Non à la TVA “sociale” !

Non à la TVA “sociale” !

Or donc, la vague bleue annoncée est devenue vaguelette ! Après le premier tour des législatives, la gauche était assommée, laminée, pulvérisée et se demandait comment elle allait pouvoir limiter les dégâts et ne pas tomber dans la Bérézina. C’est alors que le Premier ministre François Fillon, qui devait avoir la tête ailleurs, lui a fait un cadeau inespéré : Il s’est mis à évoquer la possibilité d’instaurer une TVA dite « sociale » qui, ajoutée à la « normale », ferait passer celle-ci de 19,60 à 24,60 %. Un vrai coup de folie !

La gauche déboussolée, qui cherchait désespérément sa gamelle, s’est aussitôt jetée crocs en avant sur cet os à moelle tombé des fenêtres de Matignon et s’est mise à hurler que la droite voulait étrangler le peuple et qu’il fallait, pour l’en empêcher, envoyer à l’Assemblée nationale une forte opposition. Flairant le danger, Nicolas Sarkozy déclara le 14 juin qu’il « n’accepterait pas » (sic) une augmentation de la TVA si elle devait faire baisser le pouvoir d’achat des Français.

Comme elle ne pourrait manquer de le faire baisser inéluctablement, fallait-il comprendre que le Président faisait passer l’augmentation de TVA à la trappe ? En bonne logique, c’est ce que cela devait signifier. Naturellement, la gauche fit comme si elle n’avait pas entendu et continua ses braillements, n’ayant elle-même rien à proposer pour résorber l’hémorragie permanente de la Sécurité sociale qui, depuis cinquante ans, conduit notre économie à la ruine fatale. Car c’est de cela qu’il s’agit : trouver de l’argent quelque part pour combler l’abîme budgétaire de cette machine infernale dite « de protection sociale » que personne n’a le courage de réformer.

La ruine par la Sécu

Nos politiciens, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne peuvent ou ne veulent pas comprendre – mais les citoyens eux-mêmes le comprennent-ils ? – que notre Sécurité sociale, invention marxiste, ne peut que voir son budget augmenter fatalement sans cesse, en fonction de ces causes cumulatives : progrès techniques constants et très coûteux de l’ingénierie médicale (qui n’a pas son scanner ?), médicalisation excessive et vieillissement de la population, propagande constante dans les médias (« parlez-en à votre médecin »), pression abusive du lobby pharmaco-industriel sur les médecins et les décideurs, aggravation des pollutions de toutes sortes, complète déresponsabilisation des assurés sociaux qui sont convaincus d’avoir « droit à la maladie » (et non pas à la santé, qui n’est pas un droit mais un devoir).

Il y a longtemps déjà que l’État a dû renoncer à financer la Sécu par les seules cotisations et que nous sommes entrés, avec la CSG – impôt qui n’ose pas dire son nom -, dans la fiscalisation, donc la collectivisation de la maladie. Le détournement frauduleux de la richesse économique vers le gouffre médicaliste implique nécessairement la baisse constante du pouvoir d’achat, que la gauche schizophrène condamne tout en la provoquant.

François Fillon, pas plus malin sur ce point que ses prédécesseurs, a lâché cette bourde suicidaire d’une éventuelle augmentation de la TVA en oubliant qu’Alain Juppé, lorsqu’il était Premier ministre, avait fait la même sottise et torpillé les chances électorales de la droite en augmentant la TVA de deux points (18,6 à 20,6, ramenée un peu plus tard à 19,6 par Lionel Jospin). Alors, parler de 24,6, c’était vraiment se tirer dans le pied ! Pour tenter de faire passer la pilule, on nous a dit que l’Allemagne s’en sortait bien en ayant augmenté la sienne de trois points. Sauf qu’en passant de 16 à 19 %, l’Allemagne restait encore à un taux inférieur au nôtre !

