On peut supprimer le chômage

On peut supprimer le chômage

C’est indiscutablement le chômage qui est actuellement le souci majeur des Français. Ceux qui sont au chômage trouvent avec difficulté un emploi. Et ceux qui ont un travail ont peur de le perdre. Le chômage a baissé en France de 0,6 % ce trimestre.

Or, même dans une économie mondialisée, un gouvernement a les moyens de s’opposer au chômage. Le comportement des gouvernements allemands le prouve. Depuis 2002 et la réforme fiscale du chancelier Schröder, le chômage a pratiquement disparu de l’Allema­gne. Actuellement, Volkswagen manque de main-d’œuvre, alors que Peugeot n’embauche plus et délocalise.

Pour réduire le chômage, il faut que la demande devienne nettement supérieure à l’offre. Ainsi les entreprises sont obligées d’embaucher pour produire plus et satisfaire la demande de leurs clients. Il existe théoriquement 2 façons d’augmenter le pouvoir d’achat des électeurs. Soit on augmente la quantité d’argent mise à leur disposition, soit on fait baisser les prix de ce qu’ils achètent.

Il existe mille et une façons pour un gouvernement de donner plus d’argent aux consommateurs :

– On ne peut pas augmenter les impôts. Une augmentation des impôts des consommateurs réduit la demande. Une augmentation des impôts des entreprises réduit leur compétitivité. Une augmentation des impôts sur le capital pousse les capitalistes à investir ailleurs.

– On peut par contre emprunter de l’argent pour en donner plus aux chômeurs, aux retraités, aux malades ou aux écoliers. Les gouvernements suivants rembourseront les dettes.

– On fait de grands travaux d’utilité publique, comme une ligne de TGV ou la construction de logements sociaux. On emprunte de l’argent pour le faire. Et l’on rembourse ensuite l’emprunt avec les revenus que procurera la nouvelle ligne de TGV ou la location des appartements. De telles actions sont économiquement correctes. Ce sont des investissements rentables.

– On fait une loi obligeant les entreprises à payer plus cher leurs salariés : les 35 heures payées comme 39 ou une augmentation du SMIC. Le gouvernement ne sort pas l’argent de sa poche, très bien. Mais les entreprises ne sont plus compétitives dans une économie mondialisée.

La relance ne marche pas !

Depuis 1970, la relance par augmentation de l’argent distribué par un gouvernement français n’a jamais marché. Alors que chaque nouveau ministre des Finances arrive avec son plan de relance…

La diminution des coûts de production est le deuxième moyen dont dispose un gouvernement pour augmenter le pouvoir d’achat de ses électeurs :

– Une première obligation s’impose. Il faut réintroduire la concurrence partout où c’est possible. Il faut dénationaliser ou mettre en concurrence les entreprises publiques. Car pour conserver sa clientèle, une entreprise est obligée de baisser ses prix, donc d’innover.

– Il faut supprimer tous les impôts touchant les entreprises. Ainsi les coûts de production baisseront. La concurrence fera automatiquement baisser les prix de vente.

– Rien n’interdit à un gouvernement français d’acheter ses TGV à une entreprise française à un prix « intéressant », plutôt qu’à une entreprise chinoise. L’entre­prise française aura du travail et pourra abaisser ses autres prix pour redevenir compétitive.

On ne peut pas supprimer le chômage en donnant plus d’argent aux consommateurs. L’inflation intervient. On peut par contre le supprimer en donnant de l’argent aux entreprises. Mais pour agir ainsi, il ne faut pas avoir lu uniquement Marx ou Keynes. Il faut aussi avoir lu Rueff et Friedman. Et il faut ob­server ce que font les dirigeants des pays qui n’ont pas de chômage, comme l’Allemagne « libérale » ou la Chine « communiste »…

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Comments (27)

  • lavandin Répondre

    un rmiste à la campagne touche d’abord son rmi, puis bénéfice d’une avalanche d’aides dont la prise en charge partielle ou totale de son loyer, de la cmu avec en prime une mutuelle gratuite,,l’exemption de la taxe d’habitation, la cantine gratuite pour les enfants, il travaille au noir dans le batiment (ou ailleurs) 20 heures par semaine pour apporter une certaine aisance en fin de mois, et ne paie pas d’impots sur le revenu.Pourquoi voulez vous qu’il aille travailler ?

