L’économie américaine ne s’effondre pas

L’économie américaine ne s’effondre pas

L’économie américaine n’est plus ce qu’elle était, dit-on ici ou là. Et le spectre d’une crise économique mondiale s’étend. Le prix du pétrole est à des niveaux élevés, celui de l’or, valeur refuge par excellence, bat des records, celui des matières premières agricoles explose. Les prix de l’immobilier aux États-Unis continuent à baisser.

Les effets découlant de la titrisation des prêts subprime disséminent la défiance. Des banques affichent des pertes immenses. La Bear Stearns a frôlé la faillite avant que d’être rachetée in extremis pour une fraction de sa valeur. La valeur du dollar ne cesse de décliner. Des créditeurs étrangers détiennent des milliards de dollars de bons du trésor américains.

L’opinion publique américaine reste en position de défiance par rapport à l’administration Bush, fruit amer d’une réaction tardive à l’échec de la stratégie Rumsfeld de rétablissement de la sécurité en Irak, et la défiance de cette même opinion publique par rapport au Congrès que dirigent les démocrates est (aspect dont on parle peu en France) est bien plus importante encore.

Que faut-il penser ? Que nous allons entrer dans une phase de dépression économique rappelant 1929 ? En toute logique, non. Les paramètres et composants de ce qui se passe aujourd’hui sont différents. Certes, l’administration Hoover en 1929-1930 a, d’abord, injecté des liquidités dans l’économie, et l’administration Bush a fait la même chose. Mais la comparaison s’arrête là. L’administration Hoover a réagi en mettant en place des restrictions aux transactions financières et boursières, ce qui a accru l’incertitude, l’administration Bush n’est pas allée en ce sens. L’administration Hoover a cédé aux tentations protectionnistes en acceptant que soit promulgué le Smoot-Hawley Act, et elle a augmenté impôts et taxes de manière catastrophique : l’administration Bush se refuse au protectionnisme et à toute hausse d’impôts et taxes.

Le Federal Reserve au temps de Hoover a créé, assez vite, une contraction monétaire : le Fed aujourd’hui ne va pas du tout dans ce sens. Le spectre qui a pesé sur la conjoncture ces derniers mois, et qui n’a pas du tout arrangé la situation, a été l’hypothèse d’une victoire démocrate (Obama ou Clinton) aux élections de novembre, et ce sont précisément les démocrates qui envisageraient de faire tout ce que Bush s’est refusé à faire : restrictions sur les transactions, velléités protectionnistes, augmentation des impôts. Le spectre s’éloigne et la confiance pourrait revenir plus vite qu’on ne pense. En ce cas, il se sera produit une correction comme il s’en est déjà produit….

Cela ne signifie pas que des pertes immenses n’auront pas eu lieu ou que des dysfonctionnements ne se seront pas révélés qui devaient finir par apparaître : corrections et fluctuations surviennent lorsqu’il y a des dysfonctionnements et entraînent des pertes.
Il n’empêche : l’économie américaine ne s’effondre pas. Dans la plupart des secteurs, la croissance se poursuit, à un rythme plus faible, c’est tout. Le chômage ne monte pas. Le secteur immobilier lui-même est loin d’être en chute libre : environ 2 % seulement des emprunteurs ne peuvent pas faire face à leurs échéances. Les prêts aux entreprises ne se sont pas raréfiés : ils ont crû en 2007. La baisse du dollar n’a pas de conséquences majeures sur la consommation américaine. Les fondamentaux restent sains. L’inflation monte un peu et pourrait impliquer une action.

Steve Forbes suggérait récemment que le Département du Trésor achète des dollars sur le marché des changes, en coordination avec les partenaires économiques des États-Unis, que le Fed retire des liquidités du marché tout en accordant des prêts supplémentaires aux banques et institutions financières touchées. Il suggérait aussi que le Département du Trésor et le Fed stipulent que, désormais, les banques ne reconnaissent des pertes qu’en cas de défaut de paiement dûment constaté.

