Non à la constitution européenne !

Non à la constitution européenne !

Le débat sur le référendum au sein du parti socialiste a pu laisser croire que le camp du non représentait le socialisme pur et dur, tandis que le camp du oui se résignait à sacrifier quelques-uns de ses principes sur l’autel de la modernité.
Les uns et les autres s’accordaient en tout cas pour dire que le traité était d’orientation plutôt « libérale », ce que personne ou presque au sein de l’UMP n’a démenti. Même Alain Madelin a approuvé, du bout des lèvres, mais approuvé malgré tout. Pour ce qui me concerne, je ne suis ni socialiste ni tenté par la moindre idée de gauche, pas plus que je ne suis souverainiste ou nationaliste. Je suis libéral, et c’est précisément pour cela que je ne pourrai en aucun cas voter oui. Je m’explique.
1.L’objectif fondamental d’un libéral est de voir l’État reconduit à ses fonctions régaliennes : police, armée, justice, diplomatie. Un libéral ne peut reconnaître comme légitime qu’un État de droit au sens lockéen ou hayekien du terme : un État minimum soumis aux principes inaliénables du droit des êtres humains. Il est clair que l’État français déborde le cadre de ses fonctions régaliennes, viole la liberté de parole et la liberté d’entreprendre, empiète sur la liberté des individus, ne dispose pas de principes garantissant le droit des êtres humains, politise la justice et confisque une bonne part de la démocratie, ce qui en fait à mes yeux un régime semi-autoritaire. Mais le traité constitutionnel qui nous est proposé n’améliore rien par rapport à la situation actuelle :
– Y figurent des mots bouffis de dirigisme et de collectivisme, qu’il n’est pas souhaitable de voir graver dans le marbre institutionnel : solidarité, justice sociale, développement durable.
– La déclaration des droits qui figure dans le texte a été, à l’évidence, rédigée par des marxistes. Les pays d’Europe centrale n’ont pas quitté la sphère soviétique pour se retrouver soumis à un texte à relents soviétoïdes et je ne vois rien à gagner pour les pays d’Europe occidentale à s’injecter eux-mêmes en ce début de XXIe siècle une nouvelle dose de marxisme.
Le grave déficit démocratique dont souffre déjà la France se trouverait accentué par des abandons de souveraineté et la création effective d’instances exécutives supranationales non soumises au contrôle des peuples européens : les votes à la majorité qualifiée valant pour 25 pays et effectués ou par des parlementaires ou par des ministres réunis en conseil ne se dérouleront pas sous le regard et le contrôle de citoyens, mais dans une opacité suffisante pour que la technocratie l’emporte sur toute forme de décision populaire.
– Les références récurrentes à la loi internationale, à la nécessité d’une gouvernance globale et à l’ONU montrent que le projet européen n’est en fait qu’une étape en direction d’un gouvernement technocratique et oligarchique confisquant la démocratie et l’État der droit à l’échelle planétaire.
2. Je me proposerais en ces conditions de prendre au mot ceux qui parlent de texte libéral, et je leur proposerais au titre d’alternative de rédiger un texte vraiment libéral et libérateur. Un texte de ce genre ne devrait pas faire cent ou deux cent pages comme le texte actuel, mais pourrait tenir en deux ou trois feuillets. Y serait stipulée une déclaration des droits fixée une fois pour toutes et très proche des déclarations anglaises et américaines. Y serait établie une réelle séparation des pouvoirs, la création d’une Cour Suprême européenne sur le modèle de la Cour Suprême américaine. Un système de référendum d’initiative populaire serait instauré permettant de changer la loi dans le cadre inaliénable de la Déclaration des droits. Les lois non conformes à la Déclaration des droits dans chaque pays membre seraient abolies dès adhésion au texte. La concurrence des législations, des fiscalités, des assurances-santé, des systèmes de retraite et la privatisation ou la mise en concurrences des « services publics » serait proclamée comme un principe, ainsi que l’abolition des barrières douanières. Pour la défense, on raisonnerait en termes planétaires et on conserverait l’Otan. Pour la politique étrangère, on parlerait de concurrence entre les diplomaties, d’alliances souples et du partenariat renouvelé avec les États-Unis. Plutôt que conforter l’ONU, on y parlerait aussi de refondation des Nations Unies qui ont besoin de sortir de sclérose et corruption …

