. Or, dans notre pays, avec l’allongement des études, une très large majorité de cette catégorie statistique est considérée comme inactive au sens de l’INSEE.

    Et si l’on étudie de plus près les chiffres, on se rend rapidement compte que le chômage et la pauvreté chez les jeunes se situe dans la tranche d’âge des 16-23 ans, les plus diplômés étant relativement protégés (en moyenne bien sûr) contre le chômage.

    Si l’on considère le taux de chômage suivant: actifs inoccupés jeunes/population jeune, ce taux se situe tout à fait dans la moyenne européenne et occidentale.

    Merci de bien vouloir rectifier cette information dans l’ensemble de vos futurs articles.

    27 février 2007 à 16 h 56 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    27/02/07    – "Les-4-Vérités"

    Chère ANNIKA. Pardonnez-moi de tempérer votre enthousiasme pour le pays de la libre entreprise et de la libre initiative (domaines où l’ "Enarchie" et la "Syndicalie"qui dirigent en réalité la France, ainsi que l’EDUCATION -prétendue- NATIONALE qui formate les cerveaux chez nous,ont des tas de leçons à prendre) mais, pas plus qu’il n’y avait de "paradis soviétique", il n’y a de ‘"paradis américain". Tout juste un "rêve soviétique" pour tous les braves types qui ont cru aux promesses des augures du P.C."F", ou un "rêve américain" pour ceux qui s’imaginent, à travers les images de la TV, que tout va leur tomber tout cuit. Un chiffre récemment publié est là pour montrer que la "pauvreté", et même la "grande pauvreté" n’épargne pas les Etats-Unis.

    Sur les 37 millions de "pauvres" (rapporté à la population, cela fait un pourcentage appréciable) que comptent les ETATS-UNIS   – près de 16 millions, soit 47% –    vivent dans une "pauvreté sévère et profonde" (sic), avec un revenu de moins de 9903 dollars (7540 euros) par an POUR UNE FAMILLE DE QUATRE PERSONNES, dont deux enfants, vient de montrer une étude basée sur le dernier recensement de 2005 et publiée par la MCCLATCHY NEWSPAPERS ANALYSIS. "Ce taux de grande pauvreté est le plus élevé depuis 1975, "LE NOMBRE D’AMERICAINS TRES PAUVRES A AUGMENTE DE 26% DE 2000 à 2005." (fin de citation). Ce qui prouve que, comme l’avait prévu Jacques DELORS sans s’en soucier le moins du monde d’ailleurs, aux ETATS-UNIS comme en FRANCE, à cause de la "mondialisation, "il y a des gens qui reste(ront) sur le bord de la route" (NB. l’expression est du père de Martine MAURY, "grand européen" s’il en est !°. Source : "FIGARO", 26/02/07).

    Parallèlement, toujours à propos des ETATS-UNIS, une enquête menée par l’université de BERKELEY (Californie) associée à celle de DUKE (Caroline du Nord) sur le rôle des immigrés dans la création  d’entreprises vient de montrer le rôle de plus en plus important de certains immigrés dans la création d’entreprises. Cette enquête, dirigée par Anna LEE SAXENIAN, et menée au sein d’entreprises de technologie réalisant plus d’un million de dollars de C.A. et d’au moins 20 salariés, montre que 25%des entreprises à haute valeur technologique créées au cours des dix dernières années avaient au moins un fondateur d’origine étrangère.

    En Californie, ce pourcentage est de 39%, dans le New Jersey, de 38%, en Géorgie de 30% et dans le Massachussets, de 29%.  Quant à l’origine de ces créateurs d’entreprise, elle est représentée par environ un quart d’Indiens (d’Inde, si j’ose préciser). Ces Indiens représentent autant que les Britanniques, les Chinois, les Japonais et les Taïwanais réunis.  Cette enquête tendrait à prouver   – ce qui n’est pas une découverte pour ceux qui connaissent et apprécient les ETATS-UNIS – que ce pays est véritablement celui de la libre entreprise. Ce qu’atteste le fait que, dans la SILICON VALLEY (Californie), une entreprise sur deux a un fondateur étranger, la plupart du temps indien ou chinois. Tandis que dans le RESEARCH TRIANGLE PARK (Caroline du Nord), 18,7% (moyenne de l’Etat : 13,9%) des entreprises ont un créateur d’origine étrangère. Dans ce dernier pourcentage, les Indiens représentent un quart des fondateurs, suivis des Allemands et des Brtitanniques (15 % chacun). Source : "LE FIGARO", 26/02/07.

    J’ajouterai à ce qui précède qu’il est probable (ce que l’enquête ne précise pas) que les "créateurs" étrangers   – surtout s’agisant d’entreprises de "haute technologie" –   ne sont pas de simples manoeuvres n’ayant que leurs bras pour travailler comme ceux qui franchissent la frontière mexicaine ou la Méditérranée. Mais qu’il s’agirait plutôt de "cerveaux". Du genre de ceux que Nicolas SARKÖZY voudrait bien "piquer" au MAGHREB ou en AFRIQUE sub-sahélienne, tout en de nous disant pas d’ailleurs comment il entend maîtriser l’immigration de masse dont la FRANCE ne sait plus que faire. On se souviendra  que, lors de sa dernière visite en ALGERIE, ce même Nicolas SARKÖZY a promis "davantage de visas" sans préciser qu’il y aurait marqué "CERVEAUX" dessus ! Ce qui m’amène à citer un dernier chiffre qui tendrait à prouver que certains pays d’émigration auraient bien besoin de conserver leurs "cerveaux" : il n’y a plus en ALGERIE que 6, 5% de manufactures, c’est-à-dire d’ entreprises fabriquant des produits. N’est-ce pas ce qui attend la FRANCE, pays en voie de sous-développement après plus de trente ans de partage du pouvoir entre l’UMP et le P.S. ? Mais ceci est une autre histoire, n’est-ce pas ?