Soyons lucides : il sera impossible de sauver la Sécu sans ruiner la nation, si l’on s’obstine à maintenir un système aberrant dans lequel les tabagiques, alcooliques, boulimiques et autres toxicomanes sont soignés à grands frais aux dépens des raisonnables et des vigilants qui se savent responsables de leur santé et s’appliquent à pratiquer une bonne hygiène de vie. Car la base « philosophique » de la Sécu, que l’on nomme « solidarité », est celle-ci : les intelligents paient pour les imbéciles. Les premiers étant rares et les seconds nombreux et prolifiques, le suicide national est inexorablement programmé !

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Comments (9)

  • Jaures Répondre

    A J.C Thialet: Les mesures de préventions actuelles ne fonctionnent pas du fait de leur inexistence. On réduit, vous le soulignez, le nombre d’heure d’éducation physique à l’école. De fait seuls les plus fortunés peuvent inscrire leurs enfants au sport (comme d’ailleurs au conservatoire). Ajoutez que les plus pauvres sont aussi les premières victimes de l’alcoolisme, du tabagisme. Qu’ils sont également plus nombreux à souffrir des accidents du travail, qu’ils habitent dans les régions les plus polluées et dans les environnements les moins sécurisés et vous aurez compris qui seront les premières victimes d’un abandon de la solidarité. Vous voulez une sécu plus performante et mieux gérée ? Battez vous pour une meilleure justice sociale: en même temps que la baisse de la pauvreté s’accroitra le niveau de santé de la population et, par là même,  son dynamisme et sa productivité.

    22 juin 2007 à 17 h 43 min
  • dupuis Répondre

    je me souviens d’un interview du candidat Chirac (à la Présidence) à la radio, à propos de la Sécurité Sociale…   Au journaliste qui lui demandait sa solution au problème de la Sécu, le candidat répondit : "il faudrait supprimer la Sécu". Et devant l’étonnement du journaliste, Chirac rétorqua "il faudra bien y arriver un jour"…
    Et c’est bien la seule solution à laquelle il faudra arriver pour éradiquer ce cancer qui ronge notre société. Je l’ai vu arriver, la "Sécu", au début des années cinquante… Et j’ai vu aussi la lente dégradation des structures de l’ancienne société celtique au profit du socialisme sémitique, sournoisement caché derrière le "progrès", le "modernisme", etc…
    Pour une fois Nostradamus avait vu juste en prédisant "l’avènement du commun"… Nous y sommes ! 

    22 juin 2007 à 16 h 16 min
  • MAHAUT claude Répondre

    Effectivement il y a une sorte de trés mauvaise habitude de croire que l’on peut tout faire sans se soucier du reste!!!

     

    sans clouer tous ceux qui sont à L AIDE SOCIAL; notre corps médical auquel il  faut  leur rendre  ce crédit qu ils sont  ds leur ensemble au service de notre santé,

     

    pour une part de ces médecins  cetains ne jouent pas tjs le jeux de la véritable délivrance de soins et de conseils de qualité

     

    en Allemagne il est estimé que 3 ou 4 assurés ressortent par exemple sans médicament s

    en France si un assuré ressort sans rien il  va en voir un autre ( au risque de payer  plus cher à avec le parcours de soins.

    Le désir de tout solutionner est ds notre culture !

    mais es ce que nous pouvons tout solutionner?

    21 juin 2007 à 22 h 20 min
  • Jean-Claude Thialet Répondre

    21/06/07    – "Les 4 Vérités"

    Tout est dit dans ce "papier" de Pierre LANCE. Il y manque peut-être deux choses :

        – le rappel de Claude Frédéric BASTIAT, un économiste basque du XIX° siècle qui connut une grande notoriété.. aux ETATS-UNIS de son vivant. Homme de gauche (il fut député), il avait, avant même la création de la SECURITE SOCIALE dénoncé les dangers d’une solidarité qui favoriserait les ivrognes, les paresseux, etc. au détriment des laborieux, des créateurs et des gens sobres. Il avait imaginé une sorte de Mutuelle dont les membres se recruteraient par cooptation. Tout en prévoyant en limitant le nombre pour permettre d’éviter les abus. En créant une SECURITE SOCIALE ouverte à tous, y compris, d’une certaine façon, à toute la "misère du monde", les législateurs démagogues ont créé un monstre qui dévore ses propres enfants et joué aux apprentis sorciers.

