On peut réduire le chômage si on le veut !

On peut réduire le chômage si on le veut !

Depuis 14 mois, le chômage augmente régulièrement en France. On compte, en juin, encore 23 700 chômeurs de plus, soit une augmentation de 0,8 %. Les jeunes et les vieux sont les plus touchés. En pratique, aujourd’hui, un Français sur dix n’arrive pas à trouver un emploi dans notre beau pays.

Il est nécessaire de rapprocher de ce chiffre deux autres chiffres.
Le déficit de notre balance commerciale, d’abord : la France achète bien plus à l’étranger qu’elle ne lui vend. Depuis des années, ce déficit augmente régulièrement tous les mois.

La chute des investissements en France, ensuite : les banquiers, qu’ils soient français ou étrangers, investissent de moins en moins en France. Ils fuient, en effet, les contraintes imposées par les gouvernements français à ceux qui ont des capitaux. Et les banquiers à qui vous avez confié vos économies vont les investir en Allemagne ou en Pologne.

Or, une usine qui n’investit pas stagne et, avec la mondialisation de l’économie, une entreprise qui stagne perd ses clients. N’ayant plus de clients, elle est condamnée à disparaître. Soit elle dépose son bilan, soit elle délocalise.
Peugeot et Renault sont de bons exemples de ce drame économique et social.

Peugeot n’investit plus en France depuis des années. Par contre, il s’est associé à Toyota pour construire, en République tchèque, une usine capable de produire à faible coût 300 000 voitures par an. Les salaires payés en République tchèque sont bien inférieurs aux salaires français. Et le gouvernement tchèque, au lieu de prendre de l’argent aux entreprises qui s’installent chez lui, les aide, au contraire, financièrement. Car ces entreprises amènent avec elles emplois et richesses.

Pendant ce temps, Peugeot réduit les effectifs de ses usines françaises.
Peugeot conservait encore le montage de certaines voitures en France, alors qu’il fabriquait toutes les pièces détachées à l’étranger. Il transfère, aujourd’hui, même l’assemblage de ses voitures…

D’ailleurs, Volkswagen, concurrente allemande de Peugeot, a aussi délocalisé en République tchèque. Alors que les coûts de production sont bien inférieurs en Allemagne qu’en France. Une grosse usine Volkswagen tourne maintenant en République tchèque et certains sites ferment en Allemagne.

Renault fait de même, de son côté. Et rappelons que l’État français en est l’actionnaire principal. Ainsi, d’un côté, l’actionnaire de Renault doit produire des voitures performantes à un prix compétitif. Mais, de l’autre, les gouvernements français s’opposent à la fermeture des usines situées en France, au nom de la lutte contre le chômage…

En 1999, Renault a repris Dacia, entreprise roumaine située à Pitesti, près de Bucarest. Cette entreprise était au bord de la faillite. Dès 1999, Renault-Dacia innove et lance la fameuse « Logan ». C’est rapidement un grand succès. En 2006, Renault-Dacia s’agrandit et ouvre deux autres sites en Roumanie. Renault a ainsi investi plus d’un milliard d’euros en Roumanie, où il a créé 10 000 emplois.
Renault-Dacia Roumanie innove sans arrêt, crée de nouveaux modèles, et vend de plus en plus de Logan dans le monde entier. Il crée, dans plusieurs pays, de petites usines de montage, par exemple en Russie, au Brésil, aux Indes, ou au Maroc.
Renault a aussi racheté en 1999 Nissan, une entreprise japonaise en difficulté. Elle fabriquait au Japon des voitures depuis 1932. Le patron de Renault devient ainsi le patron du groupe Renault-Nissan.

Ce groupe s’associe alors à Veolia Environnement et décide de construire des voitures « propres ». Il édifie une très importante usine au Maroc, capable de produire 400 000 véhicules non polluants à faible prix.

La construction de cette usine nécessitera un investissement total de 1,1 milliard d’euros et permettra de créer 6 000 emplois au Maroc.
Le roi du Maroc Mohamed VI a inauguré cette usine le jeudi 9 février 2012.

Peugeot et Renault sont deux entreprises bien françaises, très performantes, dans un secteur où la concurrence mondiale est sévère. Mais ces deux entreprises fuient la France. Car les responsables politiques n’ont pas voulu comprendre que la concurrence existe !