         Cordialement, Jean-Claude THIALET

     

    27 février 2007 à 11 h 30 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques: Je vous laisse la responsabilité d’écrire qu’actuellement la France est socialiste. Il est vrai que vous habitez loin et ne comprenez pas tout ce qui se joue en France. Petites statistiques récentes qui donne une idée de la France libérale: seuls 47% des chômeurs sont indemnisés et sur ceux ci, plus de 35% perçoivent moins de 500 euros/mois. Après la baisse du temps d’indemnisation (24 mois), les chômeurs se trouvent de plus en plus privés de ressources: seuls 10% touchent l’allocation de fin de droits (non réévaluée depuis 5 ans). Ceci pour montrer combien est fallacieux le discours Sarkozyste sur les chômeurs fénéants. Pendant ce temps, d’autres s’enrichissent en dormant après s’êtresimplement donné la peine de naitre. Par ailleurs, les statistiques récentes sur la pauvreté aux E.Unis et au Canada (j’aurais l’occasion d’y revenir) devraient vous inciter à moins d’arrogance.

    27 février 2007 à 9 h 53 min
  • jacques Répondre

    Une autre minute d’éducation pour Jaurès…

    "Plus de 30 milliards d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires du cac 40"
    Lesques sont principalement les caisses de retraites privées et publique qui paient les retraites des salariés. Jaurès êtes-vous à ce point cruel et insensible pour laisser crever vos ainés qui ont travaillés 40 ans pour avoir une retraite?

     "alors que l’investissement baisse et que les salaires stagnent. "
    En France socialiste, oui. Qui veut vraiment investir en France où l’on considère le profit comme "malsain"? ==> chômage, stagnation
    Au Canada libéral: prospérité, pénurie de main d’oeuvre.

    Avez-vous enfin réalisé l’évidence et êtes-vous enfin en train de répandre la bonne nouvelle de la prospérité libérale possible aussi en France avec quelques réforme judicieuse en décrivant avec justesse les résultats non enthousiasmant de la France socialiste?

    "On trouvera toujours des gens pour théoriser cela mais peu à peu les travailleurs sous pression permanente et en précarisation avancée comprennent que l’on se moque d’eux."
    Oui effectivement vous vous mouquer d’eux. Laissez-les libres et vous verrez qu’ils sont capables de prospérer, dès lors qu’ils n’ont plus les batons que vous leur mettez dans les roues pour consolider vos privilèges.

    "Nous sentons dans les entreprises une violence sourde monter, qui parfois se retourne contre les salariés eux-mêmes (suicides, dépressions, …) mais qui risque un jour de balayer tous les…"

    qui risque un jour de balayer tous les Jaurès du pays.

    Mais rassurez-vous, l’inculture économique en France est tellement profonde que ce n’est certainement pas pour demain ou même pour la prochaine élection puisqu’aucun des partis principaux n’offre une plateforme libérale!

    27 février 2007 à 4 h 40 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    JAURES. Quand vous voulez jouer au syndicaliste indécrottable qui ne veut rien comprendre à rien, vous êtes assurément inégalable. Certes, il y a des caissières employées à mi-temps qui souhaitent travailler à plein temps. Mais mon propos concernait les caissières qui s’imaginent, comme d’ailleurs d’autres salariés occupant des fonctions subalternes, pouvoir rester toute leur vie au bas de l’échelle, tout en voyant leur salaire monter non pas en fonction, éventuellement, du cours de la vie, mais de leurs besoins grandissants

    Des besoins générés par exemple par la venue d’enfants à leur foyer (il y a les "allocs", pour cela !), mais aussi, et de plus en plus souvent SURTOUT, parce que    "comme tout le monde" – les salariés   – de la base particulièrement  –   veulent profiter de tous les produits ou des services d’une société vouée au consumérisme. Vous confondez les entreprises qui sont là pour faire des profits, pour rémunérer leurs actionnaires, avec l’ETAT-PROVIDENCE. Les entreprises ne peuvent, en aucun cas, être des vaches à lait. Même si, j’en conviens, il y aurait beaucoup à dire sur certaines multinationales.

    Quant à l’ETAT-PROVIDENCE qui, en FRANCE, est au bord de la faillite, on a vu ce que cela donnait en "SOVIETIE". Il est vrai que dans les pays du Bloc soviétique, le peuple était réduit à la misère et qu’il pensait d’abord à se nourrir, voire à se vêtir, tout en s’entassant dans des immeubles où des familles devaient se partager la même cuisine, la même salle-de-bains et les commodités qui allaient avec. En somme, on pourrait dire que c’est la Russie Soviétique (mais ausi SOCIALISTE) qui avait inventé, à sa manière, la CO-LOCATION, mais aussi sans doute le CO-VOITURAGE, quand on se souviendra que, là-bas, il fallait attendre plusieurs année pour posséder sa voiture persoinnelle.

