L’opinion est manipulée par des puissances cachées

L’opinion est manipulée par des puissances cachées

On sait qu’au xixe siècle, et notamment sous Napoléon III, les pouvoirs publics ont usé de différents moyens pour truquer les élections, encore dans leur nouveauté. C’était l’époque de la candidature officielle. Les choses se sont théoriquement arrangées par la suite. Néanmoins, à la Libération, tous les organes de presse qui avaient paru en zone occupée et, après novembre 1942, dans l’ancienne zone libre, ont été interdits. Certains étaient pourtant inoffensifs. « L’auto », par exemple, quotidien sportif, a été remplacé par « l’Équipe ».

C’est alors que socialistes et communistes ont fait main basse sur la majorité des journaux. Or, qui tient la presse tient l’opinion et, par conséquent, les élections. La radio et la télévision d’État n’ont pas échappé à cette mainmise. Il en résulte que leur partialité est souvent révoltante. Je me souviens, entre autres, d’une émission de « France Musiques », station qui, par nature, devrait pourtant échapper à toute considération politique. Le présentateur parlait d’un compositeur français contemporain qui, disait-il, avait fait de la résistance dans un mouvement communiste dénommé Front National. Cela n’avait apparemment aucun intérêt du point de vue musical mais, du point de vue politique, celui d’introduire une phrase selon laquelle ce Front National-là n’avait aucun rapport avec « l’abominable Front National que nous connaissons aujourd’hui » (citation approximative).

D’autre part, quand une personnalité politique de gauche est invitée à prendre la parole à France-Inter ou France-Infos, ce qui arrive plus fréquemment que ne le voudrait la simple équité, son ou ses interviewers roucoulent sans pouvoir cacher leur plaisir. En temps ordinaire, on n’entend Le Pen que très rarement, mais, ces dernières années, sa fille a été assez souvent présente. C’était pour semer la zizanie au sein du Front National, n’en doutons pas.

Ces messieurs dames de gauche jouent au billard : on frappe une boule pour en atteindre une autre. Au contraire, depuis le début de l’interminable campagne présidentielle, Le Pen est omniprésent et les journalistes sont à peu près aussi aimables avec lui qu’hostiles naguère. Pourtant, il faisait déjà monter l’audimat et il avait déjà été deuxième le coup précédent. C’est tout simplement qu’on compte sur lui pour prendre des voix à Sarkozy. S’il atteignait de nouveau le deuxième tour, il serait immédiatement rediabolisé, su c’était contre la Royal, mais, contre Sarkozy, moins insulté que contre Chirac, qui était un peu plus à gauche qu’à droite. Je l’ai vu à la télévision dans deux exercices de démocratie directe (participative, dirait la Royal), au cours desquels il s’est toujours montré excellent orateur, capable d’élever le débat, qui aurait volé bien bas, s’il était resté au niveau des questionneurs. Tout le monde a été très correct à son égard et il a même été applaudi à la fin de la séance. On était loin du 21 avril 2002.

Les cent personnes chargées d’interroger les candidats avaient été sélectionnées, paraît-il, selon les règles les plus strictes de la sociologie politique, de façon à refléter aussi exactement que possible la diversité du corps électoral. On a du mal à le croire. En effet, Sarkozy, en principe très populaire, s’est trouvé face à un public hostile, en particulier deux homosexuels extrêmement virulents.

Le plus surprenant est qu’alors une certaine presse a au contraire accusé l’organisateur de lui avoir procuré un public conciliant choisi à cet effet. Pour lui, pour Le Pen et pour la Royal, il s’agissait en grande majorité de personnes d’extraction modeste qui n’étaient guère intéressées que par leur cas personnel. Pour Bayrou, changement complet de climat : des messieurs et des dames sur leur 31, bien habillés, bien élevés, occupés de grande politique : la dette, l’Iran, l’immigration… qui lui ont permis de briller à peu de frais, comme s’il était dans un salon où l’on aurait bu ses paroles.