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Comments (18)

  • HOMERE Répondre

    Je me permet de vous faire observer que dans la construction d’une voiture française,fabriquée ou non en France,il entre 60 à 70% de composants fabriqués par des industries étrangères et notamment allemandes (tôles d’acier,plastiques,dispositifs d’allumage et d’injection, instruments de bord, batteries,vitrages,garnissages,aluminium et magnésium…..)

    Ainsi la marge réellement réalisée est peanuts……et à l’export,la valeur vraiment exportée est epsilom…contrairement aus autres constructeurs mondiaux.Pas étonnant alors que notre balance commerciale soit déprimée…et comprimée !!

    Dans les moteurs français….seul le chômage explose !!

    7 août 2012 à 15 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    << … Vous auriez du voyager davantage …>>
    Ah oui car  je n’aurai pas voyagé pour mes affaires. Comment peut-on arriver à cette conclusion?
    En Suisse, en Allemagne et aux USA on n’en est pas aux 35h / hebdo, donc il est déjà inutile de faire des heures sup pour rattrapper ce déficit. De plus il est prouvé que 35h sont moins efficaces que 40h pour faire le même travail, tous les médecins du travail l’affirment. L’absentéisme en France et la consommation excessive de médicaments en disent long sur ce chapitre.
    Il est inutile de faire l’apologie du système français, tout imprégné de collectivisme, car c’est un système de "losers".

    7 août 2012 à 7 h 35 min
  • Florin Répondre

    Hans : "être présent au lieu de travail ne signifie aucunément être efficace et à l’oeuvre".

    Bien d’accord !  Mais alors, pourquoi accuser les Français de faire peu d’heures ???

    Décidément, à vos yeux, nos compatriotes ont tous les torts – sauf s’ils sont patrons, auquel cas ils méritent l’indulgence divine. (En plus, bien entendu, d’une sacrosainte substantielle réduction des charges).

    Vous auriez du voyager davantage. Et regarder bien.

    De par mon travail au sein de grosses structures internationales, j’ai pu comparer les normes de personnel. Il n’y a qu’en France que les multinationales osent charger la barque. Ailleurs, en Angleterre, aux US, en Suisse, l’heure c’est l’heure : le salarié ne papote pas, mais à l’heure-pile se lève de sa chaise et se casse. Charge au patron de bien dimensionner ses équipes, et non pas charge au salarié d’absorber l’inabsorbable.
    Dans la filiale anglaise, à 18h, il ne restait que le DG et le DAF, les autres étaient partis depuis longtemps. (Ils avaient tout simplement faim, les pauvres, avec les maigres sandwiches avalés à midi. Une vie horrible).

    Pour ce qui est de l’efficacité au travail : prenons l’exemple US. Le salarié est payé, encore de nos jours, par chèque hebdomadaire ou bimensuel. Faut les voir, vendredi en fin d’après-midi, devant les automates bancaires, en train de se faire avaler lentement les chèques … Le Moyen Age, quoi !

    La Chine ? On doit doubler, voire tripler les postes. Il faut trois personnes pour faire le boulot d’un seul Français en France, et encore, on a un mal fou à licencier quelqu’un, au vu de la solidarité clanique qui soude les équipes locales face au "gaïjïn", l’étranger. (Mais bon, vu ce qu’on leur paie, même en triplant les postes, on y gagne).

    Non, franchement, tout compte fait, on ne travaille pas si mal en France.

    6 août 2012 à 21 h 23 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    << … c’est que vous êtes fonctionnaire …>>
    C’est une révélation, sans doute dans ma vie antérieure.
    Je viens de rendre mon numéro SIRET à fin 2010. Je ne sais pas si l’intervenant a déjà entendu parler de ce numéro et ce que cela implique à savoir le célèbre appel de foooooooonds lancé par l’urssaf à chaque fin de mois. Il est sûr qu`à part  cela  d’autres prélèvements parasitaires viennent encore troubler les nuits de ces salauds de patrons mais c’est bien fait pour fraise. Pour ce qui est de la pause à 16h pour faire comme tout le monde il faudra repasser un autre jour SVP.
    NB: être présent au lieu de travail ne signifie aucunément être efficace et à l’oeuvre.

    6 août 2012 à 10 h 33 min
  • ozone Répondre

    HansHim

    Faites un petit tour en France a 19H30 ou 20H en semaine et voyez le nombre de véhicules qui y circulent encore en sens inverse des départs au boulot du matin

    5 août 2012 à 21 h 36 min
  • Florin Répondre

    Hans, vous avez tort. Si, autour de vous, les gens partent au match ou au bistrot à 16h, c’est que vous êtes fonctionnaire.

