Sarkozy et Jehovah

Sarkozy et Jehovah

Je ne tiens pas à parler de religion dans nos colonnes plus qu’il n’est nécessaire. Mais lorsque la religion fait irruption dans la politique (ce qu’elle a toujours fait d’ailleurs, et à toute époque), il est dans notre rôle, et plus particulièrement dans le mien, d’analyser l’évènement.

Or, l’actualité politico-religieuse a été très riche ces temps-ci. Il y a eu les déclarations surprenantes de Nicolas Sarkozy, puis la déclaration plus surprenante encore du chef de l’Église anglicane, puis le vote par le Parlement turc de l’autorisation du voile à l’Université. On m’accordera donc que je suis fondé à me mêler de ce qui nous regarde, à savoir la défense de la liberté de pensée contre les intrusions religieuses de tout acabit.

Tout d’abord, je me réjouirai ostensiblement du vote antilaïque du Parlement turc, qui a le mérite de révéler que la Turquie est bien une nation musulmane qui ne souffre pas la laïcité, cette dernière lui ayant été imposée jadis par le dictateur Atatürk. Mais cette laïcité artificielle, encore soutenue par une minorité citadine évoluée, ne résistera pas longtemps à la pression des religieux. Et si c’est très regrettable pour le sort des Turcs laïques, c’est pain béni, si j’ose dire, pour l’Union européenne, qui voit ainsi s’éloigner le projet aberrant de l’entrée de la Turquie en Europe.

Ensuite, je couvrirai d’opprobre l’Archevêque de Canterbury Rowan Williams, qui a soulevé l’indignation des Britanniques en osant déclarer sur l’antenne de la BBC que l’adoption de certains aspects de la charia islamique au Royaume-Uni était inévitable. Je devrais pourtant le remercier tout autant que les députés turcs, puisque cette attitude confirme ce que j’ai dit maintes fois ici même, à savoir qu’il était illusoire d’imaginer que les Églises chrétiennes défendraient l’Europe contre l’invasion islamique. Elles seront au contraire les premières à pactiser, à trahir et à collaborer avec l’envahisseur.

Mais j’en viens à ce qui concerne la France au premier chef, à savoir les déclarations intempestives de Nicolas Sarkozy, dont on se demande s’il n’est pas en train de se suicider politiquement à force de multiplier les bourdes, les gaffes et les impairs. On pouvait à la rigueur lui passer sa référence aux « racines chrétiennes de la France » lors de sa visite au Pape, et la mettre sur le compte d’une courtoisie à l’égard de Benoît XVI.
(Je rappelle que le christianisme, dont chacun peut penser ce qu’il veut, ne peut pas être une « racine » en France et en Europe, puisqu’il est historiquement un « greffon » d’origine moyen-orientale, ce que nul ne peut contester.)

En revanche, le discours présidentiel devant le pseudo-parlement saoudien est totalement inadmissible et n’est d’ailleurs qu’un tissu de sottises. Dire, par exemple, que « Dieu est le rempart contre l’orgueil démesuré et la folie des hommes », est une contre-vérité flagrante au regard de l’Histoire et plus encore de l’actualité islamiste. Il suffit de considérer les attentats du 11 septembre et les explosions meurtrières des kamikazes pour constater que Dieu (ou plus exactement la croyance en Dieu) n’est un rempart contre rien, et surtout pas contre les massacres, auquel il a si souvent servi de prétexte.

Ajouter de surcroît que « Dieu transcendant est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme » est un mensonge pur et simple qui passe à la trappe les quelque 150 millions d’Européens qui se déclarent athées ou agnostiques. On notera d’ailleurs que jamais un Président français avant lui, même le très catholique Charles de Gaulle, ne se serait permis une référence publique à Dieu, par respect de la tradition laïque républicaine qui a instauré la neutralité de l’État en matière de religion.

Si Nicolas Sarkozy veut rompre cette neutralité, qui garantit à chaque citoyen sa liberté de croyance ou d’incroyance, il se prépare des jours difficiles.

Bien des chrétiens libéraux ne le suivront pas. En tout cas, il serait souhaitable que notre Président prenne soin de réfléchir plus longuement avant de lancer tout-à-trac des fusées impromptues dont certaines pourraient bien lui exploser à la figure. Néanmoins, je trouve grotesque l’appel lancé dans « Marianne » par la coalition Villepin, Bayrou, Royal et compagnie contre une prétendue dérive vers une monarchie élective, car tous nos présidents en ont été accusés. Or, seul un régime présidentiel peut tenir la route.

Partager cet article sur Facebook

Recommander cet article sur les sites de syndication d’information :

Partager cette publication

Comments (30)

  • V ITRUVE Répondre

    AVE
    excellent article suivi d’ excellentes interventions qui se démarquent sérieusement des saillies des blogueurs adeptes de la beaufitude qui règne hélas quelquefois sur les analyses d’ articles qui, reconnaissons-le, méritent dans tous les cas, une lecture et des appréciations plus pertinentes.
     Enfin un sujet qui nous a fait nous repencher sur les fondamentaux du sacré qui rappellons-le est devenu profane au siècle des lumières puis aprés 68 est redescendu d’un cran en passant au ludique ( passage du temple au musée puis à la "cité " des sciences, de la musique , des arts etc… jusqu’au bling-bling de 2008… o tempora , o mores
    VALE

    8 mars 2008 à 11 h 29 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Rentrant après deux semaines d’absence, je passe en revue les titres des « 4 vérités », en m’abstenant volontairement de prendre connaissance des commentaires qui les accompagnent, et mon œil a tout de suite accroché le texte de monsieur Pierre Lance intitulé « Sarkozy et Jéhovah ».
     
       La laïcité est une question complexe.
     
       Je partage globalement l’avis de l’auteur lorsqu’il fustige l’instrumentalisation d’une religion par le politique à des fins qui sont souvent sans rapport avec la foi du croyant et je condamne tout autant l’incursion directe du religieux dans la vie politique. Tout le monde se souvient du fameux « Gott mit uns » inscrit sur les boucles de ceinturon de la soldatesque germanique ou de « l’égarement » de monseigneur Mayol de luppé, aumonier de la L.V.F. L’engagement aux côtés du F.L.N. de certains prêtres de l’ambigu monseigneur Duval à Alger ou l’option gauchiste de certains autres en Métropole dans les années soixante furent tout aussi regrettables. Lorsque je me rends à l’église, j’attends de son pasteur qu’il me transmette simplement la Bonne Nouvelle. Pour le reste, il est de ma seule responsabilité de créature unique d’intégrer ou non cette parole dans le fondement de chacun des actes de ma vie, y compris de ma vie de citoyen. Si j’entends que le ministre du culte m’aide à fixer solidement le socle de connaissances issues de la Révélation sur lequel Dieu me propose de m’associer au parachèvement de sa création, je n’entends pas que le dit ministre vive ma Vie à ma place.
     
       La laïcité ne signifie donc pas suppression de tout espace d’expression religieuse. Ce fut malheureusement une interprétation qui prédomina chez les tenants de la doctrine durant une bonne partie du vingtième siècle. Ce faisant, ils instaurèrent la primauté de l’athéisme sur le christianisme et le judaïsme. L’athéisme est pourtant aussi une option religieuse, ce qu’affectent d’ignorer les contempteurs du christianisme et du judaïsme. Or la nature, phénomène bien connu depuis Lavoisier, a horreur du vide. La nature humaine n’échappe pas aux principes de cette loi. Des idéologies de substitution, que l’on nomma marxisme (religion vidée du principe divin) pour certaine d’entre elles, s’engouffrèrent dans l’espace vidé par la laïcité de combat. Assez curieusement, elles y firent leur lit au nom de la liberté d’expression. Singulier paradoxe !
     
       Quant à la crainte de monsieur Pierre Lance devant l’attitude du clergé catholique vis-à-vis de l’islam, j’avoue la comprendre. Je suis étonné, pour ne pas dire plus, de constater avec quelle complaisance benoîte certains prêtres, voire certains évêques, entendent nouer avec l’islam un dialogue dont au demeurant les imams ne semblent même pas demandeurs. Le réveil de la foi chrétienne ne saurait provenir de tels errements. Il n’y a pas de dialogue possible entre l’agneau biblique et le loup mahométan : …… chacun sait qui attend de dévorer l’autre ! …… non, vous ne le voyez pas ? …… je vous donne un indice pour vous aider : l’agneau est végétarien …… (TU NE TUERAS POINT). Ce n’est pas le cas du loup ( lisez les 114 sourates du coran et les milliers de haddiths de la sunna).
     
