Ne mettez pas les pieds en Afrique

Ne mettez pas les pieds en Afrique

Depuis des années, je dis : « Ne mettez pas les pieds en Afrique, c’est le continent du chaos ». Chaque jour confirme mon constat. La France fait le contraire de ce qu’il faudrait faire. Au plus haut niveau de l’État, on pratique une politique d’ingérence qui nous vaut pertes en vies humaines, échecs, humiliations, coûtant chaque année au contribuable des centaines de millions d’euros.

Au Maghreb et plus particulièrement en Algérie, l’islamisme radical dirigé par al-Qaida se renforce. L’ennemi est la France dont il faut massacrer les ressortissants. Un peu plus au sud, les Touaregs armés par l’Algérie et la Libye s’en prennent au Niger pour obtenir une part de la vente d’uranium. Au Tchad, des ethnies soutenues par le Soudan attaquent le pouvoir dérisoire de Ndjamena qui, de son côté, aide les tribus qui attaquent les Soudanais. Le désordre du Darfour s’étend, par guérillas et réfugiés interposés, au Tchad et en Centrafrique où partout règne l’insécurité.

Au Congo ex-belge, la guerre ethnique est permanente malgré une très onéreuse présence militaire de l’ONU. Au Rwanda, les Hutus ont massacré les Tutsis – un très beau génocide – avec la complicité de la France. Dans quel intérêt grands dieux !

Ne parlons pas du Zimbabwe aux mains d’un tyran ubuesque, de ce qui s’est passé au Liberia, en Sierra Leone (manches courtes, manches longues c’est-à-dire bras coupés à coups de machettes), en Côte-d’Ivoire sans oublier le chaos islamique en Somalie. Le Kenya, jusque-là épargné, est à feu et à sang.

Le bon sens élémentaire aurait été de se retirer d’un tel bourbier. Mais la France est le seul de tous les pays colonisateurs du continent à entretenir à grands frais en Afrique plus de 7 000 militaires, et en Côte-d’Ivoire, et à Djibouti et au Tchad et en Centrafrique, et au Sénégal et au Gabon. Présence et interventions qui coûtent plus d’un milliard d’euros par an avec en prime, de graves humiliations dues au racisme anti-Blanc et anti-Français comme le prouve l’aventure lamentable de L’Arche de Zoé dont les humanitaires français sont incarcérés en France sur les ordres de Tchadiens, qui, en plus, exigent une rançon de plus de 6 millions d’euros.

On subit. Et on attend que d’autres touristes ignorants et naïfs se fassent tuer en Mauritanie ou ailleurs. On attend les prochains « enlèvements-libérations » contre des millions d’euros. L’annulation du rally-Dakar 2008 apporte la preuve qu’al-Qaïda contrôle désormais l’Afrique du Nord et sahélienne.

Cette politique totalement contraire aux intérêts du pays a deux explications. En premier lieu, la France s’accroche à l’empire de naguère par une sorte de compensation à sa faiblesse intrinsèque. Depuis la déroute de 1940, on cherche par une sorte de post-colonisation à conserver une dimension internationale. À cette fin, on a inventé toutes sortes de cadres institutionnels toujours éphémères : les États associés en Indochine, l’Union française, la Communauté et les prébendes qui les accompagnaient…, le tout dans une démagogie tiers-mondiste qui a atteint des sommets avec Chirac.

Mais c’est la corruption qui est le vrai moteur de cette politique. Le Gabon, notamment, riche de son pétrole, est la caisse noire de la Ve République, ce qui vaut bien le positionnement à Libreville de quelques unités de l’armée française qui gardent le coffre-fort. Et voici – surprise – que le ministre socialiste du gouvernement Fillon/Sarkozy, Jean-Marie Bockel le reconnaît qui vient de déclarer au « Monde » du 16 janvier : « La mauvaise gouvernance, le gaspillage des fonds publics, l’incurie de certaines structures administratives ou politiques, la corruption de certains dirigeants. Tout le monde connaît ces facteurs. Au total sur 100 milliards de dollars annuels d’aides pour l’Afrique, 30 milliards s’évaporent… ».

Notre commerce avec ce continent ne représente guère plus de 5 % de l’ensemble de nos échanges. Les conflits armés survenus entre 1990 et 2005 dans 23 pays africains en majorité francophone ont coûté quelque 300 milliards de dollars, soit l’équivalent de l’aide internationale pour le continent sur la même période !

Les Africains, d’Alger au Congo, savent tout cela. Ils n’ont plus aucune confiance dans les roitelets qui les exploitent. Pour eux, il n’y a qu’une seule possibilité : émigrer chez l’ex-colonisateur honni qui les accueille, les nourrit, les soigne et finit par les loger. En reconnaissance de quoi, on casse tout, on brûle tout et on tire sur les forces de l’ordre.

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Comments (29)

  • l'afrique c'est le néant... Répondre

    lol bemba a rapidement fermé sa grande gueule…

    19 juillet 2009 à 19 h 15 min
  • alexandre Répondre

    Si j’étais chef d’Etat aujourd’hui j’aiderais la France surtout à ne plus mettre pied en Afrique

    13 mai 2008 à 18 h 50 min
  • Anonyme Répondre

    preulx : " L’Afrique est foutue, et tous les pays sous le joug de l’islam sont foutus.’

    C’est bien, Preulx, vous avez fait fait une bonne observation!
    Bon, allez, c’est d
    éja bien d’en etre conscient, et il y a tout une tripotée de clowns qui ne le voient meme pas!

    Gardez confiance anyway, la partie n’est pas jouée.

    Best,

    Mancney

    31 janvier 2008 à 1 h 44 min
  • preulx Répondre

    L’Afrique est foutue, et tous les pays sous le joug de l’islam sont foutus.

    Et l’Europe nouvelle colonie musulmane est probablement foutue aussi.

    29 janvier 2008 à 15 h 06 min
  • Anonyme Répondre

    « Ne mettez pas les pieds en Afrique » – Ne mettez pas ou ne mettez plus… ? Car quoi qu’en pensent les uns et les autres, nos pieds y sont déjà et depuis bien longtemps.

    En fait, le propos ne peut-il être formulée autrement et se réduire à un choix ? : est-il souhaitable, oui ou non, que l’Afrique vive ? Et dans l’affirmative, avec ou sans l’aide les occidentaux, dont la France ?

    Matériellement la question elle-même est un non sens : l’Afrique est un immense continent, avec tout ce que cela comporte, qui occupe une certaine place sur notre planète. De plus, ses ressources, aussi réelles que convoitées, sont non seulement utiles mais indispensables au développement de l’humanité tout entière. De ce point de vue elle ne peut que vivre et il est de l’intérêt de tous de l’y aider

    Humainement, l’Afrique est une entité à la fois fragile et forte. Faible par ses structures, ses antécédents (avec ou sans esclavagisme, colonialisme, etc.). Forte, elle l’est par la présence en tout point du globe de ses représentants ou de leurs descendants, ainsi que par son histoire, son identité et sa culture.

    Dès lors se manifestent–aussi utopiques les uns que les autres–, d’une part les partisans de l’élimination des faibles (faute de pouvoir les ignorer ne serait-ce qu’en raison de leur nombre) au nom de la sélection naturelle et de la pureté de la race supérieure, et d’autre part les rousseauistes amateurs de folklore qui n’hésitent pas à voir dans l’Afrique l’avenir de l’humanité.

    S’il peut être irréaliste pour l’Afrique d’envisager un premier rang  autre que d’ordre démographique elle a son rôle à jouer dans le monde et il est plus que du devoir, de l’intérêt, d’aider à éviter son pillage, alors que ses ressources sont justement la monnaie d’échange dont elle dispose.  Que cette aide doive changer de forme par rapport à celles qui ont été tentées avec plus ou moins de conviction et moins que plus de réussite, cela est évident. Mais nous sommes condamnés à vivre ensemble. Et ne pas ou de ne plus mettre les pieds en Afrique est une ânerie, sans plus.

    Si Fadela a bien dit que l’Afrique de grand-papa c’était fini, elle a raison, et letconstat vaut pour tous.

    29 janvier 2008 à 13 h 03 min
  • grepon le texan Répondre

    Ayie ayie ayie, ce n’est pas trop beau ce fils un peu "au moins nous ne sommes pas descendu au niveau des africains"

    Au risque de dire quelque chose qui serait dangereux a dire meme chez moi…bien sur que l’afrique est integralement foutu.  Mais quoi de neuf.   Ce n’est pas en retirant quelque milliers de soldats(c.a.d. une force presque insignifiante) de ce continent que vous allez  sauver votre propre civilisation, qui est toujours pour l’instant un bon ordre de magnitude moins merdique que que tout pays africain connu.  Voila que je, un texan, vien de dire du bien de la France, disons "relativement parlant"   Pas de facture cette fois ci.

    Cheers

    29 janvier 2008 à 5 h 15 min
  • raoul Répondre

    Restons simples.

    Rama Yade a raison. "L’Afrique de papa c’est fini"

     

    Après une très courte période de colonisation – 80 ans au plus comme rappelé plus haut – ce

    qui est très bref dans la vie des peuples, l’Afrique est redevenue l’Afrique d’arrière,

    arrière grand papa, c’est à dire un territoire peuplé en très grande majorité de pasteurs

    et d’agriculteurs.

     

    Ce type de territoire qui était celui de l’Europe avant la Révolution Industrielle a

    toujours eu plus d’habitants que la terre ne peut en nourrir avec les techniques du moment

    et une forte démographie qui ne décroit qu’avec l’apparition d’une certaine aisance

    apportée par l’industrie. D’où les famines, les malnutritions, les maladies, les luttes

    pour la terre. Malthus en a décrit les problèmes. Les formes des malheurs, des conflits,

    sont propres aux régions ; le fond est le même.

     

    Si les Chinois et les Indiens ne réussissent pas à industrialiser l’Afrique, l’Afrique

    restera l’Afrique, et pour longtemps, malgré le placage apporté par le monde industriel :

    4X4, téléphone portable, emplois à l’ONU et autres. Ce ne sont  pas l’aide, l’éducation avant

    le développement, la "démocratie", les conseils de "bonne gouvernance" qui y changeront

    quelque chose, même dans le meilleur des cas, tant que le fond restera le même.

    28 janvier 2008 à 22 h 13 min
  • blackmetal4ever Répondre

    pour mr bemba:"il est ainsi dans la nature des hommes :on meprise celui qui vous menage et on respecte celui qui ne cede rien;"  thucidyde

    28 janvier 2008 à 9 h 20 min
  • Anonyme Répondre

     Sunday, January 27, 2008 Associated Press

    " NAKURU, Kenya —  Gangs armed with machetes and bows and arrows burned and hacked to death members of a rival tribe in the western Kenyan town of Naivasha on Sunday as overwhelmed police stood by helplessly."


    A chacun sa  C-I-V-I-L-I-S-A-T-I-O-N.

    Best,

    Mancney

    28 janvier 2008 à 5 h 17 min
  • Anonyme Répondre

    Tucroy  : "  J’ajoute que nous sommes à la veille d’avoir TOUS dans nos artères du sang de TOUS"

    – Tucroy, arretez, ce n’est plus drole, et j’aimerais bien rester courtois.

    **

    J.C. Thialet : " à ce sujet, une pancarte avait été affichée il y a quelques années dans une Faculté algéroise : "RECHERCHE COLONISATEUR ACCEPTANT DE RESTER PLUS DE 132 ANS". "132 ans", pour ceux qui l’auraient oublié, c’est la durée de la présence française en Algérie !!! Je citerai aussi un reportage de France3 à Oran où des journalistes et cameramen français, plutôt embarrassés par son accueil chaleureux, avaient reçu le témoignage d’un vieux "musulman" qui regrettait le bon vieux temps où "musulmans", "juifs" et chrétiens, "Algériens", "Espagnols", "Maltais", "Italiens", "Français", etc.(je cite là sa litanie !) vivaient côte à côte, dans le même quartier,  en parfaite harmonie."

    – Bravo, Jean Claude, de rappeler un peu la vie en Algerie, soux la Pax Francaise… Merci de dire un peu la verite que des assholes frustres et incultes ignorent et occultent.

    Best,

    Mancney

    27 janvier 2008 à 22 h 37 min
  • Anonyme Répondre

    @ Mancney

    « … nous avons pratiquement TOUS du sang d’esclave dans nos veines »  C’est bon de lire ça sous votre plume. J’ajoute que nous sommes à la veille d’avoir TOUS dans nos artères du sang de TOUS, et aucun renoncement là dedans, de la logique de surcroît, mais surtout de la lucidité !

    Celle qui manque justement aux  diseurs de fadaises qui font référence à l’esclavage en exprimant une repentance à la mode. Oui l’esclavage existe encore, sous ses formes les plus primitives en certains endroits de notre planète – quelques fois plus près de nous que nous l’imaginons. Ne sommes-nous pas de modernes esclaves ? De qui ? De quoi ? La liste détaillée de nos soumissions serait trop longue mais principalement de courants de pensée associant le pire et le meilleur et se qualifiant réciproquement et à tour de rôle de pensée unique. Trop commodes pour ne pas séduire qui a renoncé (souvent sans même s’en rendre compte) à son libre arbitre ! Et trop confortables pour que n’y succombent pas ceux qui ont peur, en dépit de leurs rodomontades !

    Et quand ce ne sont pas les bravaches traditionalistes, ce sont les apprentis sorciers de l’humanitaire qui en rajoutent, au nom d’une générosité pimentée d’exotisme, qu’ils pourraient probablement exercer plus utilement et économiquement à leur porte.

    Diogène cherchait un homme ? Il chercherait maintenant un homme chez qui la peur n’aurait pas éteint la dernière étincelle de bon sens, qu’il s’agisse de l’Afrique ou de tout autre sujet.

    27 janvier 2008 à 8 h 25 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    26/01/08    – "Les 4-Vérités"

    Certes, voilà des années,  que l’ancien ambassadeur Christian LAMBERT nous dit  "NE METTEZ PAS LES PIEDS EN AFRIQUE"(1). J’oserai lui dire que, même si cet avertissement date d’un quart de siècle, il vient TROP TARD … Je suis de ceux qui pensent qu’il n’eût jamais valu, non pas mettre le pied, mais s’installer en AFRIQUE autrement que pour y commercer sous la bonne vieille forme du troc. Tout en me refudsant à faire la mojndre "méaculpance" sur la période coloniale de notre Histoire dont je persiste à penser qu’elle a coûté fort cher aux contribuables alors que, d’une certaine façon, elle a été bénéfique sinon aux générations qui les ont suivies (même si elles ont conservé les infrastructures que nous y avions laissées, mais aussi les industries que nous y avions créées, ou les gisements que nous ya vions découverts et mis en exploitation), du moins à celles qui avaient été colonisées.

    Et, si  "l’avertissement" de Christian LAMBERT arrive trop tard, je ne suis pas persuadé qu’il faille se retirer complètement de l’Afrique. Par contre, ce qui devrait sauter aux yeux de nos gouvernants, c’est que nous n’avons plus à nous mêler, même de loin, de ses querelles tribales ou claniques, de ses élections "démocratiques" qui ne sont organisées que pour donner bonne conscience aux anciennes puissances ou à des pays commes les Etats-Unis lesquels, d’une certaine façon, sont, eux aussi, des "colonisateurs" qui ont réussi dans la mesure où ils ont réussi à éliminer les tribus colonisés, et permettre aux uns et les autres de continuer à faire des affaires !Ou d’essayer à en faire pendant que les CHINOIS et les INDIENS tirent les marrons du feu …

    Les Chinois et les Indiens qui s’installent (particulièrement les premiers, les seconds se limitant plutôt à lAfrique de l’Est ou du Sud) sans bruit PARTOUT en Afrique, aussi bien au Maghreb qu’en Afrique noire, sans s’occuper de "politique politicienne", nous donnent la voie à suivre. Alors, retirons nos soldats (nous risquons d’en avoir besoin incessamment sous peu CHEZ NOUS !), retirons tous les politicards (le mot rime fort bien avec certain conseiller de De GAULLE qui avait ses "résaux" en Afrique et qui est devenu un "modèle" pour nos gouvernants de gauche comme de droite qui rêvent de continuer à mener la soi-disant "polititique africaine" du Guide !) qui magouillent avec les roitelets en tous genres dont ils assurent ainsi la pérénnité, en même temps qu’ils enrichissent leur propre compte en banque, tout en remplissant les caisses électorales de leur parti. Envoyons de l’autre côté de la Méditérannée  – s’il en est encore temps – nos chefs d’entreprises, nos pionniers, et tous ceux qui, d’une certaine façon, peuvent contribuer à aider  et à développer techniquement et économiquement, et même socialement, les peuples d’Afrique en recommençant par la base.

    Mission certes difficile, mais pas impossible, dès lors que nos politiciens acceptent de considérer que le continent africain n’est pas (n’est plus !) la chasse gardée de la FRANCE, et que ses dirigeants (dont la plupart peuvent être considérée comme "douteux", sinon infréquenables) ne sont pas là pour cautionner la "grandeur" de la France dans les instances internationales où règne le principe "one man, one vote" ! Cessons aussi de culpabiliser la France pour son oeuvre (son aventure, diraient certains) coloniale. Et cessons surtout de nous croire obligés d’acceuillir les centaines de milliers de gens qui viennent s’installer chez nous avec la rancoeur au coeur. Celle qu’ils ont contre des dirigeants corrompus et incompétents, et celle qu’on leur a fait accumuler contre la puissance coloniale française, soit dans les écoles de leur pays, soit à ce que l’on appelle pompeusement chez nous l’ECOLE DE LA REPUBLIQUE, laquelle "puissance coloniale serait cause de tous leurs maux passés, présents et à venir ! Ces immigrés sont de véritables "bombes à retardement" qui, allant de déception en déception, finiront un jour par tout casser, tout incendier, tout piller, non pas ici ou là comme ils le font depuis quelques années, mais partout où ils sont installés en FRANCE. Et comme ils sont déjà partout ! On ne peut pas indéfiniment abuser du rêve des peuples. Et les anciens peuples colonisés ne pourront accepter indéfiniment d’avoir perdu les rêves que l’indépendance de leur pays avait suscités  chez leurs parents ou chez eux-mêmes, et de voir ensuite ses propres rêves d’eldorado français s’envoler dans les banlieues ou ils s’installent comme des "manchots" (à tous les sens du terme, car l’EDUCATION prétendue NATIONALE ne leur ayant rien appris, pas même le français, ils ne savent rien faire d’utile, ils sont   – comme les plus lucides le reconnaissent euxc-mêmes – des bons à rien) dans des manchottières !

    Et pour ceux qui douteraient que cette mission de "reconquête" (non pas coloniale ou politique, mais morale, commerciale, économique, sociale, etc.) de l’Afrique soit possible, j’oserai rappeler que les Français ont conservé sur ce continent un "capital" qui n’a rien à voir avec l’argent,  et qui touche à la mémoire collective. Une mémoire collective qui fait que, même chez ceux qui n’ont pas connu la "colonisation", on regrette le "bon vieux temps" où les Français étaient présents … (2)

                  Bon dimanche, cordialement, Jan-Clauee THIALET

    (1) tout comme, pour ce qui me concerne, je traite les Français d’autruches qui ne veulent rien voir ni entendre qui risquât de troubler leur quiétude. Des "ayruches" dont je n’oublie pas qu’elles sont  aussi des électrices et des électeurs auxquels on doit les gens qui nous gouvernent de plus en plus mal au fur et à meure que la situation de la France empire (3)

    (2) à ce sujet, une pancarte avait été affichée il y a quelques années dans une Faculté algéroise : "RECHERCHE COLONISATEUR ACCEPTANT DE RESTER PLUS DE 132 ANS". "132 ans", pour ceux qui l’auraient oublié, c’est la durée de la présence française en Algérie !!! Je citerai aussi un reportage de France3 à Oran où des journalistes et cameramen français, plutôt embarrassés par son accueil chaleureux, avaient reçu le témoignage d’un vieux "musulman" qui regrettait le bon vieux temps où "musulmans", "juifs" et chrétiens, "Algériens", "Espagnols", "Maltais", "Italiens", "Français", etc.(je cite là sa litanie !) vivaient côte à côte, dans le même quartier,  en parfaite harmonie. Sans parler de l’enthousiame bon enfant des foules africaines lors de manifestations culturelles ou sportives – tel le "DAKAR" – ou autres. Je ne parle certes pas de celles "organisées" et "encadrées" qui, d’Alger à Bamako ou même plus loin,  accueillent nos dirigeants et dont le leit-motiv est "des VISAS !".  On est loin de l’atmosphère qui règne dans nos banlieues où s’est installée la haine …

    (3) France, empire… deux mots qui, placés côte à côte,  me rappellent avec nostalgie … l’Empire français !

     

     

    26 janvier 2008 à 15 h 12 min
  • Anonyme Répondre

    Florin : " Je n’étais pas né du temps de l’esclavage"

    Buddy, thanks pour votre commentaire a l’ingrat et pietre Bemba. Pas la classe, le mec!

    A propos d’esclavage, voici en outre qqs précisions:
    –  Si, vous étiez bien né au temps de l’esclavage : il est toujours pratiqué aujourd’hui par des arabes, entre autre, au Soudan.
    –  Esclavage ne rime pas forcément avec Black people. Les petits malins l’ont récupéré pour demander du fric et autres compensations. Il y eu des esclaves en Europe pendant des sciecles, et probablement, au long de l’histoire, bien plus d’esclaves de race blanche que de race noire.
    – L’esclavage, qui a fait partie intégrante des moeurs et civilisations humaines pendant des sciecles, a été un systeme économique, dont au moins un avantage est qu’il évitait la mort des prisonniers de guerres.
    – L’esclave faisait partie de la vie normale. Il était tellement intégré a l’époque que meme le chant de la mighty Royal Navy le place dans son refrain :
    "Rule, Britannia! Britannia, rule the waves!
    Britons never, never, never shall be slaves!"
    – Le mouvement des noirs vers les Amériques était un apport de main d’oeuvre, et pas autre chose. Ok, on aurait pu leur offrir un meilleur voyage, mais les conditions étaient spartiates a l’époque, pour tout le monde, et curieusement, malgré le confort des Boeing, leur descendants ne se précipitent pas pour revenir au pays. Car vraiment, celui qui rejete a ce point l’idée de l’esclavage des noirs, doit en rejeter les conséquences et donc revenir chez lui, n’est ce pas? (Allez, Bemba, retour en brousse, mon vieux, c’est bien plus sympa que les couloirs de l’Onu, et en plus on n’y est pas dérangé par de petites secrétaires blondinettes). Qui vit mieux, le descendant d’esclave au Nouveau Monde ou le descendant de "pas esclaves" a Douala? Tenez, allez voir ce que pensent, justement, quelques Camerounais a propos de la Green Card, la :
    http://www.franceservice.com/forum/index.php?action=vthread&forum=2&topic=468&page=8

    Encore une fois (ca doit faire dix mille) : On doit apprécier et juger les faits, événements, moeurs et idées que en les replacant dans leur contexte INITIAL de temps ET de lieu.
    Autrement dit, les parametres de réflexion issus au XXI eme sciecle, que vous utiliseriez pour étudier un fait advenu au XIXeme sciecle sont inappropriés. De meme pour un événement contemporain ayant lieu a Ouagadougou ou Verkoyansk.
    Pour résumer, l’esclavage n’est PAS ok aujourd’hui en Occident. Il y était Ok hier, selon les regles d’hier. Il est meme ok aujourd’hui au Soudan, selon les regles des Soudanais.

    Enfin, nous avons pratiquement TOUS du sang d’esclave dans nos veines, et apparemment, on fait avec, et comme vous dites, on ne va pas casser d’autos la nuit. il faut en terminer avec ces non-sens et ces culpabilisations basées sur l’ignorance de l’histoire des hommes, et il faut répondre a ces assholes qui insultent nos peres et nos grands peres. 

    Cadeau pour vous, florin :
    http://www.cix.co.uk/~lumpkin/rulebrit.mp3

    Best,

    Mancney

    25 janvier 2008 à 18 h 05 min
  • preulx Répondre

    J’en remets une couche…

    J.P. Bemba ; " (…) après plus de 5 (cinq) siècles d’exploitation, d’expropriation, de tortures, d’injures, de barbouzerie et de dictatures savemment orchestrée et cyniquement entretenus par tous les dirigeants français."

    Quand a donc commencé la colonisation de l’intérieur de l’Afrique par les Européens (j’exclus donc les comptoirs du littoral africain, le Sénégal ou le Cap) : après 1870 !!!   Avant cela l’Europe n’avait que faire de ce continent, les Amériques apportaient bien plus de promesses.

    Quant à l’esclavage dont on nous rebat les oreilles :

    1- l’Occident est la seule civilisation à l’avoir aboli (dès le XIXe siècle) et à l’avoir expié

    2- sans l’aide des roitelets africains eux-mêmes ou des arabes qui étaient coutumiers du fait, les Européens n’auraient même pas pensé à "exporter" des africains dans ses colonies d’Amérique.

    Salutations

    25 janvier 2008 à 14 h 11 min
  • Thulléen Répondre

    glacepica : ta théorie religieuse des origines "humaines" a de sérieuses lacunes, mais comme c’est un dogme il se doit d’être respecté, mais par pitié pas de prosélytisme !

    A propos de l’Afrique et de tout autre pays du Tiers-Monde(TM) : "l’aide" des Européens est une des 5 grandes plaies du TM, ne serait-ce qu’au niveau de l’aide alimentaire on fabrique une dépendance et une surpopulation, et qui va pleurer en mangeant son yahourt 0% devant sa télé à regarder des étrangers crever la gueule ouverte ? c’est M. et Me bobo les miséricordieux.

    Si néo-colonialisme il doit y avoir c’est celui de l’Afrique du Sud (qui n’a plus rien de blanche) sur le reste de l’Afrique noire et non une énième ingérence républicaine Française.

    25 janvier 2008 à 12 h 40 min
  • EIFF Répondre

    L’expulsion des immigrés clandestins est conforme aux droits de l’Homme :

    http://fr.novopress.info/?p=10372

    25 janvier 2008 à 11 h 05 min
  • Anonyme Répondre

    Pour JP Bemba Dès qu’ils ont pu se relever,c’était pour se battre et se bouffer.Qu ‘ils le veuillent ou pas les africains doivent beaucoup à l’ Europe et aux Europeens(l’arret de l’esclavage aussi).Mais dans ces peuples ,point de reconnaissance ! Et pourquoi en auraient ils puisque plus ils nous crachent dessus, plus ils sont considérés .Et maintenant ils ont Attali(le bouquet ) Les forces européennes restes sur place pour eviter que leurs instincs primaires ne ressortent trop vite .Avant de nous juger,commencer à réetudier votre prehistoire.

    25 janvier 2008 à 10 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Pour répondre à XAVIER 54 et pour avoir l’avis eclairé de certains internautes ECOEURANT     Texte diffusé le dimanche 25 novembre 2007 de 12 heures à 13 heures, dans l’excellente émission « La Planète Bleue » sur la chaîne de radio suisse romande « Couleur 3 », qui est une chaîne de radio très fiable à tous niveaux. J’ai retranscrit intégralement le texte narré par le journaliste Yves Blanc. Je cite : Quand la fameuse affaire de l’Arche de Zoé a éclaté, curieusement, le Président Sarkozy n’est pas venu au secours des enfants victimes, ni des familles abusées, mais des voleurs d’enfants. Pourquoi ? Pour protéger qui ? Pourquoi Nicolas Sarkozy est-il allé au Tchad chercher les journalistes français et les hôtesses espagnoles ? Pourquoi le président français a-t-il annoncé, haut et fort, qu’il irait chercher lui-même les membres de l’association « Arche de Zoé », quoi qu’ils aient fait, mettant ainsi le feu à un baril qui n’avait pas besoin d’arrogance pour s’enflammer. S’agit-il d’une maladresse due à la précipitation, ou l’affaire des illuminés de l’Arche de Zoé cacherait t-elle une autre affaire autrement grave, bien plus glauque, qui aurait conduit le président français à la gaffe internationale ? Y aurait-il des imbrications entre l’exfiltration d’enfants tchadiens vers l’Europe, l’industrie pharmaceutique, et les milieux d’affaire ? Chaque jour qui passe voit apparaître de nouvelles questions. Pourquoi et comment l’association l’Arche de Zoé, a-t-elle bénéficié de passe-droits au ministère des affaires étrangères, au ministère de la défense, voire au ministère de l’intérieur ? Pourquoi et comment l’association l’Arche de Zoé, a-t-elle pu utiliser les avions Transal de l’armée française, pour transporter son matériel de N’Djaména à Abéché ? Pourquoi les services du ministère français de la défense, connaissaient-ils le plan de vol du Boeing affrété par Eric Breteau, le président de l’Arche de Zoé ? Le Boeing atterrit à Abéché, un aérodrome sous contrôle militaire tchadien … et français, certains gradés français étant présents dans la tour de contrôle. C’est depuis Abéché, que, grimés en blessés, les gamins devaient embarquer dans l’avion garé en bout de piste. Est-ce que les moyens tout à fait étonnants dont a profité l’Arche de Zoé, est-ce que la précipitation maladroite du président Sarkozy, à s’impliquer personnellement dans l’affaire, aurait un rapport avec le financement trouble de l’association l’Arche de Zoé ? Cette affaire, qui est tout le contraire d’une histoire de pieds nickelés, soulève tellement de questions, que certains se demandent aujourd’hui, si derrière cette bavure humanitaire, ne se cache pas une affaire d’une toute autre ampleur, une affaire d’expérimentations thérapeutiques sur des patients pas du tout volontaires. L’association l’Arche de Zoé est une initiative d’un organisme français Paris Biotech Santé. Elle est financée par une société de développement de produits pharmaceutiques BioAlliance Pharma, dont le propre frère du président, François Sarkozy, est vice-président du conseil de surveillance. Certains observateurs se demandent si BioAlliance Pharma, qui mène des recherches sur le sida et pratique des essais thérapeutiques, n’aurait pas un lien avec l’affaire des infirmières bulgares, dont la libération avait déjà été négociée par la famille Sarkozy. Quelles sont les réelles activités de BioAlliance Pharma, dont fait partie le frère du président Sarkozy ? La compagnie développe des médicaments pour traiter des maladies décrites comme mille fois plus virulentes en Asie du Sud-Est et dans l’Afrique subsaharienne que chez nous. Pour développer ces traitements la société pratique des expérimentations sur des patients, comme par exemple pour le Loramic, cinq cent quarante patients répartis sur quarante sites différents à travers le monde. Stéphanie Lefèvre, la secrétaire générale de l’Arche de Zoé, est directrice adjointe de Paris Biotech Santé. Et François Sarkozy, le frère du président, figure avec elle parmi les membres du comité d’évaluation de cet organisme spécialisé dans la recherche bio-médicale. D’où les questions qui enflent sur le web. Y aurait-il un rapport entre ces sociétés pharmacologiques, et l’intervention du président Sarkozy au Tchad. C’est comme la maladie d’Alzheimer, devenue grande cause nationale française, aussitôt après l’élection de Nicolas Sarkozy. Cette déclaration surprise aurait-elle un rapport avec le fait que son frère, François Sarkozy, siège à AEC Partners, dont le principal client est l’américain Pfeizer, leader mondial de l’industrie pharmaceutique, et spécialiste du traitement de la maladie … d’Alzheimer. Au printemps dernier, le Nigéria a attaqué devant la justice internationale le géant Pfeizer, qui aurait je cite : « effectué en 1996, de façon illégale, l’essai clinique d’un médicament, le Trovan, sur deux cents enfants » fin de citation. L’inventeur du Viagra aurait secrètement utilisé des enfants comme cobayes, pour tester de nouvelles molécules, sous couvert d’aides humanitaires. Onze enfants sont morts lors de ces tests. D’autres ont subi de graves séquelles : surdités, paralysies, lésions cérébrales, cécités. Le Nigéria réclame dix milliards de dollars à Pfeizer. C’est le Washington Post qui a révélé le scandale. Le journal belge sept sur sept s’interroge lui aussi sur le rôle de Paris Biotech Santé, où travaille Stéphanie Lefèvre, la secrétaire générale de l’Arche de Zoé, et François Sarkozy le frère du président. Je cite « L’Arche de Zoé n’est pas une histoire d’amateurs. Ils sont très professionnellement organisés, et ne manquent pas de fonds et de soutiens, en tout genre. La soit disant « petite » association semble avoir préparé cette opération au Tchad, avec beaucoup de relations d’influence, et de moyens techniques et financiers. » Fin de citation. Pourquoi le président Sarkozy veut-il aller récupérer les militants de l’Arche de Zoé au Tchad ? Pourquoi a-t-il voulu aller récupérer les infirmières bulgares en Lybie ? Est-ce que c’est juste pour faire le beau, pour parader devant les caméras du monde entier, ou est-ce que tout en haut de l’état français, on redouterait que des choses finissent par se dire dans les geôles africaines. On évoque notamment des expérimentations humaines financées par de puissants labos de biotechnologie, sous couvert d’aide humanitaire. Non, non, bien sûr, çà se serait de la science fiction !   Fin de citation   Voilà un quinquennat qui est reparti sur les chapeaux de roues comme les derniers septennats et quinquennats, dans les histoires de magouilles, de mafias, d’aide et de protection de la petite famille et des amis. Bref, écoeurant, une fois de plus !      

    25 janvier 2008 à 10 h 38 min
  • glacepica Répondre

    "

    "Avez-vous pris le temps et la faiblesse de lire Cheik Anta Diop, sur ce que les Africains (Filles et Fils du Berçeau de l’Humanité) faisaient bien avant que la plupart d’entre vous européens ne rampiez à quatre pattes ?"

     

    Le courageux anonyme écrit n’importe quoi . Normal, doit lire des BD ; à tout prendre, qu’il lise Tintin au Congo !!!!

    24 janvier 2008 à 17 h 56 min
  • Florin Répondre

    A JP Bemba : Mais, monsieur, prenez vos destins en main, nous autres on demande pas mieux !!!

    Chacun chez soi, et les vaches seront mieux gardées, comme disent nos voisins Suisses.

    On est prêt à récupérer nos 7 000 légionnaires, à condition que vous fassiez autant avec vos millions de RMIstes, qui bouffent  NOTRE pognon !!! Je n’étais pas né du temps de l’esclavage, et je ne vous dois RIEN, pas un clou !!!  Et , parole de scout, on ne  m’a pas vu , ni à Dakar, ni à  Tataouine -les-deux-mosquées, en train de cramer les bagnoles des gens !!!

    Un jour viendra où chaque homme en France vous criera cette vérité en face – et, ce jour-là, je parie que vous cesserez de nous emm …. !!!

    24 janvier 2008 à 17 h 21 min
  • Anonyme Répondre

     ???  : " Cher Mancney ou je ne sais qui".

    Pour le moment, le " je ne sais qui " est bien cette personne qui ne signe pas son post…. et dont les propos n’apportent rien du tout, ce qui n’est pas surprenant. Sans intéret. Just skip it.
    Out.

    Best,

    Mancney

    24 janvier 2008 à 16 h 26 min
  • Anonyme Répondre

    Cher Mancney ou je ne sais qui,

    Le nombrillisme et le chauvinisme chers aux français vous aveuglent au point de croire, du haut de votre "piédestal" que c’est la France, votre pays, qui est venu apprendre à l’Afrique à marcher !

    C’est tout simplement révélateur de voir, à travers vos propos, à quelle niveau de conscience se situe le peuple de cette nation maguère si fertile ! Où sont donc passés les Alexandre Dumas, Albert Camus, Maryse Condé,… tous ces "instituteurs" (d’origine africaine) et promoteurs de la langue française, qui ont apporté cette originalité et cette univarsilité dont elle jouit aujourd’hui ?