    25 septembre 2010 à 18 h 37 min
  • LYCETT Répondre

    ABOLIR LE CHOMAGE… Oui mais d’abord est-ce que tout le monde veut travailler, simple question…. 

     Sinon le CAPITAL qui dirige le monde ne cherche qu’à continuer à gagner de l’argent, donc dans des pays comme l’Europe où le niveau de vie est élevé,  le chiffre d’affaire est conséquent et la consommation se porte bien, peu importe le nombre de chômeurs ou de pauvres, il y a assez de consommateurs pour enrichir le capital. Dans les pays émergents, les Hypermarchés s’installent quand même, les marges sont plus faibles, mais le capital se refait sur le volume…Le plus basique des commerçants au fin fond de l’Inde sait qu’il doit s’aligner sur les prix de la concurrence pour continuer à vendre, le plus basique des artisans sait qu’il ne doit pas être plus cher que son voisin. Pour faire revenir les entreprises en France, il faut donc s’aligner sur le taux horaire de la Chine et de l’Inde !!!! Donc les syndicats devraient faire défiler leurs troupes en réclamant que nous nous alignions sur le tarif horaire des pays concurrents…BAISSONS LES SALAIRES DE NOS OUVRIERS – FAISONS REVENIR L’EMPLOI  etc…..  Oui mais comment payer nos crédits, nos voitures et nos maisons  et bien en adaptant le prix des biens de consommation au nouveau SMIG ainsi défini, par une règle de 3…Alors là le Capital refusera car le bénéfice pour le Capital s’effondrera, et les riches s’appauvriront, c’est eux qui défileront dans la rue en refusant la baisse des salaires…Ils préfèrent continuer à augmenter la charge de travail des travailleurs, augmenter les prix, et augmenter légèrement les salaires quand cela devient nécessaire – Là ils sont gagnants (augmentation de la charge de travail, augmentation des prix, et salaires qui ne suivent pas l’augmentation des prix) Ce système plait au CAPITAL. Régulièrement l’on redonne de la valeur à l’unité monétaire, puisqu’à force d’augmenter, l’argent perd de sa valeur (franc/nouveau franc  X 100; franc/ euro X 6.57), et le peuple de s’étonner que le prix de la baguette finit par avoir la même valeur numérique malgré le changement de valeur monétaire. Le capital fait courir les travailleurs de plus en plus vite derrière cette machine infernale, et les syndicats bien au chaud, aident les travailleurs à courir derrière leurs banderoles, et le Capital rigole. L’économiste qui a proposé de s’aligner sur la concurrence et de baisser nos salaires en obligeant le Capital à baisser le niveau et de nos dettes et des prix des matières premières, dogme économique des plus basique, est actuellement dans un hôpital psychiatrique, bien au chaud, entouré d’une garde rapprochée de médecins très dévoués…

    24 septembre 2010 à 22 h 49 min
  • Jaures Répondre

    Je ne suis pas plus fonctionnaire que vous, Minux. Mais j’en côtoie beaucoup qui sont mes amis, mes voisins. Ils vivent comme moi, en banlieue, gagnent bien souvent moins et passent leurs vacances en France.

    Continuez de vous en prendre aux policiers et enseignants qui gagnent entre 1500 et 2500 €.
    Pendant ce temps, ceux qui claquent 1000€ pour une bouteille de champagne à St Trop rigolent bien !

    6 septembre 2010 à 19 h 16 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Cher Fred, vous devriez également vous faire offrir "L’économie pour les nuls". Ca tombe bien: il existe une version pour enfants.

    Des enfants? Qu’est-ce que c’est? Des gens qui croient par exemple que le Dieu Socialiste multiplie les Jospin? A moins qu’il ne marche sur l’eau je ne sais plus !

    5 septembre 2010 à 16 h 51 min
  • UN chouka Répondre

    Et voui,@ MINUX 75……………………et meme des fois, je me demande a quoi sèrvent toutes ces fonctions inutiles et couteuses ici et là ……tra la la ;-)

    Bon, c’est une image a moi ……………du "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué "….etc….

    A mon humble avis le riche est celui qui produit assez et meme plus pour rouler sur l’OR et en craquer sans trop se poser de quèstion,peut etre ?