        – le rappel aussi que la situation catastrophique de la SECURITE SOCIALE qui plombe les comptes de la Nation et obère toutes les activités économiques et autres activités entrepreuneriales et créatives a pour responsables : les gouvernements UMP/PS/UDF/VERTS/PC"F".

    Des gouvernements qui n’ont pas eu le courage de dire "HALTE AU FEU" et d’entreprendre les véritables réformes qui s’imposaient, se contentant de mesurettes avant et après avoir "fiscalisé", "collectivisé" (mots que j’emprunte à Pierre LANCE) la maladie en imposant , notamment, la CSG. Des gouvernants qui tremblent à l’avance devant les syndicats (pas seulement médicaux), les Assoces et les magnats de l’industrie pharmaceutique.

    Il y manque surtout la solution. Certes, compte-tenu du pourrissement de la situation, celle-ci est difficile à trouver. Elle le sera encore bien davantage d’ici cinq ans si rien n’a été entrepris de sérieux d’ici là. La TVA SOCIALE (surtout telle qu’elle nous est présentée  – certes de façon "floutée") ne fera sans doute qu’empirer les choses. Pourquoi, d’ailleurs, ne pas oser proposer carrément la suppression des charges sociales comme cela a été fait, avec au moins un apparence de succès, au DANEMARK ?  Il faudrait sans doute avoir l’audace d’imposer une FRANCHISE,  une VRAIE ! pas seulement limitée à 1,oo euro par ci par là. Et cela,. AVANT même de commencer à remettre de l’ordre à nos frontières (notamment pour empêcher des dizaines de milliers d’alloctones de venir se faire soigner gratuitement en France), ou de faire une chasse sérieuse (et sanctionnée lourdement),à tous les profiteurs, à tous les resquilleurs, ainsi qu’aux médecins qui, par peur de perdre leurs clients, ou par peur TOUT COURT, multiplient les actes et les prescriptions de plus en plus onéreuses, sans parler des arrêts de travail !

    La FRANCHISE, faut-il le rappeler aura sauvé les Compagnies d’Assurance automobile de la faillite ? Une faillite dont les victimes les plus nombreuses auraient été en définitive les assurés eux-mêmes. Tout comme, si la SECURITE SOCIALE DEVAIT FAIRE FAILLITE (elle l’est déjà virtuellement !), les "assurés sociaux" seraient les première victimes.

    Après, et seulement APRES, il faudra procédéer au nettoyage des écuries d’Augias que sont devenues les Caisses d’Assurances Sociales. Un vrai travail d’HERCULE pour lequel, je le crains, le "jogger" qui nous gouverne ne sera pas de taille !