    Avez-vous pris le temps et la faiblesse de lire Cheik Anta Diop, sur ce que les Africains (Filles et Fils du Berçeau de l’Humanité) faisaient bien avant que la plupart d’entre vous européens ne rampiez à quatre pattes ?

    Arrêtez vos enfantillages et mettez-vous à la lecture ! Car c’est ce genre de suffisance qui font justement que vous les occidentaux, à l’instar de la France, ne puissiez pas voir la réalité qui suinte sous votre nez et qui… inévitablement, vous a emmené à voter Sarkozy, ce marginal.

    Bonne lecture – dans l’humilité de la respectabilité – des réalités universelles et profondes de notre Afrique, Berceau de l’Humanité toute entière (Europe et européens y compris).

    24 janvier 2008 à 10 h 57 min
  • Anonyme Répondre

    @ Christian Lambert
    Est-ce le militaire qui parle, ou le représentant d’un pouvoir lui donnant ses ordres ? En tout cas le propos n’est pas d’une clarté évidente pour qui se souvient de ceux que vous teniez la semaine passée au sujet de l’Indochine. Toujours Cassandre !?
    Un peu facile et pas très sérieux. Non ?

    24 janvier 2008 à 8 h 39 min
  • Anonyme Répondre

    J.P. Bemba ; " (…) après plus de 5 (cinq) siècles d’exploitation, d’expropriation, de tortures, d’injures, de barbouzerie et de dictatures savemment orchestrée et cyniquement entretenus par tous les dirigeants français."

    Pensez vous que de tels propos vous autorisent a écrire en langue Francaise?

    La France a apporté a l’Afrique le plus beau cadeau du monde, la Connaissance. Clairement, a vous lire, elle n’aurait peut etre pas du.

    Dites moi juste comment vous vivriez, aujourd’hui, si la France n’était pas venu vous apprendre a lire? Si ces médecins ne vous avaient pas soignés?  Vous pensez vraiment que vous auriez une adresse email comme : [email protected] ?

    Vous etes un ingrat, monsieur, et l’ingratitiude est un sale défaut.

    Mancney

    23 janvier 2008 à 21 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    Christian Lambert : " Le bon sens élémentaire aurait été de se retirer d’un tel bourbier."

    Oui, c’est évident…  c’est meme trop évident. Une hypothétique absence est tres difficile a "mesurer" ;  l’absence des Troupes Francaises en Afrique, l’absence des troupes US en Iraq…
    Qui peut affirmer que les choses ne seraient pas pire si les Francais n’étaient pas sur place? Plus de troubles pourraient conduire a plus d’émigration vers l’Occident, avec cette fois la bonne excuse d’etre un réfugié politique : "Mon Dieu, nous devons accueilir ces pauvres gens!"

    Bon, cela ne devrait pas dispenser nos militaires et nos expats d’éviter de faire trop de co..ies. De meme que chaque lieu, contient son peuple, sa culture et ses moeurs, toute activité en dehors de son propre pot de terre demande une formation et une adaptation. On peut etre présent ET intelligent, or cant’ we?

    Best,

    Mancney

    23 janvier 2008 à 17 h 09 min
  • Xavier 54 Répondre

    1- Les intentions de départ ne peuvent pas être remise en cause. Il s’agissait de sortir des enfants orphelins de guerre de l’enfer (le camp avancé de l’ADZ était à Adret, zone frontalière des conflits du Darfour. ce n’était donc pas un lieu de tout repos) et de leur offrir soins et protection. De fait, de nombreux enfants ont été soignés (orphelins et non orphelins). seuls les enfants présentés comme soudanais et orphelins ont été amenés à Abéché et devaient être évacués vers la France.
    Je n’étais pas sur place mais je me fie aux témoignages des gens qui y étaient. Notamment Gisèle, pédiatre;et, pour faire comme la justice tchadienne, aux articles de Paris match du 8 au 14 novembre 2007. Le photographe Jean-Daniel Guillou (arrêté puis libéré en novembre) affirme:"Ils souffraient tous de malnutrition,[…] souvent avec des problèmes cutanés. A Abéché, toute une batterie d’examen était effectuée (VIH, hépathite, diabète, palud)." Il s’avère que certains souffraient d’hépathite et que malheureusement pour ces enfants, ils n’auront pas les soins nécessaires maintenant.

    2- L’opération n’a pas été montée uniquement par Eric Breteau et Emilie. Le côté juridique du projet a été élaboré par une avocate et trois juristes. Ils se sont donc appuyés sur des textes de loi réels et existants, signés par la France et le Tchad (notamment la convention de Genève de 1951 qui assure protection à toute personne qui assure la protection de personne tentant de fuir la guerre.)
    Eric n’est pas le fou que l’on veut présenter. Jamais il n’aurait mis en danger ses compagnons en partant sur une action illégale. Eric n’est pas médecin, il a donc fait appel à des médecins. Il n’est pas infirmier. Il a donc fait appel à des infirmiers. Il n’est pas juriste. Il a donc fait appel à des hommes et femme de loi.

    3-Que s’est’il passé ensuite? Je n’en sais rien. Je n’y étais pas et vous non plus. seuls les membres de l’opération peuvent répondre et on ne leur donne pas la parole. Alors, comment savoir? Les médias les ont condamnés avant même la parodie de procès au Tchad. Au lendemain de l’arrestation, ils étaient coupables! L’état français les a condamnés, qualifiant l’opération d’illégale, alors qu’elle s’appuyait sur des textes de loi précis, de clandestine alors que de nombreux services de l’état étaient informés (ministère des affaires étrangères, ministères des affaires sociales qui devaient prendre les enfants en charge à leur arrivée en france selon l’organisation prévue par l’ADZ,, le ministère de la justice, de nombreux députés et sénateurs…) sans parler des propos absolument diffamatoires du président tchadien Idriss Déby qui les a accusé de trafic d’organes et de pédophilie.

    4- Le procès au Tchad n’a respecté aucun droit de la défense. Ce n’est pas moi qui le dit mais les avocats français et tchadiens ainsi qu’un certain nombre de démocrates tchadiens et africains. Or le droit tchadien est construit comme le droit français ( sans doute le résultat des années de colonisation! Mais ce n’est pas la faute de l’Atche de zoé!). Les droits de la défense existent et le Tchad a même signé la Chartre africaine des droits del’Homme.Surfer sur les sites journalistiques africains pendant le temps du procès était très intéressant! De nombreux intellectuels africains ont été scandalisés par cette affaire et par l’utilisation qui en a été faite par M Déby pour sa politique intérieure.

    Voilà, entre autre, pourquoi je soutiens les 6 membres de l’ADZ et pourquoi j’espère qu’ils seront libérés. En France, lorsqu’il y a un vice de forme, la condamnation est cassée, purement et simplement. Là, il n’y a pas eu un vice de forme mais une succession de vice de forme.

    Concernant un éventuel discours d’enlèvement, l’ADZ voulait certes évacuer des enfants orphelins darfouris pour qu’ils soient pris en charge par des familles d’acceuil d’urgence en France mais il s’agissait d’un accueil d’urgence. L’association a toujours prévenu les familles d’accueil que ces enfants pouvaient être amenés un jour à rentrer chez eux.
    La France, c-à-d, le gouvernement français, a lui pris des enfants rwandais, sans même chercher à savoir s’ils étaient orphelins, contrairement à l’ADZ, et les a ramenés en France pour y être adoptés. losque les horreurs rwandaises ont été finies, les familles rwandaises ont réclamés leurs enfants et l’état français a répondu que c’était impossible car ils avaient été adoptés par des familles françaises.
    A l’époque, personne n’a rien trouvé à redire. La france n’a pas été accusée d’idéologie colonialiste ni de rapt ni de tentative d’intermédiaire illégale en matière d’adoption. aucun des griefs reprochés aujourd’hui à l’ ADZ qui a pourtant pris plus de précaution que l’état à l’époque.

    Légalement, le procès tchadien n’a pas été équitable et légal. il n’a pas respecté les procédures. il semble normal que la peine soit cassée et que la justice française ne la reconnaisse pas.

    23 janvier 2008 à 16 h 34 min
  • JP Bemba Répondre

    Comme vous le reconnaissez cher Lambert Christian (chose rare), c’est la France votre propre pays qui, par cette roublardise et ce mépris des peuples africains dont ses dirigeants ont du mal à se départir (De Gaulle/Foccart, D’Estaing, Chirac et maintenant Sarkozy), qui a elle-même élevé dans son enclos les lionceaux qui sont en train de dévorer ses propres fils (à tort ou à raison) un peu partout en Afrique aujourd’hui !

    L’armée française, en "contrat" indéterminé et installée un peu partout en Afrique, et composée de citoyens Français pour la plupart ignorants des dessous machiavéliques de leur mission, continuent d’ignorer les révoltes d’hostilité (Cote-d’Ivoire, Mauritanie, Algérie, Tchad, Niger, Zimbabwe, Kenya, etc.) nées de la volonté des peuples africains à vouloir maintenant prendre leur destin en mains, après plus de 5 (cinq) siècles d’exploitation, d’expropriation, de tortures, d’injures, de barbouzerie et de dictatures savemment orchestrée et cyniquement entretenus par tous les dirigeants français.

    Je ne serai pas surpris que votre cri du coeur, comme ceux de tout un continent avant vous, ne trouve lui aussi aucun échos ; tellement il est plus "logique" et fréquent, dans le règne de l’argent – fort à la France – de plutôt laisser quelques comptriotes et des millions de bougnouls crêver, plutôt que de perdre de juteux contrats et autres privilèges.

    Omar Bongo, Sassous Nguesso, Idriss Déby et tous ces tyrans africains ont encore de beaux jours devant eux ! Car tant que la France ne se repentira pas sérieusement sur ses pratiques en Afrique, il ne se passera pas un seul jour sans que les opprimés africains ne le fasse payer aux pauvres touristes (par symbolisme à leur ras-le-bol), et aussi sans qu’une horde d’africains se lance à l’assaut de la France, reclammer leur dû ; et ce, malgré les barbelés et autres puces électroniques errigés par Brice Hortefeux.

    23 janvier 2008 à 15 h 57 min
  • Florin Répondre

    Monsieur l’ambassadeur oublie volontiers que le pétrole, ce n’est pas en Lozère que l’on va le trouver.

    Donc, si l’on veut du pétrole, il faut l’acheter, soit aux enturbannés, soit aux fanas de machette. Et il ne suffit pas de l’acheter, il faut l’extraire, le transporter. Donc, il faut avoir des gens sur place, avec une logistique à protéger.

    Quant à l’Arche de Zoé, alors là, c’est le pompon. Ces gens-là ont commis un double crime : envers les Africains, et envers la France. Imaginez une bande d’individus écumer les trottoirs de Paris pour enlever des enfants et les amener en Afrique !!!! Rien que l’idée fait glacer le sang dans les veines.  Leur crime envers la France, et pour lequel curieusement personne n’a songé à leur demander des comptes, c’est l’aide active à l’immigration clandestine. Car, autant que je sache, personne n’avait donné des visas d’immigration à ces 103 enfants.

    La bande de l’Arche de Zoé, ce n’étaient pas des humanitaires, mais bel et bien des escrocs, qui ont encaissé beaucoup de pognon (entre 2000 et 6000 euros) de la part des familles "d’accueil". Et qui ont été suffisamment flemmards pour ne pas ramener la "bonne marchandise" du Darfour, mais voler une autre au Tchad. Leurs peines sont bien légères, par rapport au danger de leur action.

    23 janvier 2008 à 14 h 31 min
  • Jean Répondre

    Je ne me prononcerais pas pour les autres pays, mais le Kenya je connais.

    NON ! LE KENYA N’EST PAS A FEU ET A SANG.

    Quand les policiers se battent dans les banlieux francaises, ce n’est pas la France qui est à feu et à sang, si ?  

    23 janvier 2008 à 10 h 28 min

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