Les madrassas du culte socialiste

Les madrassas du culte socialiste

France aveugléeTous les livres de l’excellent politologue Philippe Nemo méritent une lecture attentive. Mais, à la veille d’une campagne électorale im­portante, je ne saurais trop conseiller la lecture de son dernier ouvrage : « La France aveuglée par le socialisme ».

Il va sans dire – mais cela va mieux en le disant – que ce socialisme aveuglant n’est pas professé au seul Parti socialiste.
Une des causes du déclin français, c’est que ce socialisme est devenu une sorte de super-dogme, professé par tous les « républicains » (ou, si vous préférez, par tous ceux qui professent des « valeurs citoyennes » : ça ne veut rien dire, mais ça veut dire à peu près la même chose !).
En d’autres termes, pour être admis sur l’agora, pour avoir place dans le débat public, il faut d’abord montrer son certificat de baptême socialiste.
Or, il va de soi que nul, mieux que les hiérarques du PS, ne peut donner ce type de certificat. Ce qui permet à la gauche et à l’extrême-gauche de décider qui est fréquentable…

Comme ni vous, amis lecteurs, ni moi, ne sommes mûrs pour obtenir le certificat de bonne conduite (et qu’en outre, nous ne sommes pas franchement désireux de le quémander !), il ne nous reste qu’à nous battre contre cette monumentale ab­surdité.
Mais, pour cela, il faut d’abord la comprendre. Et, ici, Philippe Nemo nous est d’une aide précieuse.

Il faut d’abord comprendre que le socialisme, comme les « va­leurs républicaines », comme la « liberté » de 1793, sont des idoles auxquelles il faut rendre un culte, sous peine d’être considéré comme hérétique et traité comme tel. Or, un bon hérétique est un hérétique mort. Par conséquent, un anti-socialiste n’a aucun droit à participer au débat politique.

Ce débat ne doit opposer que des personnes adhérant aux « immortels principes » (ceux de la Révolution de 89, ceux de 1917, ou ceux que l’on appelle « de la Résistance », mais qui sont, en fait, de la révolution communiste de 1944-1946). Tous les autres sont chassés comme « réactionnaires », « vichystes », « fascistes », ou tout autre nom d’oiseau assez vague pour être efficace.

Il ne sert à rien de dire qu’il y avait des hommes de droite dans la Résistance. Il ne sert à rien de dire que Doriot ou Déat étaient assez peu maurrassiens. Cela ne rentre pas dans le cadre, que je n’ose pas dire « intellectuel » (car il n’est pas réfléchi), de la caste politico-médiatique.
C’est donc à une guerre de religion que nous sommes acculés.

Et à une guerre singulièrement inégale. C’est bien simple : nos adversaires disposent de tous les moyens de communication de masse, de tout l’appareil judiciaire (dont on sait bien que, dans ce contexte crypto-religieux, il est utilisé avec un arbitraire remarquable), du con­trôle de la formation des enfants et, en un mot, de tout l’appareil d’État. Le plus rageant est qu’ils pilonnent ce à quoi nous tenons le plus avec les moyens que nous sommes ob­ligés de leur donner par un impôt immoral et spoliateur.
Face à cela, que pouvons-nous faire ?

D’abord, résister et ne pas nous laisser im­pressionner.
Ensuite, transmettre à nos enfants.
Enfin, saper les fondements de la contre-Église socialiste.
Pour cela, l’urgence est d’en finir avec le monopole étatico-syndical de l’éducation.

Une large partie de l’ouvrage est consacrée à ce sujet, sur lequel Nemo a longuement travaillé.
Tout est à lire attentivement. Mais j’attire votre attention sur une idée que j’ai découverte en le lisant, et que je trouve particulièrement éclairante. Savez-vous pourquoi personne ne proteste devant la chute du niveau scolaire ?

Savez-vous pourquoi, alors que les solutions sont bien connues, personne ne cherche à les mettre en place ? Tout simplement, suggère Nemo, parce que l’école ne sert plus principalement à instruire, mais à garder les enfants (pour permettre à leurs parents de travailler et pour éviter que les élèves ne soient intégrés dans les statistiques du chômage). Dès lors, tout s’éclaire. Mais on comprend aussi que ce n’est pas avec cette école que nous pourrons sortir du déclin. Il est urgent de se donner les moyens d’instruire nos enfants en dehors des madrassas des « valeurs républicaines » !

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Comments (17)

  • sas Répondre

    Les prisons du socialisme……sont faites des briques de bonnes intentions humano/universalistes  de gôche….et des métaux des loges mondialistes.

     

    SOIT la perte de la france….et des gaulois…de ses valeures millinéaires.

     le tout SANS COMBATTRE….

     

    SAS

    27 décembre 2011 à 15 h 14 min
  • Toni Répondre

    Mr Jaures,

    le poison du socialisme vient du fait qu’il a tendance à faire disparaître la responsabilité individuelle. Les 160000 sortants sans diplômes sont des gens à qui personne n’a enseigné la responsabilité individuelle, ce sont des jeunes gens que toutes les administrations se renvoient comme une pierre chaude.

    Ensuite vous en voyez accompagnés de chiens dans les gares sncf en été, ce sont à partir de l’âge de 16 ans des individus dont personne ne se préoccupe vraiment  pour causes de maladies diverses … Les seuls à s’en préoccuper sont les réseaux mafieux et criminels. Leur disparition arrangeant tout le monde en un sens … La réalité est juste que c’est un éffroyable gaspillage. La réalité est que si un marginal n’est plus là, la société ne cherchera pas vraiment à savoir ce qui s’est passé. les gens de la société ont aussi leurs propres problèmes.

    Faire miroiter des promesses iréalistes à ces marginaux et à leurs confrères de banlieues sont des offenses criminelles. Parce que là c’est toute la société qui se retrouvera avec de gros soucis sur les bras quand ces marginaux s’apercevront qu’on leur a menti … d’un autre coté rien ne les oblige à croire aux anneries de la classe politique … C’est la que l’éducation et l’instruction ont un rôle à jouer.

    Mr Jaures, Lionel Jospin a reconnu qu’il ne fallait pas tout attendre de l’état en 1999. Non Mr jaures, l’état ne peut pas tout. C’est aux gens de prendre leur destin en main à un moment donné.

    Transvaser ses problèmes persos dans l’appareil d’état "collectif socialiste à la Française", je vous dis par expérience perso que c’est la recette pour un désastre. J’ai mis un moment à comprendre cela ayant moi aussi mes propres problèmes.

    Maintenant en France, on ne peut plus fonctionner comme une bulle en autarcie en ignorant le reste du monde.

    Cdlt,

    Toni.

    25 décembre 2011 à 18 h 22 min
  • Jaures Répondre

    L’école publique comme formatrice d’une génération formatée au socialisme, son inefficacité pédagogique, sa formation d’élites inutile,…
    Tout cela serait dû à 68 ? Pas à en croire Gustave Le Bon dont je reprends ici quelques bonnes feuilles qu’on pourrait croire signées de G.de Thieulloy mais qui datent de…1895.
    "J’ai moi-même montré que notre éducation actuelle transforme en ennemis de la société la plupart de ceux qui l’ont reçue et recrute de nombreux disciples pour les pires formes du socialisme"
    "Ce qui constitue le premier danger de cette éducation est cette erreur fondamentale que c’est en apprenant par coeur les manuels qu’on développe l’intelligence."
    "Au lieu de préparer les hommes pour la vie, l’école ne les prépare qu’à des fonctions publiques"
    " Au bas de l’échelle elle crée des armées de prolétaires mécontents de leur sort et toujours prêts à la révolte."
    "L’Etat fabrique à coups de manuels tous ces diplômés, ne peut en employer qu’un petit nombre et laisse forcément sans emploi les autres."
    " (Seule l’expérience) sera assez puissante pour prouver la nécessité de remplacer nos odieux manuels, nos pitoyables concours par une instruction professionnelle capable de ramener la jeunesse vers les champs, les ateliers,…"
    "C’est à l’école que se forment aujourd’hui les mécontents et les anarchistes et que se préparent les heures prochaines de la décadence"
    "La Psychologie des Foules" Gustave Le Bon (chapitre 1, paragraphe 5) 1895.

    Depuis le temps qu’on vous le dit…

    24 décembre 2011 à 17 h 21 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ jaurès
    Saint Augustin  ( illustre Berbère ) disait aussi :
    "Seigneur préservez moi des plaisirs de la chair …mais le plus tard possible ! "
     … et n’avait il pas …  raison … selon vos critères historiques et philosophiques  ?

    24 décembre 2011 à 15 h 13 min
  • charlie harper Répondre

    @ François

     

    Quand je disais que l’école était une grande machine à fantasmes,

     

     Quelques chiffres pris sur le site de l’OCDE  (chiffre 2009)

     

    Dépenses par élèves cumulées primaire /secondaire confondus :

    France : 92439

    OCDE : 93775        

    voilà , voilà, voilà…..              

    23 décembre 2011 à 18 h 38 min
  • Jaures Répondre

    Laudance, l’antienne du "c’était mieux avant" concernant l’Ecole est éculée. On retrouve ce discours jusque chez Saint Augustin !
    On dit à cet égard n’importe quoi. Dans son livre "La fabrique du crétin" Brighelli prétend qu’un bachelier des années 60 a le même niveau qu’un Bac + 5 d’aujourd’hui. Quelle stupidité ! Comme si un bachelier de 1960 avait à l’époque le niveau d’un ingénieur, un étudiant en 5ème année de médecine ou un expert comptable ! Tout cela fleure bon la nostalgie sépia de nos vertes années mais ne correspond en rien à la réalité.
    Le problème de l’Education en France n’est pas celui des élites et même des élèves moyens: la plupart s’en tirent fort bien. Le problème est celui des 10 à 15% qui restent sortent à 16 ans sans qualification.
    Pour que l’Ecole réussisse mieux, effectivement, on sait comment faire. Les pays nordiques qui ont les meilleurs résultats nous indiquent les méthodes. Ainsi, en Norvège, un deuxième enseignant assiste aux cours en primaire, il repère ceux qui ont des difficultés et les suit en petits groupes jusqu’à ce qu’ils rattrapent la classe. Les enfants ne sont pas classés par moyenne générale mais par matière: un enfant en difficulté en math peut être valorisé en se retrouvant dans le meilleur groupe d’Histoire-Géo ou d’Arts Plastiques. Il n’y a pas de notes avant le collège. Les conditions de travail des enseignants n’ont rien à voir avec nos profs: salles vastes et équipées permettant le travail en équipe, formation continue,…
    Bien sûr, cela a un coût: plus de 6% du PIB (hors école maternelle). En Corée du Sud, autre bon élève, c’est 7% du PIB.
    Ceux qui croient encore qu’on peut construire une école de la réussite pour trois fois rien simplement en remettant des blouses, des bonnets d’âne et des coups de trique sur les doigts n’ont définitivement rien compris. Et ceux qui prêchent pour les "chèques scolaires" savent très bien que les privilégiés qui pourront mettre au bout seront les gagnants de ce jeu de dupe.

    23 décembre 2011 à 17 h 28 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Et si les Français n’étaient au fond que des idiots ?

    voir l’intérêt porté pour le candidat Hallal-Hollande…

    Faut vraiment être con pour ne pas comprendre que le PS ne compte plus pour être élu que sur le vote des dix millions d’Arabes ! Autrement dit ce sont les Arabes qui vont élire le président français

    23 décembre 2011 à 9 h 20 min
  • grepon Répondre

    Pour changer tout cela, il faudrait déjà que l’EN (Endoctrinement National) redevienne l’EN (Education Nationale) d’origine…..

    L’erreur a ete dans le "N" et non pas dans le "E".   Votre Mammouth est devenu ainsi grace au choix terrible d’origine, d’une organisation nationale, etatisee, avec planification centralisee.

    En quoi c’etait une erreur terrible?     C’est bien simple.   L’education est de nature LOCALE, meme HYPERLOCALE, entre educateur et eduque, par moyen de medias et objets et lieu LOCALE, de proximite.  

    Alors le moyen de rendre cette education moins etatiste est d’allocer les moyens(ble) aux parents…ceux les plus interessee par le succes de leurs enfants, en forme d’argent a depenser uniquement pour l’education, a l’ecole de leur choix, privee ou public, comme il voudraient, la ou ils voudraient, en concurrence.   Les ecoles et profs recevraient l’argent uniquement de clients satisfaits de leur performance.  Evidemment mauvaises ecoles et mauvaise profs, c’est Ciao Baby, dans peu de temps!   Profs et ecoles efficaces profiteraient (si ils sont etablis pour le profit..le type d’organisation etant au choix:  NGO, EURL,SARL, S.A., eglise, ou organisation 1901,voir individu a titre individuel), remplacant le Mammouth, monopole anti-concurrentiel jusqua l’os.

    23 décembre 2011 à 0 h 41 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Vous devriez lire le manuel d’économie des classes de 1 ères et terminales officiellement retenu par le Ministère de l’E.N. … puis nous en faire un commentaire dans un prochain papier Monsieur de Thieulloy
    j’ai toutes raisons de penser que cela intéressera vos lecteurs …

    22 décembre 2011 à 18 h 30 min
  • François Répondre

      Pour l’instruction ( l’éducation revenant aux parents) il y a pourtant une solution assez simple: Le chèque éducation.
      Aujourd’hui, le coût d’un élève dans l’Education Nationale est de 25% supérieure à la moyenne de l’OCDE pour le résultat que l’on connaît.
      Ne soyons pas chien et allouons à chaque élève un chèque de 10% supérieur à cette moyenne OCDE. Charge aux parents de choisir l’école où ils mettront leur chère tête blonde qui sera payée avec ce chèque QUELQUE SOIT L’ECOLE ( publique ou privée). En contre partie, plus AUCUNE école ( publique ou privée) ne reçoit d’autres subsides de l’état et doit équilibrer ses comptes avec ce qu’elle reçoit de ses élèves (salaires, locaux, fournitures, entretien, chauffage, …).
      Ne croyez vous pas que rapidement le niveau monterait car ce serait une condition de la survie de l’établissement? Ne croyez vous pas que ceux qui ne feraient pas l’effort nécessaire mourraient de leur belle mort? Ne croyez vous pas que les élèves apprendraient davantage les tables de multiplication et un peu moins la contestation? Ne croyez vous pas qu’il sauraient un peu mieux écrire et un peu moins manifester?

    22 décembre 2011 à 18 h 11 min
  • charlie harper Répondre

    Et dire qu’il y en a encore qui pense que les syndicats de l’EN ont du pouvoir (comme quoi la machine  polico-médiatique à laver le cerveau fonctionne à plein régime ..)

    Depuis 1981 ( par exemple ) , seules 3 réformes de l’école ne sont pas passées (et à chaque fois grâce – à cause , de manifestations monstres dans la rue dans laquelle les syndicats étaient un peu noyés) :

    En 1982 : loi Savary ( manif de droite)

    en 1986 : loi Devaquet (manif des étudiants )

    en 1993 : loi Bayrou (manif de gauche )

    et depuis nada , toutes les réformes voulues par tous les ministres de l’EN sont passées , même les plus débiles ( mais qui n’avaientt contre elles que l’opposition des syndicats et pas de la rue)

    comme la réforme Alégre (la 1ère à avoir transformé le prof en animateur ) ou Darcos ( semaine de 4 jours )…

    Mais l’école c’est la grande machine à fantasmes…donc je ne suis pas sûr de vraiment convaincre…

    22 décembre 2011 à 17 h 23 min
  • LAURANCEAU GEORGES Répondre

    Pour tout Républicain qui  se respecte il n’y a aucune discution possible : le Socialisme  est STRICTEMENT  incompatible avec la notion de République telle qu’elle est décrite dans la Constitution élaborée au mois d’Aout 1789.

    LeSocialisme n’&tant qu’un simple retour aux principes de la " tyranie d’AncienRégime ".

    22 décembre 2011 à 13 h 11 min
  • moua Répondre

    et vive le socialisme….

     

    (Libération 17.11.2011)L’équipe de campagne de François Hollande pour la présidentielle de 2012 est en place

    -Chef de cabinet : FAOUZI LAMDAOUI

    -Porte parole : NAJAT BELKACEM

    -Secrétaire général : NACER MEDDAH

    -Sécurité : F REBSAMEN

    -Chargé de mission : SAFIA OTOKORE

    -Organisation : I SIMA

    -Représentant : ALI SOUMANE

    -Secrétaire général du PS ; HARLEM DESIR

    -N° 2 : MALEK BOUTIK

    La nouvelle équipe est prête pour faire appliquer le projet Socialiste prévu……

    > Donner le droit de vote aux étrangers………..VIVE LA FRANCE……..et merci Mr. HOLLANDE.

     

    ca vous parle ??????????????????????

    22 décembre 2011 à 12 h 19 min
  • Laudance Répondre

    L’éducation nationale, vitrine la plus prestigieuse du socialisme à la française, représente exactement l’inverse des sauts en hauteur et à la perche en athlétisme. En effet, alors que dans ces disciplines on place la barre de plus en plus haut et que les compétiteurs doivent sans cesse s’améliorer pour la franchir, l’usine à gaz la fait descendre au fil des ans et exige de moins en moins des étudiants pour qui les diplômes deviennent des primes à la médiocrité. Je crois même qu’un jour viendra où la barre en question n’aura même plus besoin de taquets, car elle reposera sur le sol, afin que tout le monde puisse l’enjamber sans coup férir. Hélas, à ce moment-là, il y aura encore des gens qui se prendront les pieds dedans. Il faudra donc creuser pour l’enfouir ou carrément la supprimer au nom du grand principe d’égalité dans l’ignorance, seul moyen d’assurer l’avenir des fossoyeurs de notre culture et de la démocratie. Ce constat est un peu le résumé de ma vie professionnelle au cours de laquelle, assis aux premières loges de la lecture et de l’écriture, j’ai vu défiler quantité de stagiaires, d’intérimaires et même de titulaires dont les copies m’étaient soumises. Il m’est arrivé aussi de devoir superviser des mémoires de fin d’études orientées vers l’information, ce qui supposait au moins une très bonne connaissance à défaut d’une maîtrise parfaite de la langue française. C’est l’histoire d’une dévaluation autre que monétaire, mais bien plus lourde de conséquences. Celle d’une dégringolade, lente au début, dont je me demandais déjà s’il fallait en rire ou en pleurer. Elle s’est ensuite accélérée dans les années 90 et, si j’en juge à présent par mes observations de retraité, elle a désormais atteint une vitesse vertigineuse. C’est ainsi qu’aujourd’hui des universitaires écrivent moins bien que mes parents décédés, scolarisés jusqu’à 14 ans ! Et quand je pense aux acquis de mes grands-parents qui avaient quitté l’école à 11 ans, je me dis qu’il a fallu beaucoup d’efforts et de constance dans le sabotage de l’institution pour aboutir, un siècle plus tard, à un tel nivellement par le bas, malgré le nombre des années passées sur les bancs. A moins que ce ne soit dans les bars et/ou sur les trottoirs ? Tout cela pour fabriquer des laissés-pour-compte qui, joints aux « chances », forment une clientèle d’assistés. Malheureusement, cette clientèle a encore de beaux jours devant elle. En effet, il faut qu’elle soit nombreuse pour assurer l’avenir des gardiens du dogme dont elle assure l’élection et les réélections en contre-partie de leur générosité… avec l’argent des autres. Loin de sortir du socialisme, la France, qui ne s’est jamais débarrassée du communisme disséminé dans tous ses partis et médias, est donc plus que jamais soumise au marxisme-léninisme fasciné par le totalitarisme. Pour changer tout cela, il faudrait déjà que l’EN (Endoctrinement National) redevienne l’EN (Education Nationale) d’origine et que l’ENA cesse d’être une machine à fabriquer de beaux esprits formatés dans le seul but de consolider la toile d’araignée qui maintient le pays prisonnier. Mais cela ne se fera pas par la voie pacifique, celle des voix sorties des urnes, car il y a longtemps que les représentants politiques ne tiennent plus compte de l’avis des électeurs.

    22 décembre 2011 à 8 h 38 min
  • HOMERE Répondre

    J’ai déjà écris ici que la situation de la France exigeait une cission salutaire pour ce pays.

    Dans les faits,il y a deux France dont les principes de vie sont incompatibles :Une France telle que nous la souhaitons,et qui n’existe plus ,ou presque,et une autre spoliatrice de liberté ,d’identité et de responsabilité,et qui prolifère.

    Si nous voulons survivre selon nos idéaux,il faut une vraie rupture,non pas seulement idéologique,mais matérielle.

    Sauf que de nous affronter brutalement,mieux vaut établir le constat de l’échec du vivre ensemble comme une litote dépassée,et,par là même convenir d’une séparation de notre pays.

    De facto cette vue de l’esprit est furieusement présente dans les faits : comment concevoir que Hollande puisse être le Président de tous les français ? vous y croyez vous ? comment concevoir que Sarkozy puisse être le Président de tous les français ? vous y croyez vous ?

    L’alternance est une supercherie indigne car elle supposerait que les politiques soient équivalentes ou proches,ce qui est loin d’être le cas.Pour cette raison,et parce que la France est électoralement et idéologiquement à parité,nous aurons toujours la moitié de notre pays qui subira,ou soutiendra,les politiques de droite ou de gauche.

    Nous ne sommes pas un pays apaisé comme les grandes démocraties anglo saxonnes…nous n’avons pas su éradiquer entièrement le marxisme ou le syndicalisme politique de connivence,nous en subirons durablement les effets.

    Si nous voulons rétablir les conditions dans lesquelles notre histoire et notre civilisation se sont toujours inscrites,il nous faut une révolution pour l’imposer….ou décider de notre destin dans un territoire de liberté,ici de préférence.

    L’école est le premier élément dans lequel est véhiculé l’idéal socialiste.L’école n’est pas apolitique de même que la justice ou l’information.Alors,allons nous nous allonger et ramper devant les nouveaux maîtres ?

    Il n’existe que deux conceptions,et deux seules, de nos existences terrestres :

    L’une est libérale,

    L’autre est collectiviste

    Elles sont parfaitement incompatibles….

    Alors ?

     

     

    21 décembre 2011 à 18 h 21 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Il est urgent de se donner les moyens d’instruire nos enfants en dehors des madrassas des « valeurs républicaines » !

    Il est dommage de ne pas avoir élaboré sur ces "moyens" qui ne sont pas les "moyens" (du blé) sans cesse  réclamés par le syndicaliste hantant ce site.
    Dessinons vite la lune pour éviter de recevoir à nouveau un commentaire sur le doigt, juste ici à droite dans les phrases en gras qui suivent entre crochets  [ Les "moyens" à appliquer sont déjà connus et éprouvés. Ils consistent à donner des discrets coups de pied au cul à tous ces syndicats de l’enseignement qui polluent ce cher mammouth ou mastodonte par leurs idées collectivistes rampantes et fécales. Il y aura certainement de grands cris d’effroi et des facheries ambulantes s’exprimant sur tous les pavés creux de l’hexagone, mais en tenant bon, quitte à subir des grèves injustes à répétition pour plusieurs années, la bête immonde et hideuse sera terrassée pour toujours. Les lendemains qui chantent seront alors enfin à portée de mains. ]
    Merci Bisounours….
    Une MmeThatcher avec des c… au cul et pas des lavettes genre Mr.Hollande et/ou Mr.Sarkozy devra s’occuper de ce sale job!

    NB: j’aime bien la sémantique socialiste. elle utilise tellement d’explétifs frisant le psychédélisme. Par exemple "les chiens courants et les valets serviles du capitalisme, ce vieux cheval de retour" sont maintenant devenus "les chiens courants et les valets serviles du socialisme, cette vieille rosse de retour". La Chine offre un bon exemple, car elle a retourné la veste il y a une vingtaine d’années.

    21 décembre 2011 à 17 h 53 min
  • Anonyme Répondre

    J’ai commandé ce livre, je l’ai reçu, je le regarde, posé sur la table basse du salon et je rassemble mon courage pour l’ouvrir et commencer à le lire…. tiens, peut-être ce soir !

     

    21 décembre 2011 à 17 h 34 min

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