Rétablir la sélection dans l’Université

Rétablir la sélection dans l’Université

Après des semaines, une partie des étudiants ou des élèves continue à manifester. Mais les bacheliers qui sont dans les classes préparatoires aux grandes écoles refusent de manifester. Ils ont d’abord leurs concours à préparer. Il est difficile de manifester quand on sait que les autres travaillent et augmentent ainsi leurs chances d’être admis à un concours. Ils espèrent tous au départ devenir élève de Normale sup ou de Polytechnique. Mais ils savent aussi qu’ils ont toutes leurs chances d’intégrer dans une école de moindre rang.

Pour les futurs médecins, il existe aussi une année préparatoire à la Faculté de Médecine. Ceux qui n’ont pas réussi aux concours sont conscients du fait qu’ils sont moins doués pour faire des études supérieures. Ils en tirent les conclusions qui s’imposent et choisissent un métier adapté à leur niveau intellectuel.
Tous les autres, tous ceux qui sont admis à une grande école, ne se font pas trop de souci pour leur insertion dans le monde du travail à la sortie de leur école. L’immense majorité trouve assez rapidement un emploi et ne fait pas partie des 26 % des jeunes chômeurs.

Les bacheliers qui ne choisissent pas une école préparatoire croient que la sélection n’existe pas. On le leur a d’ailleurs fait croire, avec le tronc commun dans le secondaire. Tout le monde peut devenir bachelier. Et en mettant en place un système de rattrapage pour les moins doués, on arrive à donner le bac à 80 % de la population des élèves qui se présentent.
On offre ensuite à tous ces bacheliers, et sans aucune sélection, la faculté de leur choix. En apparence, cette totale liberté est merveilleuse quand on a un bac en poche. Mais il y a un hic. Dans un tel système, l’Université ne s’adapte pas aux besoins réels du pays, mais plutôt aux désirs des étudiants.

La mode, ou l’air du temps, poussent les étudiants à choisir des filières littéraires plutôt que des filières scientifiques. Une telle discordance fait, qu’à la sortie, on manque de scientifiques, alors qu’on a beaucoup trop de littéraires.
Ainsi, chaque année, des dizaines de milliers d’étudiants se retrouvent avec un diplôme universitaire en poche alors que le pays n’en a aucun besoin. Par ailleurs, des dizaines de milliers n’ont pas atteint le niveau nécessaire pour obtenir un diplôme.
Les diplômés et les non diplômés risquent tous d’être des chômeurs. Ce sont ces étudiants qui se laissent facilement manipuler par les trotskistes de tout poil et qui forment les gros bataillons de contestataires.

Les erreurs égalitaires

Au nom de l’Égalité, le socialo-égalitarisme français a commis trois graves erreurs :
1) Il a institué, avec l’Éducation nationale, un monopole étatique non soumis à la concurrence. Ce monopole détruit progressivement la qualité de nos universités et, dans toutes les études comparant les universités du monde, les universités françaises prennent de plus en plus les dernières places. De plus, ce monopole permet de diffuser à tous les niveaux une vision uniquement marxiste et keynésienne de l’économie. Ce qui est très grave sur le plan politique.

2) Puis, alors que chaque élève a ses propres capacités intellectuelles allant du débile au surdoué, il a institué un tronc commun dans l’enseignement secondaire, faisant croire que la sélection et la concurrence n’existent plus en France. Le terme « surdoué » est aujourd’hui retiré du vocabulaire français, car il faisait trop désordre.

3) Il a enfin institué l’entrée libre dans l’Université, repoussant la sélection à la fin des études. Il désire aussi supprimer les grandes écoles car la sélection en garde l’entrée.

Pour arrêter le massacre, et introduire plus d’humanité dans notre système éducatif, il faut supprimer le monopole étatique et rendre écoles et universités concurrentes. Il faut supprimer le tronc commun et le remplacer par différentes options mises en compétitions. Il faut enfin introduire la sélection à l’entrée de l’université. Les troubles actuels montrent qu’il y a urgence…

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Comments (20)

  • Dragan Répondre

    Cet article est un véritable scandale, tout comme 90 % des commentaires qui donnent du crédit à B Trémeau.

    « Pour les futurs médecins, il existe aussi une année préparatoire à la Faculté de Médecine. Ceux qui n’ont pas réussi aux concours sont conscients du fait qu’ils sont moins doués pour faire des études supérieures. Ils en tirent les conclusions qui s’imposent et choisissent un métier adapté à leur niveau intellectuel. »

    Pas forcement ! Je connais des étudiants qui, après avoir loupé médecine, se sont réorienté dans une autre discipline et ont brillant réussi, une est même devenu professeur d’économie à l’université…
    Et ce cas est loin d’être isolé. Pour ma part, on m’a bien orienté en BEP / Bac pro car les enseignants du collège pensaient que je n’avait pas le « talent » pour faire un bac général, diplôme qui mène vers des métiers à forte valeur ajoutée. Pourtant suite à mon bac pro, j’ai entamé des études universitaire généralistes puis obtenu un master 2 sans fautes. Mes camarades de collège à qui ont prédisaient monts et merveilles, n’ont pas dépasser le cap du BTS pour certains…

    « Puis, alors que chaque élève a ses propres capacités intellectuelles allant du débile au surdoué, il a institué un tronc commun dans l’enseignement secondaire, faisant croire que la sélection et la concurrence n’existent plus en France. Le terme « surdoué » est aujourd’hui retiré du vocabulaire français, car il faisait trop désordre. »

    Comme vous le faisait remarquer le commentaire précédent, vos propos manque d’objectivité. Les débiles, comme vous le dites n’existe pas. J’en veux pour preuve de mon cursus scolaire décrit précédemment… Les cancres sont une pure invention des dominants pour asseoir leur domination.
    D’ailleurs, ce que vous affirmez n’a scientifiquement jamais été démontrés. En revanche, beaucoup de travaux d’universitaires, notamment ceux des sociologues, démontrent le lien entre environnement social et réussite scolaire. Expliquez moi pourquoi on retrouve plus de 80 % d’élèves issus de milieux défavorisés dans les filières de CAP / BEP et Bac pro…

    « Les diplômés et les non diplômés risquent tous d’être des chômeurs. Ce sont ces étudiants qui se laissent facilement manipuler par les trotskistes de tout poil et qui forment les gros bataillons de contestataires. »

    Mouais, là encore, il fraudais étudier les statistiques d’un peu plus près. Pour ce qui est de l’insertion professionnelle de ses diplômés, l’université s’en sort bien compte tenu des moyens qu’elle a sa disposition. L’état dépense trois fois plus pour un étudiant de grandes école que pour un étudiant d’université. Réduisons les inégalités entre universités et grandes écoles, après on verra.

    « les universités françaises prennent de plus en plus les dernières places. »

    C’est faux, l’évolution du rang des universités dans ces classements stagne ou augmente légèrement.
    Même l’école Polytechnique, qui est l’une des plus prestigieuses grandes école française, se classe dernière certaines universités français dans le classement.

    Par ailleurs les classements internationaux ont des critères d’évaluations qui mériteraient d’être revus. Et là peut-être que nos universités françaises pourraient caracoler en tête.

    « Pour arrêter le massacre, et introduire plus d’humanité » … en gommant les inégalités sociales existantes !

    19 avril 2016 à 19 h 07 min
  • Albert Répondre

    Je souhaiterais revenir une des choses que vous avez pris la liberté de déclarer, relative au rattrapage du bac :

    Ainsi donc, à vous lire, les "moins doués" obtiennent ce diplome grâce aux épreuves de rattrapage.
    Pour avoir eu une scolarité pour le moins… cahotique, je dirais que ces propos sons insultants, en ce qui me concerne : depuis les classes d’école primaire, les enseignants se demandaient ce que je faisais dans le cursus scolaire dit "normal", jusqu’au collège ou un professeur de mathématiques proposa à ma mère de m’envoyer dans une strucuture adaptée pour enfants "surdoués", laquelle lui répondit : "pourquoi pas", mais se rétracta aussi tôt lorsqu’on lui annonça que cet établissement se trouvait… à Nice, (sachant que je suis de Toulouse).
    Le cahos a donc continué, jusqu’à ce fameux bac. Mais entre temps, j’ai eu l’occasion de passer par toutes les galères possibles et imaginables, qui ont été jusqu’à me faire tomber dans une très grave dépression, l’année du bac, justement. Manifestement, ce n’était pourtant pas les aptitudes intellectuelles qui posaient problème…
    Plutôt que de vous contenter d’une description superficielle partant du présupposé que le système scolaire, objectivement, dans ses structures et ses programmes, est en très bon état, et que seules les réformes prévues pour aider les "moins doués" pour reprendre vos termes, l’ont mis dans la situation actuelle, cherchez à comprendre le problème à sa source. On ne trouve jamais la réponse adaptée sans se poser la bonne problématique. Parceque, pardonnez moi, mais le système éducatif dans son intégralité, et notamment le diplome final, ne sanctionnent nullement une quelconque intelligence ou aptitude à réfléchir ou même des savoirs acquis qui, trop nombreux, sont aussitôt oubliés, mais une seule capacité d’endurance à l’emmerdement.
    Tentez plutôt de vous inspirer de ce qui se passe dans d’autres pays d’Europe, plus au nord, l’Europe scandinave, la Finlande, etc… qui obtiennent de meilleurs résultats, sans pratiquer cette politique d’austérité que vous semblez proner.

    29 janvier 2007 à 13 h 08 min
  • Albert Répondre

    Je souhaiterais revenir une des choses que vous avez pris la liberté de déclarer, relative au rattrapage du bac :

    Ainsi donc, à vous lire, les "moins doués" obtiennent ce diplome grâce aux épreuves de rattrapage.
    Pour avoir eu une scolarité pour le moins… cahotique, je dirais que ces propos sons insultants, en ce qui me concerne : depuis les classes d’école primaire, les enseignants se demandaient ce que je faisais dans le cursus scolaire dit "normal", jusqu’au collège ou un professeur de mathématiques proposa à ma mère de m’envoyer dans une strucuture adaptée pour enfants "surdoués", laquelle lui répondit : "pourquoi pas", mais se rétracta aussi tôt lorsqu’on lui annonça que cet établissement se trouvait… à Nice, (sachant que je suis de Toulouse).
    Le cahos a donc continué, jusqu’à ce fameux bac. Mais entre temps, j’ai eu l’occasion de passer par toutes les galères possibles et imaginables, qui ont été jusqu’à me faire tomber dans une très grave dépression, l’année du bac, justement. Manifestement, ce n’était pourtant pas les aptitudes intellectuelles qui posaient problème…
    Plutôt que de vous contenter d’une description superficielle partant du présupposé que le système scolaire, objectivement, dans ses structures et ses programmes, est en très bon état, et que seules les réformes prévues pour aider les "moins doués" pour reprendre vos termes, l’ont mis dans la situation actuelle, cherchez à comprendre le problème à sa source. On ne trouve jamais la réponse adaptée sans se poser la bonne problématique. Parceque, pardonnez moi, mais le système éducatif dans son intégralité, et notamment le diplome final, ne sanctionnent nullement une quelconque intelligence ou aptitude à réfléchir ou même des savoirs acquis qui, trop nombreux, sont aussitôt oubliés, mais une seule capacité d’endurance à l’emmerdement.
    Tentez plutôt de vous inspirer de ce qui se passe dans d’autres pays d’Europe, plus au nord, l’Europe scandinave, la Finlande, etc… qui obtiennent de meilleurs résultats, sans pratiquer cette politique d’austérité que vous semblez proner.

    29 janvier 2007 à 11 h 41 min
  • Alborg Répondre

    JAURES, “Je ne sais comment on peut qualifier une statistique avèrée “d’idiotie”. Seule son interprétation peut être stupide, ou sa non prise en compte.” – Vous ne comprenez donc pas ?? C’est exactement ce que j’essayais de vous expliquer quand je vous disais QU.chose comme : Une statistique peut être VRAIE et être néanmoins une idiotie… Et j’ajoutais : parce que elle n’a en soi aucune valeur démonstrative…. Ce n’est donc PAS LA STATISTIQUE EN-ELLE MEME qui est stupide ici, ce sont les automatismes de pensée très habilement suggérés sans AUCUNE DEMONSTRATION DE VOTRE PART !( Comme si je ne connaissais pas ce vieux truc gaucho !!) Relisez tous le commentaire jauresien du 16/4/06 et vous verrez si je l’invente : JAURES aligne les chiffres de sa statistique sans ancun développement ni tentative de démonstration, tout en espérant que l’effet tétanisant de ses chiffres à l’état brut suffira à lui seul de nous SUGGERER que s’il en est ainsi (“moins de 15% des enfants d’ouvriers et employés y sont présents alors qu’ils représentent plus de 50% de la population.”), cela ne peut qu’être le fruit d’un COMPLOT DIRIGE, soit par l’Etat Capitaliste, soit les Multinationales, etc… etc…. la liste est longue DANS LA THEORIE DU COMPLOT… “Quant à votre théorie d'”une carence intellectuelle a priori” qui toucherait les ouvriers et employés, je vous en laisse la responabilité. D’autres pensent que certaines ethnies ou religions possèdent les mêmes carences…” Je n’ai contrairement A VOUS aucune “théorie” sur la question, mon cher ! Je disais simplement que ceci peut expliquer cela… les fois où CELA survient ! Je suis le premier à avoir connu des dizaines de fils d’ouvriers(du temps où cela existait encore) à avoir brillamment franchi tous les obstacles à leurs études, et fus l’ami de beaucoup d’entre eux; il est donc inutile de chercher à me “nazifier” comme vous tentez vicieusement de le faire…. La “Reductio ad Hitlerum” a bien marché un moment en nos contrées, mais je crois qu’elle commence enfin à avoir quelque plomb dans l’aile ! Autre chose : pour avoir lu quelques diatribes de votre crû par rapport à quelques autres internautes je peux affirmer en toute tranquillité QUE VOUS N’AVEZ la plupart du temps AUCUNE IDEE A QUI VOUS AVEZ AFFAIRE ! Alborg, l’homme du “Never More” Ce qui veut également dire : “I’ve been through this movie before”… Pardon pour mon amour sans frein de la langue des Impérialistes…. Cheers !

    18 avril 2006 à 22 h 38 min
  • grandpas Répondre

    Décidement cher Jaures vous ne connaissez pas grand chose aux peuples noirs si ce n’est ce que vos journaux et livres bien pensants veulent vous informer. Sortez un peu et arrétez de lire “Le coup d’état permanent”. Normalement cher Jaures,les parents ne devraient pas aider leurs enfants pour leurs devoirs,si vos amis politiques* faisaient correctement leur travail. Maintenant vos images à la Zola gardaient pour faire pleurer dans vos réunions de section. Comme vous l’avez dans un autre post,tous les noirs ne sont pas pauvres! C’est la deuxieme fois que vous vous mordez la queue. *Il n’est pas un secret our tout le monde que les socialistes trouvent la mjorité de leurs troupes dans l’éducation nationale et que ces mêmes personnes n’ont pas hésité a faire tomber un ministre socialiste qui voulait degraisser le Mammouth.

    18 avril 2006 à 20 h 00 min
  • Jaures Répondre

    A Alborg: Je ne sais comment on peut qualifier une statistique avèrée “d’idiotie”. Seule son interprétation peut être stupide, ou sa non prise en compte. Quant à votre théorie d'”une carence intellectuelle a priori” qui toucherait les ouvriers et employés, je vous en laisse la responabilité. D’autres pensent que certaines ethnies ou religions possèdent les mêmes carences. Toutes les études, notamment sur les jumeaux adoptés par des familles de conditions sociales opposées ont montré l’influence déterminente du milieu dans le développement cognitif et l’insertion sociale. Vous en doutez? Demandez à vos enfants de faire leurs devoirs sans votre aide, dans un appartement exigüe et mal isolé,avec un seul repas équilibré par jour, … Etes-vous prét à savoir si vous n’auriez pas, par hasard, transmis quelques carences irréveribles.

    18 avril 2006 à 14 h 01 min
  • Alborg Répondre

    JAURES, Cette histoire de sélection par le fric à l’entrée de l’Univesité, cela fait plus de 30 ans que je l’entends ! !Déjà a l’ULB(Bruxelles) en 69 on n’entendait que cette rengaine statistique à la con qui vous parait tellement imparable à vous, et qui n’est qu’une(antique)GROSSE CONNERIE que vous n’avez toujours pas dépassée….Cette statistique, même qu’elle est probablement vraie, reste UNE IDIOTIE comme toutes les statistiques du même genre, mon cher, et vous savez pourquoi ? PARCE QU’ELLES NE DEMONTRENT RIEN ET NE PROUVENT RIEN pour ce qui est du genre de constat qui vous ferait tellement plaisir, histoire de conforter votre système de pensée enkysté : vous aimeriez tellement prouver la volonté mauvaise et machiavélique de l’Etat,du Capitalisme ou des Elites Bourgeoises ou que sais-je encore, hein ? “moins de 15% des enfants d’ouvriers et employés y sont présents alors qu’ils représentent plus de 50% de la population(…)” Eh bien, mon cher “Jaurès”,peut-être que c’est UN AUTRE TYPE DE SELECTION qui opère la-dedans, et pourquoi pas tout simplement un manque d’intérêt pour les études pour des raisons quasi corporatistes ou familiales -telles que l’explique FLORENT, à moins que ce ne soit tout simplement le constat d’une carence intellectuelle a priori qui s’impose d’elle-même ! (telle que l’expliquait précisément B. TREMEAU) Alborg

    18 avril 2006 à 0 h 58 min
  • Jaures Répondre

    A grandpas: Ce n’est pas parcequ’on est noir qu’on est africain et pauvre. Les étudiants africains peuvent bénéficier de bourses de leur pays ou de la France (accords internationaux). De même beucoup d’étudiants français vont aux Etats Unis. Mais la plupart d’entre eux reviennent (80%) moins de 5 ans plus tard. Ce qui relativise “l’hémoragie des cervaux”. Personnellement je souhaiterait que les étudiants étrangers retournent chez eux leurs études achevées. Mais bien souvent nous les retenons: main d’oeuvre qualifiée et peu exigeante, une aubaine.Et chez eux la vie est si difficile. Que feriez vous à leur place ?

    17 avril 2006 à 18 h 06 min
  • Florent Répondre

    A M’sieur Jaures, si je ne m’abuse, l’université mène le plus souvent à des professions libérales (avocat, médecin, banquier) ou professorale. Peut être bien après tout que ces professions n’intéressent pas les enfants d’ouvriers qui souhaitent tenter une autre profession tout aussi utile et intéressante. A moins que vous ne considériez infament d’être gendarme, pompier ou plombier. De plus, la “pauvre Paris 8”, hum! J’ai faillit y être, j’ai put la voir, je ne la trouve guère plus pauvre que Paris 12 ou Assas. Mais bon, il est vrai que je suis aveuglé par la vilaine propagande capitaliste.

    17 avril 2006 à 14 h 02 min
  • grandpas Répondre

    Jaures Il m’est arrivé à plusieurs reprises de passer dans le campus de l’université sise à Nanterre,j’y ai remarqué une forte représentation d’étudiants afriquains.Connaissant le niveau vie catastrophique de ces pays,je serais trés heureux de savoir comment,arrivent ils à financer ces études.Dans le cas où cela soit leurs propres pays,pourquoi une fois celles ci finies ne retournent ils pas dans leurs pays d’origine? Maintenant si,il s’agit d’autres bienfaiteurs,lesquel?

    16 avril 2006 à 17 h 21 min
  • Jaures Répondre

    La sélection existe à l’université: moins de 15% des enfants d’ouvriers et employés y sont présents alors qu’ils représentent plus de 50% de la population.Par ailleurs il existe une sélection géographique: les jeunes de la bourgeoise banlieue ouest fréquentent la cotée Paris Dauphine alors que les laissés pour compte du 93 se contentent de la pauvre Paris 8 (de Millière). Ajoutez que ceux qui ont peu de moyens doivent se résoudre à écourter leurs études. Enfin, l’université souffre de la sélection par les maths. Doit-on être matheu pour être un bon médecin?

    16 avril 2006 à 10 h 40 min
  • david martin Répondre

    Sélection ? N’est ce pas ce mot qui a “permis” à El Chi son premier recul face à la rue en 86 !! La rue et les syndicats démagauchistes gouvernent ce pays !! Les patriotes n’ont plus qu’à relever la tête, désormais.

    13 avril 2006 à 23 h 42 min
  • alambic Répondre

    Boire dix litres de pinard et rester ZEN.

    12 avril 2006 à 23 h 09 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Pas grand chose à ajouter à cette analyse pertinente de Bernard Trémeau. Sinon à rappeler que certains présidents d’université commencent à comprendre que leurs établissements formaient à des “diplômes sans valeur” et qui ne tenaient aucun compte des besoins des entreprises(1). Comme en a convenu de lui-même Jean-Robert Pitte, président de la Sorbonne (il est vrai que c’était après le saccage d’une université multi-séculaire) sur RTL (25/03/06) et dans Le Point. La question se podse de savoir si L’Education (prétendue) Nationale et les caciques maçons et/ou marxistes qui la dirigent depuis la “Libération” accepteront de se remettre en question. Car une réforme en profondeur de l’Ecole ne pourra venir que de l’intérieur. Une autre question se pose à moi après avoir lu dans “Le Monde” une enquête sur la consommation accrue de coke par les jeunes. A voir la manière de zombies dont se sont comportés les braillards qui bloquaient les fac, les universités et les lycées, mais aussi routes, gares, etc. après avoir été manipulés dans des AG du genre soviets, il est permis de se demander si la coke, le cannabis, etc. n’ont pas influencé sur leur comportement. Quand on pense que – à juste titre d’ailleurs – les gouvernants veulent s’attaquer à la tabagie dans les lieux publics, ne serait-il pas plus judicieux de s’en prendre au trafiquants de drogue depuis les petits dealers(2) (qui selon Le Monde) livrent à vélomoteur sur un simple appel de portable) jusqu’aux gros bonnets. Cela devrait commencer par une législation qui déclare la guerre à ce trafic qui, si l’on n’y prend garde, pourrira très rapidement la jeunesse. D’autant plus facilement que, on vient de le voir, elle est complètement déboussolée et inquiète. Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior P.S. les journaux font remarquer à l’envi que le budget consacré par les universités à chaque étudiant est notoirement insuffisant, comparativement aux autres pays occidentaux. Certes ! Mais à y bien réfléchir, cela ne tient-il pas au fait que les universités françaises sont obligées d’accueillir les générations “100% bachelières” qui encombrent inutilement ses amphithéâtres ? Aucun des “crânes d’oeuf” qui dirigent l’Education(prétendue) nationale ne semble s’être posé la question. Si la France, selon le mot de Michel Rocard “ne peut accueillir toute la misère du monde”, je pense, moi, que l’Université ne peut accueillir toute la misère intellectuelle générée par un bac de plus en plus démonétisé… (1) ce dont se moque Bruno Julliard (le mot rime avec “braillard”), comme il en a témoigné sur France 3, face à Gilles de Robien, dans une émission d’Arlette CHABOT. (2) rappel : Dominique Voynet refusait la vente libre de drogue uniquement parce que ces petits dealers représentaient une “économiie parallèle” qui faisait vivre des milliers de familles. Des familles qu’on aimerait bien voir aller pratiquer leurs trafics dans leur pays d’origine…

    12 avril 2006 à 22 h 06 min
  • Bad Plafon Répondre

    Quelques vérités dans cet article, mais aussi beaucoup de partialité. Quelques certitudes, en vrac, et bien entendu sans prétendre être exhaustif : 1) La sélection se fait bien, mais par l’argent et l’entregent de papa 2) Il n’y a pas égalité de l’enseignement, mais nivellement par le bas, étant évidemment exclus tous ceux qui peuvent compléter leur éducation grâce à leur milieu familial 3) Il n’existe aucune démarche intellectuelle dans tout le circuit éducatif, mais simplement un bachotage insipide et saturant 4) Il faudrait se résoudre à enterrer l’idée stupide que l’éducation nationale est aux mains des “rouges” et fabrique de l’agitation sociale : tout au contraire, il s’agit d’un système qui projette de couler tout étudiant dans le moule du conformisme et, en ce domaine, réussit fort bien 5) Il faut admettre que l’enseignement scientifique est totalement NUL et ce même dans les “grandes écoles” : pour s’en convaincre, il suffit de décortiquer les programmes et l’on s’aperçoit très vite que de très nombreuses notions indispensables à la compréhension des cours ne sont même pas évoquées. C’est d’ailleurs là que se niche la vraie raison de la désaffection des élèves pour les matières scientifiques : lorsque l’on ne comprend pas ce que l’on apprend et que les sujets traités sont inintéressants parce que trop superficiels, comment peut-on être motivé ? Enfin, et cela s’adresse à tous les “déclinologues” qui s’imaginent que l’herbe est plus verte dans le pré du voisin, ce n’est guère plus brillant au-delà de nos frontières.

    12 avril 2006 à 21 h 53 min
  • Aude Répondre

    “La mode, ou l’air du temps, poussent les étudiants à choisir des filières littéraires plutôt que des filières scientifiques.” Ce n’est pas pour autant qu’il y a de l’emploi après des études scientifiques faites à l’Université. Je suis très bien placée pour le savoir étant en dernière année de thèse de chimie. Heureusement que j’ai la possibilité de partir émigrer aux US car mon avenir serait bien sombre en France… Les thèses ne sont pas reconnues dans les entreprises car nous sommes absolument pas formés à travailler en entreprise. Quant à devenir maître de conférences ou chargé de recherches, seul 1 ou 2 thésards sur 10 peuvent l’espérer. Sachant que les meilleurs partent à l’étranger… Pauvre pays…

    12 avril 2006 à 17 h 49 min
  • Chris Répondre

    “Tous les autres, tous ceux qui sont admis à une grande école, ne se font pas trop de souci pour leur insertion dans le monde du travail à la sortie de leur école. L’immense majorité trouve assez rapidement un emploi et ne fait pas partie des 26 % des jeunes chômeurs.” Non Mr Lance, une grande école n’immunise pas contre le chômage, elle n’imunise plus (sauf peut être Polytechnique et HEC), ce n’est plus vrai aujourd’hui. Je suis sorti d’une de ces grandes écoles en 2003 avec un diplôme d’ingénieur en poche, et j’ai galéré 15 mois avant de décrocher un premier CDD, deux ans pour obtenir le précieux CDI, le tout à un salaire défiant toute concurrence (vers le bas naturellement). Les 26% de jeunes au chômage se retrouvent aussi parmi les bac+5…

    12 avril 2006 à 16 h 35 min
  • sas Répondre

    Pour toutes réformes ou reprise en mains…attention aux coups de barres…les effets de bords sont voulus , prévus et pires remèdes que les propres maux… c’est une stratégie de gouvernance(avec les cons) ce qui nous concerne amplement. sas

    12 avril 2006 à 13 h 05 min
  • Adolphos Répondre

    “La mode, ou l’air du temps, poussent les étudiants à choisir des filières littéraires plutôt que des filières scientifiques. ” Certes, mais il faut dire aussi que les mathématiques indispensables à ces filières servent depuis Mai 68 à selectionner (Les math semblant moins bourgeoises que la littérature, elles devaient être plus égalitaires). Ce qui fait que plein d’excellents eleves sont trés bon en math, mais uniquement pour leurs études et sinon les détestent. Quand à ceux qui pourraient être interessés par les sciences, mais n’ont pas trop le niveau en math, ils sont découragés par une mathématisation quasi totales de celles-ci. D’ou les bons en école de commerce, les autres en psychologie ou en lettres…

    12 avril 2006 à 8 h 52 min
  • allah gégène Répondre

    En fait la séléction existe à l’université, mais c’est une séléction “sauvage”. Ce n’est pas une séléction par l’argent (car la “séléction par l’argent” imaginés par les gauchistes signifie corruption, l’intelligence n’étant pas un produit commercialisable), c’est un séléction par l’information, par la volonté, par la résistance de l’étudiant face aux tracas de la vie. Le DEUG était une étape importante de séléction : les bacheliers faiblement instruits et les étudiants manquant de volonté étaient rejeté du système. La séléction existe et existera toujours elle est intrinsèque à toute forme d’organisation humaine, mais la séléction “sauvage” brise certains qui avec un peu d’encouragement auraient pu réussir brillament, elle est par conséquence inadaptée.

    12 avril 2006 à 7 h 42 min

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