       Cordialement, Jean-Claude LAHITTE

    P.S. Camarade JAURES ! De grâce épargnez-nous vos conseils "prudhommesques" qui seraient risibles s’ils ne venaient pas d’un homme qui défend une idéologie qui a fait faillite. En URSS, comme en Frannce et dans TOUS les pays gangrenés par la "socialite" plus ou moins aigüe. La Gauche, comme la Droite aussi courbe que fourbe a été  – est toujours – incapable de résoudre le problème de la Sécurité Sociale auquel elles sont confrontées depuis des lustres et dont elles sont solidairement responsables. Car elles agissent, l’une et l’autre, dans ce domaine comme dans tous les autres,  de façon étatique, que dis-je ? collectiviste, ou comme le charlatan qui ne sait qu’appliquer un cautère sur une jambe de bois. Toutes les "mesures de prévention" que vous évoquez n’ont abouti qu’à entraîner de nouvelles dépenses   – "de santé" (ce que relèvre fort bien Pierre LANCE !),comme on dit dans ce pays – qui ont rendu les gens plus "malades" et enrichi un peu plus les professions de santé.  C’est à chaque "citoyen" de prendre en main sa santé, selon la formule latine que je traduis par "SOIS TON PROPRE MEDECIN". La santé n’est ni de gauche ni de droite ! Elle n’est pas décrétée par les gouvernants (1). Et lorsque vous évoquez "l’équilibre" de la SECURITE SOCIALE en 2002 (pour l’attribuer au camarade JOSPIN, ce qui, aux présidentielles, ne lui avait pas porté chance) vous devez savoir que les chiffres sont généralement truqués. La preuve, c’est qu’au premier changement de gouvernement, le fléau de l’équilibre  redescend ! Quant à la "population en forme", vous parlez d’or. Je vous rappelle que le Gouvernement du maréchal PETAIN   – bien que disposant de moyens matériels et financiers dérisoires (NB. tout était "pompé" par l’Allemagne "national-socialiste") – avait réussi, par les sorties en plein air, la remise à l’honneur de Brevets sportifs populaires et de l’hébertisme, redonné aux Français le goût de l’effort physique, le goût du plein air et de la nature. … Vous devriez savoir que tous les moyens financiers mis à la disposition tant de l’EDUCATION (prétendueà) NATIONALE, que des différentes ASSOCES sont, elles aussi "pompées" par une armée de fonctionnaires, et autres mouches du coche, pondeurs de circulaires en tous genres,  qui empêchent de créer de véritables structures. Un seul exemple devrait vous suffire : chaque année, on réduit le nombre des professeurs d’éducation physique, ou des moniteurs.Jamais celui des bureaucrates qui officient dans les bureaux de l’Education Nationale, ou ceux de la Jeunesse et des Sports… Tous gens qui pratiquent le  sport derrière leur écran de TV !

    (1) à quand une loi sur la "santé opposable à tous" ?

    21 juin 2007 à 17 h 47 min
  • Jean-Claude Thialet Répondre

    21/06/07    – "Les 4 Vérités"

    Tout est dit dans ce "papier" de Pierre LANCE. Il y manque peut-être deux choses :

        – le rappel de Claude Frédéric BASTIAT, un économiste basque du XIX° siècle qui connut la réputation… aux ETATS-UNIS du temps de son vivant. Homme de gauche (il fut député), il avait, avant même la création de la SECURITE SOCIALE dénoncé les dangers d’une solidarité qui faboriserait les ivrognes, les paresseux, etc. au détriment des laborieux. Il avait imaginé une sorte de Mutuelle dont les membres se recruteraient par cooptation. Tout en prévoyant en limitant le nombre pour permettre d’éviter les abus. En créant une SECURITE SOCIALE ouverte à tous, y compris, d’une certaine façon, à toute la "misère du monde", les législateurs ont créé un monstre qui dévores es propres enfants.

        – le rappel aussi que la situation catastrophique de la SECURITE SOCIALE qui plombe les comptes de la Nation et obère toutes les activités économiques et autres activités entrepreuneriales et créatives a pour responsables : les gouvernements UMP/PS/UDF/VERTS/PC"F".

    Des gouvernements qui n’ont pas eu le courage de dire "HALTE" et d’entreprendre les véritables réformes qui s’imposaient, se contentant de mesurettes avant et après avoir "fiscalisé", "collectivisé" (mots que j’emprunte à Pierre LANCE) la maladie en imposant la CSG. Des gouvernants qui tremblent à l’avance devant les syndicats (pas seulement médicaux), les Assoces et les magnats de l’industrie pharmaceutique.

    Il y manque surtout la solution. Certes, compte-tenu du pourrissement de la situation, celle-ci est difficiles à prendre. Elle le sera encore bien davantage d’ici cinq ans si rien n’a été entrepris de sérieux. La TVA SOCIALE (surtout telle qu’elle nous est présentée  – certes de façon "floutée") ne fera sans doute qu’empirer les choses. Pourquoi, d’ailleurs, ne pas avoir le courage de proposer carrément la suppression des charges sociales comme cela a été fait, avec au moins un apparence de succès, au DANEMARK ?  Il faudrait sans doute avoir le couage d’imposer une FRANCHISE, pas seulement limité à 1,oo euro. Et cela,. AVANT même de remettre de l’ordre à nos frontières (notamment pour empêcher des dizaines de milliers d’alloctones de venir se faire soigner gratuitement en France), ou de faire une chasse sérieuse (et sanctionnée lourdement),à tous les profiteurs, à tous les resquilleurs, et aux médecins qui, par peur de perdre leurs clients, ou par peur TOUT COURT, multiplients les actes et les prescriptions de plus en plus onéreuses.