L’économie américaine ne s’effondre pas, non. Les entreprises américaines, dans l’ensemble, se portent bien et disposent de fonds propres. Les dépenses gouvernementales ont été excessives ces dernières années : McCain entend être plus rigoureux sur ce plan, tout en restant adepte des baisses d’impôts. La puissance de l’économie américaine lui permettra de surmonter l’obstacle.

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Comments (15)

  • Anonyme Répondre
    Mr Milliere, ce que vous affirmez est juste. L’économie américaine connaitra une correction temporaire puis repartira de façon positive. Cela dit, pour éviter les commentaires désobligeants à votre égard, citez vos sources lorsque vous avancez des données! Cela confortera votre vision et rendra inutile toute critique viscérale de votre travail.
    9 avril 2008 à 9 h 21 min
  • grepon le texan Répondre

    "La stratégies des spéculateurs était simple: pousser les emprunteurs à la ruine pour s’approprier leur bien et le revendre en empochant une confortable plus-value grâce à la flambée de l’immobilier."

    Vous inversez les responsibilites, ce qui est facile a comprendre vue que votre pseudo est fiablement collectiviste ici sur le forum.  Je vais donc expliquer une evidence de la realite reelle qui ne viennent pas trop souvent troubler vos calculs(*).  

    En bref:  Le responsable d’une acte est d’abord et surtout celui qui a commi l’acte.   

    Dans le cas particulier d’un achat par un particulier.   L’acheteur qui fait recours au credit pour acheter quoi que ce soit prend un nombre de risques qui sont parfaitement explique dans les divers contrats associe a l’achat et l’emprunt.  Il est libre de ne pas signe le contrat, de ne pas acheter, ou d’acheter autre chose.   C’est un marche largement libre, pleins d’acteurs plus ou moins independants ou etranger des un des autres qui prennent leur decisions eux memes.  

    Apres, vous pouvez vous plaindre que le credit a ete trop facile.   La je suis d’accord.  Beaucoup de prets ont ete accorde pour des raisons de race ou d’ethnicite.  C.a.d. qu’il y avait de la discrimination positive, forcee par des reglementations construite a Washington.  Encore le planification centrale qui se plante!  Rien de bien nouveau en cela.

    (*) Je sais qu’en France et en l’Europe l’enseignement du principe de responsabilite individuelle est faussee depuis l’enfance au point d’etre meconnaissables par le quidamme moyenne dans ces pays la.  Dans votre modele idiote, l’individu est irresponsable, tire dans un sens ou l’autre par les forces de l’histoire, de la culture, des organisations qui savent tout, et quand tout ca n’est pas assez:  par des pulsions internes cachees dans inconscient(Freud est toujours populaire en France, toujours l’enseignement majoriatire dans les facs de psycho).   Puis, le peu de libre arbitre que l’individu peut pretendre posseder ne lui sert pas tant que ca non plus, car il est incompetent dans tant de domaines!   Il doit etre protege de lui meme par des organisations, de preference par le monopole monolithique du gouvernment omni-present, avec ses elites tout en haut de la pyramide, qui eux ont assez de neurones pour decider.  

    7 avril 2008 à 20 h 00 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures a dit: <<Comment peut-on sincèrement être aussi naïf !>>

    Je ne pense pas que tout le monde soit aussi machiavélique comme le décrit Mr.Jaures. De plus l’argent public ne devient public qu’à partir du moment où il a été soutiré de la poche des naifs qui entreprennent et travaillent. A partir de  ce moment là tous les loups embusqués qui n’ont rien fichu du tout peuvent hurler à mort.

    Avec des mentalités pareilles la porte de sortie de l’auberge est encore très très loin!

