L’inversion accusatoire et le racisme des progressistes

L’inversion accusatoire et le racisme des progressistes

Il est curieux que le racisme soit désormais systématiquement associé à « l’extrême droite », alors que les « bien-pensants » de gauche sont eux-mêmes les fourriers du racisme et souvent les plus inconscients (mais aussi les plus fanatiques) des racistes

Cette inversion accusatoire n’a certes rien de particulièrement original : il est fréquent de prêter à son adversaire ses propres turpitudes.

Mais, en l’occurrence, l’inversion accusatoire en vient à gommer la réalité même de la turpitude en question.

Est désormais poursuivi, médiatiquement, politiquement et judiciairement, comme racisme le simple fait de vouloir réguler l’immigration et donc de vouloir que la France reste la France (ce qui n’a rien à voir avec la race).

Le racisme, rappelons-le, consiste en l’affirmation d’une supériorité générale d’une race humaine sur une autre.

Or, cette idéologie est née aux XVIIIe et XIXe siècles dans les milieux « progressistes » qui s’imaginaient qu’entre eux et le reste des hommes, il y avait la même différence qu’entre les primates et ces derniers !

Il existe des pages assez nettes sur le sujet d’auteurs aussi divers (mais tous « progressistes ») que Voltaire, Darwin ou Marx.

Aujourd’hui, les bien-pensants sont immigrationnistes à tout va, mais naturellement à la condition expresse que l’on ne leur impose pas de promiscuité avec « ces gens-là ».

Ce qui est plus grave, c’est qu’ils méprisent à ce point les immigrés (qui, pour eux, ne sont guère que de la chair à canon pour détruire la civilisation occidentale honnie) qu’ils les considèrent comme incapables de se comporter en êtres civilisés.

En particulier, le différentialisme culturel qui, peu à peu, naît du multiculturalisme, impose d’étranges « raisonnements ».

N’en prenons qu’un seul exemple, tiré d’un fait divers aussi sordide que récent.

Le 5 mai dernier, un clandestin afghan (débouté du droit d’asile et déjà expulsé de Suède !) a été condamné à 30 mois de prison ferme par le tribunal de Cahors pour agression sexuelle sur mineur.

Tristement banal dans notre « doulce France » livrée aux barbares par ceux qui devraient la protéger.

Mais le plus extraordinaire, c’est l’argumentaire de l’avocat de l’agresseur  : « Il vient d’un pays où il n’y a pas de majorité sexuelle. Il faut prendre en compte la différence culturelle, le bagage psychologique. Là d’où il vient les images pornographiques sur les téléphones portables sont courantes. Il vient de ce chaos qui est celui de son pays. »

Le mépris que cette plaidoirie révèle pour les Afghans est ahurissant. En français moins amphigourique, l’avocat aurait pu dire que son client était, en raison de son origine, incapable de se retenir de violer un gamin.

Quant à moi, je crois que tous les êtres humains sont capables de découvrir et de respecter la loi naturelle. Et que, par conséquent, l’origine d’un homme n’est pas, en soi, une circonstance atténuante (ni aggravante).

Au demeurant, ledit avocat ignore-t-il que les images pornographiques sur portable sont (hélas) tout aussi courantes dans nos cours de récréation – là aussi, nous pouvons remercier nos chers oligarques qui ont promu cette merveilleuse (et si lucrative) image de la femme !

Le cœur du sujet est culturel et civilisationnel et il est bien évident que le respect de la personne humaine n’est pas le même dans l’Afghanistan islamique que dans la France naguère chrétienne. Mais il est tout aussi évident que nous « progressons » à grands pas vers la barbarie en nous débarrassant de « l’obscurantisme » de notre antique civilisation !

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Tous les franco-musulmans , surtout des … femmes , tenants d’ une LAÏCITE STRICTE ont été écartés des candidatures de la mouvance Macron aux Législatives nous apprend ” Le Figaro “

    20 mai 2022 à 16 h 36 min

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