Toutefois le clou a été la Royal : une élève de terminale qui voulait bénéficier de leçons particulières gratuites, un homme préoccupé de la surdité de sa fille et, surtout, un infirme dans un fauteuil à roulettes (venu là par hasard ?), la larme à l’œil, duquel elle s’est approchée pour le consoler.

Comment n’a-t-elle pas honte de chercher des voix dans les larmes ? Tout cela donne l’impression que, dans les coulisses, l’opinion est manipulée par des puissances qui n’osent pas apparaître.

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Comments (11)

  • sas Répondre

    a jaures…….effectivement ainsi en est-il …..et jusqu’à preuves du contraire….

    sas

    12 mars 2007 à 13 h 09 min
  • Jaures Répondre

    On rit tellement à la lecture de cet article qu’on croirait un pastiche. Ah, cette vieille théorie du complot! Ce pauvre Le Pen dont les medias ont fait la campagne en 2002, non pour qu’il soit au 2ème tour, c’est leur donner une bien grande importance, mais simplement parceque le sensationnel a toujours fait vendre, serait aujourd’hui maltraité ? Que Lassieur se rassure, Le Pen fera sans doute un score semblable à celui d’il y a 5 ans.

     Le pouvoir des médias a toujours été surestimé. C’est la division de la gauche qui a fait chuté Jospin en 2002, pas TF 1. La prestation de S.Royal, partout saluée, ne lui a pas ramené 1 point dans les sondages ( concernant l’épisode du malade, Lassieur imagine-t-il que S.Royal aurait pu,en ces circonstances, lui asséner un grand coup de talon-haut !). L’émission de Bayrou, sinistre et ennuyeuse, moins suivie que les autres, ne l’a pas pénalisé. Le Pen, disposant de 3 quart d’heure sur France Inter a accordé 10 mns aux… animaux domestiques. Ce grand n’importe quoi ne lui coûtera pas une voix, soyez-en sur ! Enfin, Lassieur est sans doute le dernier à penser que ce sont les journeaux qui font l’opinion.

    Non, M Lassieur, si le leader frontiste, dont vous ètes manifestement un séide, ne sera jamais élu, c’est qu’à chaque fois qu’il gagne un électeur, 3 sont plus décidés à ne pas voter pour lui. C’est ainsi. Tout candidat rêve de se retrouver au 2ème tour contre Le Pen : 80% assurés! Les électeurs du Front le savent d’ailleurs fort bien: leur vote n’est pas destiné à donner à Le Pen le pouvoir (sauf peut-être ses 2 ou 3 % d’électeurs néo-pétainistes traditionnels) mais à exprimer leur peur et leur mal-être. Peu leur importe le programme du F.N. Si celui-ci se contentait de son discours anti-immigrés et hyper répressif, laissant aux autres le tralala des projets économiques, vision de la France, etc…, il obtiendrait exactement le même score. C’est le problème d’un fond de commerce: il est stable mais limité.

    8 mars 2007 à 19 h 42 min
  • Jean-claude THIALET Répondre

    Que l’on me permette, en écho au titre de Pierre LASSIEUR ("L’opinion est manipulée par des puissances cachées"), et sans remonter à NAPOLEON III qui était un enfant de choeur dans ce domaine, de citer Théodore ROOSEVELT.

    Dans son programme électoral de 1912, ceui qui fut le vingt-sixième président des ETATS-UNIS d’AMERIQUE) avait déclaré :

    "DERRIERE LE GOUVERNEMENT VISIBLE, SIEGE UN GOUVERNEMENT INVISIBLE QUI NE DOIT PAS FIDELITE AU PEUPLE ET NE SE RECONNAÎT AUCUNE RESPÖNSABILITE. ANEANTIR CE GOUVERNEMENT, DETRUIRE LE LIEN IMPIE QUI RELIE LES AFFAIRES CORROMPUES AVEC LA POLITIQUE ELLE-MÊME CORROMPUE, TEL EST LE DEVOIR DE L’HOMME D’ETAT".

    Ce qui, à la lumière de ce qui se passe dans notre prétendu "démocratie", m’amène à me poser la question non pas de savoir si nous sommes gouvernés par de véritables "hommes d’Etat" (la réponse serait NON !), mais de savoir si les gens qui nous gouvernent ne considèrent pas qu’ils ne doivent  pas"fidélité au peuple" ni reconnaître des responsabilités à son égard, mais bien plutôt qu’ils doivent cette fidélité et cette responsabilité à ce "gouvernement invisible" qui les considère comme de simples marionnettes.

    Une chose est certaine : dans une Monarchie digne de ce nom, la "puissance viisible"   –  le "gouvernement visible", si l’on préfère –    réside dans la personne du Roi ou de l’Empereur. Au besoin, le peuple peut lui couper le cou, quitte à le regretter des siècles plus tard. Dans une "démocratie", compte-tenu des lavettes que le "peuple" élit, le véritable gouvernement est "invisible". Et, tant que les éleceurs ramèneront le même genre de politiciens incapables de "déruire le lien impie qui relie les affaires corrompues avec la politique elle-même corrompue", que l’on élise un POMPIDOU, UN GISCARD, un MIRRERRAND un CHIRAC ou, le mois prochain, une ROYAL, un SARKÖZY ou un BAYROU, la France continuera à être dirigée par ce "gouvernement invisible" auquel on ne pourra demander de compte tant qu’il n’aura pas été neutralisé ou démasqué par un homme d’Etat digne de ce nom !

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

    8 mars 2007 à 17 h 11 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    08/03/07    – "Les 4-Vérités" –

    Et pan dans le mille ! Bravo à Pierre LASSIEUR d’avoir mis en évidence ce qui aurait dû sauter aux yeux d’un public averti : à savoir que le "pannel" des auditeurs de "100 Questions à…" avait été "modelé" à dessein en fonction du candidat. Cela avait été éclatant pour Jean-Marie LE PEN où, manifestement, les questionneurs avaient été choisis parmi des allogènes sensés être hostiles au partisan de l’"immigration zéro". On a même entendu une dame, sans doute française par la nationalité, mais restée africaine de coeur (1) l’interroger sur une sombre affaire de massacres interethniques de Bamilékés(2) dont peu de Français ont entendu parler. Mais, loin d’être en difficulté, et parce qu’il a toujours été clair et loyal sur ce chapître de l’immigration, Jean-Marie LE PEN s’était tiré fort bien de cette "souricière", sans manifester le moindre signe d’impatience. Et les "orchestrateurs" de TF1 avaient dû être bien marris de voir que leur "coup" avait été râté puisque l’assistance s’était levée pour applaudir le "Daniel dans la fosse aux lions’" d’un soir !

    En ce qui concerne Marie-Ségolène ROYAL, je ne suis pas certain qu’un piège lui ait été tendu délibérément en lui opposant des gens qui n’avaient en tête que leurs problèmes personnels. On le sait, la Gauche prétend avoir le monopole du coeur. Et en permettant à la Madonne descendue des sondages de faire preuve d’une compassion médiatique (celle où excellent généralement les politiciens consommés !), au lieu d’avoir à s’expliquer sur des sujets autrement importants, ceux qui conditionnent l’avenir du pays, TF1 a facilité la tâche à Marie-Ségolène ROYAL. La preuve ? au lendemain de son geste "maternel" à l’égard d’un malheureux homme cloué sur un fauteuil roulant par une sclérose en plaque, elle était remontée dans les sondages.

    Pour tout observateur honnête, il faut convenir que Nicolas SARKÖZY n’a pas été maltraité par le choix de TF1 des auditeurs qui ont eu le droit de le questionner.

    Mais il est bien évident que le faux gentil qu’est assurément François BAYROU a eu droit à un pannel sur mesure. Comme si, avant de choisir ses invités, TF1 leur avait demandé leur favori dans la course à l’ELYSEE. De là à penser que, chez BOUYGUES, on "vote" François BAYROU, et que TF1 donnant le "la" en matière électorale, les médias se sont engouffrés pour pousser l’ancien ministre de l’Education Nationale dans les sondages …

    Quoique l’on pense, une chose est certaine, si d’aventure  – et comme je le souhaite – Jean-Marie LE PEN se retrouvait au Second tour, il faudra s’attendre à une tam-tam médiatique encore plus assourdissant que celui qui s’était développé entre les deux tours de 2002. La Presse, la radio et la télévision, truffée à 90% de gens de gauche, et propriété d’un grand capital de plus en plus apatride, donnera de la voix contre le "raciste’", le "’nazi", l’ "antisémite" quadruplé d’un anti-liébéral que n’est absolument pas Jean-Marie LE PEN dont le seul but est que la France restât aux Français, et qu’elle demeurât la FRANCE. La question est de savoir si, dans cette hypothèse, une large majorité de Français de tous bords, de toutes conditions, et de toutes origines, ayant enfin ouvert les yeux sur les dangers mortels qui les menacent jusque dans leur vie quotidienne et dans leur avenir- et pas seulement celui de leur pays – après avoir eu le courage d’amener à l’ELYSEE le seul homme capable de les tirer d’affaire,  lui apporteront ensuite la large majorité qui va avec ! Pari insensé, certes, mais, au cours de sa longue histoire, la France a connu bien d’autres retournements !

                      Cordialement, Jean-Claude THIALET  

    (1) mais restée de toute évidence africaine de coeur, ce qui est parfaitement son droit même si, alors qu’elle est à la retraite, on pourrait se demander pourquoi elle n’est pas retournée au Cameroun de ses ancêtres !

    8 mars 2007 à 11 h 35 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    08/03/07    – "Les 4-Vérités" –

    Et pan dans le mille ! Bravo à Pierre LASSIEUR d’avoir mis en évidence ce qui aurait dû sauter aux yeux d’un public averti : à savoir que le "pannel" des auditeurs de "100 Questions à…" avait été "modelé" à dessein en fonction du candidat. Cela avait été éclatant pour Jean-Marie LE PEN où, manifestement, les questionneurs avaient été choisi parmi des allogènes sensés être hostile au partisan de l’"immigration zéro". On a même entendu une dame, sans doute française par la nationalité, mais restée africaine de coeur (1) l’interroger sur une sombre affaire de massacre interethiniques de Bamilékés dont peu de Français ont entendu parler. Mais, loin d’être en difficulté, et parce qu’il a toujours été clair et loyal sur ce chapître de l’immigration, Jean-Marie LE PEN s’était tiré fort bien de cette "souricière", sans  

    (1) mais restée de toute évidence africaine de coeur, ce qui est parfaitement son droite même si, alors qu’elle est à la retraite, on pourrait se demander pourquoi elle n’est pas retournée au Cameroune de ses anc^tres !

    8 mars 2007 à 10 h 58 min
  • augusto p. Répondre

    si la manipulation médiatique est insuffisante; restent d autres methodes

    ex    l apparentement des deputes pendant la 4° republique qui longtemps  empecha le RPF d avoir un nombre important de deputés

    ex : l invalidation fantaisiste de nbx députés poujadistes (  bien sur qd on lutte contre le national – fiscalisme faut pas s attendre a autre chose )

    ex : le ministre qui se promenait a l assemblée avec une malette contenant 1 million de francs en liquide pour debaucher des deputes FN ( vous l avez reconnu il fut dans tous les coups tordus  du RPé R… avec l accent) ( un seul FN accepta l offre )

    La manipulation médiatique , par ex celle orchestrée par des enseignants entre les 2 tours Chirac Le Pen doit se retourner contre leurs auteurs , qui je le présume arrivent  maintenant au college la peur  au ventre

    8 mars 2007 à 10 h 02 min
  • Gérard Pierre Répondre

       L’article de monsieur Pierre Lassieur ne révèle que ce que tout le monde savait déja: " Qui tient la presse tient l’opinion et, par conséquent, les élections. La radio et la télévision d’État n’ont pas échappé à cette mainmise "

       En revanche, il se termine sur une conclusion inattendue: " l’opinion est manipulée par des puissances qui n’osent pas apparaître. "

       Règle n° 1 de tout bon manipulateur: Faire oublier qu’il manipule, mieux, … faire croire qu’il ne manipule pas. Il est donc compréhensible que ces puissances n’apparaissent pas, non parce qu’elles ne l’osent pas, mais par souci élémentaire d’efficacité.

       Règle n° 2 de la manipulation: Ne pas révéler ses techniques de manipulation, car il est bien connu qu’elles ne sont efficaces que tant qu’elles ne sont pas perçues comme telles par le manipulé.

       Règle n° 3 de la manipulation: Ne pas révéler l’objectif réel de la manipulation, mais au contraire travailler ouvertement sur des objectifs apparents ayant des incidences inconscientes ou subconscientes sur l’objectif réel ( une sorte de billard ). Vous ne me croyez pas ? …… alors je vous propose de le vérifier trés simplement en vous livrant autour de vous à la petite expérience suivante:

       Demandez à une personnage de votre entourage si, lorsqu’elle se croise les bras, elle positionne son bras gauche au dessus de son bras droit ou l’inverse. Quelle sera sa réaction la plus probable ? … ne s’étant jusque là jamais préoccupée de le savoir, la personne va vérifier sa réponse en passant aux actes, et vous annoncera triomphalement l’une ou l’autre position.

       En réalité, que s’est-il passé ? … vous avez annoncé un objectif apparent: celui de savoir si, …etc, … or, vous cibliez un objectif réel qui était d’amener la personne à se croiser les bras sans lui en intimer l’ordre. Et bien là se situe précisément tout l’art de la manipulation.

       Le pouvoir véritable n’est pas celui que détient apparemment celui qui est exposé aux feux de la rampe, mais bien celui que détient l’homme de l’ombre car, ne le connaissant pas, qui songerait alors à le lui contester et à le combattre ?

       Tout est contenu depuis longtemps dans LE PRINCE de Machiavel, …… à lire et à relire !

      

    7 mars 2007 à 18 h 41 min
  • sas Répondre

    Question à l’auteur…….par qui ont été signés les accords de yalta???

    en 40 45 ce ne sont pas les allemands qui ont perdu la guerre……c’est le communomarxisme qui a triomphé de l’europe…..aidé en cela par la haute finance internationnale installé au USA….

    SAS

    7 mars 2007 à 17 h 34 min
  • c martel Répondre

    excellent exemple de   c martin   sur le formatage des esprits  qui commence dès l école des autres….

    7 mars 2007 à 17 h 00 min
  • Pierre Répondre

    Biensur que les medias manipulent l’opinion.  Les medias roulent pour le systeme Royale-Bayrou-Sarkosy!  Pauvre France!

    Cordialement

     

    7 mars 2007 à 16 h 35 min
  • Florin Répondre

    Ben oui, il y a manipulation … ce n’est pas nouveau … Goebbels et Staline nous ont laissé des échantillons de très bonne qualité (inégalée, pour être honnêtes).

    Sur  cette Terre il y a des cons qui ne demandent qu’à être manipulés … tout comme un billet de 10 euros dans le caniveau ne demande qu’à être mis à l’abri dans une poche bien sèche …

    Une société avec QUE des citoyens intelligents, cultivés, libres et dignes, à l’abri de toute pression de quelque nature que ce soit, serait ingouvernable. Car incompatible avec le clientelisme – clé de voûte du système ("je te tiens, tu me tiens, par la barbichette").

    L’échec de l’Ecole, en tant qu’institution,  n’est pas un hasard : il est souhaité par des élites soucieuses de préserver leur place au soleil; pour que le peuple accepte l’inacceptable et excuse l’inexcusable, il faut lui bander les yeux et lui laver le cerveau – mission de service public, partagée, une fois n’est pas coutûme, par le privé (suivez mon regard … un certain m’sieur qui disait être payé pour rendre les cerveaux disponibles…)

    Eh bien, il a réussi au delà de toute espérance, il faut l’admettre.

    7 mars 2007 à 1 h 13 min

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