    Donc en ce moment je crois que ce n’est pas vraiment bien "notre "cas,si bien qu’il est inutile de bavarder sur le comment boucler le budjet avec pas grand chose  ?

    Mine de rien l’inflation n’a pas que des défauts peut etre ?(NAIRU)

    5 septembre 2010 à 8 h 45 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour La France est une dictature de fonctionnaire type JAURES et une dictature de fonctionnaire a tout intérêt à fabriquer du chômage, voila pourquoi il y a du chômage et voila pourquoi il y aura du chômage pendant au moins ces 30 prochaines années. C’est grâce au chômage que les fonctionnaires peuvent le mieux mettre en valeur leur sécurité de l’emploi. Face aux chômeurs, c’est évident mais aussi face aux précaires ceux qui travaillent à mi temps faute de mieux et ceux qui travaillent par intermittence comme les intérimaires et les CDD. Il existe une technique de propagande qui consiste à répéter 1 000 fois le même mensonge et ce mensonge aussi gros soit il devient non seulement une vérité mais un truisme qu’il est impossible de remettre en cause L’idée que le gouvernement ait la volonté de créer des emplois en France est le plus gros truisme de cette décennie, répété des milliers de fois par la propagande, ce mensonge est véhiculé urbi et torbi par l’ensemble des médias en France sans qu’une seule fois on y retrouve l’opinion contraire Les meilleures techniques pour créer des emplois se heurteront toujours à la volonté crasse du pouvoir actuel de fabriquer du chômage de masse. à bientôt

    4 septembre 2010 à 17 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Cher Homère au casque d’airain (c’est pour R.Ed), si j’ai parlé de la suppression de l’IS c’est parceque Tremeau le préconise .Evidemment, personne d’autre ne propose cette mesure absurde.

    On juge souvent inutile une mesure dont on ne bénéficie pas: les célibataires ne réagiraient certainement pas à la suppression de l’école maternelle ou des allocations familiales.
    C’est sans doute la raison pour laquelle vous trouvez le budget de la culture trop important.

    Le catéchisme en économie consiste à dire: "si vous adoptez telle mesure, vous obtiendrez tel résultat".
    En fait, l’économie n’étant pas, à l’instar de la météo, une science exacte, ce qui peut fonctionner dans un certain contexte peut échouer dans un autre.
    Or les contextes évoluent constamment et rien ne certifie qu’une politique économique, quelle quelle soit, donnera des résultats pérennes.
    Ainsi Tremeau nous a engagé pendant des années à suivre le chemin de l’Irlande en faisant le tri au sein de la politique économique: il nous parlait beaucoup de la politique fiscale mais jamais de la spéculation immobilière et des subventions européennes (relire à ce sujet mes différents commentaires à ces articles sur le sujet).

    J’attends toujours que notre ami écrive un article intitulé: ‘Irlande: je me suis fourvoyé".

    4 septembre 2010 à 11 h 00 min
  • Jaures Répondre

    Heureusement que vous êtes là, érudit R.Ed !

    Pardonnez-moi, je confonds aussi Dumas et D’Artagnan, Cervantes et Don Quichotte, Kafka et l’arpenteur,…

    N’hésitez pas à intervenir à nouveau, vous nous êtes vraiment indispensable.

    Ozone, l’euro n’a rien de merveilleux. Pas plus que ne l’étaient le franc, la livre ou la pistole.
    l’Allemagne a toujours, pour des raisons historiques, une peur viscérale de l’inflation. Elle n’a cependant aucun intérêt à freiner l’économie de ses voisins européens qui sont ses premiers clients.

    Il faut bien différencier les déclarations à but politique (rassurer les Allemands, les persuader qu’ils sont sortis de la crise) et les décisions à caractère économique.

    3 septembre 2010 à 16 h 58 min
  • HOMERE Répondre

    Ce que dit Jaurès n’est pas faux sauf que :

    La suppression de l’impôt sur les sociétés n’est pas à l’ordre du jour pour aucune formation politique….ce qui compte globalement c’est l’imposition totale des entreprises dont les chiffres d’affaires sont en diminution pour la plupart, donc recettes fiscales en baisse,

    Bien sûr personne n’ose avancer la nécessité de supprimer quoi que ce soit pour pallier une hypothétique (et absurde) suppression de l’IS,

    On pourrait,tout de même regarder le culturel budget qui est important (trop) ainsi que certains autres pléthoriques….