    La FRANCHISE. Je crois qu’il faut rappeler que c’est elle qui a sauvé les Compagnies d’Assurances automobiles de la faillite. Un famille dont les victimes les plus nombreuses auraient été en définitive les assurés eux-mêmes. Tout comme, si la SECURITE SOCIALE DEVAIT FAIRE FAILLITE (elle l’est déjà virtuellement !), les "assurés sociaux" seraient les première victimes.

    Après, et seulement APRES, il faudra procédéer au nettoyage des écuries d’Augias que sont devenues les Caisses d’Assurances Sociales. Un vrai travail d’HERCULE pour lequel, je le crains, le "jogger" qui nous gouverne ne sera pas de taille !

       Cordialement, Jean-Claude LAHITTE

    P.S. Camarade JAURES ! De grâce épargnez-nous vos bons conseils. La Gauche, comme la Droite aussi courbe que fourbe a été  – est encore – incapable de résoudre le problème de la Sécurité Sociale dont elels sont solidairement responsables. Car elles agissent, l’un et l’autre, dans ce domaines comme dans tous les autres,  de façon étatique, que dis-je ? collectiviste. Toutes les "mesures de prévention" que vous évoquez n’ont abouti qu’à entraîner de nouvelles dépenses   – "de santé" ,comme on dit dans ce pays – qui ont rendu les gens plus "malades" et enrichi un peu plus les professions de santé.  C’est à chaque "citoyen" de prendre en main sa santé, selon la formule latine que je traduis par "SOIS TON PROPRE MEDECIN". La santé n’est ni de gauche ni de droite ! Et lorsque vous évoquez "l’équilibre" de la SECURITE SOCIALE en 2002 (pour l’attribuer au camarade JOSPIN, ce qui, aux présidentielles, ne lui avait pas porté chance) vous devez savoir que les chiffres sont généralement truqués. La preuve, c’est qu’au premier changement de gouvernement, le fléau de la balance redescend ! Quant à la "population en forme", vous parlez d’or. Je vous rappelle que le Gouvernement du maréchal PETAIN   – bien que disposant de moyens matériels et financiers dérisoires (NB. tout était "pompé" par l’Allemagne "national-socialiste") – avez réussi, par les sorties en plein air, la remise à l’honneur de Brevets sportifs populaires et de l’hébertisme, redonné aux Français le goût de l’effort physique, le goût du plein air et de la nature. … Vous devriez savoir que tous les moyens financiers mis à la disposition tant de l’EDUCATION (prétendueà) NATIONALE, que des différentes ASSOCES sont, elles aussi "pompées" par une armée de fonctionnaires, pondeurs de circulaires en tous genres; et autres paperassereies qui empêchent de créer de véritables structures. Un seul exemple devrait vous suffire : chaque année, on réduit le nombre des professeurs d’éducation physique, ou des moniteurs. Pas celui des bureaucrates qui officient à l’Education Nationale, à la Jeunesse et aux Sports… et qui pratiquent le

    21 juin 2007 à 17 h 22 min
  • Robert Moreau Répondre

    La sécu avait été créée pour permettre aux travailleurs de travailler sans autre souci que la reconstruction de la France. On leur a dit "n’ayez pas peur, ni de la maladie, ni des accidents du travail, ni de votre vieillesse, ni de nouvelles charges de famille". Les dépenses étaient constatées et financées par augmentation des cotisations chaque fois que de besoin.

    Le problème actuel de la Sécu est bien sûr l’amateurisme de ses gestionnaires et le développement du pouvoir médical, mais aussi et surtout un problème de génération. On commence à payer le fait d’avoir mal élevés nos enfants. Pour que la Sécu s’équilibre il faudrait que nos enfants soient en gros 2 fois plus riches que nous. Or, la génération de 68 est la première en France a avoir tout fait pour "prolétariser" les siens.

    Les problèmes de Sécu ne sont qu’un des aspects de notre crise de vieillissement et de l’égoïsme des "plus de 67 ans" qui ont voté avec délectation et à 75% pour le slogan "travailler plus pour gagner plus". Le salaire des jeunes sert à payer leurs cotisations qui financent nos dépenses de santé et de retraite, à eux de vivre sur leurs "heures-sup" détaxées et décotisées. Cherchez l’erreur.

    21 juin 2007 à 5 h 00 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Les “bourdes” qui ont pour origines l’assemblée nationale ne datent pas d’aujourd’hui, souvenons nous de la dissolution de cette chambre par le président CHIRAC présentée comme une bourde en son temps. Il n’empêche, c’est grâce à cela que ce même président a pu se maintenir pendant plus de 12 ans à la tête de l’état français. Il ne faut pas prendre les hommes politiques pour plus idiots qu’ils ne le sont bien sûr, sur le plan économique, la TVA sociale est une absurdité, il ne faut pas perdre de vue que le président de la république actuel n’a qu’un seul but, sa réélection de 2011 or, il a plus de chances d’être réélu avec une chambre rose ou bleu blanc qu’avec une chambre bleue horizon d’ou la fameuse bourde sur la TVA sociale qui arrive à point nommé. à bientôt

    20 juin 2007 à 13 h 33 min
  • Jaures Répondre

    Tout d’abord, il est faux de dire que la gauche n’a aucune proposition à faire pour la sécu. Elle a en effet souhaité voir élargie l’assiette de contribution afin que ne soient pas seulement basée sur les salaires, mais également de travailler à une réelle prévention notamment en développant la santé à l’école et en entreprises par la présence de professionnels et la lutte contre les fléaus que sont le tabagisme et l’alcolisme, malgré les lobbies viticoles. Rappelons qu’en 2002 la sécu était en équilibre!

    Ceci étant, il est inéluctable que les dépenses de santé et de retraite augmentent, sauf à renoncer à l’augmentation de la durée de vie. La question est de savoir si ces avancées doivent être réservées à ceux qui en ont les moyens ou partagées entre tous. Lance est par ailleurs extrémement simpliste en affirmant que les malades sont responsables de leur état: qu’en diraient les victimes de l’amiante, les accidentés du travail, les malades génétiques, …Lui-même est-il si certain de mener une vie à ce point exemplaire qu’elle lui assure de devenir centenaire ? Si,on peut le comprendre, il peste de payer pour les autres, est-il incapable d’envisager qu’il pourrait à son tour un jour profiter de la solidarité ? Qui ne connait autour de soi un sportif, un écolo aux vies saines et paisibles un jour frappées d’une hémiplégie violente ou d’une tumeur maligne ? La santé n’a rien de strictement mécanique et la prévention n’est pas une certitude.

    L’erreur serait également de croire que la santé n’est qu’un coût. Une population en forme est performante et la santé est facteur de travail et de confiance. Bien entendu, il faut réfléchir à la gestion de la médecine: pouvons nous conjuguer le libéralisme médical et la santé pour tous comme actuellement. Est-il concevable que l’essentiel des économies réalisées par les assurés aillent dans la poche des médecins et des laboratoires ? Tout cela doit être discuté sans tabou et sans clientélisme. Il va sans dire que je ne fais guère confiance à la majorité actuelle pour sortir de la logique habituelle: déremboursements et hausses des forfaits.

    20 juin 2007 à 13 h 26 min
  • jean dort Répondre

     

    CQFD!!! … Mais quelle évolution/révolution pour sortir de cette chienli…??? Comment remettre les pendules à l’heure sans être "taxé" de "facisme totalitaire" (pléonasme)…

    JD

    20 juin 2007 à 11 h 44 min

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