    En revanche, dans le privé, tentez de joindre les filiales européennes d’une multinationale après 18h : il n’y a qu’en France que vous allez trouver autre chose que des répondeurs …

    5 août 2012 à 14 h 59 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Vous parlez de la Suisse, de l’Allemagne, ou des USA ???? >>
    Restons court et précis, je pense que l’intervenant a très bien compris de quel pays il s’agissait, inutile d’en rajouter car les faits restent les faits et sont têtus.
    "Der Klugste gibt nach", avait toujours dit ma grand-mère maternelle.

    5 août 2012 à 9 h 31 min
  • Florin Répondre

    Hans : "À partir de 16h00 du soir tout le monde veut voir soit le match de foot ä la TV soit autre chose."

    Vous parlez de la Suisse, de l’Allemagne, ou des USA ????

    Il n’y a qu’en France que les salariés (cadres, mais pas seulement) acceptent de faire des heures sup non payées, à la c.. Les autres "badgent", et l’heure c’est l’heure.
    A 19h, l’Allemand est déjà en train de dîner, le Français est souvent encore au bureau.

    On nous bassine avec les 35h. Quelle sinistre fumisterie, qui a permis aux patrons de plumer les gens ! "Je vous donne 10 RTT par an, vous allez avoir exactement les mêmes responsabilités et charge de travail, libre à vous de mieux gérer votre temps, et en contrepartie, je suis obligé (!)(lol, à fond la caisse !) de geler votre salaire pendant x années".   TOUT EN EMPOCHANT LES AIDES !!!!!!

    pourquoi sarko n’a-t-il pas supprimé les 35h ? Héhé, ça aurait obligé les patrons de BIEN augmenter les salaires !!!! Quel intérêt ????

    4 août 2012 à 21 h 50 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    >>Ozone: Manque t’il des entreprises en France pour fournir les services nécessaires? >>
    Ne vous en faites pas il manquera bientôt de tout dans ce pays, même les entrepreneurs vont se faire rares. Les candidats entrepreneurs ne courent déjà plus les rues de nos jours.
    À partir de 16h00 du soir tout le monde veut voir soit le match de foot ä la TV soit autre chose.
    Travailler moins pour avoir plus telle est la devise dans ce pays.

    4 août 2012 à 17 h 05 min
  • Florin Répondre

    ozone : "Manque t’il des entreprises en France pour fournir les services nécessaires?"

    Oui et non. Le nombre d’entreprises n’est pas tellement parlant, ce qui compte, c’est l’offre de services et de biens en elle-même. Lorsque vous prenez le taxi, celui-ci peut être un artisan (entreprise individuelle) ou salarié d’une entreprise – ce qui n’a pas grande importance pour le client. Toujours est-il qu’il y a, pour 1 000 habitants, deux à trois fois moins de taxis à Paris qu’ailleurs.

    Alors, il est vrai par ailleurs que le pouvoir d’achat global est limité, comme toute chose en ce bas-monde. Il n’empêche, en créant de nouveaux besoins, on créé de nouveaux marchés. Le besoin de téléphoner depuis le bus ("t’es où?" "suis dans le bus") est nouveau, et s’est enraciné très rapidement sur toute la planète. Cela a créé beaucoup d’emplois, sans agrandir pour autant la part des télécoms dans les dépenses globales, car, en parallèle, le monopole des opérateurs publics a été cassé, tout comme leurs marges. Les factures, surtout celles des entreprises, ont fondu comme neige au soleil.
    Les emplois créés ne sont que l’ombre du passé : des privilégiés de France Télécom d’antan, on est passé aux petits boulots précaires des sous-traitants et nouveaux opérateurs, des centres d’appels et autres hot-line au Maghreb etc.

    Au socialo "travaillons moins et travaillons tous", le MEDEF a préféré le "travaillons pour moins cher, et travaillons plus nombreux" (pas forcément en France …).