    Quant au catéchisme….hum…. libéral… je ne vois pas le rapport, ou plutôt je vois un rapport entre deux notions qui n’en on pas ….

     

     

    3 septembre 2010 à 16 h 49 min
  • ozone Répondre

    Aux amateurs d’économie pour nuls qui sont les mémes qui nous expliquent que l’euro c’est merveilleux.

    L’Allemagne fait pression sur la BCE pour que celle ci augmente ses taux d’interét a 3 ou 4 pour cent pour cause de redémarrage de l’inflation vu que ce pays est "déja sorti de la crise"!!!!

    A combien bientot l’euro par rapport au Dollar?
    Les éffets sur les autres économies?

    A oui,des cracks en économie….Pouaaffff

    3 septembre 2010 à 12 h 57 min
  • IOSA Répondre

    Ce que fait actuellement l’empire Sarko(ïdose) pour le plus grand bien des chômeurs, par Valérie Létard, sécrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Ecologie…..

    Cette personne vient de proposer d’instaurer une formation pour 30.000 travailleurs sociaux afin, que ceux-ci apprennent aux chômeurs et autres fins de droits….comment  restreindre leur consommation énergétique avec des gestes du développement durable tels que:

    1- Laver son linge à basse température (y a qu’essayer avec du cambouis pour voir).

    2- Ne plus laisser en veille les appareils électriques (rien de nouveau, on savait déjà).

    Nous pouvons dorénavant admettre que selon les dires de Mme.Létard, l’intelligence rime avec richesse et quiconque devient chômeur ne perd pas seulement un statut social, mais aussi une partie non négligeable de l’activité neuroélectrique de son cortex cérébral.

    Doit on conclure, selon cette éminence grise, que les chômeurs et ceux en passe de le devenir, sont tous atteints d’alzheimer, mais aussi d’une dégénérescence maculaire   ?

    Voilà ou passe l’argent public, celui de nos impôts….à croire qu’il y a un concours du discours le plus inutile au sein de la gouvernance.

    IOSA

     

    3 septembre 2010 à 12 h 26 min
  • R. Ed. Répondre

    Ca y est , Jojo confond Homère et Ullysse .

    C’est Achille qui a les pieds légers, en grec  Achilleus lokous podos., et non Homère. Quand on ne sait pas, on s’abstient.

    2 septembre 2010 à 21 h 55 min
  • UN chouka Répondre

    L’hyperinflation devrait peut être amener un retour du plein emploi ?

    Une fausse hausse des salaires,accompagnée d’une atrophie des retraites ,mais aussi de la diminution drastique du nombre des ayants droit ?
    2 septembre 2010 à 20 h 17 min
  • Jaures Répondre

    Cher Florin , ce n’est pas pour le défendre mais je pense que Trémeau vous répondrait que la suppression de l’impôt sur les sociétés serait conjoint à une baisse égale des dépenses publiques pour ne pas alourdir la charge fiscale des ménages.
    Tout le monde connait ce catéchisme libéral.

    L’IS rapporte autour de 55 milliards par an, soit 18% des recettes. Pour les retrouver, il faudrait donc supprimer les prestations correspondantes, par exemple:

    – l’école maternelle (en cours) environ 8 milliards
    – le RMI environ 6 milliards
    – le budget de la culture, environ 8,5 milliards
    – le budget de la recherche, environ 3 milliards

    etc,…

    Problème: quand les prestations ne sont pas assurées par l’état, il faut se tourner vers le privé: les jardins d’enfants allemands (kindergarten), par exemple, qui sont l’équivalent de notre école maternelle, coûtent 400€ par mois aux familles pour chaque enfant.
    Et en plus, les Allemands ont aussi un impôt sur les sociétés…

    2 septembre 2010 à 9 h 47 min
  • Jaures Répondre

    Cher Homère aux pieds agiles:

    – chacun s’accorde à dire qu’une démographie permettant au moins de renouveler les générations est indispensable à une économie dynamique. Veiller à un équilibre de la pyramide des ages est d’ailleurs une des missions des DRH dans les entreprises.

    – Les enseignes d’électro-ménager s’adressent pour l’essentiel aux mêmes fournisseurs et toutes pratiquent des prix identiques afin de conserver leur marge (autour de 30%). Si la concurrence existait, certains réduiraient leur marges pour gagner des clients. Personne ne le fait, en accord avec les fournisseurs.

    – Les économies UK et Irlandaises, notamment la seconde, ont basé leur développement sur le dumping fiscal et la spéculation immobilière. Leur échec, et notamment celui de l’Irlande redevenu un pays d’immigrants, montre que baisser les impôts n’est pas un gage de réussite car les entreprises attirées seulement par cet avantage se tourneront toujours à terme vers une meilleure offre.

    – Le taux de 6% pour un chômage résiduel est exagéré. Il est plutôt entre 4 et 5% mais si l’essentiel de la main d’oeuvre est embauché à temps plein. Actuellement, une bonne partie de la main d’oeuvre européenne est à temps partiel ou sous contrats précaires, le taux de chômage, notamment en Allemagne, est donc très sous évalué.

    Cher Fred, vous devriez également vous faire offrir "L’économie pour les nuls". Ca tombe bien: il existe une version pour enfants.

    2 septembre 2010 à 9 h 04 min
  • Florin Répondre

    Il faut supprimer tous les impôts touchant les entreprises. Ainsi les coûts de production baisseront. La concurrence fera automatiquement baisser les prix de vente.

    à mourir de rire !!! Môssieu Trémeau, à votre calculette : combien d’impôts devrait payer un smicard, en absence de progressivité de l’impôt sur le revenu ????

    Réponse : 4000 euros par an !!!!!

    ça vous paraît envisageable ???

    Si l’on supprime l’IS (l’impôt-sociétés) cette somme devrait, en gros, doubler !!!

    c’est bien beau de ne pas avoir de chômage (avec,selon vous ! cette suppression d’IS … ) encore faut-il pouvoir vivre de son travail …

    ah, j’oubliais : légalement, on se heurterait AUSSI au bouclier fiscal sarkozyen  …

    2 septembre 2010 à 0 h 38 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    @mancney

     mercredi 01 septembre 2010 15:13 de —.hsd1.fl.comcast.net


    Inspecteur Juve : "Prenons une société réduite à deux personnes : un pilote de ligne grabataire à la retraite et son aide-soignant."

    –      Dans votre exemple, ou sont passées les richesses considérables produites pendant quarante ans et les multiples cotisations en tout genre payées par le pilote de ligne?

    Mon pilote a, pour une part, profiter de son argent, pour l’autre contribuer lui aussi à la répartition en bénéficiant d’un double effet.
    . Il est plus facile pour un pilote de ligne que pour un aide-soignant en activité de contribuer à la retraite d’un autre pilote de ligne
    . à son époque d’activité, d’autres pilotes de ligne contribuaient au système, donc on n’était même pas dans le "un pour un".

    Ceci dit, je ne vois pas trop le rapport avec le fond de ma pensée (je n’ai donc pas été clair) : ce qui compte, pour le fonctionnement du système de répartition et de "solidarité" actuel, ce n’est pas tant d’avoir un boulot, que d’en avoir un qui rapporte beaucoup pour financer le bazar. Or les gouvernants se focalisent sur la création d’emplois, même si la création de ceux-ci revient plus cher que ce que peuvent rapporter à l’Etat  les emplois créés.

    1 septembre 2010 à 22 h 18 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    "L’économie pour les nuls" ! Bonne lecture Jaurès !

    1 septembre 2010 à 18 h 48 min
  • sas Répondre

    …principe technocratque habituel….LA FONCTION CR2ANT L ORGANE…

     

    …il y a du chômage….que parce qu il y a des chômeurs…..

    voilà encore une véritable industrie à la con….qui en nourrit un paquet artificiellement evidamment et aux dépens exclusifs de ceux qui en ont véritablement besoin….

    EN FAISANT SEMBLANT DE SOCCUPER DE CE PROBLEME PAR DES FONCTIONAIRES…crées et sélectionné pour l occasion avec avantages acquits et rente…..on a creusé chaque année un peu plus le nombre de demandeurs et leur précarité…..ca coute de plus en plus cher….les chômeurs augmente…les indemnisés diminues et touche de moins en moins….

    faut être couillon pour pas comprendre….quand on plante des impôts et taxes en france….il y pousse toujours des fonctionaires…

    cqfd……la tendance n est pas près de s inverser.même des quadras compétents ou surdiplômés ne peuvent retrouver de travail avec cette machine a gaz…

    sas

     

    1 septembre 2010 à 18 h 39 min
  • IOSA Répondre

     Il faut supprimer tous les impôts touchant les entreprises. Ainsi les coûts de production baisseront. La concurrence fera automatiquement baisser les prix de vente.

    Dites moi Moossieu Trémeau, est ce que vous avez déjà entendu parler de " Manque à Gagner", ce qui avait pourtant fait un foin, lorsque Sarkosy proposa la suppression de la pub sur les chaînes publiques, non ? C’était juste un tout petit milliard d’euros à nous transmettre… en dette !

    Et oui, la suppression de tous les impôts touchant les entreprises est synonyme pour le pékin lambda d’une augmentation de ses impôts et donc d’une baisse de son pouvoir d’achat et qui dit baisse du pouvoir d’achat chez les pékins….entraine automatiquement un manque à gagner pour les entreprises.

    Ca chauffe sous la cafetière ? Pourtant c’est pas tellement difficile à comprendre que l’on nous prends depuis des lustres pour des pompes à fric.

    Pour combattre le chômage, il n’y a qu’un seul moyen…commencer par payer beaucoup, mais alors beaucoup moins les hauts fonctionnaires ( petits y compris), sans compter la suppression des tous les avantages, qui sont multipliés par X lors de fonctions et mandats multiples. 

    Ce sera sans doute pas assez suffisant, mais ce serait déjà un bon début et d’un justice imparable… !

    IOSA

    1 septembre 2010 à 16 h 24 min
  • Jaures Répondre

    Cher Inspecteur, vous raisonnez par l’absurde: si la société est réduite aux deux personnes que vous citez, celle qui gagne 5 fois moins que le retraité ne peut pas plus payer ses cotisations que, dans le cas d’une retraite par capitalisation, un entrepreneur ne pourrait verser 5 fois ses profits à un seul actionnaire.

    La retraite par répartition est la part des richesses produites qui est reversée pour financer les retraites.
    Si ces richesses sont insuffisantes, les retraites ne peuvent être versées. De même, si une minorité accapare les richesses, ce partage n’est alors plus possible.

    En ce qui concerne le chômage, s’il est vrai (comme le montre Gourevitch) qu’un smicard coûte plus à l’état qu’il ne lui rapporte, son travail, lui, génère des profits supérieurs à sa rémunération. C’est pourquoi il est juste qu’une part de ces profits soit reversée à l’état pour que le salarié modeste bénéficie d’une protection sociale, d’une retraite et d’un système scolaire pour ses enfants.
    Si on a fait venir tant d’immigrés à différentes époques, c’est que leur travail participait à la croissance des entreprises qui les embauchaient. Une part de la plus value générée par ces travailleurs a pu être prélevée pour  un système social que les seules cotisations sur des salaires modestes n’auraient suffi à financer.

    Enfin, un service est également une richesse: il existe d’ailleurs des entreprises privées qui offrent les services que vous citez. Le rôle de l’état est de rendre accessible tous les services définis politiquement comme indispensables à chacun.
    Si vous estimez que la santé est un élément accessoire dans la vie, vous pouvez laisser le marché réguler l’offre et la demande de soins. Chacun aura alors les traitements que ses revenus du moment lui permettent et les plus démunis mourront.
    Ou bien, l’état intervient pour que chacun accède aux soins qui lui sont nécessaires.

    C’est un choix de société sachant que la part de l’état peut être extrêmement variable selon que, politiquement, on considère que la santé est un marché qui doit être plus ou moins régulé.

    1 septembre 2010 à 16 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Inspecteur Juve : "Prenons une société réduite à deux personnes : un pilote de ligne grabataire à la retraite et son aide-soignant."

    –      Dans votre exemple, ou sont passées les richesses considérables produites pendant quarante ans et les multiples cotisations en tout genre payées par le pilote de ligne?

    Mancney

    1 septembre 2010 à 15 h 13 min
  • IOSA Répondre

    Pour supprimer le chômage…supprimons les chômeurs et pour être certain que le chômage ne reviendra pas ( celà à la vie dure, cette petite bête) , supprimons aussi les travailleurs car c’est bien par cette caste d’idiots serviles que la bêbête reviendra.

    Et ça au moins, c’est une vérité vérifiable…en fait, c’est comme pour l’islam, en laissant ce truc migrer chez nous, on pouvait s’attendre à ce qu’il fasse des émules, d’autant plus que lorsqu’il s’agit d’immigrés chômeurs, la Caisse d’allocs prends le relais pour subvenir à leurs besoins.

    D’ailleurs, je me demande si il ne serait pas interessant d’enquêter sur les envois d’argent à la famille restée au bled et voir si par le plus pur des hasards, le fric de la CAF (celle de la France, bien entendu) ne transiterait pas…. par la-bas ?

    Donc pour supprimer le chômage, il ne suffit pas de dire, mais de faire le nécessaire pour stopper l’afflux de nouveaux chômeurs, qui en peu de temps vont essaimer afin de piller la CAF.

    Quoique, vu que les gouvernants le font sans risque, pourquoi ils se gêneraient ?

    IOSA

    1 septembre 2010 à 14 h 37 min
  • ozone Répondre

    D’accord avec Jaures la dessus

    A la denomination concurrence il faut remplacer celui de guerre économique au niveau des entreprises par intermediare de la bourse et pas par "innovation",ce qui fait que celles cis ont un besoin urgent de croitre financiérement,le plus facile étant le regroupement avec d’autres ce qui méne aux oligopoles avant les monopoles,et aussi a une augmentation des prix dans les sécteurs de premiers besoins,le cas des services bancaires sont une caricature de tout ça,dans une guerre il faut des munitions.
    L’Allemagne se trouve dans une position favorable,l’euro élimine pour elle les problémes de changes,45% de ses exportations vont vers la zone euro,et de plus ils sont les fournisseurs de la Chine en équipements pour l’industrie,necessaires pour que la Chine communiste puisse continuer de pomper de l’activité de nos pays.
    En Angleterre tout ce que demande Trémeau a existé sans pour cela avoir evité la desindustrialisation.
    Alors….

    1 septembre 2010 à 13 h 16 min
  • HOMERE Répondre

    Ce que dit Jaures n’est pas faux sauf :

    Pour la démographie que l’on nous vante en France comme étant une "chance" pour notre économie,

    Pour l’électroménager ou le niveau  des marges ne concerne pas le prix de base des produits qui continue de baisser sous les effets des coûts de production chinoise notamment,

    Pour les économies UK et Irlandaises concurrencées fiscalement par des pays émergents mieux placés,

    Pour le plein emploi dont tout le monde s’accorde à dire qu’il reste une expression impossible, à moins de le fixer aux alentours de 6% de chômage (pour des raisons d’inéquation de l’offre à la demande),

    La France souffre particulièrement d’handicaps structurels, de statisme non offensif, de charges publiques, d’industrie traditionnelle obsolète, de PME non maillées, d’investissements dans la recherche, de manufactures familliales fragiles économiquement….

    Pour le reste, je suis d’accord ! s’il en reste !!

     

     

     

    1 septembre 2010 à 12 h 02 min
  • Jaures Répondre

    Après l’Irlande en déliquescence, Tremeau a trouvé son nouvel Eldorado: l’Allemagne.

    Tout d’abord, relevons que, pour Tremeau, lorsque le taux de chômage est à 7,6%, on peut considérer que nous sommes en plein emploi. Les chômeurs apprécieront.

    Si le chômage est moins marqué en Allemagne,c’est pour 3 raisons principales: tout d’abord, la multiplication des emplois précaires; ensuite, l’acceptation par les entreprises allemandes de conserver leurs effectifs à temps partiel, avec une aide de l’état. De fait, 2010 sera l’année record de l’endettement de l’Allemagne avec 100 milliards de déficits supplémentaire ! Pas très Friedman tout ça !
    Enfin, avec une démographie en chute libre, l’Allemagne a moins de problèmes que la France pour intégrer ses jeunes au marché de l’emploi.

    Rappelons que l’Allemagne à connu une récession de 5% en 2009 (3% en France). Qu’elle connaisse un rebond d’activité n’est donc pas étonnant mais rien ne dit que, comme aux Etats-Unis ( Tremeau nous affirmait le 24/12/2009 "la reprise économique est bien là, aux USA"), elle se tasse à nouveau dans les prochains mois.

    De plus, selon le raisonnement de Tremeau, l’Angleterre et l’Irlande qui ont une fiscalité bien plus avantageuse, notamment pour les entreprises, que l’Allemagne, devraient être plus performantes. Or, elles sont encore bien plus mal en point que la France elle-même !

    Enfin, le numéro de claquettes sur la concurrence fait pour le moins sourire.
    Tout le monde sait que la concurrence ne fonctionne que ponctuellement (à l’ouverture d’un nouveau marché, par exemple). Ainsi, les marges énormes en matière de téléphonie devraient permettre une baisse importante des tarifs que nous attendrons encore longtemps.
    Autre exemple: en électroménager, les enseignes pratiquent toutes les mêmes marges et font pression sur les fournisseurs pour qu’ils ne livrent plus ceux qui baisseraient inconsidérément les prix. Les associations de consommateurs dénoncent d’ailleurs régulièrement ces agissements.

    Bref, ce n’est pas Friedman ou Keynes que je conseillerai à M Tremeau mais "L’économie pour les nuls" !

    1 septembre 2010 à 11 h 14 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    Il me semble qu’on a tort de mettre en avant la suppression ou la réduction du chômage en tant qu’objectif principal d’un « bon » gouvernement : je crois que l’objectif essentiel d’une communauté telle que la nôtre, c’est la création de richesse (je me place ici, non pas dans le monde libéré que j’appelle de mes vœux, mais bien dans la situation actuelle paralysée par un système de répartition étatique dont on ne se débarrassera pas de si tôt).

    Ce qui compte aujourd’hui, ce n’est pas tant que quelqu’un ait un travail, mais qu’il ait un travail qui lui apporte de hauts revenus qui seront taxés pour financer les dépenses sociales.

    A ce titre, il vaudrait mieux un entrepreneur brillant et un chômeur (au moins l’un finance l’autre), que deux smicards qu’on ne peut pas financer. Et on peut faire venir autant d’immigrés non qualifiés que l’on veut pour faire des besognes mal payées, ils ne cotiseront jamais assez pour payer (par exemple) les retraites puisqu’eux-mêmes disposeront de prestations sociales qui dépassent le niveau de richesse qu’ils créent, sans parler des coûts indirects (cf. l’étude de Jean-Paul Gourévitch). C’est encore pire si ces jobs mal payés sont financés avec les impôts de ceux qui créent effectivement des richesses.

    Précision : je ne dis pas que je trouve ça normal, je cherche simplement à démontrer la contradiction fondamentale entre le modèle « socialiste » actuel et les moyens utilisés par l’UMPS pour le pérenniser, par exemple, quand des politiques déclarent que le chômage se résorbera naturellement grâce à la création d’emplois dans les services à raison du vieillissement de la population française (en langage de tous les jours : « il y a de plus en plus de p’tits vieux ; il faudra bien payer des gens pour s’en occuper »).

    C’est un raisonnement délirant si on l’applique (par exemple) à la retraite par répartition.

    Prenons une société réduite à deux personnes : un pilote de ligne grabataire à la retraite et son aide-soignant.

    L’aide-soignant cotise pour payer la retraite de l’ex-pilote (en théorie, 6 ou 7  fois son salaire aux tarifs actuels !)

    Mais le pilote doit payer pour les soins que lui apporte l’aide-soignant.

    Soit le pilote restitue à l’infirmier de quoi payer ses cotisations à lui (et il s’appauvrit à toute vitesse), soit c’est le pauvre infirmier qui y est de sa poche ! Ca ne peut évidemment pas marcher (quoique la solution consistant pour l’infirmier à « euthanasier » le pilote et à lui confisquer ses richesses ne soit pas complètement à écarter ; et pour une fois je ne plaisante pas).

    Si on ajoute, pour faire bonne mesure, un troisième larron jouant le rôle de l’Etat et chargé de s’occuper des transferts de richesse entre les deux parties, on voit bien que cette histoire de suppression du chômage, par la création de jobs sans réelle valeur ajoutée, ne peut que conduire à la catastrophe.

    1 septembre 2010 à 10 h 13 min

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