    Mais je reviens à "ma" caissière. Tant que les salariés de base ne voudront pas accepter d’évoluer par la formation (celle-ci devrait être aujourd’hui permanente), et par l’acceptation de responsabilités accrues, il faudra qu’ils acceptent de rester des SMICARDS VIRTUELS PERMANENTS. Et les Syndicats qui leur mettent des idées contraires dans la tête, se comportent comme des irresponsables. il est vrai que l’on n’enseigne sans doute pas cette vérité économique dans les Ecoles de la CGT. Pas plus d’ailleurs que dans celles du "P.C.", avec ou sans "F".  La FRANCE crève de cela, mais aussi les salariés qui, au fil du temps, ont pris une mentalité d’assistés, de quémandeurs, au lieu de décider de prendre en main leur avenir. Sans plus compter sur les mauvais bergers qui ont fait de leurs revendications permanentes leur fonds de commerce. Un fonds de commerce alimenté, hélas ! pas tant par les cotisations des adhérents, mais davatange par l’argent ponctionné sur les contribuables, à l’insu de leur plein gré !

          Cordialement, Jean-Claude THIALET

    26 février 2007 à 16 h 50 min
  • Jean Répondre

    Bonjour Mancney

    Au plaisir de vous lire !..

    …Une fois que votre magnifique voilier sera rentré à la marina après une bonne partie de pêche ou de plongée ! Rien de tel avec une mer si belle !

    Vous dites "Les Ricains savent très bien compter"; cette réflexion, pleine de bon sens, me rappelle une autre observation. Globalement, la clientèle américaine est la plus exigeante qui soit. Dans l’hotellerie, la restauration, le commerce et les services, depuis les années cinquante il y a une pression populaire des clients qui vise à obtenir chaque fois la meilleure qualité possible d’un bien ou service au prix le plus bas possible.

    Cette forme de négociation permanente, ajoutée à la libre concurrence, a permis de faire évoluer les rapports sociaux au profit du consommateur. Il s’en est suivi une montée des standards de qualité qui a influencé le monde entier. C’est l’un des mécanismes du progrès (parmi d’autres) qui permet de voir baisser le prix d’un produit avec le temps… ou bien de le voir se maintenir si le vendeur revalorise la qualité initiale.

    Ce constat m’amène à un autre. Comment serait-il possible qu’un peuple aussi vigilant sur le rapport qualité-prix des produits qu’il consomme se laisserait bêtement arnaquer par un assureur ordinaire, ou sur son salaire, fruit de son effort personnel ?

    Un peu de cohérence Messieurs le marxistes !

     

    26 février 2007 à 10 h 51 min
  • LESTORET Répondre

    A en croire Mr Trémeau l’augmentation du SMIC serait l’abomination des abominations qui jetterait le pays dans les affres de l’inflation. Et il le justifie dans un langage économique. Soit. Faisons alors l’inverse pour abvoutir à des effets différents ou plus exactement contraires: réduisons le SMIC et nous verrons les bienfaits d’une telle mesure se répandre dans notre pays qui retrouvera d’un coup le bonheur d’une prospérité éclatante. Ce raisonnement est évidemment idiot, mais sans doute pas davantage que le premier.

    25 février 2007 à 23 h 12 min
  • laurent Répondre

    L’article tient du bon sens economique le plus elementaire et le fait que le raisonnement soit encore conteste en Fance, meme sur ce site, demontre l’etendue de l’inculture economique en France.

    Un mot sur les chiffres, pour expliciter le commentaire du Pr. Lane: le "salaire brut" n’est en fait que de la poudre aux yeux invente pour nous faire croire qu’il y aurait des "charges patronales" (payees par le mechant patron exploiteur) et des charges salariales" (payees par le travailleur exploite). L’etat peut alors jouer sur les unes et les autres et perenniser ainsi le schema de la lutte des classes, justifiant ainsi son role de protecteur des faibles.

    En realite, il n’y a que le salaire net, touche par le salarie, et le cout total du salaire, paye par l’employeur, qui aient une signification economique. Et le ratio entre les deux est d’environ 180-200% en France. Autrement dit, la difference entre le salaire net et le cout total du salaire, versee a l’etat-mafia ou au pseudo-etat-mafia-Secu, approche les 100%  du salaire net. C’est ce poucentage qui represente le cout des "charges" en France, et non pas les 50% generalement evoques.

    Exemple: lorsqu’on parle d’un "salaire brut" de 2.000 euros, il ne faut voir que les 3.000 euros payes par l’employeur et les 1.600 euros touches par le salarie. La difference, les 1.400 euros, vont a la mafia syndicalo-etatique, en echange d’une "protection obligatoire" bien maigre, inefficace, et ne pouvant pas correspondre aux besoins de chaque salarie puisqu’imposee (le mot est bien choisi) et uniforme. Cette protection "obligatoire" releve donc du rackett, et n’est en aucun cas assimilable a un service que l’on acheterait sur un marche libre.

    25 février 2007 à 21 h 38 min
  • Annika Répondre

      A Florin : « de grâce, ne généralisons pas !!! votre paradis est bien fragile (…) le half-price, vous connaissez ??? »

     Oui Florin, le paradis sur terre est fragile car il dépend des aléatoires de la vie, et nous vivons tous a ces dépends. Quant au half-price, je connais cette référence sur les soldes de chaussures ou de vêtements…  


       « Autre différence entre smicards : le Français, à 8,27 euros de l’heure, ne roule pas sur l’or, bien evidemment. Mais la SECU, elle, est DEJA payée, pour TOUS les salariés. » 

    Non Florin, les frais de sécurité sociale sont déduits sur le salaire brut du smicard (ce qui lui laissera 24% de salaire en moins) et elle sert a payer la couverture médicale non seulement des « salariés », mais aussi celle des non salariés, des immigrants et des assistés. N’oublions pas de mentionner que l’employeur lui-même paye 26% du salaire de l’employé dans les caisses de la SECU.  Sans vouloir généraliser, ne croyez vous pas qu’en France un employeur aurait plus de marge d’augmentation des salaires, s’il n’avait pas ces 26% de taxes SECU a payer a l’Etat ?

     « US, l’assurance-maladie payée par l’employeur reste une exception, limitée aux très grands groupes (et d’ailleurs, General Motors se meurt justement à cause des "benefits" qu’il a accordé aux salariés et surtout ex-salariés »

    This is INCORRECT.  Une grande majorité des employeurs (plus de 65%) aux E.U. payent un fort pourcentage sur le cout d’une assurance maladie, ceci même parmi les employeurs de taille moyenne (staff de 50 ou plus).  C’est un atout indispensable qui attire les candidats et que tout employeur respectable offre a son personnel.  Dans mon monde des ressources humaines, je reçois des statistiques qui le démontrent – statistiques absentes dans la presse gauchiste américaine puisqu’elles vont à l’encontre de ce que les démocrates cherchent à imposer en Amérique – un système social similaire au français (je vous communiquerai ces liens une fois de retour au bureau). Le cas de GM que vous énoncez a plus à voir avec les contraintes syndicales sur les salaires et caisses de retraites de GM que sur l’assurance maladie.  GM est d’ailleurs « a case in point » quant aux méfaits rétrogrades des syndicats !   


    « Parlez-nous, Annika, des assurances médicales SVP : avec une franchise de 3000 $ par an, si vous n’êtes pas un pied dans la tombe, vous payez tout de votre poche, isn’t it ».

     Il y a toutes sortes d’assurances desquelles choisir dans un marché libre, celles avec une grande franchise, et celles sans, celles qui sont cotées A+, et celles qui ne le sont pas et coûtent moins chères, celles qui sont disponibles dans les grands centres métropolitains a prix plus élevés,  et celles moins chères des villes moins peuplées.  Il y a aussi plusieurs programmes administrés par différents états qui rendent l’accès à la couverture médicale facile pour les enfants.  La Floride par exemple a établit un programme qui permet la couverture médicale des enfants pour une famille de 4 personnes a petits moyens ($40,000 annuel).  Le coût ? Entre $15 et $20 par mois. http://www.floridakidcare.org/eligibility.html.  Sur les 8.3 Million d’enfants sans couverture médicale aux états unis, 5 Million d’entre eux pourraient être couverts si leurs parents les inscrivaient a Medicaid ou a un des programmes géré par l’état dans lequel ils habitent (SCHIP); pour plus de renseignements visiter http://parenting.families.com/blog/state-run-health-insurance-programs. N’oublions pas les 13 Million ou + de résidents sans papiers, un chiffre qui représente un tiers des sans SECU.  Quand on parle d’assurance médicale aux U.S, il n’y a pas Une Amérique ou Une méthode, mais mille – ce qui serait trop long a définir ici.  (Exemple: Le cout par employé dans ma boite est de $328. par mois – l’employeur paye 90% de ces frais). 

     « Parlez-nous, Annika, des comp& ben ("avantages sociaux", en version soustitrée) chez le n° 1 de la grande distribution dans le monde .. »         ??? What do you mean ??? je ne comprends pas.

       « Aux US, on peut, comme Arnold, monter jusqu’au sommet … enfin, un sommet "bis", pour le premier il faut être né du bon coté de la frontière (…) et la route des étoiles n’efface pas les routes de poussière. ».  

    Belle analogie, Florin.  Oeuvrons pour que les routes de poussière soit jonchées d’opportunités et d’espoir, afin que l’on puisse alterner ce que certains appellent « le destin » et monter, de la poussière jusqu’aux étoiles, par la sueur de son front.

    25 février 2007 à 19 h 16 min
  • Annika Répondre

      A Florin : « de grâce, ne généralisons pas !!! votre paradis est bien fragile (…) le half-price, vous connaissez ??? »

     Oui Florin, le paradis sur terre est fragile car il dépend des aléatoires de la vie, et nous vivons tous a ces dépends. Quant au half-price, je connais cette référence sur les soldes de chaussures ou de vêtements…  


       « Autre différence entre smicards : le Français, à 8,27 euros de l’heure, ne roule pas sur l’or, bien evidemment. Mais la SECU, elle, est DEJA payée, pour TOUS les salariés. » 

    Non Florin, les frais de sécurité sociale sont déduits sur le salaire brut du smicard (ce qui lui laissera 24% de salaire en moins) et elle sert a payer la couverture médicale non seulement des « salariés », mais aussi celle des non salariés, des immigrants et des assistés. N’oublions pas de mentionner que l’employeur lui-même paye 26% du salaire de l’employé dans les caisses de la SECU.  Sans vouloir généraliser, ne croyez vous pas qu’en France un employeur aurait plus de marge d’augmentation des salaires, s’il n’avait pas ces 26% de taxes SECU a payer a l’Etat ?