    Résultat ? Visible : services de moindre qualité, clients appauvris, marchandise dont la qualité baisse année après année. Regardez des produits bien précis, sur une longue durée : le pain, les godasses, etc
     

    4 août 2012 à 14 h 26 min
  • ozone Répondre

    Ce n’est pas la création d’entreprises qui va régler le problème du chômage,voyez le secteur des télécoms,quand un nouvel opérateur arrive il va fournir des emplois,mais ce n’est pas l’augmentation de l’offre qui va faire croitre le marché,sauf a la marge,mais rapidement les autres licencient a cause des parts de marché qu’elles ont vu partir chez le nouveau concurrent,le niveau d’emploi retrouve a nouveau la situation de début,de plus,que l’un des opérateurs décide de prendre un avantage décisif en délocalisant vers des pays a salaires vraiment bas oblige les autres a faire de même et le nombre d’employés en France diminue encore plus,
    De même pour les nouveaux produits,panacée de tous nos économistes,ils remplacent en général un autre article,donc l’on reviens au problème précédent sauf si par bonheur il a du succés a l’étranger,mais comme les labos et autres centres d’études se barrent aussi ailleurs ainsi que les nouveaux produits pour pouvoir attaquer les marchés extérieurs nous leur devrons peu d’emplois sur le nombre total.
    A ce jour,seule la croissance avec expansion du marché a permit de produire des baisses du nombre total.
    Le marché a la taille qu’il a,et ce n’est pas en créant plus d’entreprises en son sein que le nombre de chômeurs va diminuer de façon significative.

    Manque t’il des entreprises en France pour fournir les services nécessaires?

    4 août 2012 à 0 h 03 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    << … vous lisez (parfois) en diagonale …>>
    Je ne pense pas lire de cette façon, ce n’est pas dans mes habitudes. Mais puisque vous connaissez l’anglais (voir répartie de Mme Thatcher) je vais vous dire "matter-of -factly" en un simple mot ce que me suggère votre réponse: "chicken".

    3 août 2012 à 8 h 40 min
  • Florin Répondre

    Herr Hans, vous lisez (parfois) en diagonale.

    Non, je n’irai pas créer ma boîte – et pas seulement à cause du contexte franco-français, ou européen, ou mondial, ni à cause de la fin du monde – selon Nostradamus.

    Chacun fait SON métier, pas celui du voisin. Si je vais au resto, et je n’aime pas ce qu’il y a dans les assiettes, je ne vais pour autant éjecter le cuistot pour me mettre à sa place. En revanche, je vais changer de crémerie, ça, c’est certain. Et facile.

    Le contraire n’a aucun sens, car, cela voudrait dire que tout incompétent pourrait envoyer promener tout le monde, en disant "venez, prenez ma place, et faites mon boulot".
    (Certes, on pourrait lui retorquer, "casse-toi, et laisse la place à ton confrère, qui, lui, y arrive").

    Combien coûtait un aller-retour Paris-Nice, il y a dix-quinze ans en arrière ? Autour de 300 euros. Combien aujourd’hui ? moins de 100. Si vous demandez à TOUTE entreprise de diviser ses prix par trois, on vous répondra systématiquement, "IMPOSSIBLE".

    Et pourtant !

    Lorsque je parle de manque de courage, d’idées et de convictions, je parle des politiques (droite ou gauche, c’est EXACTEMENT pareil). J’aimerais voir, au Palais, et à la place du rondouillard, un Reagan, une Thatcher, ou alors, luxe suprême, le Général … Nous n’en serions pas là, croyez-moi !

    2 août 2012 à 20 h 28 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<S’il y a quelque chose à reprocher aux dirigeants français et européens, c’est leur manque de courage.>>
    Il n’y a donc qu’à retrousser vos manches et créer votre entreprise qui embauchera une partie des chomeurs. Vous  montreriez ainsi à ces incapables ce que vous savez faire. Bon courage!
    PS: Ne venez pas surtout vous plaindre plus tard d’avoir fait faillite.

    2 août 2012 à 8 h 33 min
  • Florin Répondre

    Herr Hans, même un europeiste fanatique comme Bayrou l’a remarqué : nos 75 milliards de déficit commercial représentent la paie de 3 millions de "salariés" – aujourd’hui chômeurs, demain, potentiellement, de retour au boulot.

    Lorsque ces 3 millions de chômeurs deviendront 9, ou 10, la société implosera, comme en Espagne.

    Vos arguments sur les représailles ne tiennent pas : ni le Brésil, ni les autres pays pratiquant le protectionnisme, ne sont sujets à de représailles commerciales. Ce serait une démarche stérile. Les Chinois comprennent que la situation actuelle, déséquilibrée, n’est pas tenable sur le long terme. En bons commerçants, ils savent aussi qu’un client mort est un client perdu, donc du chiffre en moins.

    S’il y a quelque chose à reprocher aux dirigeants français et européens, c’est leur manque de courage.