Vous aussi donnez votre avis en votant sur : http://www.euro-referendum2005.com

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Comments (20)

  • Ktorza Répondre

    M. Millière, rebonjour (j’écris mon deuxième article d’affilée), Je viens de lire le vôtre sur la Constitution Européenne et, comme d’habitude, je rejoins votre point de vue. Vous appelez à voter “non” à ce texte car vous savez qu’une Europe sociale-démocrate apportera peu à la France. Mieux vaut rester dans le dispositif antérieur (que tout le monde approuvait au moment de sa rédaction). Cette Europe qu’on nous propose désormais est à l’opposé de celle que le Traité de Rome avait créée, c’est-à-dire l’Europe du marché. C’était d’ailleurs cette Europe-là qui nous avait permis de mettre fin à nos rivalités ancestrales. Aujourd’hui, l’Europe provoque une Europhobie de plus en plus forte et nulle doute que cette Constitution ne fera rien pour arranger les choses. Depuis Jacques Delors, la Communauté Européenne veut se doter d’une assise politique, ignorant par là-même des millénaires d’histoire. Oui, nous partageons des valeurs communes. Oui, nous avons la capacité de vivre dans un vaste espace confédéral. Toutefois, comme vous, je doute que nos hommes politiques se contenteront de la construction d’un simple espace confédéral: ils veulent un super-Etat européen pour “lutter” contre les Etats-unis (au lieu de collaborer avec eux). Concernant la Constitution elle-même, je partage votre pessimisme. Quand je la lis, j’ai l’impression d’être face au droit français, c’est-à-dire un droit qui nous a “permis” d’avoir 10% de chômeurs. Et ce droit, nous voulons désormais l’imposer à toute l’Europe. En revanche, nous rejetons la directive Bolkestein qui était source de progrès. Nous rejetons aussi la bourse des droits à polluer. Quelle Europe souhaitons-nous? Et pourquoi ne prenons-nous que les dispositions les plus néfastes (PAC,…). Comme l’a si bien souligné Larry Siedentop dans son livre “La démocratie en Europe”, la France exerce une très mauvaise influence sur le continent. On nous explique que nous pourrions être affaiblis considérablement par un rejet au référendum sur la Constitution. Ce rejet ne fait plus aucun doute. Mais je ne pense pas que nous serons, malgré tout affaiblis: il faudrait déjà que nous soyions le seul pays à voter “non”. Comme je l’ai déjà expliqué dans un précédent article, la République tchèque, sous l’impulsion de son populaire Président, s’apprête également à voter “non” (vous me direz: pourquoi alors a-t-il apposé sa signature en bas du Traité?…). Et alors, sitôt, les plaies du référendum refermées, la France se remettra à mal agir et à vouloir imposer aux autres Etats, son modèle social (comme tout le monde le sait, source de prospérité,…).

    22 avril 2005 à 13 h 40 min
  • Pfff Répondre

    Quand quelqu’un aura trouvé la trace d’un neurone sur ce site, faites moi signe.

    14 avril 2005 à 14 h 57 min
  • henri Répondre

    Je viens de lire des textes préconisant le non.. de gauche qui sont des Himalayas de mauvaise foi et de présentation truquée, mais votre non de droite ne vaut pas mieux. Votre argumentation joue sur les mots et ce que vous proposez correspond très exactement à la présentation de la Constitution que font MM Fabius et Emmanuelli,sans oublier Mme Buffet. Si le non gagne allez-vous constituer un gouvernement avec eux?

    30 mars 2005 à 18 h 55 min
  • supersylvius Répondre

    Marx doit se retourner dans sa tombe avec toutes vos conneries

    23 mars 2005 à 21 h 16 min
  • alain Répondre

    Ca fait 40 ans que ce pays est gouverné en alternance par la gauche marxiste et la droite jacobine. 40 ans que ces gens se partagent allègrement le gâteau et résultat des courses: une dette publique pharaonique (17,000 euros par français y compris les bébés), une croissance nulle et un taux de chôamge “record” de 10%! Et ces bouffons osent vouloir nous dire ce quui est bon pour notre avenir? VOTEZ NON OU, encore mieux, NE VOTEZ PAS!!!!

    21 mars 2005 à 9 h 01 min
  • SAS Répondre

    ne vous trompez pas les copains, un nouveau continent europeen remplit de fonctionaires,de taxes de droits,de contrôle d etat,et plus d irresponsabilité ca a un nom:comunisme ,nouvel version ,mais du comunisme….C4EST CELA LA CONTINUE DES ACCORDS DE YALTA….la suite sera plus d arbitraire,moins de democratie,un nivelement général….PAR LE BAS SAS

    4 février 2005 à 19 h 14 min
  • anatole Répondre

    dire non a la constitution européenne c’est bien mais dire oui a la Turquie dans l’Europe c’est autre chose. Mais personnelement mon “non” ne va pas dans le même sens que le votre. Le vrai non doit être souverainiste pour dire non a l’Europe supranationale tel qu’elle est en train de se faire. Mais en ce qui concerne le domaine économique cette constitution est au contraire trop libérale : les services publics doivent être conservé dans certains domaines et de plus elle prône un ultra libre-échangisme assez mauvais pour nos entreprises et les délocalisations risquent de s’accentuer.

    4 février 2005 à 11 h 22 min
  • Thierry Orlowski Répondre

    Bonjour a tous, La constitution europeene est difficilement defendable: Alors que la liberalisation des entreprises en Europe n’est pas completement accompli, on nous propose un Mamouth. Imaginez un super état européen avec plein de super fonctionnaires avec, en prime, une super taxe federale en plus de la TVA pour payer tout ce beau monde. L’allemagne et la France rêve tout éveillé de ce renouveau du sovietisme…..Une monstruosité socialo-étatique “a la Francaise” puissance 10…. Quel authentique homme de droite peut vouloir cela? Cordialement, Thierry Orlowski

    2 février 2005 à 21 h 33 min
  • Alborg Répondre

    A Stéphane …Pari plus que risqué, en effet de la part de G.MILLIERE, car je ne vois rien qui pourrait pratiquement empêcher l’application du dit “Traité” avec sa logique infernale. Autrement dit, nous voguons joyeusement avec G.M. en vigie vers une Europe sous protectorat Turc – un drôle d’iceberg !Autant dire un nouvel empire Ottoman; alors(décidément)en duo avec vous Stéphane : NON A LA TURQUIE ! Et d’accord également avec Eurybiade, évidemment. A Bernard Je pense que votre problème n’est pas dû à ce que vous appelez “la nébuleuse intellectuelle trotsko-socialiste”, mais plutôt à une carence de vocabulaire de votre part. Ces mots qui vous dérangent tellement comme par exemple “Libéralisme”,”souverainisme” ou “nationalisme”, recouvrent en effet des notions très différentes et parfois même opposées. Rassurez-vous donc : vous n’êtes pas un “simple d’esprit” comme vous le craignez; simplement il vous faut faire l’effort d’étudier encore un peu si vous voulez comprendre les différentes notions de base que ce débat véhicule.

    1 février 2005 à 0 h 49 min
  • marie01 Répondre

    leurope telle qu’elel s’est construite selon le traite de nice et se construit selon le projet de constitution ne correspond pas aux vues de G.Millière? L’entrée de la Turqui favoriserait le déclin de ce modele de l’Europe, aux yeux de G.Millière.