    7 avril 2008 à 9 h 14 min
  • Jaures Répondre

    "Aux USA on a au moins essayé. L’essai a loupé."
    Comment peut-on sincèrement être aussi naïf ! La stratégies des spéculateurs était simple: pousser les emprunteurs à la ruine pour s’approprier leur bien et le revendre en empochant une confortable plus-value grâce à la flambée de l’immobilier. Le hic est que ça a trop bien et trop vite marché et l’immobilier s’est effondré. Pas grave: l’argent public réalimentera les banques qui pourront recommencer ce petit jeu sans risque (pour elles). Les "plus riches des pauvres" n’ont guère à attendre mieux de la part des plus riches des riches.

    6 avril 2008 à 10 h 13 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures a dit: "Que Millière aille donc expliquer la "doctrine Bush" aux 5 millions de ménages expulsés de leurs logements et qui se retrouvent dans des "villes tentes" comme celles de l’Ontario."

    J’ai bien trouvé un endoit qui s’appelle "Ontario" dans les environs de LA. Un article décrit la situation à Tent-City. Ci-après un extrait éloquent:

    <<Officials believe the local homeless number about 140, less than half of those currently in residence. Schultz wants to reduce Tent City to 170 people in a regulated, fenced-off area rather than the sprawling open-air campsite it has become.>>

     

    So much for it!

    6 avril 2008 à 9 h 34 min
  • Jaures Répondre

    A Hans: Il s’agit du camp de réfugiés d’Ontario, à l’est de Los Angeles.

    5 avril 2008 à 21 h 12 min
  • grepon le texan Répondre

    "Que Millière aille donc expliquer la "doctrine Bush" aux 5 millions de ménages expulsés de leurs logements et qui se retrouvent dans des "villes tentes" comme celles de l’Ontario."

    C’est bien simple:   Avant de pouvoir etre =proprietaire=, il faut d’abord pouvour =acheter= (ou recevoir comme don, le ca echeant) le bien en question.

    Pour ce qui en est de la taux des proprietaires, montrez nous =ou= c’est mieux que aux Etats-Unis.  Malgre ce petit hic, c’etait, et c’est deja un merveille le taux de propriete des  "pauvres" aux etats-unis.   Entre guillemets bien sur, car ils sont les plus riches pauvres du monde.

    4 avril 2008 à 15 h 24 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures a dit: <<Que Millière aille donc expliquer la "doctrine Bush" aux 5 millions de ménages expulsés de leurs logements et qui se retrouvent dans des "villes tentes" comme celles de l’Ontario.>>

    En France ces ménages n’auraient jamais pu se se payer une maison vu que les banques d’ici ne leur auraient jamais accordé de crédit sur la base de leurs ressources.

    Aux USA on a au moins essayé, l’essai a loupé! Il est facile maintenant de taper sur les lampistes de service.

    Que vient faire la province d’Ontario dans ce constat? Le Canada aurait-il accordé l’asile politique à tous ces expulsés?

    4 avril 2008 à 14 h 58 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    04/04/08    – "Les 4-vérités"

    Après avoir lu ce splendide (le mot est faible, assurément, et déppirvu de toute ironie) dithyrambe du professeur MILLIERE, et connaissant un peu la situation tant économique que financière des ETATS-UNIS, j’avoue que je suis partagé dans mes interrogations : son propos tient-il de la méthode COUé ? Dans cela pourquoi pas quand on connaît la force de la pensée positive surtout lorsqu’elle est multipliée par les quelques 300 millions d’Américains auxquels s’ajoutent tous les américanophiles (pas seulement ceux de l’espèce de Guy MILLIERE !) qui peuple le monde. Ou bien du tout va très bien Madame la Marquise ?

    "In God, we trust", telle est la devise qui figure sur le billet vert. "In America, I trust for ever !" telle doit être celle de Guy MILLIERE. Lequel a une telle confiance que, bien qu’il énumère tous les "feux" qui se sont allumés au rouge comme autant d’incendies aux Etats-Unis,  semble avoir confiance davantage dans les Institutions américaines, dans les "mécanismes" plus ou moins automatiques, plus ou moins sophistiqués, pour "dégripper" là ou ça coince, relancer là où ça faiblit ou disjoncte, etc. Pourquoi pas ? Guy MILLIERE ne connaît-il pas cent fois mieux que moi les ETATS-UNIS, leurs dirigeants et leurs institutions, lesquels me semblent ne pas valoir mieux que les nôtres qui sont également empêtrés dans des problèmes tout aussi dramatiques…

    Mais pourquoi diable, Guy MILLIERE ne compte-t-il pas, tout simplement, sur le réveil du peuple américain. ?Un réveil qui pourrait se révèler un tsunami et balayer en novembre prochain les John Mc CAIN, Hillary CLINTON ou Barak OBAMA et tous leurs appareils et états-majors ? Oui, pourquoi ? Parce qu’il ne croit plus dans la démocratie qui ramène d’élections en élections les mêmes incompétents ? Il est vrai qu’ayant un pied de chaque côté des ETATS-UNIS, Guy MILLIERE a déjà l’exemple de ce qui s’est passé en France le 6 mai dernier où 53% de "votants" (ce qui ne fait d’ailleurs pas une majorité d’électeurs et d’électrices) ont amené au pouvoir le représentant d’un des deux parttis gouvernementaux qui ont amené la France au bord du gouffre, le "FRANCE-TITANIC" au naufrage !

    Alors, qu’importe que ce soit Mc CAIN (comme l’annonce Guy MILLIERE) ou un "Démocrate",  pourvu qu’ils tiennent ! Qui, ou plutôt quoi ? Eh bien tout simpleemnt les différents mécanismes qui confirmeront le pronostic de Guy MILLIERE selon lequel "L’ECONOMIE AMERICAINE NE S’EFFONDRE PAS, NE S’EFFONDRERA PAS ! Il y va (aussi) de la survie de notre économie déjà très malade. Et que nous importe si le Pays de l’Oncle SAM est gouverné par un "Eléphant" (merci, nous avons déjà les nôtres !) ou un Âne (avec Bayrou  – en béarnais, l’âne rouge" –  nous avons failli avoir le nôtre !), pourvu que DIEU SAUVE LES ETATS-UNIS et … la FRANCE ! Car "in God, I Trust !"

         Cordialement, Jean-Claude THIALET

    4 avril 2008 à 14 h 53 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Grepon le Texan apporte toujours des nouvelles et des opinions intéressantes.

    Je pense que la cabine téléphonique des fans de Millière (dont je suis) engloberait une bonne part de l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis. Je remarque ici l’extrême discrétion de tous les dirigeants quand ils entendent un français imprudent qui, croyant leur faire plaisir, entonne bêtement le couplet (type Franc-Intox) sur les multiples fiascos présumés de Bush. Ce language tombe dans un silence éloquant.

    La vérité est que tout le monde ici craint que Bush soit remplacé par quelqu’un qui ne suivra plus assez bien ses diverses politiques, Le Moyen-Orient nanti respecte énormément la force américaine et est tout-à-fait à l’aise avec elle. Les palestiniens et tous les va-nu-pieds sont soutenus par l’ennemi héréditaire confessionel iranien.

    LS à Abu Dhabi

    4 avril 2008 à 11 h 31 min
  • Ben Répondre

    C’est Grepon le Texan que je trouve le plus intéressant. Son opinion de résident des USA s’oppose à beaucoup de préjugés qu’on colporte contre les États-Unis. La cabine téléphonique de Millière s’étend jusqu’au Texas et en Belgique (mon pays). Elle n’est pas étriquée. 