       L’homme politique de demain (et à mon avis Nicolas Sarkozy n’en est pas un) devra enfin admettre que l’humain ne se saucissonne pas. Il n’y a pas d’un côté un citoyen dont les seules préoccupations seraient exclusivement d’ordre économique, environnemental et social, et de l’autre un être privé avec ses options philosophiques, spiritualistes ou religieuses que l’on peut superbement ignorer. Tout est interactif dans l’homme. On ne s’adresse donc plus tantôt à des sujets, tantôt à des électeurs, tantôt à des consommateurs, mais à des individualités complexes. Nicolas Sarkozy a sans doute été amené par ses conseillers à prendre connaissance de cette « nouveauté » mais le manipulateur transpire tellement chez cet homme inculte et impulsif qu’il finit par insupporter tout le monde.
     
         
    27 février 2008 à 14 h 53 min
  • UN chouka Répondre

    De mon humble avis," la pèrsonne qui a la fonction la plus haute chez les gaulois":-D "NS" DE UMPS et Cie  ,ne s’etait réelement fait

    acordé  aucun autre contract que celui du  passage en force du traié européen .point barre.

    Ceci fait, il me semble que le rèste devient complètement décoratif et sans intéret pour ceux qui voulaient "anuler les institutions " (partir sur d’autres base sociales ),en effaçant les anciènes institutions de manière officielles et inaliénables .

    Les sèctes au pouvoir sont une aubaine pour les tyrans sangunaires ,qui voient dans la passivité citoyenne ,l’occasion de faire tout accètper sans opposition :-D

    FABULEUX

    26 février 2008 à 18 h 18 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Laissons de côté les Celtes où je ne vois plus de désaccord sauf sur l’appréciation du degré de "grande" dans "première grande civilisation".

    Pour Pélage je maintiens tout ce que j’ai écrit, mais vais être encore plus pédagogue.

    Pour faire très court et très simple, "libre-arbitre" désignait pour Pélage comme pour Augustin la faculté pour un être humain de faire ou de ne pas faire la volonté de Dieu (ils parlaient tous 2 du Dieu chrétien).

    Pélage disait qu’utiliser son libre-arbitre dans le bon sens (c.a.d. faire la volonté de Dieu) menait l’individu à son salut (le paradis) de façon automatique et certaine

    Augustin disait qu’utiliser son libre-arbitre dans le bon sens était certes une condition nécessaire à l’accès au salut (le paradis), mais malheureusement n’était pas une condition suffisante. En effet il restait à lever les deux verrous de la grâce et du péché originel.

    Comprendre et surtout admettre ce que signifient les mots « grâce » et « péché originel » est un peu difficile pour les non-chrétiens. Je ne peux pas le faire ce soir (un autre jour peut-être). Je peux cependant dire que :

    le verrou du péché originel, posé dès le tout début de l’Homme sur terre, a été collectivement levé (pour l’ensemble de l’humanité), depuis seulement 20 siècles par l’événement- phénomène de la mort sur la croix du Christ.

    Le verrou de la grâce est individuellement levé pour chaque être humain par le sacrement du baptême associé à une demande constante et volontaire de renouvellement tout au long de la vie de l’individu.

    Il n’y a donc aucun conflit entre Pélage et Augustin sur l’existence et l’exercice du « libre-arbitre ». Le seul conflit porte sur ce à quoi le libre-arbitre peut mener. Pour Pélage il est entièrement suffisant pour pouvoir mener au salut. Pour Augustin et pour toute l’Eglise depuis le temps de Jésus Christ, le libre-arbitre est intrinsèquement insuffisant pour atteindre le salut.

    En résumé, pour Augustin, ceci signifie que si P.LANCE est ou devient un homme parfaitement intègre, suscitant l’émerveillement de tous par une vie irréprochable à tous points de vue, que s’il devient même un véritable modèle de vie selon les principes chrétiens les plus exigeants (mais hors des sacrements conférant la grâce), eh bien, il aura malgré tout de grandes chances de passer à côté de la plaque et de se retrouver en ENFER. C’est le fameux « l’enfer est pavé de bonnes intentions ». Dans ce cas extrême de sainteté laïque athée, Augustin dit que le « self-made saint », est en fait très mal embarqué. Sa seule chance réside dans la possibilité pour Dieu de se pencher sur son cas héroïque, afin de lui accorder sa grâce, unilatéralement, selon le seul fait du Prince. Il serait trop long ce soir d’expliquer pourquoi cela est bien peu envisageable.

    Pour Pélage, P. LANCE peut, en se conduisant en saint homme (mais sans Dieu, ni son aide), se hisser tout seul comme un grand et à la force du poignet, au paradis. Pour Augustin c’est impossible.   

    LS 

     

    26 février 2008 à 2 h 28 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À EIFF : Evitons les confusions : Je vois que lorsque vous parlez des Franc-Maçons, vous ne parlez en réalité que du Grand-Orient. Mais le Grand-Orient, qui est en effet largement noyauté par les socialistes, n’est que l’une des obédiences de la Franc-Maçonnerie. Je vous accorde que c’est celle qui se met volontiers en avant, grâce au soutien des médias gauchisés. Mais il ne faut pas oublier les autres obédiences maçonniques, comme par exemple la Grande Loge de France, où se regroupent plus volontiers les maçons de droite. Et ceux-ci ne sont pas sûrement pas près de soutenir l’Islam. À Barthélémy : Il est difficile de vous répondre, parce que votre texte est d’une extrême confusion. Vous condamnez les utopies au nom du “réalisme chrétien”, alors que le christianisme est certainement la plus grande des utopies historiques. De l’utopie, il en faut sans doute un peu, à condition qu’elle ne devienne pas totalitaire et prétende supplanter la réalité. Le rêve prométhéen, que vous le vouliez ou non, est la racine même de la civilisation européenne, et n’a strictement rien d’utopique. C’est un réalisme actif et créateur qui rejette toute dictature déiste. Je vous remercie de la très belle citation de Marcel De Corte. Vous ne semblez pas avoir remarqué que le “culte de notion collective” dont il parle concerne évidemment toute religion. Enfin, ce n’est pas la “poursuite du bonheur collectif” qui est une escroquerie, car c’est une poursuite parfaitement légitime dans toute communauté. L’escroquerie, c’est de faire croire qu’on peut l’atteindre par un étatisme-collectivisme quelconque, qu’il soit théocrate ou idéocrate. Car c’est le bonheur et la liberté des individus, et eux seuls, qui peuvent édifier tout naturellement le bonheur collectif. À Charles e : Il est évident que si vous faites commencer l’histoire de notre patrie seulement à Charlemagne, cela simplifie énormément les choses, sauf que cela n’a plus rien à voir avec la réalité. Nous n’avons plus en effet ni racine, ni greffon, mais une sorte de génération spontanée dans un bocal. Cette pseudo-patrie là, je vous la laisse bien volontiers; ce n’est pas la mienne. Et à vrai dire, ce n’est celle de personne. Et ne comparez pas cette farce avec un Français (majuscule s’il vous plaît). Nous parlons ici des réligions, idéologies ou régimes politiques et non pas des personnes. À Luc Sembour : Vous écriviez exactement : ” Le christianisme, est un « greffon » d’origine moyen-orientale certes, mais pas plus que les cultures celtes antérieures, les celtes étant des peuples Indo-européens, “greffons” sur l’Europe du Nord d’autres cultures antérieures. ” C’est en effet une énormité, car les Celtes (Indo-européens si vous voulez), à partir du bassin danubien, ont abondamment peuplé tout l’espace européen en créant la première grande civilisation occidentale (agricole, métallurgiste, artistique), ce qui n’a donc rien à voir avec un greffon de nature idéologique comme le christianisme. Le christianisme n’a créé aucune civilisation (pas plus qu’aucune autre religion d’ailleurs). Il a seulement profité de l’invasion romaine pour s’emparer de la nôtre et la dénaturer. Après quoi, devenue idéologie dominante, il a utilisé pour sa publicité les architectes, artistes et sculpeurs gaulois qui nous ont laissé ces magnifiques cathédrales, joyaux de notre patrimoine, heureusement bourrés de symboles païens subrepticement glissés par les créateurs dans ces monuments apparemment chrétiens. Cela dit, si vous voulez revendiquer d’être un héritier du greffon, c’est parfaitement votre droit. Mais vous abandonnez du même coup le droit de parler de “racines”. Vous devenez un natif de Jerusalem. Grand bien vous fasse. Quant aux gens qui nous ont laissé les gravures de Lascaux – respect à leur mémoire -, nul ne sait qui ils étaient, et peut-être même n’avaient-ils pas de nom. Si remarquables que soient leurs traces, il serait très aventuré d’en conclure qu’ils avaient créé une civilisation. Et beaucoup plus aventuré encore de les supposer très nombreux. Qu’ils y ait eu des humains en Europe avant les Celtes, nul ne le conteste. Mais quelques dizaines de milliers tout au plus. Je n’ai jamais dit que les Celtes étaient les premiers (qui pourrait se vanter sur la Terre d’avoir été le premier quelque part ?). Je dis seulement que le premier grand peuplement européen (plusieurs millions d’hommes certainement) a été celtique et qu’il a jeté les bases de la civilisation originale et forte dont nous sommes les trop oublieux héritiers. Et je vous renvoie encore une fois à mon livre “Alésia, un choc de civilisations” (320 pages, plus de 60 ouvrages en bibliographie utilisée), qui vous fournira tous les éléments de preuve que vous souhaitez… si vous les souhaitez vraiment. Mais ce qui est très curieux, c’est que tous ceux qui contestent mes propos s’abstiennent soigneusement de le lire. En auraient-ils peur ? Venons-en à Morgan, dit Pélage. Vous affirmez que j’ai “tout faux”. Je ne doute pas de votre sincérité, mais vous me faites vraiment sourire. Je vais être obligé de faire court, faute de temps. Vous affirmez que le libre-arbitre est un concept entièrement contenu dans les Evangiles (Ah oui ? Donnez les références, svp.) et que ” le débat avec les pélagistes portait exclusivement sur la grâce et le péché originel, et nullement sur le libre-arbitre.” Mais enfin, vous êtes sérieux ? N’est-il pas évident que le concept de grâce accordée par caprice divin et le concept littéralement diabolique de péché originel irréductible forment une condamnation radicale de la liberté humaine ? Morgan, héritier du druidisme celtique, l’avait immédiatement discerné, et c’est bien la réalité du libre-arbitre qu’il défendait en attaquant la grâce et le péché originel. La politique de l’Eglise est ici transparente. On invoque le libre-arbitre en paroles, puis on le détruit dans les faits en soutenant deux concepts qui l’anéantissent. Vous savez à quoi cela me fait penser ? Aux staliniens qui ne cessaient de brandir le mot “démocratie” pour le vider ensuite de toute substance, allant jusqu’à créer des dictatures impopulaires qu’ils appelaient “démocraties populaires”. Et nos intellectuels de gauche avalaient cela comme du petit lait. Eh bien vous faites exactement de même avec le prétendu “libre-arbitre” chrétien qui n’est qu’une figure de propagande, et qui n’aurait jamais eu la moindre réalité dans la chrétienté sans le magnifique combat historique du Celte Morgan-Pélage. Aussi vais-je finir par me demander si vous n’êtes pas aussi naïf que ces intellectuels de gauche qui n’avaient d’yeux que pour Moscou, sauf que votre Moscou à vous s’appelle Rome. À Barthélémy encore : 14 % de Français qui se disent athées ? D’où sortez-vous cela ? C’est en réalité 40 % ! Sondage effectué en Europe par “Sélection du Reader’s Digest” (qui n’est guère suspect d’athéisme) entre le 24 novembre 2004 et le 7 janvier 2005. (Proportion qui a sans doute augmenté depuis). Nous étions battus par les Belges (42 %), les Hollandais (49 %) et les Tchèques (grands champions avec 63 % d’athées et d’agnostiques). Et tous ces gens mettent en avant la liberté individuelle et nullement le communisme comme vous voudriez le croire. Allons réveillez-vous ! L’Europe se déchristianise à toute allure et vous faites partie des dinosaures. Mais c’est votre droit et peut-être devrons-nous d’ailleurs faire en sorte que les chrétiens deviennent “une espèce protégée”. Il est bon de garder des témoins d’une époque révolue. Quant aux citations que vous donnez, elles sont toutes ridicules et ne témoignent que du délabrement pitoyable de certains esprits qui avouent d’ailleurs avoir été “imbibés”, ce qui est leur seule excuse. Cordialement à tous.