    Parfois dans la vie, il suffit de se lever sur ses deux jambes et de dire NIET, comme Maggie a su le faire. Rappelez-vous son "I want my money back". Personne, depuis, n’a plus osé. Et je ne parle même plus de Reagan, ou du Général …

    C’est VRAIMENT dommage …

    2 août 2012 à 0 h 46 min
  • MINUX75 Répondre

    La solution de taxer les importations ne donne rien, j’ai connu l’Espagne des années 60, on y taxait les importations à mort, mes parents ont voulu pour la maison de campagne importer une pompe à eau, le prix des droits de douane représentaient l’équivalent du prix de la pompe. La pompe suivante a été importée en pièce détachée, chaque valise avait un pièce détachée différente de la pompe, une valise avait le moteur, l’autre la turbine, une troisième, le corps de pompe, les enfants étant mis à contribution, du coup plus de droits de douane…. Conséquence de cela, à l’ époque l’Espagne était très pauvre, je me souviens que les gens très riches avaient une Seat qui correspondait à la fiat 500, cette voiture en forme de pot de yaourt plafonnait à 90 tandis que nos DS, nos 404 filaient glorieusement du 140. Les espagnols pour la plupart avaient une mobylette pour ceux qui avaient un moyen de locomotion. Il n’était pas rare à l’époque qu’une grosse voiture européenne renverse une mobylette tuant l’infortuné Espagnol. Pour ce qui concerne le chômage, j’ai toujours dit que c’était un choix de société et pas un problème économique, notre société est comme le dit si bien guy MILLIERE une société barbare et je rajouterai féodale donc une société qui par définition fabrique du chômage. Si notre société était civilisée donc libérale, elle fabriquerait des emplois. Ce n’est donc pas tout à fait un hasard si nous avons la fiscalité la plus élevée au monde et l’emploi à vie aussi le plus élevé au monde, on sait depuis peu grâce à Charles GAVE que nous pouvons aussi nous enorgueillir d’avoir le chômage de longue durée lui aussi le plus élevé au monde CAD que quand on est au chômage en France on l’est plus longtemps que dans tous les autres pays AU MONDE.

    2 août 2012 à 0 h 31 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<tu veux vendre chez nous ? Alors, produis chez nous ! >>
    Le vendeur va automatiquement répondre, si tu fais cela on va boycotter ton foie gras et tous tes autres chichi-chacha que tu nous vend.
    Si la France applique cette politique elle se mettra dans de sales draps et perdra très vite ses dernières industries exportatrices.
    Une expulsion de l’OMC serait même envisageable.
    PS: la Suisse que je connais bien, je parle le Schwiizerdütsch sans problèmes, est un petit pays que la France devrait copier. Petit mais héhé…
    Kaibe Florian!

    1 août 2012 à 22 h 43 min
  • Florin Répondre

    Si, entre 1945 et 1974, on a connu les 30 glorieuses, ce n’est pas parce que, à l’époque, les requins du MEDEF n’auraient pas eu plaisir à payer des salaires de misère à des pauvres ouvriers basés à 3000 bornes de chez nous.

    ILS NE POUVAIENT PAS FAIRE CELA. Aucun intérêt. Il y avait des taxes douanières à l’entrée. Le beau véhicule produit à l’étranger coûtait bonbon à l’arrivée. Donc, il fallait acheter français. Les délocalisations, impossible.

    Pour se remplir les poches et la panse, le MEDEF a imaginé autre chose. Au lieu de former les fils de nos paysans, tout en automatisant la production, ils ont fait venir des gens d’ailleurs, par millions. Le "besoin de main d’oeuvre" a été surtout le besoin de ne pas payer le VRAI prix de cette dernière.

    Les pays qui, comme la Suisse, ont eu pendant des décennies une politique restrictive en matière de permis de travail, ont réussi 1. à rester compétitifs 2. à offrir des salaires corrects, mirobolants par rapport à la France 3. à avoir un taux de chômage historiquement bas, sur le long terme 4. à avoir une société pacifiée (car avec un bon salaire, même sans qualif, et du boulot pour tous, il y a moins de candidats pour commettre des délits de toute sorte).

    La seule et unique solution, à TOUS nos problèmes : TAXER, à mort, les IMPORTATIONS. Comme au Brésil, comme en Thaïlande et ailleurs : tu veux vendre chez nous ? Alors, produis chez nous !

    Simple comme bonjour. Un requin bien dressé, on appelle ça du sushi.

    Mais on n’en est pas près d’en manger. Le rondouillard-premier, tout comme l’agité d’avant lui, sont en garde-à-vous au bord du bassin. Et Bruxelles veille.

    1 août 2012 à 19 h 13 min

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