    31 janvier 2005 à 23 h 50 min
  • Stéphane Répondre

    A Alborg. Je sais bien que G. Millière souhaite l’adhésion de la Turquie en Europe. Il la souhaite pour faire exploser la construction européenne. C’est un pari risqué, car la Turquie pourrait jouer le jeu de l’intégration, d’autant plus que le traité de Nice, s’il était appliqué, lui reconnaîtrait un poids prédominant au Parlement… Alors encore une fois : non à la Turquie ! A Eurybiade. C’est vrai, la Turquie est une puissance coloniale. En particulier elle occupe indûment depuis 1453, l’ancien empire byzantin. C’est pourquoi, l’Europe devrait récupérer ses terres, reconquérir Constantinople !

    31 janvier 2005 à 19 h 25 min
  • R. Ed. Répondre

    @ Eurybiade: seriez-vous Grec, si je ne m’abuse? Cypriote en plus? Je comprend très bien votre point de vue et je trouve même aberrant le simple fait de “discuter” avec le Turc. La grèce, une partie du moins, la Grèce qui fait, elle partie de l’Union est occupée militairement par les Ottomans. UNE PARTIE DU TERRITOIRE DE L’UNION EUROPEENE EST OCCUPEE MILITAIREMENT PAR LA TURQUIE. Que veulent nos dirigeants? L’occupation complète? L’islamisation totale de l’Europe? On vous aura avec le ventre de nos femmes! N’oubliez jamais ces paroles prononcées par le premier de Turquie.

    31 janvier 2005 à 13 h 20 min
  • Eurybiade Répondre

    Je voudrais vous dire mon étonnement sur le fait que les opposants à l’entrée de la Turquie, évoquent les différences de culture, de religion, de démographie, de géographie etc…mais jamais on ne les entend stigmatiser le fait que c’est un pays colonialiste encore de nos jours empêtré dans ses sales guerres coloniales!!!, Or, une telle situation est absolument incompatible avec les critères de Copenhague. Elle est même carrément rédhibitoire pour la candidature d’adhésion d’un pays. Jamais la demande de candidature du Portugal n’aurait été acceptée tant qu’il occupait lui aussi des terrs étrangères et menait ses guerres coloniales. Turquia delenda est.

    31 janvier 2005 à 7 h 35 min
  • Eurybiade Répondre

    Comment puis-je prendre contact avec Pierre Lance ? Merci de me communiquer son mail, phone ou fax. Eurybiade

    31 janvier 2005 à 7 h 25 min
  • Alborg Répondre

    Je suis bien d’accord que Stéphane soit à ce point… d’accord avec Guy Millière; en quelque sorte, je suis d’accord “au carré” ! Je n’ai ici qu’un seul problème avec Stéphane : c’est qu’il ne semble pas se rendre compte que le même G.MILLIERE (par ailleurs plus que recommandable,je l’ai souvent dit) continue néanmoins avec une étrange obstination à cultiver son délire obsessionel favori qui est l’entrée de la Turquie, etc! Et la chose qui commence à me gêner chez lui est que contrairement à beaucoup d’intervenants sur ce forum, Mr.Millière n’en a apparemment rien à faire de la POLITIQUE avec un grand “P” ! Il est certain que si on le suit jusqu’au bout de sa logique, et en l’absence d’une tradition juridique commune (a”common law”indeed,Stephan!) à tout ce patchwork informe, on va effectivement tout droit vers un MACHIN libre-échangiste informe complètement amorphe et dévitalisé …. Ne me dites pas que c’est CELA que vous souhaitez pour l’Europe, Mr.MILLIERE ? ? Je vous comprends mal depuis un moment et je pense ne pas être le seul.