    3 avril 2008 à 19 h 46 min
  • sas Répondre

    L’economie américaine de s effrondre pas……soit pour le moment et parceque le gouvernement et la fed soutienne abusivement leurs fleurons bancaires en empêchant les prises en mains etrangères……marrant pour un pays libéral qui critiquait le modèle soviétique….

    mais jusqu’à quand……et le rempart spéculatif et protecteur utilisé par l augmentation abusive du pétrole……jusqu ‘à quand?……ce barrage artificiel cédera et fera d’autant plus de dégat…..car la prochaine crise financière qui point et que personne n’évoque concernera les banques asiatiques…..car si les usa et l europe rentre en recession(ce qui est un fait)……les exportations d asie vont chuter drastiquement……et le reste va suivre…systémique vous avez dit ???

    sas adepte de l’aprenti sorcier…

    3 avril 2008 à 13 h 06 min
  • Jaures Répondre

    Qui a dit que la crise actuelle serait comparable à celle de 1929 ? Personne de sérieux. Qui peut honnètement savoir quelles seront les conséquences de la crise actuelle ? Pareillement. Que Millière cesse donc ses augures péremptoires, surtout quand il écrivait le 13 mars 2005 dans un article intitulé "La doctrine de l’administration Bush" ce qui suit:

    "Les baisses d’impôts déjà accomplies vont se trouver approfondies et devenir permanentes par le biais de la loi. Une grande réforme des système de santé est également à l’ordre du jour. Bush a placé l’une et l’autre dans une perspective claire: celle de la construction d’une "ownership society", société de propriétaires."

    Que Millière aille donc expliquer la "doctrine Bush" aux 5 millions de ménages expulsés de leurs logements et qui se retrouvent dans des "villes tentes" comme celles de l’Ontario.

    3 avril 2008 à 13 h 05 min
  • Anonyme Répondre

    forum très interessant  à part grepon le texan il y a pratiquement d’autre intervenant . Le cercle de groupilles de Milliere est tres tres petit . Son club peut se reunir dans une cabine téléphonique . 

    3 avril 2008 à 7 h 45 min
  • grepon le texan Répondre

    Effectivement, l’opinion des americain du Congres est encore plus bas que leur opinion de Bush depuis des annees.   Leur opinion du Congres a baisse encore apres que les Democrates ont pris (que de justesse) le controle des deux chambres.

    Cote confiance, la confiance a commence sa chute avec l’emergence des candidats pour les presidentiels, =malgre= le message constante les 7 dernieres  annees dans les medias gauchistes americaines que l’economie va vraiment mal.  Les americains se plaignent, oui, toute en achetant leur nouvelle HDTV etc chez walmart et cie.   Mais recemment l’economie connait quelques hics dans le vrai. Mais voila que cote confiance, et le timing de sa chute bien recent, les marches et menages aurait prefere un Romney plutot qu’un McCain, qui est plus populiste et bien moins dirige par principes conservateur prouve.    Bien sur, quand Obama sortait comme imbattable, ca aussi a serieusement deprime les menages et les marches, qui savent bien a quoi s’attendre d’un collectiviste/dirigiste populaire en ce qui concerne les esperances  de croissance.   Mais c’etait avant la crise Wright..ou Obama c’est releve etre apologiste de racisme primaire, et c’etait avant d’autre revelations de ses croyances mal cachees de gauchiste primaire.   La confiance va donc reprendre:   Pour le moment ils semble bien plus probable que la bataille Obama/Clinton continuera jusqua la convention plus tard cette annee, avec beaucoup, mais beaucoup plus de degats pour leur images chez le public.  Les dommages sont deja severent.  Les democrates deviennent si desesperes qu’ils commencent a parler de choisir Gore a la convention, ce qui serait amusant au plus haut point.    En tout les cas, il semble que McCain(qui n’a que le merite d’etre moins bien pire que les deux autres) a toute les chances de lessiver le parquet avec son rivale democrate en Novembre.    Si c’est le cas, les marches et menages reprondront la confiance.   

    Smooot Hawley etc est mal enseigne ou pas enseigne du tout de nos jours, alors le public ne connait pas ce lecon.   Ca depend plus des connaissances  des candidats, et McCain et bien plus familier avec les histoires de crise et de reprise sur le temps que les (encore plus) pathetique candidats de gauche.   Vraiement, si ces trois la ne sont pas le preuve que les meillieurs tetes en amerique ne sont pas employes du gouvernement….

    2 avril 2008 à 16 h 43 min

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