     « US, l’assurance-maladie payée par l’employeur reste une exception, limitée aux très grands groupes (et d’ailleurs, General Motors se meurt justement à cause des "benefits" qu’il a accordé aux salariés et surtout ex-salariés »

    This is INCORRECT.  Une grande majorité des employeurs (plus de 65%) aux E.U. payent un fort pourcentage sur le cout d’une assurance maladie, ceci même parmi les employeurs de taille moyenne (staff de 50 ou plus).  C’est un atout indispensable qui attire les candidats et que tout employeur respectable offre a son personnel.  Dans mon monde des ressources humaines, je reçois des statistiques qui le démontrent – statistiques absentes dans la presse gauchiste américaine puisqu’elles vont à l’encontre de ce que les démocrates cherchent à imposer en Amérique – un système social similaire au français (je vous communiquerai ces liens une fois de retour au bureau). Le cas de GM que vous énoncez a plus à voir avec les contraintes syndicales sur les salaires et caisses de retraites de GM que sur l’assurance maladie.  GM est d’ailleurs « a case in point » quant aux méfaits rétrogrades des syndicats !   


    « Parlez-nous, Annika, des assurances médicales SVP : avec une franchise de 3000 $ par an, si vous n’êtes pas un pied dans la tombe, vous payez tout de votre poche, isn’t it ».

     Il y a toutes sortes d’assurances desquelles choisir dans un marché libre, celles avec une grande franchise, et celles sans, celles qui sont cotées A+, et celles qui ne le sont pas et coûtent moins chères, celles qui sont disponibles dans les grands centres métropolitains a prix plus élevés,  et celles moins chères des villes moins peuplées.  Il y a aussi plusieurs programmes administrés par différents états qui rendent l’accès à la couverture médicale facile pour les enfants.  La Floride par exemple a établit un programme qui permet la couverture médicale des enfants pour une famille de 4 personnes a petits moyens ($40,000 annuel).  Le coût ? Entre $15 et $20 par mois. http://www.floridakidcare.org/eligibility.html.  Sur les 8.3 Million d’enfants sans couverture médicale aux états unis, 5 Million d’entre eux pourraient être couverts si leurs parents les inscrivaient a Medicaid ou a un des programmes géré par l’état dans lequel ils habitent (SCHIP); pour plus de renseignements visiter http://parenting.families.com/blog/state-run-health-insurance-programs. N’oublions pas les 13 Million ou + de résidents sans papiers, un chiffre qui représente un tiers des sans SECU.  Quand on parle d’assurance médicale aux U.S, il n’y a pas Une Amérique ou Une méthode, mais mille – ce qui serait trop long a définir ici.  (Exemple: Le cout par employé dans ma boite est de $328. par mois – l’employeur paye 90% de ces frais). 

     « Parlez-nous, Annika, des comp& ben ("avantages sociaux", en version soustitrée) chez le n° 1 de la grande distribution dans le monde .. »         ??? What do you mean ??? je ne comprends pas.

       « Aux US, on peut, comme Arnold, monter jusqu’au sommet … enfin, un sommet "bis", pour le premier il faut être né du bon coté de la frontière (…) et la route des étoiles n’efface pas les routes de poussière. ».  

    Belle analogie, Florin.  Oeuvrons pour que les routes de poussière soit jonchées d’opportunités et d’espoir, afin que l’on puisse alterner ce que certains appellent « le destin » et monter, de la poussière jusqu’aux étoiles, par la sueur de son front.

    25 février 2007 à 19 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    Florin : "Aux US, l’assurance-maladie payée par l’employeur reste une exception, limitée aux très grands groupes".
    Inexact, Florin, sorry, comme le dit Annika, c’est tres repandu, meme dans le small business, (chouchou du President Bush) :  cabinet de comptable, d’avocats, médicaux, entreprises familiales, etc.. Surpris que vous l’ignoriez. Annika a écrit la vérité.
    Une des raisons qui fait que les "benefits" (couvertures maladies) sont bien répandus, est le fait que les cotisations sont moins élevées dans les contrats groupe; les Ricains savent tres bien compter.
    En réalité, les conditions de travail, ne sont pas "tout mal en France et tout bien aux US", mais simplement, BIEN MIEUX aux US, et pour les deux, employeurs et employés. L’ambiance dans le travail est aussi, en général, plus agréable; ambiance amicale, respect mutuel, courtoisie, etc… et l’attitude "positive", Florin, celle qui permet de marcher dans la poussiere … en regardant les étoiles.

    Jean, me permettez vous de vous envoyer un email?

    Best,
    Mancney

    25 février 2007 à 14 h 26 min
  • Jaures Répondre

    "Le smic est à un tel niveau en France". Que Trémeau essaye donc de vivre avec 980 euros net! Comment peut-on avancer de telles sottises ?
    A J.C.Thialet: La plupart des caissières de super-marchés ne demandent que travailler plus: elles sont pratiquement toutes en travail partiel subi.
    Plus de 30 milliards d’euros de dividendes ont été distribués aux actionnaires du cac 40 alors que l’investissement baisse et que les salaires stagnent. On trouvera toujours des gens pour théoriser cela mais peu à peu les travailleurs sous pression permanente et en précarisation avancée comprennent que l’on se moque d’eux. Nous sentons dans les entreprises une violence sourde monter, qui parfois se retourne contre les salariés eux-mêmes (suicides, dépressions, …) mais qui risque un jour de balayer tous les Trémeau du pays.

    25 février 2007 à 10 h 48 min
  • Florin Répondre

    A Annika : de grâce, ne généralisons pas !!! votre paradis est bien fragile. Nul ne conteste le taux bas du chômage aux US, la fléxibilité (d’abord mentale) des salariés et de leurs patrons. Chômage bas => ce sont les salariés qui imposent leurs conditions. Chômage qui monte => la barque chavire. Combien de gens ont perdu leurs jobs et ont retrouvé de suite d’autres … mais A DEMI TARIF ??? le half-price, vous connaissez ???