    31 janvier 2005 à 2 h 55 min
  • bernard Répondre

    G. Milliere écrit: ” je ne suis..(pas à gauche)…pas plus que je ne suis souverainiste ou nationaliste.Je suis libéral…” “L’objectif fondamental d’un libéral est de voir l’Etat reconduit dans ses fonctions régaliennes…” “Le grave déficit démocratique dont souffre déjà la France se trouverait accentué par des abandons de souveraineté et la création effective d’instances supranationales….” Je dois être d’un esprit trop simple car j’ai quelque difficulté à comprendre la signification exacte de mots tels que “libéral, souverainiste, nationaliste, fonctions régaliennes, souveraineté, supranational” et ce qui les différencie!! Il y a là des nuances trop subtiles pour moi. Ce doit être une grave tare que de penser que les idées associées à ces mots se résume à une seule référence: la France! Mais alors, si je suis dans le vrai, pourquoi ne pas dire simplement: “J’aime la France et je veux défendre ce qu’elle représente pour moi? Je voterai donc non à cette Constitution qui interdit son identité à la France”. Pourquoi donc utiliser ce vocabulaire issu de la nébuleuse intellectuelle trotsko-socialiste? Quelqu’un peut-il donc m’expliquer clairement en quoi un “libéral” façon Milliere, un souverainiste, un nationaliste sont tellement différents?

    31 janvier 2005 à 0 h 04 min
  • ff Répondre

    Ma foi je trouve Guy Millière bien manichéen : non à la constitution comme si le oui représentait le mal absolu… lol Ne vaudrait-il pas mieux voter oui pour précipiter plus rapidement l’Europe dans l’abime ?

    30 janvier 2005 à 13 h 23 min
  • F&H Répondre

    Bonjour, Mr Millière, Dire non à la constitution “européenne”. Bien. Dire non au nom de la mouture liberticide, dirigiste, étatiste, marxiste de la dite constitution “européenne”. Re-bien. Mais comment peut on être, dans le même temps, pour l’entrée de la Turquie islamiste (donc théocentriste, dirigiste et étatiste au plus haut degré) dans l’Europe ? F&H

    30 janvier 2005 à 11 h 08 min
  • Christophoros Répondre

    Comment Guy Millière peut-il être à la fois contre la Constitution européenne et pour l’adhésion de la Turquie ? Ainsi que le démontre Stéphane, il est impossible de concilier les deux positions. L’attitude de Guy Millière serait-elle dictée uniquement par le soucis de défendre les intérêts américains ? Quitte à habiller ensuite cette position d’une argumentation qui après analyse s’avère incohérente ?

    30 janvier 2005 à 9 h 55 min
  • Stéphane Répondre

    Je suis content de vous retrouver en pleine forme avec un article auquel j’adhère totalement. Je m’étonne que certains apprentis libéraux trouvent encore le projet de constitution à leur goût. Il est vrai qu’il est critiqué par l’extrême gauche et le verts, pour des raisons qui sont chères aux libéraux, comme l’ouverture des frontières (notamment des marchandises, des services et des capitaux) et la concurrence (mot tabou à gauche). Pourtant le modèle institutionnel de l’Union eurpéenne sera moins les Etats-Unis que l’ex-URSS. Pourquoi ? Parce que l’UE tend à la centralisation absolue (avec une nette supériorité des organes supranationaux sur les autres) et à un homogénéisation très soviétique des lois à l’intérieur de l’Union (alors qu’aux Etats-Unis les Etats fédéraux sont très hétérogènes). Même en matière de contentieux constitutionnel, la Cour Suprême n’a aucun monopole. Ce sera au juge, élu, de statuer en reprenant les décisions précédentes. Ce système de common law, décentralisé est impensable en Europe. Enfin, l’Europe c’est la dictature des institutions supranationales : qui élit le gouverneur de la BCE, par exemple ? Autre exemple, la Turquie : les négociations sur son entrée vont commencer en octobre 2005 et un débat au Parlement aura lieu. Or un référendum sur l’adhésion de la Turquie doit n’avoir lieu qu’en l’absence d’un débat… Autrement dit, ceux qui attendent un référendum sur l’adhésion de la Turquie ne l’auront pas. En votant “oui” à la constitution de l’Europe, il donneront leur blanc-seing à l’adhésion de la Turquie ! Enfin, la construction européenne a un deuxième modèle : l’UE s’inspire de l’ONU avec son cosmopolitisme et son tiers mondisme. Avis aux amateurs…

    30 janvier 2005 à 2 h 15 min

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