    25 février 2008 à 2 h 01 min
  • Daniel Répondre

    Riches interventions de Barthélémy. Merci . Cadeaux.

    Pierre Lance:

    Si j’ai posé en préalable que Dieu était pour moi une évidente réalité, ce n’était que pour préciser que cet état de fait ne pouvait conditionner une bonne ou une mauvaise relation avec ceux qui pensaient différemment. C’est à dire que cette perception de l’Inconnu (à priori), pour ou contre, n’a rien à voir avec la violence que les uns ou les autres choisissent. C’est l’honnêteté intellectuelle qui conditionne l’humanité de chacun … et votre réaction condescendante qui se veut méprisante et définitivement supérieure en tous domaines, a parfaitement illustré la nécessité et la justesse de l’idée proposée.

    Quant à savoir qui a construit sa vie sur le rêve? : avez vous vraiment choisi professionnellement le domaine de la réalité concrête? , celui où on mesure ses idées à leur résultat? .

    Nous sommes ce que nous faisons et non ce que nous pensons. Dans le domaine des idées que vous avez choisi comme votre spécialité, l’élégance est un aspect concrêt de la démonstration de votre réelle humanité.

    Tant que des ricanements se veulent une réponse argumentée dans vos textes, vous faites la démonstration pratique de votre violence à hauteur des circonstances et des moyens du moment. Violence de principe qui ressemble à toutes les violences que vous dénoncez à juste titre par ailleurs. C’est le problème de ceux qui se consacrent au débat d’idées : belles démonstrations phrasées, mais sur le terrain de l’application, ils se croient exonérés par la haute teneur de leurs démonstrations. Dire et ne pas faire: contradictions intellectuelles qui s’appellent croyances. Une de plus et une fois de plus.

     

    Quand il  ne reste que l’écrit en démonstration de ce que l’on est, on s’attache à la forme écrite: il est effectivement bon de mettre une majuscule là ou nos codes communs l’ont prévu; mais je ferai beaucoup plus confiance à l’humanité de celui qui fait une telle faute d’étourderie qu’à l’humanité du prétentieux qui le lui fait remarquer pour se valoriser.

    Ne cherchez pas à donner des leçons sur qui perd son âme et comment, votre exemple en la matière vaudraient beaucoup plus que tous vos écrits depuis 50 ans.

     

     

     

    24 février 2008 à 19 h 51 min
  • Anonyme Répondre

    A Pierre LANCE : Le communisme  moderne ne peut se poursuivre en Corée du Nord ou Cuba ?!  Mais les dirigeants se passent le flambeau entre eux, ou de père en fils ou en frère ou cousin.  Castro va mourrir mais la relève est là qui va préserver ses privilèges et son pouvoir.  Idem en Corée.  Je doute que le communisme disparaisse mais plutôt au mieux qu’il se transforme comme en Chine, pour enrichir toujours la même mafia.  Communisme, nazisme, fachisme = mafias.  Il n’y a que la couleur qui change.

    A Mr Thialet : les Celtes ou autres tribus ne pratiquaient pas proprement dit l’avortement en période de disette mais pratiquaient, comme on le voit dans le règne animal, le meurtre discret des enfants.  Certaines tribus de ce monde le pratiquent encore.  En Afrique, les anthropophages savent bien ça (Congo ->Katanga).

    A ma connaissance, et selon la thèse d’une anthropologue Alsacienne, les seuls vrais Français de race seraient les Basques, probablement descendants de Cro-magnon.  Maintenant, aucune religion (système de pouvoir artificiel) n’est blanche comme neige.

    24 février 2008 à 17 h 48 min
  • Mélina Répondre

    De bien intéressantes interventions. Je voudrais juste mentionner, suite à certains propos de J.-C. Thialet, que la tuerie d’individus au stade utérin heurte ma sensibilité, voire me révolte, surtout lorsque les raisons qui président à cette tuerie sont de l’ordre du « confort ». Je suis bien évidemment contre le sexisme, mais franchement, cela m’horripile qu’on associe, comme si cela allait de soi, notamment pour la gauche*, féminisme et « droit à l’avortement ».  Évoquer la liberté d’avorter, la liberté de tuer un être innocent, incapable de défendre sa vie, est-ce de ce genre de liberté dont il faut être épris? La libération des femmes doit-elle inévitablement passer par l’oppression d’un autre groupe humain? C’est antithétique, mais surtout dramatique. Malgré ma position qui se veut respectueuse de la vie en général, je ne soutiens pas qu’il faut procréer inconsidérément. Je soutiens, au contraire, que c’est une responsabilité immense que de faire naître des individus, surtout en un monde aussi violent, inéquitable, pollué, etc. que le nôtre…

    * Petite anecdote révélatrice de l’inconscience de certaines femmes, de l’inconvenance de leurs discours: Un groupe de militantes de gauche « pro-choix », dans un communiqué de presse invitant les femmes à une manifestation en faveur de l’avortement, écrivait : « les enfants sont bienvenus [à la manifestation s’entend] »…

    Mélina

    24 février 2008 à 17 h 48 min
  • grepon le texan Répondre

    P. LANCE   "….À quel dieu croyait-il [Hitler]? Certainement pas à celui des musulmans, encore moins à celui des juifs, donc forcément à celui des chrétiens…."

    Voila ce qui semble etre bien trop cherche!.   Si Hitler n’a pas ecrit, ou dit, qu’il etait aligne avec l’idee de Dieu decrit dans l’evangile, votre choix de mots…ce "forcement" est faiblissime comme demonstration.   Le reste est de la supposition des auteurs de fictions du genre dite "alt-history".