    Autre différence entre smicards : le Français, à 8,27 euros de l’heure, ne roule pas sur l’or, bien evidemment. Mais la SECU, elle, est DEJA payée, pour TOUS les salariés. Aux US, l’assurance-maladie payée par l’employeur reste une exception, limitée aux très grands groupes (et d’ailleurs, General Motors se meurt justement à cause des "benefits" qu’il a accordé aux salariés et surtout ex-salariés; les revers de fortune sont toujours possibles – même pour GM).

    Parlez-nous, Annika, des assurances médicales SVP : avec une franchise de 3000 $ par an, si vous n’êtes pas un pied dans la tombe, vous payez tout de votre poche, isn’t it ? A moins, biensûr, de payer des primes démentielles pour baisser la franchise (c’est louche si vous acceptez de payer autant, ça veut dire que vous SAVEZ où vous en êtes de votre santé …)

    Parlez-nous, Annika, des comp& ben ("avantages sociaux", en version soustitrée) chez le n° 1 de la grande distribution dans le monde …

    Aux US, on peut, comme Arnold, monter jusqu’au sommet … enfin, un sommet "bis", pour le premier il faut être né du bon coté de la frontière …
    … mais il y aura toujours des caissières dans les supermarchés … et la route des étoiles n’efface pas les routes de poussière.

    24 février 2007 à 23 h 34 min
  • Jean Répondre

    Bonjour Annika.

    Je vous remercie pour votre soutien, celà fait du bien de voir s’exprimer une voix de la liberté dans un univers submergé de conceptions marxistes de l’homme et de la société.

    On ne peut croire que ce que l’on voit et j’invite ceux qui nous lisent à aller se promener dans des villes comme Miami, Fort Lauderdale, Sarasota, Orlando… juste pour voir les gens qui passent… Et de constater l’optimisme, la confiance et la joie de vivre de tout un chacun, riche ou pas; et de comparer avec la morosité et la méfiance française. 

    Essayez çà vaudra mieux qu’un grand discours avec des chiffres !

    J’ai le projet de m’implanter en Floride précisément si vous le permettez nous pourrions nous entretenir, veillez me contacter à cette adresse: [email protected] 

    Bien cordialement.

    24 février 2007 à 19 h 56 min
  • Annika Répondre

      A Jean: “aux Etats Unis, on peut renvoyer son patron” Absolument correct ! Il est aussi beaucoup plus facile de le mettre « au pied du mur » et d’obtenir une augmentation, le chômage étant tellement bas il y a peu de personnel à embaucher ; Je m’occupe des ressources humaines dans une entreprise de construction en Floride, et quand un employé qualifie  démissionne pour travailler ailleurs, la première question qu’on lui pose est « combien vous offre cette autre entreprise » ceci en but de lui offrir l’équivalent… afin qu’il reste.  Afin d’éviter la recherche de personnel remplaçant qui pourraient prendre des mois, afin d’éviter de payer une entreprise de recrutement qui charge 30% du salaire annuel d’un nouveau candidat, afin d’éviter la bouleversement professionnel qu’un changement de personnel occasionne.  Ce comportement est valable pour essayer de ‘retenir’ un cadre, et également pour ‘retenir’ une excellente secrétaire de direction – ce qui nous arriva il y a deux semaines – elle se vit augmentée de $10,000 par an du jour au lendemain et gagne maintenant $67,000 par an + tous les bénéfices (vacances, conges maladie, assurance maladie, retraites complémentaires, jours fériés, primes, etc.etc).  Son salaire serait bien sur plus élevé dans les grands centres métropolitains tels que New York City, Boston ou San Francisco – mais rappelons nous aussi que LES SEULES taxes qui seront imposées sur sa paye seront 20% pour l’oncle Sam (état fédéral), et .0865% du salaire brut pour sa retraite (qui s’appelle ici social security).  POINT FINAL.

    Aux E.U du moins, afin d’éviter de rester au SMIC ou de se faire renvoyé… il faut se rendre INDISPENSABLE !

    24 février 2007 à 12 h 12 min
  • SAS Répondre

    A FLORIN……oui mais au states ;les choses sont 2 à 3 fois moins chères……donc avec tes 200 euros dollards tu as plus de pouvoir d’achat …..cqfd

    sas

    23 février 2007 à 17 h 30 min
  • Jean Répondre

    Cher M. "Ya ka" Florin !

    En premier lieu ce n’est ni gentil, ni loyal de tenter d’incapaciter toute contradiction par l’invective…

    Je pense avoir une assez bonne connaissance des USA aussi je m’empresse de compléter votre information…..

    En premier lieu, et selon vos chiffres, un emploi dans un bureau de poste, ou bien de facteur à temps complet payé 2400 dollars/ mois en moyenne, ce n’est pas si mal; mon facteur fonctionnaire est payé près de 1600 euros… après 17 ans d’ancienneté. De quel bord de l’atlantique se trouvent les cocus ?!!

    Quant au job de vendeuse à 8 dollars/heure il faut préciser qu’il s’agit d’un salaire de base. Aux USA le salaire est à négocier même pour les petits, donc l’employeur indique l’hypothèse basse conforme à son intérêt. De plus il est très courant d’avoir un pourcentage sur les ventes (10 à 15 %), ce qui, selon le secteur d’activité, peut constituer la majeure partie de ce salaire.

    Pour finir une anecdote vécue. En Amérique on peut licencier son patron !… çà s’appelle ainsi !  Patron d’un magasin de vêtements, le jour où votre meilleure vendeuse vient vous demander une augmentation, vous avez intérêt à réfléchir à deux fois avant de refuser. En effet si, avec la mentalité française, vous cherchez à la sous-payer et vous refusez, elle peut très bien avoir en poche un contrat signé avec la boutique concurrente d’en face, où elle y emportera sa clientèle…

    L’équilibre social sans l’Etat. C’est une autre façon de vivre….. A méditer.

    23 février 2007 à 14 h 02 min
  • georges lane Répondre

    Je ne comprends pas que vous vous fassiez l’écho des désinformateurs patentés. 

    Le SMIC, valeur donnée par les employeurs à la productivité de certains employés, ne se situe pas aujourd’hui en dessous de 1500 euros, mais largement au-dessus.  La différence entre le vrai prix du travail et le faux avancé correspond à la consommation obligatoire que les désinformateurs imposent au "SMICARD" sans que ce dernier en soit averti.

    Pourquoi alimenter un débat balisé par l’ignorance et le mensonge.

    Je vous renvoie pour information à mon texte : http://blog.georgeslane.fr/category/Le-retour-de-la-societe-civile/page/2 ainsi qu’à

    Arnoux, A. (2006), "Le salaire complet", Liberté économique et progrès social (bulletin trimestriel de l’aleps), n°116, juillet, pp.2-23.

     

     

    23 février 2007 à 13 h 12 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    23/02/07    – "LES 4 Vérités" –

    A DANIEL OLIVIER. Croyez-vous économiquement réaliste porter le SMIC à 1500, oo euros, même si c’est en  cinq ans, et même si c’est en brut, avec, par contre-coup, l’obligation d’augmenter tous lessalaires en commençant par ceux qui, étant au dessous du SMIC actuel, seraient défavorisés, et, par effet de chaîne, une augmentation de tous les salaires ! Et cela dans un contexte où la concurrence internationale est de plus en plus terrible. Avec des pays émergents aux salaires de misère, et même des voisins européens qui, comme l’Allemange, ont opéré un tassement du pouvoir d’achat ? Sans parler des pays de l’Est qui vienennent d’entrer dans l’UNION EUROPEENNE…

    Il est vrai que, hier soir sur France 3, dans le cadre de l’ouverure d’une Ecole d’Economie à PARIS, j’ai entendu quelques brillants professeurs d’économie (1)(tous français, mais enseignant notamment aux Etats-Unis) conseiller  aux entreprises françaises de s’adapter (sic !)  face à cette concurrence.  Sans préciser comment ? en baissant les salaires pour baisser leurs prix de revient ? en exigeant une productivité accrue ? en délocalisant ? en changeant régulièrement de productions et en innovant sans cesse ? Parmi ces économistes, un seul a eu le courage de préconiser l’établissement de certaines barrières de protection. Ce que préconise depuis longtemps Jean-Marie LE PEN sous les ricanements des brillants économistes du PS et de l’UMP qui ont mené la France au bord de la faillite. ce que préconise aussi le seul Prix Nobel d’Economie français….

    Mais, on le sait, la France est peuplée de NYAKA pour lesquels ils suffit d’augmenter le pouvoir d’achat pour que l’économie française se remette à tourner à plein régime. Comme au bon vieux temps des barrières douanières et de la … marine à voile. A ces NIAKA, je suggère de monter eux-mêmes leur propre entreprise, non pas une entreprise de services dont la concurrence est "interne", mais une entreprise qui fabrique des produits concurrencés par l’étranger. Après un lustre d’activité, s’ils n’ont pas dû déposer leur bilan avant, on pourra discuter sérieusement.

    Et si vous comptez sur les mesures annoncées par marie-Ségolène ROYAL pour donner une bouffée d’oxygène après leur avoir imposé des augmentations de salaires; je crains que vous ayiez à attendre plus que le temps d’un quinquennat.

          Cordialement, jean-Claude THIALET

    (1) qui, comme tous les "conseilleurs" n’ont jamais créé  – ni même dirigé  –  la moindre entreprise. Ayant cela de commun avec les gens qui nous gouvernent !

    23 février 2007 à 12 h 36 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    22/02/07   – "LES 4-VERITES"

    Si l’on peut comprendre que les salariés  – et cela quel que soit leur niveau de salaire – souhaitent voir progresser régulièrement leurs salaires au dessus du montant de l’inflation, et même davantage, il est particulièrement aberrant d’entendre un Nicolas SARKÖZY, un François BAYROU, une Marie-Ségolène ROYA, etc. promettre aux électeurs/électrices une augmentation de leur POUVOIR d’ACHAT sans se soucier de la concurrence internationale de plus en plus âpre à laquelle nos entreprises ont à faire face. 

    Le comble étant atteint par la proposition "royale" de faire passer le SMIC à 1500 euros (brut, précise-t-elle) sans se soucier de savoir que cette hausse aura une réaction en chaîne sur l’ensemble de la masse salariale. Certes, Nicolas SARKÖZY qui joue au "libéral" fait semblant d’assortir "son" augmentation du pouvoir d’achat par davantage de travail. Mais cela ne se décrète pas. Pas plus que la "croissance" avec laquelle lui et sa principale "concurrente", ainsi d’ailleurs que François BAYROU, entendent régler (ils ne précisent pas si c’est en cinq, dix, cinquante ou cent ans ou au delà !) les dettes de la France lesquelles, si l’on en croit Jean-Marie LE PEN (qui n’a pas été démenti), seraient de DEUX-MILLIARDS-QUATRE-CENT MILLIONS D’EUROS (1).

    Il faut que les salariés de tous niveaux   – particulièrement ceux de la base – se décident à comprendre que, s’ils veulent voir leur rémunération progresser à mesure de celles de leurs besoins, il faudra, certes, qu’ils travaillent davantage, mais, surtout, qu’ils acceptent d’évoluer en qualification en se formant, en changeant de poste, en acceptant davantage de responsabilités, etc.. Je citerai un exemple : ce n’est pas en restant toute sa vie caissière dans un supermarché, qu’on pourra se payer l’appartement oui la maison de ses rêves, avec tout l’équipement qui va avec… Il y a de dures réalités, celles de la vie économique, certes, mais celles de la vie TOUT COURT, que les électeurs/électrices doivent se mettre dans la tête. 

    Pour cela, ils feraient bien de ne plus écouter les Nicolas, les Marie-Ségolène, les François, les Dominique, les Arlette, les Alain ou les José (j’en oublie !), et tous les beaux parleurs, qui veulent leur faire croire, sous des discours certes différents, que, demain ils pourront se payer tout ce que la "pub" qui les a transformés en "consumméristes" leur fait convoiter.  Les entreprises qui n’en peuvent mais, ne pourront se permettre d’accéder à leurs revendications grandissantes. Et l’ETAT, dont les caisses sont archi-vides, ne pourra tenir les promesses de tous les zigotos qui se disputent l’Elysée. A bons entendeurs, SALUT

    Cordialement Jean-Claude THIALET

    (1) il faudrait bien qu’avant le démarrage officiel de la campagne un organisme indépendant l’indique de façon précise ! 

    22 février 2007 à 10 h 21 min
  • Florin Répondre

    En 2000 j’étais à San Francisco, et sur CHAQUE vitrine (banques, magasins, poste etc) il y avait des écriteaux : "on embauche" avec la mention du salaire horaire proposé. Pour les magasins, 8$ de l’heure ; pour la poste et un emploi de facteur, entre 13 et 17$. En même temps, pour la moindre surface à louer (petit studio ou – minuscule – chambre de bonne …) il fallait mettre sur la table 1000$ par mois.

    Donc : en travaillant 10h par jour et 200 h par mois (largement plus qu’en France), il vous restait 200$ par mois pour (sur)vivre. A moins de partager à 10 un studio …

    "Travailler plus pour gagner plus" … même la plus perfectionnée des machines ne peut "travailler" plus de 24h par jour …

    Merci aux abrutis qui vont répondre que : "y’a ka changer de patron", "y’a peu de smicards aux US", "y’a ka devenir son propre patron", "y’a moins de charges sur salaires aux US", "y’a ka faire Harvard" de s’abstenir. Pour une fois.

    22 février 2007 à 1 h 17 min
  • Guillermo Répondre

    Trémeau apporte de l’eau au moulin de la gauche.  Sans etre gauchiste j’estime que bien des smicards méritent largement leur paie.

    Par contre je trouve que Trémeau devrait être payé bien moins que le smic.

    21 février 2007 à 19 h 45 min
  • daniel ollivier Répondre

     

    Beaucoup de temps et d’énergie pour mener des analyses qui ne servent à rien mais qui font vivre ou réagir quelques experts.

    Une mesure politique comme le smic à 1500 euros ne peut s’analyser sans prendre en compte les autres actions. A quoi sert de raisonner selon le mode bien connu du "tout étant égal par ailleurs" puisqu’il me semble que dans le programme du PS, cette volonté s’inscrit dans une révision de la fiscalité des entreprises notamment.

    Est-il nécessaire de rappeler d’ailleurs qu’il s’agit d’une rémunération brute, et que celle ci porte sur 3 ans et que pour parler d’une manière simple cela se traduit par 30 euros par mois la première année.

    Le problème des entreprises n’est pas là. Pouvoir payer correctement ses salariés, aucun entrepreneur ne s’y oppose. Les petites entreprises en tous les cas ont tout à y gagner si cette démarche s’inscrit dans des mesures comme celles qu’évoquent Ségolène, notamment à travers une fiscalité qui prend en compte le coût salarial.

     

     

    21 février 2007 à 19 h 33 min
  • daniel ollivier Répondre

     

    Beaucoup de temps et d’énergie pour mener des analyses qui ne servent à rien mais qui font vivre ou réagir quelques experts.

    Une mesure politique comme le smic à 1500 euros ne peut s’analyser sans prendre en compte les autres actions. A quoi sert de raisonner selon le mode bien connu du "tout étant égal par ailleurs" puisqu’il me semble que dans le programme du PS, cette volonté s’inscrit dans une révision de la fiscalité des entreprises notamment.

    Est-il nécessaire de rappeler d’ailleurs qu’il s’agit d’une rémunération brute, et que celle ci porte sur 3 ans et que pour parler d’une manière simple cela se traduit par 30 euros par mois la première année.

    Le problème des entreprises n’est pas là. Pouvoir payer correctement ses salariés, aucun entrepreneur ne s’y oppose. Les petites entreprises en tous les cas ont tout à y gagner si cette démarche s’inscrit dans des mesures comme celles qu’évoquent Ségolène, notamment à travers une fiscalité qui prend en compte le coût salarial.

     

     

    21 février 2007 à 19 h 33 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *