L’incompatibilité de l’Occident et de l’Islam

L’incompatibilité de l’Occident et de l’Islam

L’Occident, c’est le moins qu’on puisse dire, a un problème avec l’Islam. C’est si vrai que la quasi-totalité des conflits meurtriers à travers le monde met en cause des pays ou des organisations comportant, dans un camp, un parti islamiste. C’est vrai au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique. C’est vrai au plan international depuis le 11 septembre 2002. Mais c’est vrai aussi au plan intérieur français : pas une seule émeute urbaine – phénomène qui se développe en ce moment à grands pas… – qui ne mette en cause notre minorité arabo-musulmane.
Or l’Islam n’est pas une religion comme les autres. D’une part, elle n’a pas de chef, pas de « pape », d’autre part, son livre fondateur, le Coran, énonce à la fois des préceptes religieux, des lois, mais aussi des impératifs politiques.
Face à l’Islam en Occident, deux conceptions s’opposent. La première qu’on pourrait considérer comme la thèse officielle consiste à dire que l’Islam est une religion comme une autre, d’ailleurs apparentée historiquement au Judaïsme et au Christianisme, au point de constituer avec celles-ci, l’une des trois religions « du Livre », c’est-à-dire issues de la Bible. Les tenants de cette thèse considèrent qu’il n’y a aucune raison pour que les Musulmans ne s’adaptent pas à l’Occident, comme beaucoup d’autres minorités ont su le faire avant eux. Certes, pour les tenants de cette opinion, l’existence de groupes terroristes islamistes constitue un problème grave. Mais, à terme, leur réduction sera obtenue, la paix et l’harmonie l’emporteront. Des échanges fructueux pourront être développés entre l’Occident et l’Islam.
La seconde conception, pas du tout correcte, tient les valeurs de l’Occident et de l’Islam comme parfaitement incompatibles. La cohabitation durable entre ces deux mondes ne s’est d’ailleurs jamais faite. Si cette opinion est la bonne, soit l’Occident détruira entièrement l’Islam, soit l’Islam détruira l’Occident.
L’auteur de cet ouvrage « Crépuscule de l’Islam » est un adepte de cette seconde thèse. Les 280 pages de ce livre sont donc consacrées à sa démonstration.
Jean-Jacques Walter fait tout d’abord remarquer que le Coran est un livre religieux pour 10 % de son contenu, mais un livre politique pour les 90 % restant. Ensuite, il démontre que l’Islam est une machine totalitaire, comme il y en a eu plusieurs autres avant l’Hégire, comme il y en a eu, hélas !, plusieurs autres après. Comme tous les autres systèmes totalitaires, il détruit tout d’abord l’esprit de ses futurs adeptes qu’il transforme ensuite en automates sans libre-arbitre.
Comme notre auteur pense que tous les systèmes totalitaires ont vocation à s’écrouler, il fait le pari que l’Islam, dans un délai de quelques décennies, perdra à son tour la partie.
On aura compris que Jean-Jacques Walter est partisan d’une confrontation pacifique avec l’Islam. Son ouvrage est truffé de citations qui sont autant d’arguments. Comment voit-il la solution ? Comme c’est un croyant – comme cela apparaît presque à chaque paragraphe de son travail – il pense que les Musulmans sont susceptibles de se convertir, si ce n’est au christianisme du moins à l’athéisme, les deux bannières sous lesquelles se rassemblent, dans nos pays, le plus grand nombre de nos contemporains.
Sans doute, faudra-t-il intégrer, comme nous n’avons pas su le faire jusqu’à présent, les minorités arabo-musulmanes qui envahissent déjà certaines régions de notre pays. Sans doute, au plan mondial, faudra-il savoir se passer du pétrole, ressource actuellement dans la main de Musulmans dans la proportion de 75 % des réserves.
On peut trouver angélique – voire irénique – la conclusion de Jean-Jacques Walter. Si on est néanmoins d’accord sur le point de départ de son raisonnement, à savoir la non-compatibilité de l’Islam et de l’Occident, il faut alors affronter l’hypothèse de la confrontation. Et le faire d’autant plus rapidement que si, aujourd’hui, les deux blocs sont démographiquement relativement équilibrés, avec un milliard d’individus de chaque côté, dans vingt ans, il en sera autrement : 900 millions d’Occidentaux feront face alors à 2,1 milliards de Musulmans.
Ce Jean-Jacques Walter, qui ose dire des choses pareilles, n’est vraiment pas correct. On s’étonne qu’un éditeur ait osé faire paraître une telle diatribe. Cet éditeur plus courageux que les autres s’appelle « Editions de Paris ». Son adresse : 13, rue Saint-Honoré – 78000 Versailles.

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