    Perso, j’affirme que les civilisations inspirees du chretienete(du vrai, de l’evangile) sont les moins terribles pour leur citoyens….et pour leur ennemis.    Prenons le monde musulman aujourdhui.   Ils sont faiblissime en matiere militaire ou economique.   Le retenu de l’occident a regler tout ca tres rapidement vient de quelque part.  Cherchez plutot dans l’evangile que dans les textes (ou mythes de textes) celtes.

    23 février 2008 à 20 h 03 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    23/02/08    –  "Les 4-Vérités" –

    A Pierre LANCE. Bien noté votre mise au point. Et permettez-moi d’y répondre comme suit, sans esprit de polémiquer. A prpos du mot "libéral" appliqué à ce que je n’ose plus appeler "L’Eglise de France", si, le mot "libéral" en politique et en économie, a bvien le sens qu’on lui donne, en matière de religion, il a le sens de tolérance, de perimissivité, ce qui est le propre des évêques de France. Et, concernant l’IVG, votre "vous voulez rire !" m’a effectivement fait rire lorsque vous prétendez que l’Eglise catholique "a tout fait pour l’empêcher". Vous le savez bien : elle n’a pas TOUT fait, elle s’est contentée de timides remarques, d’une vague condamnation,pas même d’une sévère admonestation ! Contrairement à ce qui s’est fait dans d’autres pays de tradition, sinon de religion catholique, ELLE N’A, EN AUCUN CAS, MOBILISE LES FOULES, comme cela avait été le cas, par exemple, pour défendre l’ECOLE (de moins en moins, d’ailleurs) CATHOLIQUE. Et encore, cette défense a été davantage le fait d’Association de parents, et plutôt que de France qui a suivi timidement. De même, lorsque les organisations du genre "PROVIE" organisent des manifestations contre l’IVG, les évêques se tiennent prudemment à l’écart. Aucun n’a jamais protesté, par exemple, contre les condamnations dont écope régulièrement le courageux Docteur Pierre DOR qui est pourtant très loin d’être le "terroriste" anti-IVG qu’on rencontre de l’autre côté de l’Atlantique. Concernant les CELTES (pour lesquels je connais certes votre attachement) je ne vois pas très bien ce qu’ils viennent faire à côté des évèques. S’ils recouraient à l’avortement (eux, au moins, même si je ne connais pas leur langue, appelaient certainement la chose par son nom, sans recourir à un euphémisme), le pratiquaient pour des raisons individuelles (économiques ou autres) et non pour des raisons de "confort" personnel des futures mères …Et je maintiens, quelles que soient les opinions philosophiques, religieuses ou autres des Français en général qui pourront me (nous) lire sur le sujet de l’IVG, que, la nature ayant horreur du vide, que les plus de 200 mille bébés (1) sacrifiés dans le ventre de celles que je n’ose appeler des "mamans", sont remplacés par des bébés allogènes. Avec tous les risques de "désintégration" de l’identité française que l’on constate de plus en plus dans nos villes, dans nos rues, parfois même dans des villages bien de chez nous…. En défendant l’IVG, quelles qu’en soient  les(vos) bonnes (fausses, selon moi) raisons, on ne peut nier cet effet on ne peut plus pervers. Des effets qui ne relèvent pas de la "collatéralité" !

    Et, pour en revenir à l’article qui est l’objet de ce forum de discussions , qu’il me soit permis de dire que, ayant tué Dieu (peu importe comment on le nomme !) dans les coeurs (ou les esprits, peu importe !) de la multitude, on L’a tué aussi dans l’ensemble des collectivités humaines. En remplaçant la Religion (au sens du mot "relier") par Mammon, en incitant les gens à CONSOMMER (comme naguère Guizot à s’enrichir !), et même à JOUIR (la pornographie s’étale partout : à la TV, dans la presse – cela fait vendre du papier ! – et sur les murs), on les a tranformés en individualistes forcenés qui, au lieu de considérer les autres (au sens large du mot) comme des "frères", commes des membres d’une même collectivité, les considèrent aujourd’hui au mieux comme des "concurrents", au pire comme des adversaires, voire même des ennemis….

    Et ce n’est pas parce que l’on a commis des crimes sous couvert du christianisme(2) qu’li faudrait le supprimer. Ou alors, me souvenant de ce mot de Madame ROLLAND ("Ô, liberté, que de crimes commet-on en ton nom !") il aurait faluu commencer par supprimer le mot LIBERTE. De même, entre le "Dieu" des Chrétiens et  Celui auquel croyait HITLER (cité par Pierre LANCE, sans que j’ai bien compris ce qu’il venait faire là) (3), il y a toute l’immensité de la Création. Hitler croyait tellement en Dieu qu’il s’y était assimilé !

    Concernant les remarques de Pierre LANCE à propos des positions prétendues "religieuses" de Nicolas SARKÖZY, qui pourrait prendre au sérieux un homme qui, aussitôt prononcée une phrase, n’a de cesse que de la tempérer, de la rectifier, ou de l’accomoder à la sauce d’autres interlocuteurs, ou de ses contraducteurs. Cet homme est décidément "polygrotte" : il parle "catholique" chez le Pape, "musulman" chez le roi d’Arabie, "juif" au CRIF et "laïc" chez les maçons ! Chapeau ! Il surpasse tous les Chirac, Mitterrand et autres Giscard qui l’ont précédé à l’Elysée. Il est vrai que, lui, en est déjà à sa troisième épouse officielle … Chapeau l’artiste !

        Bon dimanche, cordialement, que Dieu vous garde ! Jean-Claude THIALET

    (1) même la mère de l’IVG est effarée de cette véritable hécatombe, ayant conscirence d’avoir joué à l’apprentie sorcière avec la loi qui porte son nom. Une "hécatombe" que des rabbins considèrent comme pire que l’Holocaute.  Eux ont le droit (pas seulement le devoir) mais aussi le courage (celui d’affronter les éventuels ricanements des "esprits forts" !) de s’exprimer librement sur ce sujet comme sur bien d’autres ! Sachant très bien  – il est vrai  –  que leurs contradicteurs éventuels craignent les foudres des Associations antiracistes ou antisémites, la HALDE,  en tête,  dans ce pays de libertés sélectives qu’est devenue la France !

    (2) le Christianisme dont je ne cesserai pas de rappeler que, contrairement à deux autres religions dites "du Livre", il incite à l’amour du prochain au sens large du mot. Et non à la pratique du "oeil pour oeil, dent pour dent" qui entretient la mémoire des "offenses" reçues, ou du communautarisme de religion  !

    (3) il faudrait que l’on perde l’habitude, une fois pour toutes, lorsque l’on veut discréditer une personne morale ou physique, de faire référence au "NAZISME". Pourquoi pas, d’ailleurs, au Communisme qui est responsable de bien plus de maux, bien plus de victimes ?

    23 février 2008 à 16 h 27 min
  • Guillermo Répondre

    A Saint-Barthélémy

    "Je pense que la laïcité " à la Française " surtout anticléricale et antichrétienne a affaibli les défenses immunitaires de la France contre l’islamisation."

    Voilà l’argument : je veux pas une merde à la place d’une autre.  Tu piges pas ça je présume ?

    Pour info je précise que j’ai été élevé dans la plus pure tradition catho.

     

    23 février 2008 à 12 h 36 min
  • Barthélémy Répondre

    «Alors je me répète lentement, pour bien m’en pénétrer, cette phrase mélancolique d’un vieux prince Bibesco : "La chute de Constantinople est un malheur personnel qui nous est arrivé la semaine dernière"»  Jean Raspail – Le camp des Saints –

     
     
    Je regardais récemment avec jubilation un dessin du caricaturiste Konk. On y voit, à l’arrière plan, une sinagogue à gauche et à droite une mosquée rutilante. Au milieu, une vieille église complètement détruite aux ruines encore fumantes.
     
    A l’avant plan, une énorme pièce d’artillerie sur laquelle est gravé "Loi de 1905" et à côté un personnage officiel  qui dit " Nous avons détruit le fanatisme obscurantiste ! ".
     
    Je pense que la laïcité " à la Française " surtout anticléricale et antichrétienne a affaibli les défenses immunitaires de la France contre l’islamisation. La gauche en général est plus anticléricale qu’elle n’est anti-musulmane, c’est bien connu.
     
    D’après les statistiques, 14 % des Français se déclarent ouvertement athées. Ce taux est parait-il le plus élevé au monde. (on ne possède pas de statistiques pour la Chine).
     
    Chez nombre de nations d’Europe, désormais sans mythes et sans maîtres, et plongées dans l’avilissement consummériste ( niveau de vie, pouvoir d’achat etc…etc…) on  dirait que les mots " religion" ou pire " Christianisme " sonnent aux oreilles sensibles comme un bruit de bottes par temps de pantouffles ou d’après-ski. Symptôme que l’Europe est en panne de foi, et de toute foi. Symptôme que l’homme du " zéropaland " ne croit plus en rien qui l’élève, le dépasse et le transcende et de cela il se meut spirituellement. 
     
    Les Chrétiens eux-mêmes, contaminés par des décennies perverses d’ idéologies socialo-communistes égalitaristes, ne crient plus, ne jettent plus leur foi vers les autres, mais se retranchent dans " la sphère privée ". Erreur gravissime car l’égalitarisme ,ce visage effroyablement médiocre du socialisme, est vide d’amour. Car l’égalitarisme est vide de respect, car l’égalitarisme n’est autre que le meurtre du père.
     
    Non, le christianisme n’est pas une religion comme une autre ou parmi tant d’autres, car il se fait que le christianisme et en particulier le Catholicisme sont l’héritage majeur civilisationnel de la France et de l’Europe. Or, nous sommes avant tout des héritiers et  notre devoir civilisationnel est de préserver notre héritage.
     
    Bien sûr, on peut imaginer la France sans le Mont Saint-Michel, sans Notre-Dame de Paris, sans la Sainte-Chapelle, sans ses monastères et ses abbayes, sans ses scriptorium et ses manuscrits à enluminures, sans ses églises au milieu du village et ses cathédrales, et même sans la Sorbonne et ses vieilles universités. On peut l’imaginer sans tout cela, et même penser que, après tout, tout cela n’est que " fanatisme et obcurantisme ". Seulement voilà, comme le sait le sage philosophe  " Une société qui a perdu sa religion est tôt ou tard, au sentiment des Anciens, une société qui meurt, qui perd son caractère policé, qui n’est plus que le contraire d’elle-même.".
     
     " Le christianisme dont j’ai été imbibé a enfoui en moi le sens du sacré et je rends au moins cette grâce à LA RELIGION DE MES PERES de m’avoir préservé de la sécheresse laïque. Le christianisme m’a appris à vivre et à interroger les mythes. De lui j’ai retenu ce dont il se vide frénétiquement aujourd’hui: la force du mythes et la beauté de son chant profond . Si la démocratie et l’égalitarisme sont ton horizon, il ne te reste plus, évidemment, qu’à croire dans l’humanité, c’est -à -dire en une ABSTRACTION. JE TE SOUHAITE BONNE CHANCE ".( Jean Cau )
     
    Je ne peux qu’adhérer totalement aussi à  la pensée de Philippe Muray qui considère que «Le christianisme, si dégradé soit-il, est une arme essentielle de la liberté. Je ne suis pas loin de penser que c’est même en lui, aujourd’hui, et presque en lui seul, par une ruse de la post-Histoire, que se réfugie tout ce que l’on a pu appeler le combat des Lumières…»
     
    Barthélémy.

    23 février 2008 à 8 h 33 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A P.LANCE, je suis toujours impressionné par la petitesse des énormités dont vous m’attribuez faussement la paternité.

    Vous m’écrivez « Si vous connaissiez mieux l’histoire de l’Antiquité européenne, vous sauriez que les Celtes ont abondamment peuplé l’Europe par suite d’une véritable explosion démographique, sans commune mesure avec les populations précédentes, et sans commune mesure non plus avec le très minoritaire peuplement romain qui a suivi »

    Mais qui diable a écrit le contraire? Pas moi.

    La fascination que vous avez pour les celtes, nos ancêtres européens, ne peut pas vous laisser croire qu’ils sont arrivés ou se sont développés en territoire vierge. Il y avait d’autres cultures avant et de nombreux peuples pré-celtiques. Je ne dis rien de plus. Si vous en savez plus long, faites-nous un exposé résumé pour éclairer notre lanterne. Vous pouvez vous aider de Vikipédia. Je crois savoir moi, que les gens qui ont peint la grotte de Lascaux, il y a environ 16 000 ans étaient plus brillants qu’on ne le reconnaît habituellement et n’étaient pas des Celtes. Ont-ils fondé l’Europe ?

    Vous écrivez aussi « Nos vraies racines sont et demeurent celtiques et tout le reste n’est que souillure, flétrissure et forfaiture ».

    Cela fait fortement penser au mythe de la race aryenne, vue sous son coté culturel. Après tout pourquoi pas? Mais je pense moi que l’apport chrétien a eu un impact « énormissime » et déterminant et que son bilan général est extraordinairement positif. Je dis bien bilan et non pas comptes particuliers.

    Pour le libre-arbitre par contre, je suis désolé de ramener ma science, mais vous avez vraiment tout faux. Il est vrai qu’il faut être chrétien, ce que vous n’êtes assurément pas (ou plus, ou pas encore), pour manipuler ces concepts sans se brûler trop.

    Vous trouverez partout que « Le message de Pélage, axé sur la théologie, est que tout Chrétien peut atteindre à la sainteté par ses propres forces et par son libre-arbitre. Cette doctrine fut condamnée par l’Eglise car elle niait la grâce et le péché originel». Voilà donc ce que disait Pélage. Rien de plus.

    Mais le libre-arbitre n’est nullement une trouvaille pélagique. Le libre-arbitre est un concept entièrement contenu dans les Evangiles mais dont l’énoncé précis a été forgé par les pères de l’Eglise et très bien exposé par St Augustin d’Hippone dans son fameux traité spécifiquement dédié à cette question De libero arbitrio.

    Le débat avec les pélagistes portait exclusivement sur la grâce et le péché originel, et nullement sur le libre-arbitre, notion complètement assimilée et admise par les deux parties. Le libre-arbitre a toujours été une notion considérée comme acquise et incontournable dans le message chrétien, par construction même, inhérente à tout l’édifice évangélique, lequel s’écroule irrémédiablement si le libre-arbitre venait à lui être retiré. La vraie difficulté c’est la notion de « grâce » et aussi celle de « péché originel ». De très grands penseurs s’y sont roussi les plumes : voir Pascal, « cet effrayant génie » et les jansénistes.

    La phrase : « Et quand les chrétiens d’aujourd’hui brandissent fièrement le libre-arbitre, ils ne savent même pas que c’est un héritage celtique, tant l’ignorance est chez eux une seconde nature. » est donc une affirmation claire et précise dont vous devrez toujours vous rappeler comme une très grosse bêtise, une authentique erreur, une contre-vérité d’anthologie.

    Ecrire que le libre-arbitre est une invention de Pélage, ou une création celtique, est pour le coup, une énorme énormité. N’est pas théologien qui veut et on ne se mesure pas avec Augustin sans un très sérieux parcours d’entrainement. Je vous rappelle qu’Augustin, brillante intelligence, infatigable voyageur, séduisant personnage s’est entrainé à la théologie toute sa vie, n’est devenu chrétien qu’à 32 ans, âge très mûr pour l’époque, poursuivi partout par Monique sa pauvre mère chrétienne, souffrant le martyre, qui connaissait son fils et se désolait de le voir gaspiller sa vie en conquêtes féminines galantes.

    Je suis très peu fier d’avoir à faire cette mise au point. Je croyais que vous en saviez plus.

    LS  à Abu Dhabi

    23 février 2008 à 1 h 57 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À grepon le texan : Avez-vous lu “Mein Kampf” ? Certainement pas, sinon vous sauriez qu’Hitler était un croyant particulièrement exalté, qui se croyait bel et bien investi par Dieu d’une mission grandiose. Et vous avez raison de dire qu’il admirait l’Eglise catholique, en tant qu’organisation subtilement politique capable de défier les siècles et qu’il rêvait d’imiter. À quel dieu croyait-il ? Certainement pas à celui des musulmans, encore moins à celui des juifs, donc forcément à celui des chrétiens. S’il avait réussi à soumettre l’Europe, il est probable qu’il aurait créé une religion d’Etat inspirée du dieu biblique et mâtinée de culte germanique, dans laquelle le “peuple élu” eut été remplacé par la “race des seigneurs”. Et il n’est pas impossible que le parti nazi eut proposé une alliance à l’Eglise catholique, que celle-ci eut certainement acceptée, moyennant quelques concessions de pure forme à l’Evangile. L’Eglise s’est toujours acoquinée aux tyrans vainqueurs (Constantin, Clovis, pourquoi pas Hitler ?), précisément parce qu’elle veut durer coûte que coûte et que pour cela il faut toujours être “du côté du manche”. Les gens d’Eglise pensent toujours qu’ils parviendront à influencer le pouvoir, quel qu’il soit, s’ils pactisent avec lui. Et si Jésus a dit : “Il faut rendre à César…”, l’Eglise, elle, a toujours pensé : “Il faut être avec César.” À SAINT-TEX : Vous avez raison, le communisme peut toujours renaître, pour la bonne raison qu’il fut le système préféré de nombreux peuples antiques (Incas et Aztèques, entre autres). Les idéologies de gauche ou de droite, et souvent un mélange des deux, sont aussi vieilles que les sociétés humaines et restent omniprésentes dans les esprits. Elles ont tour à tour leurs phases de succès ou de déclin. Il en est de même de l’individualisme, qui les rejette toutes, et qui a eu lui aussi ses phases de succès (notamment chez les Gaulois et les Grecs, et à l’époque moderne chez les Français, les Britanniques et les Américains, et aujourd’hui dans toute l’Europe), d’autant plus qu’il est indispensable au progrès des civilisations. Mais pour la période actuelle, Wulfgar a raison, le communisme est moribond. Cuba et la Corée du Nord l’abandonneront sans nul doute dès que leurs tyrans seront morts. Un régime communiste n’a aucune chance de survie dans le monde moderne, dans lequel capitalisme et libéralisme triomphent sans partage, même si ce n’est pas sans défauts. Et ne mettez pas la Chine au nombre des pays communistes car elle n’en a plus que le nom. À Barthélémy : Que le christianisme (ou plus exactement l’Eglise qui se prétend chrétienne) soit “la plus grande organisation criminelle de tous les temps” ne fait pas l’ombre d’un doute. Mais c’est évidemment une vérité qu’un catholique ne peut pas et ne veut pas connaître, car le sol se déroberait sous ses pas. Il est donc parfaitement inutile de lui en montrer les preuves (elles abondent dans toutes les bibliothèques du monde), car il fermera les yeux pour ne pas les voir. Cordialement à tous.

    23 février 2008 à 1 h 08 min
  • charles e Répondre

    bien qu’etant d’accord avec vous sur certains points, je ne puis m’empecher de remarquer que certains de vos parti-pris vous conduise a ecrire des choses ridicules. Ainsi le christianisme ne serait pas une racine de la France, car "grefon" moyen-oriental.  Deja je vous que racine de la france veut dire racine de la france, pas racine de la Gaule. Hors depuis que la France existe (depuis Charlemagne en gros), elle a est chretienne.   Ensuite l’emploi du mot greffon et assez comique. En effet apres 1400 ans de presence en France, je crois que c’est devenu un peu plus qu’un greffon. A moins que vous soyez le genre d’homme a dire de votre voisin: "ce n’est pas pas un francais, juste un greffon etranger. Pensez donc, sa famille n’est en France que depuis 70 generations! meme pas 1500 ans!"

    23 février 2008 à 0 h 09 min
  • charles e Répondre

    bien qu’etant d’accord avec vous sur certains points, je ne puis m’empecher de remarquer que certains de vos parti-pris vous conduise a ecrire des choses ridicules. Ainsi le christianisme ne serait pas une racine de la France, car "grefon" moyen-oriental.  Deja je vous que racine de la france veut dire racine de la france, pas racine de la Gaule. Hors depuis que la France existe (depuis Charlemagne en gros), elle a est chretienne.   Ensuite l’emploi du mot greffon et assez comique. En effet apres 1400 ans de presence en France, je crois que c’est devenu un peu plus qu’un greffon. A moins que vous soyez le genre d’homme a dire de votre voisin: "ce n’est pas pas un francais, juste un greffon etranger. Pensez donc, sa famille n’est en France que depuis 70 generations! meme pas 1500 ans!"

    22 février 2008 à 23 h 50 min
  • Barthélémy Répondre
    Hitler, Robespierre, Staline, étaient-ils des mystiques ou  d’abord des utopistes ???  
     
    Le marxisme a été, bien entendu, la plus prodigieuse doctrine de notre temps. Comme toute les utopies elles sont par essence profondément anti-chrétiennes. Pourquoi?
     
    Parce que le vice essentiel de l’utopie est de démenteler toute INDIVIDUALITE humaine et de la remplacer par une " conscience collective ".
     
    Contrairement au vrai chrétien, l’utopiste a remplacé le concept de divine providence par celui d’un déterminisme inamovible.
     
    A la racine de l’utopie, il y a l’orgueil sans limite, le rêve prométhéen, l’usurpation d’attributs divins en vue de manipuler et de modeler le destin de l’homme. En cela , le réalisme chrétien et l’utopie (athée ou mystique ) sont deux manières totalement différentes et irrémédiablement irréconciliables d’apprécier la condition humaine.
     
    Selon le dogme " Puisque le Royaume de Dieu n’est pas de ce monde " .
     
    Il est à remarquer, que tandis que Dieu, du point de vue des catholiques, a créé l’homme avec son libre arbitre,( merci Pélage ) l’utopiste rend la condition humaine si rigide par son déterminisme que toute forme de liberté en est exclue.
     
    Néanmoins, on peut considérér effectivement que l’utopie est d’une nature religieuse au sens TRES, TRES LARGE.
     
    " L’utopiste moderne rêve d’une humanité en voie de devenir Dieu, et en cela, l’utopie est une hérésie chrétienne "
     
    Qui mieux que Dostoievski, ce géant de la pensée et de la littérature mondiale, qui n’a jamais trouvé son équivalent athée, n’a dénoncé le mensonge ANTI-CHRETIEN du collectivisme et des utopies révolutionnaires?
     
    Chez Soloviev, l’Antéchrist est un humanitaire.
     
    Dostoievski savait déjà très prophétiquement que le chemin des utopies  (athées ou mystiques) devait conduire fatalement l’homme au parricide et à la négation de toute filiation. Que le progressisme idéologique deviendrait des parricides.
     
    Le socialisme égalitariste aboutit définitivement à l’inhumanité. Nous pouvons en constater dans la réalité quotidienne les effets pervers. 
     
    " TOUT HOMME MÉCONTENT DE SOI S’ÉVADE DANS LE CULTE D’UNE NOTION COLLECTIVE – CE PASSAGE DU SINGULIER DÉFICIENT AU COLLECTIF COMPENSATEUR EST D’UNE FRÉQUENCE EXTREME " ( Marcel De Corte). 
     
     Que la promesse du bonheur collectif soit d’origine national socialiste ou marxiste léniniste,  tout chrétien sait très bien que " La poursuite du bonheur collectif s’avère la plus vaste opération d’escroquerie que le monde ait jamais connue et qui dissimule son mobile véritable : la résurrection de l’esclavage."
     
    Au sujet de l’islam, il faut savoir que les musulmans considèrent que le Christ mort sur la croix est un usurpateur. Pour eux, Abraham tout comme Moïse sont musulmans ( soumis à Dieu) au sans originel, car il y a aussi le sens cultuel . Ce qui fait que l’islam est, à l’origine, pour eux, la seule vraie religion révélée.
    Barthélémy.
    22 février 2008 à 21 h 37 min
  • MAGNE Répondre

    M. Lance . Merci de votre réponse . C’est ce que je pensais en écrivant qu’il était patriote . Evidemment un Président qui ,ne serait pas patriote , serait une énormité .

    Quand je parle qu’il ne lâchera pas le pouvoir , je voulais dire qu’il est viscéralement attaché au pouvoir , qu’un échec verrait la fin non pas de sa carrière , mais de sa vie . Inutile de nommer les gogos qui s’escriment à prendre le pouvoir en espérant ,ne jamais l’approcher . ( Marchais et bienn d’autres … )

    Merci de votre compréhension . Bien cordialement . MAGNE

     

    22 février 2008 à 12 h 55 min
  • EIFF Répondre

    A Pierre Lance.

    Les francs-maçons ont systèmatiquement soutenu l’implantation de l’islam en France à travers leur immigrationnisme militant, leur discours sur la diversité, la discrimination positive, le communautarisme, et leur combat délirant contre la droite nationale, d’ailleurs la dernière déclaration du grand maitre du grand-Orient sur le fameux discours de Latran de Sarko l’américain est édifiante et révélateur de leur double jeu contre la France catholique et contre notre nation occidentale enracinée. D’abord le grand maitre s’ingurge contre un quelconque dialogue avec les catholiques et l’Eglise pour aussitôt prendre la défense des associations culturelles et cultuelles musulmanes et faciliter l’islamisation de la France à travers, entre autres, l’édification de mosquées. C’est certainement leur fameuse vigilance républicaine qui les anime, n’est-ce pas ? Ou peut-être plutôt l’application de leur devise : déconstruire pour reconstruire ?

    22 février 2008 à 11 h 19 min
  • Pierre LANCE Répondre

    À grepon le texan : Ai-je dit que l’athéisme était un rempart contre quoi que ce soit ? Non, car il ne l’est pas, hélas. Aussi votre comparaison est complètement à côté de la plaque. D’autant plus que les faux athées ne manquent pas parmi ceux que vous évoquez. Comme vous le rappelle Wulfgar, Hitler était un mystique. Robespierre, le père de la Terreur, l’était tout autant. Quant à Staline, ancien séminariste, bien malin qui pourrait affirmer qu’il n’était plus croyant. Sans doute était-il anticlérical et surtout désireux d’abattre le pouvoir de l’Eglise orthodoxe qui faisait de l’ombre au sien. Mais cela n’a rien à voir avec l’athéisme. Ce n’est que la concurrence féroce des dominateurs. À Magne : La question n’est pas du tout de savoir si Sarkozy lâchera le pouvoir (on n’a jamais vu personne le lâcher volontairement, sauf l’exceptionnel Charles de Gaulle), mais si le pouvoir ne le lâchera pas, au terme de son mandat de cinq ans. Quant à être patriote, il l’est sans doute, mais quand un homme entre à l’Elysée, il est forcément patriote, puisque dès lors la patrie et lui, c’est tout un et que son propre sort se confond avec celui de la nation. À Luc Sembour : Vous ne devriez pas essayer d’avoir raison à toute force, car cela vous conduit à dire des énormités. Si vous connaissiez mieux l’histoire de l’Antiquité européenne, vous sauriez que les Celtes ont abondamment peuplé l’Europe par suite d’une véritable explosion démographique, sans commune mesure avec les populations précédentes, et sans commune mesure non plus avec le très minoritaire peuplement romain qui a suivi. Ce sont les Celtes qui, avec leurs cousins les Grecs (relisez d’Arbois de Jubainville) ont été les véritables fondateurs de l’Europe. Nos vraies racines sont et demeurent celtiques et tout le reste n’est que souillure, flétrissure et forfaiture. Selon moi, toutes les faiblesses de la France et des Français découlent de ces multiples corruptions historiques. Car un peuple qui ne se connaît pas ne peut pas maîtriser son destin. Cela dit, vous avez complètement raison dans votre comparaison entre l’Islam et le christianisme, au bénéfice de ce dernier. Vous oubliez seulement qu’ils ont une racine biblique commune et que leur différence résulte d’adaptations ethniques. Les Arabes ont aggravé les outrances juives de l’Ancien Testament, tandis que les Celtes les ont au contraire gommées et se sont efforcés d’adapter tant bien que mal l’idéologie chrétienne à leur tempérament libertaire. Pour ne prendre qu’un exemple : c’est le druide breton Morgan (devenu moine et latinisé en Pélage) qui a introduit dans le christianisme la notion de libre-arbitre, après un affrontement sévère à Rome contre le Berbère Augustin. Et quand les chrétiens d’aujourd’hui brandissent fièrement le libre-arbitre, ils ne savent même pas que c’est un héritage celtique, tant l’ignorance est chez eux une seconde nature. À EIFF : Je n’ai vu nulle part que les maçons encourageaient l’Islam. Et pour l’instant ils sont les seuls à défendre la laïcité, avec le catholique Bayrou qui l’a toujours défendue (je ne parle pas des socialistes, qui ne se mettent à la défendre que pour affaiblir Sarkozy). Et, s’il vous plaît, quand vous écrivez “les français”, n’oubliez pas la majuscule : les Français. À Daniel : Vous posez que pour vous Dieu est une évidente réalité. C’est votre droit le plus strict. Tout le monde a le droit de rêver. Mais quand on commence à prendre son rêve pour une réalité, on finit par perdre son âme. Or, c’est cela qui est important : notre âme. Car c’est la seule “chose” que nous emporterons dans un autre monde, aussi propre et honnête (vous avez raison) que possible, et aucun dieu ne sera là pour la nettoyer si nous avons failli. À Jean-Claude Thialet : Quant je parle des chrétiens “libéraux”, je ne parle évidemment pas des chrétiens “progressistes”, qui sont plus ou moins de gauche et ne sont donc pas libéraux. L’Eglise ne s’est pas insurgée contre l’IVG ? Vous voulez rire. Elle a tout fait pour l’empêcher mais n’a pu y parvenir, preuve que chez les descendants des Celtes, même apparemment catholiques, l’esprit de liberté est toujours vivace. En revanche, elle a réussi jusqu’ici à retarder la légalisation de l’euthanasie volontaire, malgré la volonté de 88 % des Français. Preuve qu’elle exerce encore une influence perverse et despotique, qui, fort heureuseent, diminue partout en Europe. À WULFGAR : Merci de votre soutien. Cordialement à tous.

    22 février 2008 à 1 h 21 min
  • Barthélémy Répondre

     

    A Wulfgar:

    "Le Christianisme restant (pour l’instant) la plus grande organisation criminelle de tous les temps." Que voilà une affirmation solidement et rigoureusement argumentée !!!!  Puis-je avoir des preuves S.V.P.

    Barthélémy.

    21 février 2008 à 16 h 43 min
  • grepon le texan Répondre

    Hitler =admirait= la capacite de l’eglise catholique dans sa capacite de duree, et de prise de d’influence sur l’esprit de tant de gens.   Hitler a ete tres interesse sur le comment du prise d’influence, et du pouvoir organisationnelle, et les modeles historiques dans ce domaine etaient l’etat, l’armee, et l’eglise.   Mais au lieu de citer passages comme celui-la, trouvez-nous ou il a ete pro-chretien, ou pro-quelque-religion-particulier-que-ce-soit, dans non seulement ses ecrits mais surtout dans les actes, ou meme alliances ou alignements politiques.   Non, d’abord il y avait la race aryenne, l’etat, ou le prise de plus de pouvoir pour lui meme.  Il n y avait aucun religion autour du projet nazi, au dessus du projet nazi, en dessus, au coeur du, etc autre que race et etat, voir culte de Hitler lui meme.   Les religions existants, y compris bien sur la chretienete, etaient une barrriere aux projets de Hitler, ainsi il a etait bel et bien athee…a moins que vous pouvez nommer le dieu auquel il croyait.   Excusez moi si il a ete un mystique ou invoquait dieu(x) des fois quand il a trouve ca outil.  Sa religion si vous voulez a ete l’etat, confonde avec la race.

    Pour ce qui en est de la fin du communisme(c.a.d. le socialisme internationaliste):   Robert Mugabe, Hugo Chavez, vous connaissez?   Evo Morales?     Le socialisme internationaliste  inspire et respire toujours, et peut donc reprendre.   Pour les croyants, les theses du  socialisme (nationaliste ou internationaliste) ne sont jamais fausse par la realite.   Il et vrai par contre, que aujourdhui nous sommes plutot au prises avec une religion totalitaire qui prescrit une socialisme sauce 6ieme siecle, quant a ses reglementations stricte dans le domaine du commerce et propriete prive.    L’islam, comme virus du cerveau, est aussi une grave maladie economique.   Pas de surprise en cela.  C’est totalitaire.

    21 février 2008 à 16 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    Ce qui est inquiétant, c’est un Président qui accumule les bourdes verbales et qui n’a pris que des mesurettes pour relever la France tout en s’agitant beaucoup. Ce qui le sauve est le caractère remarquable de ses discours. 

    Ce qui est inquiétant aussi c’est un Président qui se contredit et qui parle de défendre la laïcité et donnant de plus en plus d’avis d’un point de vue religieux chrétien et en parlant de plus en plus de Dieu…!  Rappelons que Sarkosi a des origines juives et que Carla Bruni aussi.

    WULFGAR : "70 ans de communisme c’est des millions de morts , d’accord. Mais le communisme est moribond."

    Moribond le communisme ?!!!  Je n’avais pas remarqué.  Dans nos rêves, oui.  Je pense qu’il a simplement pris du plomb dans l’aile et peut renaître comme un phénix noir car ce qui a toujours intéressé ses instigateurs, c’est simplement la prise de pouvoir totalitaire.  Et en ça, le communisme n’est qu’une des voies d’accès au totalitarisme.  Celà dit, il a encore de beaux reste (Cuba, Corée du Nord, Chine, Vénézuela)

    21 février 2008 à 15 h 21 min
  • WULFGAR Répondre

    Grepon ,
    Hitler était croyant , dans "Mein Kampf" il écrit (p 72) :" …je crois agir selon l’esprit du Tout-Puissant, notrecréateur… je combats pour défendre l’oeuvre du Seigneur. "

    70 ans de communisme c’est des millions de morts , d’accord. Mais le communisme est moribond.
    Face à cela il reste des siècles et des siècles d’obscurantisme , de persécutions et de guerres de religions. ET c’est loin d’etre terminé…
    Le Christianisme restant (pour l’instant) la plus grande organisation criminelle de tous les temps.

    21 février 2008 à 9 h 39 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    21/02/08    – "Les 4-Vérités"

    Pierre LANCE mélange tant de choses et tant de faits dans son article qu’il est difficile de l’approuver ou de le critiquer de façon manichéenne. Ainsi, il a parfaitement raison de montrer du doigt l’Archevêque de Canterbery (1). En d’autres temps, on en a assassiné un pour plus que cela ! De quoi se mêle en effet ce hiérarque de l’Eglise Officielle d’Angletterre en réclamant un peit morceau de chari’a dans la Justice ? N’a-t-il pas honte, lui qui a la charge de "brebis" chrétiennes, de vouloir permettre à l’Islam de prendre pied dans une des fonctions régaliennes de l’Etat ?

