Lettre ouverte à M. Erdogan

Lettre ouverte à M. Erdogan

 

Monsieur le Premier Ministre, si je prends la liberté de vous écrire, bien que je n’occupe aucun poste de responsabilité politique dans mon pays, c’est que je voudrais contribuer, à ma modeste mesure, à éviter qu’un grave malentendu ne se développe entre nos deux peuples, à la suite des manœuvres irresponsables de certains dirigeants européens, et notamment du Président de la France.

Permettez-moi tout d’abord de vous exprimer ma conviction, que partage une large majorité de mes concitoyens, et probablement aussi une majorité d’Européens, qui est que la Turquie n’a pas sa place dans l’Union européenne. Et que non seulement elle n’y a pas sa place, mais que ce serait une calamité, tant pour les Turcs eux-mêmes que pour les Européens, que des Chefs d’État présomptueux l’y fassent entrer de force.

Veuillez croire, Monsieur le Premier Ministre, qu’il n’y a dans cette conviction nulle trace de xénophobie ni d’un rejet quelconque du peuple turc. Les vertus de vos compatriotes sont connues et appréciées : énergie, courage, force de caractère, puissance de travail et conscience professionnelle, toutes qualités que les chefs d’entreprise européens qui s’investissent dans votre pays, et notamment des Français, sont à même de constater. C’est pourquoi il serait dramatique qu’une méfiance et une animosité réciproques prennent consistance entre nos peuples, à cause des résistances légitimes des Français et des déceptions inévitables des Turcs, qui ne pourront manquer d’apparaître si l’on s’obstine à forcer les esprits.

Le monde moderne, nul ne l’ignore, est le théâtre d’un formidable développement des échanges, des transports, des communications, des migrations et des brassages de populations. Nul doute que cela soit positif sur le plan économique. Mais, si importante soit-elle, l’économie n’est pas tout. Et comme on dit chez nous : « L’homme ne vit pas que de pain ». Or, tous ces changements sont causes de bouleversements psychologiques dont on ne doit pas sous-estimer l’impact destructeur sur l’équilibre des individus, et par conséquent des peuples. Si nous voulons que cette mondialisation n’engendre pas l’errance anxieuse de multitudes déracinées, nous devons préserver l’homogénéité des ethnies, l’indépendance des nations, l’originalité des cultures, faute de quoi nous aboutirions à un monde chaotique et désespérant dans lequel nul ne saurait plus d’où il vient ni où il va.

L’Europe, vous le savez, se caractérise par une unité géographique, ethnique et culturelle que des siècles de conflits internes n’ont jamais entamée et qui acquiert aujourd’hui toute sa plénitude. La Turquie, héritière d’une Histoire brillante et riche, est l’un des joyaux du Moyen-Orient, mais elle n’appartient pas à la civilisation européenne et ne saurait tenter de s’y intégrer sans risquer de sérieux déboires.

Depuis un demi-siècle, l’Europe est confrontée à une pression migratoire venue d’Afrique et d’Asie qui compromet fortement son équilibre démographique et sa cohésion sociale. Dans les banlieues de ses grandes villes s’entassent des jeunes gens d’origine immigrée de deuxième ou troisième génération qui, coupés de leurs racines ancestrales et confrontés à des difficultés d’adaptation et d’intégration souvent insurmontables, aggravées par le chômage endémique, sombrent trop souvent dans la drogue et la délinquance ou se laissent embrigader dans des groupes de fanatiques à vocation terroriste. Voudriez-vous, Monsieur Erdogan, voir dans quelques décennies des adolescents d’origine turque nés en Europe aller grossir les rangs de ces désespérés, avec toutes les dérives haineuses et conflictuelles qui en découleraient ? Non, certainement, vous ne le voudriez pas. C’est pourtant ce qui se produira inexorablement si l’Union européenne accepte un jour l’adhésion de la Turquie. Aussi, je vous en conjure, montrez-vous plus lucide et plus sage que les présidents français, allemand ou américain qui poussent la Turquie à entrer en Europe, et qui font preuve ainsi d’une coupable imprévoyance. Retirez vous-même cette candidature chimérique pour laquelle on ne cesse d’exiger de votre pays des concessions de toutes sortes. Proposez plutôt un partenariat loyal, avantageux pour les deux parties mais qui ne demandera à aucune de trahir son âme et son avenir.

C’est dans cet espoir que je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’assurance de ma haute considération.

Pierre Lance

Partager cette publication

Comments (33)

  • Ktorza Répondre

    M. Lance, bonjour, tout d’abord, je vois que ce site ne regoupe pas forcément que des “libéraux purs et durs”: après le “oui” à la Constitution lancé par Jacques de Guénin, voilà que maintenant, un autre pionnier du site “Lance” une vendetta contre cette pauvre Turquie qui, décidément, a bien du mal à trouver des soutiens. Non seulement notre classe politique emmenée par Nicolas Sarkozy ne cesse de la vilipender pour cause d’un génocide commis il y a 100 ans (notre continent n’en a-t-il pas accouché d’un plus gros encore?) mais en plus, même nos plus sérieux auteurs se mettent à rejeter sa candidature: c’est oublier notre alliance ancienne avec l’Empire Ottoman; je sais qu’entre-temps, nous leur avons fait la guerre (et, justement, à ce sujet, nous avons à notre charge, de nombreuses “infidélités à leur détriment) et que cette alliance forte de plus de 4 siècles d’histoire en a pris un coup dur. Toutefois, et pour une fois, je vais soutenir notre Président Chirac qui, malgré le tollé qu’a suscité sa position à l’intérieur de son propre parti, reconnaît les bienfaits d’une éventuelle adhésion. Certes, je pense que l’entrée de la Turquie dans un super-Etat européen ne profiterait à personne: mais avons-nous réellement besoin d’un super-Etat? les règles du marché commun ne suffisent-elles pas? Derrière la Turquie et la Constitution européenne, se cachent des enjeux beaucoup plus importants: la construction européenne elle-même

    22 avril 2005 à 0 h 59 min
  • NG Répondre

    Bonjour à tous, A lire certains, on pourrait penser que les différents pays européens n’ont jamais eu de sang sur les mains et que vous n’avez rien à vous reprocher. Selon vous la Turquie serait à elle seule responsable de tous vos maux ! La Turquie est de loin d’être parfaite et je ne l’ai jamais contesté. Le passé des Turcs est également fait de conquêtes comme celui de nombreux pays de l’UE. Sur ce point jene vois pas en quoi les membres de l’UE peuvent se prévaloir d’une supériorité morale par rapport aux Turcs. Un peu de modestie chers amis. Les derniers génocides ont été l’oeuvre commune de tous les membres de l’UE. Nous commémorons en ce moment même les 60 ans de la libération des camps de concentration. Et oui il y a seulement 60 ans, au milieu d’un continent industrialisé, moderne et laïc nous avons assisté au massacre systématique d’un peuple avec la participation active (au 1er rang desquels on trouve la France et le Vatican est-ce encore utile de le rappeler ?) ou le honteux silence d’autres pays. Puis adveint l’épuration ethnique dans l’ex-Yougoslavie. Il a fallu encore attendre l’intervention des Etats-Unis pour mettre fin à ces massacres en masse sur le sol européen. Enfin, le dernier génocide en date: le Rwanda ! La France encore en pôle position des complices de ce génocide. Ne parlons pas du silence de l’UE. Ces sont encore les mêmes arguments que bcp d’entre vous utilisent lorsque la vague d’antisémitisme ravageait l’Europe. Rappelons que les juifs expulsés d’Espagne sous Franco étaient indésirables dans toute l’europe, idem durant la seconde guerre mondiale. La Turquie leur a offert une terre d’accueil et leur évité ainsi de se faire massacrer sur le sol des valeurs européennes ! La 1ère des valeurs humaines est de secourir celui qui est en danger de mort et de veiller à ce que la dignité humaine soit respectée ! Pourtant je suis reconnaissant à la France de nous avoir accueilli en 1981 alors que notre liberté était menacée en Turquie. Mais je ne connais pas de pays avec une histoire totalement pure. La dernière fois qu’un régime a évoqué la pureté de la race, des valeurs auxquelles certains peuples ne pouvaient adhérer, c’était à partir de 1933 sous le régime Nazi ! Pour terminer, à ceux qui prétendent honteusement que la Turquie n’aurait rien apporté à l’humanité, je vous propose d’aller à 2h30 de Paris (à Londres) afin de découvrir 1000 ans de l’histoire des Turcs grace à ce voyage magique: L’Académie Royale des Arts de Londres (Royal Academy of Arts) ouvre ses portes à une exposition exceptionnelle retraçant la richesse culturelle et artistique des régions contrôlées par les peuples turcs et qui s’étendent de l’Asie Mineure à Istanbul en passant par les Balkans. Voici le site: http://www.turks.org.uk/ Cordialement NG

    25 janvier 2005 à 13 h 26 min
  • alborg Répondre

    Il est bien tard pour ce débat (samedi, 00h05) et probablement ce mail ne sera plus publié. Simplement , j’ai envie de remercier Monsieur LAHITTE pour son intervention in extremis, laquelle, malheureusement ne sera pas lue par beaucoup de lecteurs… En quelques mots à peine vous avez parfaitement ciconscrit le “problème KELGOLAN” dans ce forum! Nous avons été quelques-uns à tenter de combattre son extraordinaire arrogance, et à essayer de lui trouver une place plus congrue ds ce débat. Malheureusement le dialogue d’UN SOURD si j’ose dire à continué imperturbablemrnt toujours ds le même style. Mr.KELGLAN d’après mes intuitions semble être en fait une sorte d’attaché, ou émissaire,(je ne sais) du lobby Turc bien “installé” a Bruxelles, on le sent bien, tout à fait à l’aise au milieu de toute cette décadence européenne et ses salons mondains, et c’est sans doute grisé par les effluves de champagne et son sentiment d’être comme on dit “at the top of the world”, qu’il aura laisser éclater toute sa mégalomanie et ,je le répète son ARROGANCE ! Un discours totalement désincarné, des arguments qui relèvent (déjà !!) de la novlangue bureaucratique, officielle, optimiste, auto-censurée, arrogante(encore), aveugle et sourde, conquérante, fasciste et pré-totalitaire de cette Union Turco-Européenne (U.T.E.)que l’on nous prépare sans sourciller et toute honte bue … pour le moment. Car la vraie HONTE, la honte majuscule, celle des Collabos après la défaite, ils ne l’auront que plus tard, tellement tard, n’est-ce pas ! Et bien sûr trop tard. Ce fruit “Europe” est tellement POURRI de toutes parts, que l’on peut se demander jusqu’à quel point nous n’avons pas amplement mérité ce qui se prépare, à savoir la fin concertée de CE QUI FUT l’Europe. LA VRAIE. J’espère pour vous,Monsieur Lahitte, que votre épouse ne se porte pas trop mal en ce moment, et j’attends avec impatience votre retour.

    23 janvier 2005 à 0 h 40 min
  • Bourbaki Répondre

    Vu le niveau de la plupart des intervenants, nous aurions grand intérêt à inviter des Turcs chez nous, surtout s’ils sont de la qualité de ce M. Keloglan !

    22 janvier 2005 à 20 h 11 min
  • Keloglan Répondre

    à STEPHANE: CONQUISTADORS ET DROITS DE L’HOMME Vous mélangez les concepts les plus divers possible avec un enthousiasme joyeux d’apprenti-sorcier. Vous secouez vigoureusement et, de cette alchimie très personnelle, vous espérez voir apparaître un argument pertinent. A mon avis, c’est raté et je vous laisse volontiers l’usage de votre potion magique. Oui, les Ottomans ont eu une civilisation florissante. Un peu de curiosité intellectuelle vous aurait conduit à Paris viositer l’exposition sur Soliman le Magnifique au Grand Palais ou, plus récemment, l’exposition Trésors de Topkapi. A Bruxelles se termine ce dimanche 23 janvier 2005 un festival qui a duré plus de trois mois et dont le clou était l’exposition sur la Femme, 8.000 ans d’histoire en Anatolie. Si l’honnêteté intellectuelle ou l’amour du beau (car le beau est vrai et le vrai est beau) vous font bouger, allez donc à Londres voir l’exposition ouverte cette semaine sur les trésors de l’Empire ottoman. Quant “aux civilisations les plus avancées qui attirent les convoitises”, parlez en donc avec les Conquistadors. Pour raffler de l’or, ils ont préférer massacrer les Aztèques et les Incas que se mesurer aux Janissaires pourtant bien plus proches et richement dotés. Votre vision simpliste de l’histoire omet de mentionner que, pour saigner l’Empire ottoman, les marchands venus d’Europe occidentale étaient plus efficaces, plus perspicaces et plus malins que les soldats. Les “capitulations”, d’abord, ont assuré aux commerçants vénitiens, hollandais, gênois, français,…des droits d’importation favorables, des juridictions extra-territoriales d’exception, des lieux de stockage hors-douane, etc. au détriment des populations locales. Au XIXème siècle,les financiers français, allemands, britanniques et belges ont organisé le pillage des ressources via la “dette ottomane”, ce qui a eu pour conséquence de retarder l’industrialisation de l’Empire ottoman et a privé la Turquie des bénéfices économiques, sociaux et culturels de la Première révolution industrielle. Tramways d’Istanbul (Belgique), installations portuaires (France), chemin de fer (Allemagne): tout était aux mains de sociétés étrangères. Après la fondation de la République, les Turcs étant absurdement honnêtes ont payé jusqu’au dernier centime la totalité de la dette ottomane cependant que, ayant retroussé leurs manches, ils ont -sans aucune aide extérieure- industrialisé le pays. Touchez-en donc un mot aux détenteurs français d’Emprunts Russes qui courent encore toujours après leur argent. Je terminerai par la religion et les Droits de l’homme. C’est précisément pour “désamorcer” le facteur religieux et ses effets pernicieux dans la vie de la Cité que la Déclaration des Droits de l’Homme et ses diverses variantes interdit expressément toute discrimination basée sur le sexe, l’origine ethnique, la religion… Sur un site qui s’honore de respecter la pensée libérale (même de droite), il serait bon de passer de la pensée aux actes et de respecter, concrètement, les Droits de l’Homme, y compris dans un simple débat d’idées. Keloglan

    22 janvier 2005 à 18 h 29 min
  • Jean-Claude Lahitte Répondre

    Tenu éloigné de Paris et de de toute possiblité de communiquer sur internet car retenu dans un village sans internet par une grave accident survenu à mon épouse, je profite d’une “récréation” chez des amis pour me mêler au match turco-turc Lance/Millière pour dire à Keloglan que ce n’est pas parce que des millions de Turcs ont déjà envahi l’Europe et exigent les mêmes droits que les autochtones et même davantage (voir ce qui s’est passé à Saint-Claude, Jura) que l’on doit leur ouvrir toutes grandes les portes de l’Europe. Bien au contraire. Et le ton pris par ce correspondant turc à l’égard des pauvres demeurés que nous sommes assurément, nous Européens, pour l’Européen qu’il n’est pas et ne se sent pas, montre bien comment les Turcs entendent se comporter lorsque l’Union aura intégré leur pays. Cordialement avant de retrouver pour quelque temps encore le chemin du silence internautique. Mais merci à Pierre Lance de continuer à mener le juste combat. Jean-Clayde Lahitte

    22 janvier 2005 à 14 h 32 min
  • Stéphane Répondre

    Quand je trouve un article de M. Lance excellent, je le dis. Donc sa lettre ouverte est excellente. Toutefois, j’aurais ajouté un élément discriminant de plus, qui lui est irreductible : la religion. Si, en effet, on peut malaxer des cultures différentes dans une mélasse indesriptible (comme l’espèce de cuture officielle qu’on voudrait nous imposer de force et qui veut que tout se vaut), on ne peut pas mélanger des religions entre elles. A NG je dirais, que si les Turcs avaient eu une civilisation florissante, d’abord on l’aurait su et, ensuite, l’Europe aurait lancé ses conquistadors ou réédité le sac de Constantinople ! On ne parlerait de la Turquie que comme un pays disparu, de Byzance en somme ! C’est toujours les civilisations les plus avancées qui attirent la convoitise universelle et les grandes invasions, selon le principe de l’osmose… Actuellement le limes européen craque de toutes parts. A Keloglan, si la Turquie était européenne, elle serait chrétienne. Il ne faut pas oublier que les Vikings sont devenus chrétiens, et par suite européens. Au moyen âge, la christianisation des populations précédait toujours la reconnaissance d’un nouveau pays et l’extension vers l’est de l’Europe a été d’abord une extension de la chrétienté. Cette extension a été bloquée à la fin du moyen âge : à l’est, par les Mongols et au sud par les Ottomans. Elle s’est reporté ensuite à l’ouest avec la découverte des Amériques, qui sont devenues chrétiennes. Par conséquent, avant d’intégrer la Turquie en Europe, il faudrait intégrer les deux Amériques !

    22 janvier 2005 à 3 h 01 min
  • ALBORG Répondre

    Mr.NG, Votre petite phrase, je la connais bien, croyez-moi, et mon héritage PARTIELLEMENT PROCHE-ORIENTAL (plutot que “Moyen-oriental” comme disent les faibles en géographie, dont de nombreux journalistes) ne me gêne pas le moins du monde. Mais INFLUENCER une civilisation ne veut pas dire PRODUIRE cette civilisation. Quand on a comme vous des prétentions à l’érudition au point de vouloir faire la leçon à un continent tout entier (notre Europe, en l’occurence), on devrait avoir un peu plus les moyens de son arrogance ! Et pour commencer,essayez de sortir de ce DIFFUSIONISME NAÏF partout répandu (encore une idiotie à la mode) qui veut que si une civilisation possède tel élément, c’est que cet élément provient nécessairement de celle d’à côté !! Autre chose. Ces fameux “pays” dont vous parlez (Irak, Syrie,etc..) n’existaient pas en tant que tels, n’en déplaise à votre touchant nationalisme “Moyen-Oriental” ! Là encore, vous êtes affreusement naïf, parce que vous plaquez sur ces empires disparus vos fantasmes D’AUJOURD’HUI, alors que c’étaient littéralement des mondes différents dont nous n’avons qu’une faible idée. C’est pourquoi parler de “pays” à cette époque est ridicule ! J’ajoute que les peuples qui y habitaient n’avaient rien à voir avec ceux que vous vous plaisez à imaginer. C’est avec des “notions” comme les vôtres qu’on est vraiment persuadé que ce sont les ancêtres des Arabes qui ont fondé Alexandrie … ou que Saint-Nicolas était Turc !! Et puisque vous voulez m’enseigner l’Histoire, tournez-vous plutot du coté de vos compatriotes qui ont tous la mémoire si courte en ce qui concerne l’ARMENIE ! ! ! Et il faudra que vous vous extrayez un peu de vos notions scolaires avant que d’enviseager, comme vous dites, notre “passage à la lumière”, à nous autres Européens ! ! !

    21 janvier 2005 à 3 h 46 min
  • Christian Répondre

    A tout ceux qui critiquent Mr. Lance sur cette lettre d’ailleurs très joliement rédigéé,vous pourrez(rassurez vous!)faire l’expérience très prochainement de ce que vous voulez infliger à la france,et peut-on encore l’appeler France?

    20 janvier 2005 à 22 h 36 min
  • Larger Répondre

    NG, cet héritage iraquien, Syrien, Egyptien, hébreux, etc provenant du moyen orient et d’asie mineure, les turcs se sont empressés de le saccager depuis leur arrivée, à tel point qu’il reste un tout petit pourcentage de chrétiens en Turquie alors qu’ils représentaient plus de 15% de la population au début du siècle; voulez vous un petit rappel des faits? C’est vrai que nous sommes les héritiers de ces civilisations anciennes, y compris du christianisme, secte juive enseignée aux incirconcis que nous sommes. Nous sommes essentiellement les héritiers de Jérusalem ( si je t’oublie Jérusalem…), Athenes et Rome. Petite question à 1 centime d’euro: combien de membres des mafias turques sont déjà présents sur le territoire européen. Enfin si les français sont trop C… pour refuser votre apport culturel, ne leur faites pas ce cadeau, comme c’est écrit dans les évangiles ce serait donner des perles aux cochons

    20 janvier 2005 à 21 h 10 min
  • sas Répondre

    D’accord avec votre prose évidente…avez vous envoyé copie à CHIRAC ?????? et d’expliquer à MR erdogan que les promesses n’engagent que ceux qui les font…et encore plus ceux qui les écoutent.. nous ne sommes pas comptables des engagements et des accords obscures de YALTA… SAS

    20 janvier 2005 à 15 h 06 min
  • NG Répondre

    A M. ALBORG, je vous rappelle donc ma petite phrase que vous vous plaisez d’ignorer mais que tous les lecteurs ont noté: “Regardons notre passé et voyons réellemnt d’où sont les véritables révolutions qui ont changé notre vie. La civilisation égyptienne, sumérienne, phénicienne a fortement influencé la civilisation grecque dont l’Europe se réclame” Allez, encore un peu d’étude de cette civilisation et de l’Histoire que vous semblez nier et on pourra reparler tranquillement de votre héritage moyen-oriental. Est-ce encore nécessaire de dire que les pays comme l’Irak, la Syrie et l’Egypte sont à l’origine de votre passage à la lumière. Que voulez-vous on ne refait pas l’histoire. Ayez au moins l’honneteté intellectuelle d’accepter ! Cordialement NG

    20 janvier 2005 à 13 h 18 min
  • Thierry Orlowski Répondre

    Cher Mr Lance, cher lecteur, Dans le but avoué de créer encore davantage de délire qu’il y en a deja; un site web parle du Canada en Europe et certain de ses partisans parlent de rejoindre l’union Europeene: http://www.vivelecanada.ca/article.php?story=20040806104939563 Le Canada est deja representé dans certaines institutions europeene: Quid qu’il devienne un membre? Cordialement Thierry Orlowski

    19 janvier 2005 à 21 h 54 min
  • Thierry Orlowski Répondre

    Cher Mr Lance, cher lecteur, Dans le but avoué de créer encore davantage de délire qu’il y en a deja; un site web parle du Canada en Europe et certain de ses partisans parlent de rejoindre l’union Europeene: http://www.vivelecanada.ca/article.php?story=20040806104939563 Le Canada est deja representé dans certaines institutions europeene: Quid qu’il devienne un membre? Cordialement Thierry Orlowski

    19 janvier 2005 à 21 h 53 min
  • Thierry Orlowski Répondre

    Cher Monsieur lance, C’est le quatrieme article, au contenu identique, que vous ecrivez sur la Turquie en cinq semaines…Il faudrait vous renouvelez un peu: Ecrivez des articles pour leur pertinence et non leur popularité. Merci de ne PAS écrire la semaine prochaine: “Lettre ouverte a M. Chirac”. Cordialement, Thierry Orlowski

    19 janvier 2005 à 21 h 34 min
  • T.LARGER Répondre

    cher M. keloglan seriez vous internationaliste façon fonctionnaire à la française, tendance enseignante, bobo, post soixante huitarde, du genre internationaliste antimondialisation, qui protège le clandestin sans papier contre l’ignoble CRS, mais qui se met en grève dès qu’une petite frappe mal élevée commet une “incivilité” ( en bobo dans le texte) pendant son cours?

    19 janvier 2005 à 21 h 03 min
  • Didier Répondre

    Je n’avais pas remarqué que nos banlieues étaient remplies d’ingénieurs de chez Alcatel !! Qualité de l’immigration…

    19 janvier 2005 à 19 h 30 min
  • ALBORG Répondre

    A Monsieur “NG”. La civilisation byzantine s’étend sur de longs siècles. Près de 1000 ans en fait. Elle se trouve être l’héritière directe de l’Empire ROMAIN d’une part(“Constantinople”, la capitale où règne Constantin I), et de la civilisation HELLENISTIQUE d’autre part(“Byzance” était depuis très longtemps une cité GRECQUE). C’est une histoire extrèmement complexe qui commence donc vers 400 (si j’ai bon souvenir) et se termine par la prise de Constantinople par les Turcs en 1453.A ce moment là, c’en est bien fini de l’Empire Byzantin (que l’on appelait aussi “Empire Romain d’Orient”) et c’est l’Empire Ottoman qui prend la relève … (de façon assez “drastique”, semble-t’il ). Pour résumer, cette civilisation byzantine qui vous plait tant était bien EUROPEENNE, bien que pas franchement “occidentale” stricto sensu. Elle n’avait en tous cas rien à voir avec ce que vous appelez “MOYEN ORIENT” à cette époque; A CETTE EPOQUE également , les “TURCS” que l’on appelait tantôt “Huns”, tantôt “Tatares” en étaient encore à leurs razzias effroyables dans toute l’Europe du Nord et leur berceau naturel était situé quelque part en Asie Centrale. Quant au reste de cette “Europe” pour laquelle vous semblez avoir tant de condescendance, elle était, au plus “primitif”, disons, contemporaine des rois Francs, puis de Charlemagne, etc… DONC PAS AU TEMPS DES CAVERNES ! Parce que CA, c’était quelque 10 OU 20.000 ANS AVANT, sot! Encore un peu d’étude pour préciser les notions floues que vous avez de l’Histoire, car sinon vous ne pourrez produire rien d’autre que d’affligeants clichés à la mode … ou orientés idéologiquement. Cordialement.

    19 janvier 2005 à 2 h 07 min
  • Axel Répondre

    Excellent M. LANCE. Bravo pour votre courage et la qualité de votre analyse. Votre lettre a-t-elle été transmise en mains propres ou lue ? Avez-vous reçu une réponse quelconque ? —– Si le 17 décembre 2004, un seul des froussards qui représentent les 25 pays de l’Union Européenne avait maintenu des exigences fermes de reconnaissance de Chypre (grecque) par la Turquie, Erdogan retirait sa candidature à l’adhésion. Au fait, il convient de noter que Chypre n’est pas non plus géographiquement situé en Europe. Faute de se faire entendre par leurs gouvernements ou chefs d’Etat, les peuples européens devraient agir sur le gouvernement turc: Bruxelles sera certes une manne financière pour l’Anatolie mais aussi une perte complète de souveraineté d’Ankara. En clair, ce sera se vendre à une administration étrangère. En réaction aux précédents commentaires: – les ONG citées sont clairement favorables à la mondialisation et donc ont une position biaisée sur l’affaire turque; – dire oui à la Turquie dans l’UE, c’est un véritable “cheval de Troie” pour l’islamisation de l’Europe et c’est supprimer le paravent des militaires turcs face aux islamistes. Adieu laïcité ! – avec la Turquie, l’Europe est achevée … sur place.

    19 janvier 2005 à 0 h 52 min
  • Keloglan Répondre

    à M. BOURBAKI: DEFICIT DEMOCRATIQUE Je ne peux que vous rejoindre quand vous regrettez le manque d’explications données par les mandataires politiques européens à propos des décisions prises dans la Communauté puis dans l’Union. J’y ajouterais la responsabilité des rédactions en chef dans les médias. Dans les salles de rédaction, cent fois j’ai entendu : “Mais l’Europe n’intéresse personne, mon vieux! C’est emmerdant l’Europe!” Jamais je n’ai entendu: ” C’est important l’Europe, essayons de l’expliquer d’une manière claire et intéressante”. Les quelques rares quotidiens nationaux qui avaient un correspondant permanent à Bruxelles lui accordaient un minimum d’espace et seulement si la France était en cause. Dans le débat actuel sur la Turquie, c’est à la suite de deux hasards que j’ai, en tant qu’électeur européen, une opinion très ferme. Premier hasard: je me suis intéressé très tôt à l’Europe des Citoyens, à la part que prennent les associations dans la construction européenne (Confédération européenne des syndicats, Bureau européen des Unions de Consommateurs, Association européenne des Enseignants, Lobby européen des Femmes, etc.) J’en ai conclu que les gouvernements peuvent décider ce qu’ils veulent, ce sont les citoyens qui vivent l’Europe au quotidien, qui lui donnent une substance et une réalité. Deuxième hasard: par curiosité personnelle et goût de l’internationalisme, je me suis intéressé très tôt aussi aux relations extérieures de la Communauté européenne. C’est comme ça que je suis tombé sur le dossier turc et que j’ai conclu, il y a vingt ans déjà: “Sans la Turquie, l’Europe est inachevée”. Je n’ai en somme aucun mérite personnel mais je ne partage évidemment aucune des peurs et des interrogations qui peuvent saisir un citoyen placé soudain devant une réalité ancienne pourtant mais qu’il découvre aujourd’hui. C’est peut-être aussi pourquoi j’ai tant de peine à entrer dans le raisonnement des opposants à l’adhésion. Alcatel: j’évoquais le nombre des ingénieurs turcs travaillant pour Alcatel (7.000 je crois, de mémoire)pour indiquer que c’est leur qualification d’ingénieurs, pas leur conviction religieuse qui est importante. Keloglan

    18 janvier 2005 à 23 h 29 min
  • Larger Répondre

    ce qui me turlupine M. Keloglan c’est votre méconnaissance des préoccupations et des aspirations des français de base. Entre les discours officiels de tolérance et d’antiracisme diffusés par la PUT (pensée unique totalitaire) vous refusez de voir ce que chaque français est à même de constater dans ses expériences quotidiennes, il est vrai qu’on ne risque pas d’en entendre parler dans les médias nomenklaturistes: la france à force d’accueillir n’importe qui sans exiger rien en échange se retrouve avec des communautés étrangères qui n’ont rien à faire de la france leur pays d’accueil et se comportent en pays concquis, profitant des multiples avantages sociaux à leur disposition. Les populations d’origine musulmane figurent en bonne place dans le palmarès, et la communauté turque, puisque communauté il y a ne fait rien pour démentir les angoisses nées de ces situations. Vous faites la même chose qu’à propos de l’insécurité, vous niez les problèmes et préférez casser le thermomètre plutôt que soigner la fièvre; mais de la même façon, le problème resurgira au moment le moins opportun pour les gens de votre espèce, et je l’espère au cours du prochain réferendum. Vous vous lassez parait il ? Quand on défend des choses vraiment essentielles, on se lasse moins vite. Question à 1 euro ( à chacun ses moyens) vous etes fonctionnaire européen ou turc ( dans ce cas félicitations pour la qualité de votre français )? Celà n’enlève rien à la qualité d’ingénieurs turcs, mais une hirondelle ne fait pas le printemps

    18 janvier 2005 à 20 h 39 min
  • Bourbaki Répondre

    A M. Keloglan : Vous avez parfaitement raison d’invoquer notre quasi-ignorance de la construction européenne. Mais à qui la faute ? Nos parlementaires n’ont eu de cesse, depuis le traité de Rome, de décider à notre place, sans même nous informer des enjeux induits. Or à présent, se dévoilent au grand jour les conséquences des décisions prises par nos oligarchies successives, qui ne sont conformes, ni aux aspirations sociales du peuple, ni aux objectifs affichés. Comment dès lors s’étonner de notre dépit, comme de notre défiance ? La preuve est ainsi faite que notre démocratie n’en est pas véritablement une, aussi je trouve bien inopportunes les leçons d’éthique administrées avec condescendances par quelques-uns de nos hommes politiques à leurs homologues étrangers. Je trouve même certaines déclarations édifiantes particulièrement indécentes, eu égard à la brutalité de notre politique coloniale passée. Lorsque je dis que ma décision n’est pas définitive, je précise que je suis à priori favorable à l’entrée de la Turquie dans l’union, mais certainement pas à la faveur des arguments avancés par Guy Millière, si l’on peut nommer arguments une suite d’assertions. De mon modeste point de vue, je pense que rejeter la Turquie reviendrait à la repousser dans le camp de l’islamisme radical et d’autre part, tout ce qui peut contribuer à aménager un espace commun à des travailleurs d’origine, culture et religion diverses, ne peut que favoriser l’harmonie, l’enrichissement et l’amitié entre les peuples. Je ne possède pas la réponse à votre question et je ne sais pas davantage pour quelle raison vous la posez, mais je serais heureux d’être éclairé.

    18 janvier 2005 à 20 h 25 min
  • christian Répondre

    Belle lettre Monsieur Lance, vous avez 100% raison et avec beaucoup de tact et d’humilité,et une très belle élocution.

    18 janvier 2005 à 17 h 47 min
  • NG Répondre

    Préserver l’homogénétié des ethnies, voilà donc le but à demi-avoué de ce genre de personnage ! C’est vrai que le métissage risque de fort de dénaturer la blancheur de l’Europe avec toutes ces migrations venant d’Afrique et du Moyen-Orient. Non vraiment, je comprends qu’il y un fort risque de se perdre avec tous ces mélanges. Présevons l’homogénéité et surtout ne nous mélangeons pas ! L’Europe a cessé d’être homogène depuis très longtemps et différentes ethnies se sont déjà mixées sur ce continent au grand désespoir de ceux qui voulaient se “préserver” du métissage. Dans tous les pays, il y a aura tjrs des parti, des hommes qui auront la peur au ventre, la peur que ces nvlles cultures arrivent à leur porte. Ils veulent bien voyager, voir ces cultures exotiques à condition que leurs enfants soient préservés des mauvaises influences. Enfin, ça se comprend, tout le monde sait qu’un émigré va habiter en banlieue, sombrer dans la drogue et la déchéance. Moi je comprends cet homme qui veut le bonheur de Turcs. Vraiment merci, car je ne savais pas comment sortir de la drogue et de la pauvreté ! Et tout le monde sait aussi que les Portuguais ou Espagnols ont une histoire commune avec les Croates et les Roumains; que les nordiques ont la même culture que les Grecs ! Ouffff, on allait commettre une grosse erreur, et heureusement que M. Lance est là pour nous rappeler notre aveuglement durant ces dizaines d’années de négociations avec l’UE. En fait, si je suis bien son argumentation aucun immigré hors de l’UE n’arrivera à s’intégrer et tous sont condamnés à errer entre drogue et pauvreté ! Forcément ils n’ont pas la même culutre, jamais ils ne pourront s’adapter à nos règles de vie et ils finiront tous par devenir terroristes ! Ahhhhh s’ils savaient… Mais que serait devenue cette Europe des cavernes pendant que la civilisation byzantine, moyen-orientale était luxuriante et que les Européens n’avaient pas découvert l’eau ni le hammam et vivaient dans la saleté généralisée ? Ahhh les valeurs européennes n’ont rien de nouveau. Regardons notre passé et voyons réellemnt d’où sont les véritables révolutions qui ont changé notre vie. La civilisation égyptienne, sumérienne, phénicienne a fortement influencé la civilisation grecque dont l’Europe se réclame. M. LANCE a sûrement une mémoire courte qui s’arrête à la Grèce et une vision de l’histoire très limitée quant aux apports extérieurs à l’Europe. Mais comment avouer en effet que toutes ces valeurs et ces progrès dont se prévaut l’Europe n’ont été en fait que le fruit d’un brassage muticulturel au cours de longues années. Il suffit d’aller au Louvre pour s’en rendre compte… Un Turc drogué, alcoolo, perdu dans sa cité, comme tous les Turcs en fait

    18 janvier 2005 à 15 h 58 min
  • Keloglan Répondre

    à BOURBAKI: L’AVENIR EN EQUATION Vous relevez, en conclusion de votre post, la “connaissance généralement très approximative (que les intervenants ont) de la Turquie”. Ce qui me patafiole quant à moi dans ce débat, c’est la connaissance très approximative que les intervenants ont de l’Union européenne, de son fonctionnement, des multiples partenaires qui la composent et lui donnent vie. Le processus de décision des institutions (Commission, Parlement, Conseil des ministres, etc.)n’est qu’une petite partie de l’ensemble, tout comme le conseil des ministres le mercredi matin à l’Elysée n’est qu’une petite partie de la vie de la France. La participation de la Turquie à l’unification et à la construction européenne a commencé voilà plus de 50 ans, c’est-à-dire bien avant l’arrivée de l’AKP au gouvernement et se poursuivra bien après son départ. Jamais et dans aucune institution la pratique religieuse des diplomates, fonctionnaires, hommes d’affaires, experts ou hommes politiques turcs n’a été prise en considération -et pourquoi le serait-elle? Il est un peu lassant de devoir passer tant de temps à calmer l’anxiété de quelques uns. Le temps serait mieux occupé à progresser sur les questions de gestion de l’énergie, de sécurité et de défense, de protection des consommateurs, de formation professionnelle, de recherche,… qui concernent toute l’Europe et devraient s’inscrire dans des orientations communes. Une question à 10€: combien d’ingénieurs turcs travaillent pour Alcatel? Keloglan

    18 janvier 2005 à 10 h 33 min
  • F&H Répondre

    Bonjour, Keloglan, Encore une fois, bravo pour vos posts d’une excellente qualité, carrés, propres et bien ficelés. RETOUR AU FONDAMENTAL (expression que je vous ai emprunté): La Turquie ne peut intégrer l’ EUROPE car la Turquie N’EST PAS un pays européen. C’est pas plus compliqué. F&H

    18 janvier 2005 à 6 h 42 min
  • alborg Répondre

    ……. Apparemment,l’espion Turc du coin a fait son boulot – et au-delà de toutes mes espérances !! PS à Mr.KELGOLAN : Puisqu’on semble adorer chez vous les énumérations ronflantes, peut-être pourriez-vous nous allonger le listing de ces fameuses “4000(!)ORGANISATIONS FEMININES” qui sont tellement “chaleureusement favorables” à la Joyeuse-Entrée des Turcs en Europe ? Mes concitoyens européens et moi-même serions vivement intéressés. Merci d’avance !

    18 janvier 2005 à 2 h 27 min
  • Bourbaki Répondre

    Je trouve assez amusant de confronter cette semaine les opinions de Guy Millière et de Pierre Lance. Les commentaires diffus du premier peuvent se réduire à deux idées : la constitution européenne est chose admirable, parce que libérale, et l’entrée de la Turquie salutaire, parce qu’agréée par Washington. Le texte du second est bien mieux structuré, mais il me semble que le partenariat avec la Turquie existe déjà, du moins sur le plan économique, et le scénario du péril turc me paraît exagéré. Bref la question est complexe, se conjugue avec une connaissance généralement très approximative de la Turquie, et je n’ai toujours pas d’avis arrêté sur le sujet…

    17 janvier 2005 à 21 h 58 min
  • Keloglan Répondre

    PROJET DE REPONSE DE M. ERDOGAN Monsieur, J’ai bien reçu votre courrier daté du 16 janvier 2005, qui a retenu toute mon attention, et je vous en remercie. Vous voudrez bien m’excuser de n’y répondre que sur deux points qui me praissent de la plus haute importance et me tiennent particulièrement à coeur: l – l’approbation ou le désaccord de la population des Etats de l’Union; – la présence des Turcs dans l’Union européenne. En ce qui concerne l’attitude de la population des Etats de l’Union envers la participation turque à l’unification européenne, mes concitoyens et moi-même nous nous sentons confortés dans notre démarche par l’accueil chaleureusement favorable qui a été fait aux organisations turques au sein d’instances aussi diverses que la Confédération européenne des Syndicats (qui représente les travailleurs de l’Union au travers le leurs organisations membres),l’Eurochambre (qui représente les chambres de commerce et d’industrie de tous les pays de l’Union), le Lobby européen des Femmes (qui représente 4.000 organisations féminines luttant pour l’égalité des chances et de traitement dans les pays de l’Union), l’UNICE (qui représente les confédérations nationales d’employeurs des pays de l’Union), etc. Il s’agit là d’organisation non-gouvernementales, indépendantes des institutions officielles de l’Union et non soumises aux aléas de la vie politique des gouvernements des Etats. Au plan plus officiel, nous avons reçu le même accueil favorable du Parlement européen ( pluraliste, pluri-national et démocratiquemet élu), du Comité des Régions et Collectivités terotoriales (344 membres effectifs,défendant au plan local la totalité des habitants de l’Union,) de la Commission européenne, du Conseil européen des Chefs d’Etat et de gouvernement par une décision unanime. Je suis assez surpris que MM. Sarkozy, de Villiers et Bayrou remettent en question les orientations décidées en commun par la totalité des instances démocratiques de l’Union. Ce comportement a pour premier résultat de mettre en cause, d’affaiblir ouvertement et durablement l’Europe forte et solide que nous appelons tous de nos voeux et à laquelle, pour sa part, mon pays travaille loyalement. Mes concitoyens et moi-même avons pour principal objectif de poursuivre le développement économique, social et démocratique de la Turquie. Nous ne doutons pas que cette démarche prioritaire aura pour conséquence un renforcement de l’Union européenne et un accroissement de la sécurité commune. Avec le taux de croissance que nous connaissons ici, les entreprises et les travailleurs de Turquie n’ont aucun intérêt à venir s’installer dans les pays de l’Union. Il est vrai que la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des hommes est un des fondements de l’Union. Mais, dans les faits, aucun grand mouvement migratoire n’a été observé entre les pays de l’Union au fil des divers élargissements. Mes compatriotes, car ils sont dynamiques et courageux, sont “prêts” à s’installer dans un autre pays de l’Union, (ce qu’un récent sondage, dont j’ignore la source, indiquerait) mais rien ne dit qu’ils “veulent” s’expatrier. Je n’ai ni l’espoir ni les moyens d’apaiser vos craintes personnelles. Je ne peux que vous inciter à rencontrer aussi souvent que possible mes compatriotes, à discuter avec eux, à envisager des projets constructifs en commun. La réalité sera plus convaincante que je ne pourrai jamais l’être. A l’occasion de la fête du Sacrifice d’Abraham, je formule pour vous et ceux qui vous sont chers mes meilleurs voeux de bonne santé et de prospérité. p.c.c. Keloglan

    17 janvier 2005 à 12 h 54 min
  • alborg Répondre

    Tout simplement BRAVO Monsieur Lance. “L’Economie n’est pas tout (…) et l’Homme ne vit pas que de pain”. Voila une phrase que j’apprécie particulièrement dans la bouche d’un LIBERAL étant donné que dans ce courant de pensée un certain “économisme” peut faire des ravages, et c’est d’ailleurs cette caricature que malheureusement la plupart des gens ont en tête en ce qui concerne “les libéraux”. Quant au reste de votre lettre ouverte à Mr.Erdogan, c’est dans la droite ligne de la justice ET du bon sens. Espérons que les nombreux espions Turcs de France auront le bon goût de lui transmettre votre missive ! ! !

    16 janvier 2005 à 20 h 46 min
  • Olivier trehard Répondre

    Il faut opposer la force à la force et non la supplication.

    16 janvier 2005 à 19 h 58 min
  • R. Ed. Répondre

    La secte des sarrasins est une secte de conquérants, on n’ y changera rien, c’est écrit en toutes lettres dans leur bible, dans ce cas le Coran. Et puis, Chirac n’est pas président de la France, du moins pas encore, il n’est QUE président des Français, nuance.

    16 janvier 2005 à 11 h 53 min
  • F&H Répondre

    Bonjour, Mr Lance, Les turcs vont tout faire pour rentrer dans l’UE. Car eux ont tout à gagner. A tous les niveaux, ils sont gagnants. F&H

    16 janvier 2005 à 6 h 23 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Vous venez d'ajouter ce produit au panier: