Monopole médical d’État

Monopole médical d’État

Agnès Buzyn a quitté le ministère de la Santé. Que diriez-vous d’en profiter pour changer le paradigme actuel qui saigne notre système de santé ? Commençons par un peu d’histoire. Toute la logique de cette immense gabegie est basée sur une idée simple depuis 1945 : toujours plus d’État ! À la Libération, De Gaulle et ses complices communistes ont imaginé une courroie de « solidarité(s) » sous contrôle strict de l’État. Ce fut la création d’un monopole d’État de plus. Au centre, un organisme centralisant les cotisations (URSSAF) et les dépenses : la Sécurité sociale. Les hôpitaux furent le fer de lance de cette socialisation. Vient alors la réforme des études médicales du Pr Debré, à la fin des années 50. Et c’est le début d’une accélération : les chefs de service sont « fonctionnarisés ». Mais, cela coûte de plus en plus cher. Alors, on verrouille les prix de journée d’hospitalisation. On en profite pour brider ceux des cliniques privées qui leur font une concurrence de plus en plus efficace. Parallèlement, les technocrates imaginent un secteur conventionné. Ce qui leur permet, quelques années plus tard, de bloquer les honoraires des praticiens libéraux. Puis on diminue les remboursements des patients. Insuffisant. On passe à la coercition des praticiens. Efficacité garantie ! Les médecins désertent le pays. Pour faire bonne mesure, un « intellectuel » décrète que, plus il y a de médecins, plus le déficit de la SS s’aggrave. Alors, il n’y a qu’à créer un « numerus clausus ». Génial, non ? La « droite » a toujours été en pointe dans cette descente aux enfers. Comme tous les systèmes collectivistes, le nôtre prend l’eau de partout. On peut donc enfin TOUT repenser. La solution la plus pragmatique est de remettre le malade (le plus gros perdant actuel) au centre de notre nouveau paradigme en le laissant libre de ses choix (d’assurance, de thérapeute, etc.). Ce changement a l’immense avantage de n’être pas conçu comme un « changement façon Macron », mais comme une solution pragmatique à un problème structurel réel, de plus en plus grave.

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