    Et, si j’étais tenté d’approuver les références à Dieu de certains chefs d’Etat, comme par exemple au Canada, l’expérience vient de nous montrer avec George W. BUSH qu’il faut se méfier d’un président qui invoque Dieu régulièrement et qui se comporte comme un "fou de guerre" en IRAK ou ailleurs…

    Par contre, Pierre LANCE m’a fait sourire lorsqu’il évoque – en guise de référence – les catholiques "libéraux". Certes, il n’en donne pas la définition, mais s’il pense aux mêmes gens que moi, ils sont du même bois que certain Archevêque cité précédemment, prêts à ouvrir toutes grandes les portes à un "Islam de France".qui, une fois solidement implanté chez nous, ne se contentera pas d’un petit "bout" de chari’a.

    Pour l’instant, que je sache, et pour rester en FRANCE, Pierre LANCE (je découvre par cette juxtaposition que son nom rime avec FRANCE !) n’a pas à se plaindre de l’empiètement de l’Eglise de FRANCE sur le fonctionnement de l’Etat. Non seulement ON ne lui demande pas son avis sur des choses qui pourraient être de son domaine, mais lorsque certaines décisions telle l’IVG (cher à notre ami !) nient les valeurs profondes du Christianisme, elle ne s’insurge pas. Ou elle le fait de façon si timide (et généralement à retardement) qu’on n’entend que les rabbins ou les Imans. Même lorsqu’il s’agit de sujets qui ne concernent que le Catholicisme. A telle enseigne qu’elle s’insurge contre certaines caricatures de MAHOMET, mais jamais contre des mises en scène honteuses du Christ. Pas même lorsqu’on fait de Celui-ci un "homo". Par crainte d’être taxée d’homophobie ? A moins que "ecce homo" !

    Et je poserai la question suivante à Pierre LANCE (tout en restant en FRANCE, je le rappelle) : entre "l’église franc-maçonne" et l’Eglise catholique, quel est l’organisme le plus influent ? Xavier BERTRAND qui vient tout juste de faire son "outing" pourrait lui donner la réponse. Il doit bien savoir combien le Gouvernement, la Police, la Justice, etc. abritent de "frères". Je pourrais également poser la même question pour les Organisations juives. Que je sache, Nicolas SARKÖZY qui vient de faire référence à DIEU, certes, a participé au dîner du CRIF (où il a d’ailleurs accouché  – pour faire plaisir à ses hôtes d’un soir ? – d’une idée qui a fait bondir Simone VEIL !), mais PAS ENCORE à un Concile des Evêques de France. Il a instauré aussi le bidule qui regroupe les organisations musulmanes en (lui préfère dire "DE" !) France. Ce qui tendrait à prouver que l’ancien Ministre de l’Intérieur et … des Cultes, se sent plutôt "chef" des "Eglises" juives et musulmanes EN France que de l’Eglise catholique… DE France ! Et quand j’aurai rappelé que ce même Nicolas SARKÖZY a assisté à une réunion du Grand Orient "en grande tenue" (je ne suis pas certain que l’on dise comme cela), on peut rassurer Pierre LANCE : l’Eglise catholique est très loin de (re)prendre le pouvoir ! On pourrait le regretter, certes, mais quand on connaît la mentalité des évêques progressistes ("libéraux" ?) qui la dirigent, il est permis de penser qu’on échappe au pire !

          Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    (1) on dit aussi Cantorbéry

    21 février 2008 à 9 h 22 min
  • Daniel Répondre

    Bon article tout à fait justifié même en mettant dans la balance les précisions de Grepon Le Texan pour définir qui , "avec" Dieu ou "sans" Dieu est le plus criminel, c’est à dire le plus bête.

     

    En préalable, je pose que l’existence de Dieu est pour moi une évidente Réalité.

    Une autre réalité évidente est que,  pour un chrétien honnête, le meilleur ami est un chrétien honnête, mais comme l’est un athée honnête. Et vice versa.  Point commun et point de ralliement: l’honnêteté…  L’honnêteté intellectuelle de ceux qui savent s’enrichir des questions des autres… Et non de leurs réponses définitives.

     

    Sarkosy est un être influençable qui a envie de faire  plaisir au dernier qui lui a soumis un point de vue argumenté. Son inconsistance est le reflet de notre culture de l’irresponsabilité et des croyances qui en découlent naturellement. Il peut ainsi dire tout et faire son contraire. Pas de fondations! C’est un enfant de bonne volonté  à la hauteur des médias qui lui collent aux basques dans sa vie privée en l’accusant de médiatiser sa vie privée.

    Son tir à vue met une belle pagaîe dans 40 ans de certitudes de tous bords. Ce n’est sans doutes pas la manière la plus élégante  de faire table rase d’une construction sociale issue des visions et croyances non religieuses des soixantehuitards.   Il pourrait bien devenir le bouc émissaire fédérateur dont les sociétés primitives ont besoin  pour sortir de leurs états d’hypnose collective.

     

     

    20 février 2008 à 21 h 17 min
  • EIFF Répondre

    Sarkozy fait de beaux discours pour draguer les catholiques et leur faire avaler le fait musulman en France comme altérité confraternel irréversible entre les différentes croyances, mais dans les faits c’est un véritable coup de poignard dans le dos et une islamisation générale qui est mis en oeuvre ( d’ailleurs, drôle de coïncidence, les frères maçons, derrière leur discours laique de façade, encouragent systèmatiquement la république à favoriser l’islam ), du plan banlieue de Fadela Amara réservé à certaines catégories éthniques de la population à la politique de la diversité, en passant par les plans urbains et les primes immobilières accordées pour la construction de mosquées, c’est tout un dispositif contre la nation française qui est appliqué ( remarquez que dans le même temps, les impôts locaux, les taxes en tous genres et les charges explosent ), les français sont littéralement dépouillés pour faire place aux nouveaux arrivants.

    20 février 2008 à 16 h 30 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

     

    Judicieuses remarques de grepon le texan.

    Le christianisme, est un « greffon » d’origine moyen-orientale certes, mais pas plus que les cultures celtes antérieures, les celtes étant des peuples Indo-européens, "greffons" sur l’Europe du Nord d’autres cultures antérieures.

    Même les premiers protozoaires de la création sont des greffons sur le monde minéral antérieur. 

    Il y a aussi un abîme théologique entre le Dieu des chrétiens et l’Allah des musulmans qui n’ont strictement rien de commun et ne sont en aucune façon le même « dieu » de l’avis de tous les spécialistes en la matière, aussi bien chrétiens que musulmans.

    Enfin, les massacres au nom du Dieu chrétien sont spécifiquement désavoués et impitoyablement condamnés depuis 2000 ans par les Ecritures et textes fondateurs chrétiens. Les folies humaines sont de l’entière responsabilité de leurs auteurs.

    L’exact contraire est vrai en islam, dans tous les versets non abrogés du Coran, qui eux prescrivent spécifiquement le mensonge, la torture terrestre, les meurtres les plus barbares, la guerre totale, le suicide jihadique (en interdisant le suicide « ordinaire »), Coran que connaissent remarquablement bien les fous d’Allah, seuls « bons » musulmans.

    A part cela P.LANCE rappelle judicieusement quelques vérités.

    20 février 2008 à 15 h 00 min
  • MAGNE Répondre

    Bonjour . "Bien des chrétiens libéraux ne le suivront pas. En tout cas, il serait souhaitable que notre Président prenne soin de réfléchir plus longuement avant de lancer tout-à-trac des fusées impromptues dont certaines pourraient bien lui exploser à la figure " .

    M. Sarkozy est patriote et à mes yeux cela suffit . Quelques bons coups de pieds dans les fourmillières françaises, n’ont fait de mal à personne .

    Quant à lui ôter le pouvoir , je suis prêt à parier que la lune tombera dans votre jardin avant qu’il ne le lâche ( le pouvoir ) .

    Bien cordialement

    MAGNE

    20 février 2008 à 13 h 53 min
  • grepon le texan Répondre

    "Il suffit de considérer les attentats du 11 septembre et les explosions meurtrières des kamikazes pour constater que Dieu (ou plus exactement la croyance en Dieu) n’est un rempart contre rien, et surtout pas contre les massacres, auquel il a si souvent servi de prétexte."

    Mais voyons, combien de morts a mettre sur le compte des projets radicalement athee, comme ceux de Mao, Staline, Pol-pot, Hitler, et tant d’autres?   Je suis athee moi meme, mais il ne faut pas perdre sa lucidite.  Les projets de gouvernement anti-religieux (mettons a cote ceux a-religieux base sur l’idee chretien de separation entre religion et etat) sont toute aussi meurtrier que les gouvernments theocratiques, sinon pire.   Voyons le"Livre Noir du Communisme" et ajoutez a ce decompte les morts cause par le derive nazi.   J’ai quelques doutes que les chiffres decoulant de theocraties et guerre purement religieux soient pires.

    20 février 2008 à 11 h 58 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *