Sarkozy va-t-il se convertir à la démocratie directe ?

Sarkozy va-t-il se convertir à la démocratie directe ?

Parmi les récentes propositions qu’a faites le chef de l’État, dans son très droitier entretien de samedi dernier au « Figaro Magazine », figure la proposition d’un référendum sur le système d’assurance-chômage.

Pourquoi ne pas le dire ? Cette idée me semble extrêmement séduisante.

Depuis longtemps, nous disons dans ces colonnes que, pour passer par-dessus des « courroies de transmission » qui ne transmettent plus rien (tout spécialement les médias et les syndicats), il existe une solution pour faire passer des réformes impopulaires : s’adresser directement au peuple par la voie du référendum (c’est, encore dans ce numéro, ce que propose Guillau­me de Thieulloy en p. 8).

Il faut se réjouir que Nicolas Sarkozy ouvre enfin les yeux à cette réalité.

Cependant, il convient de ne pas être dupe.

Tout d’abord, hélas, Nicolas Sarkozy nous a montré, voici quelques années, le mépris dans lequel il tenait les consultations populaires. Comment lui faire confiance sur un référendum en matière sociale, quand il a piétiné un référendum en matière constitutionnelle (le référendum de 2005 sur le Traité constitutionnel européen, qui fut évacué par le Parlement dès 2007) ?

Par ailleurs, en matière sociale, le récent sommet, qui s’est tenu à l’Élysée en janvier, a montré que Nicolas Sarkozy continuait à considérer que les syndicats (pourtant archi-minoritaires, particulièrement dans le secteur privé) comme « représentatifs ». La loi de 2008 sur la représentativité syndicale a été, à cet égard, un coup d’épée dans l’eau. Elle a même plutôt durci le quasi monopole des cinq centrales syndicales majoritaires.

On continue à financer les syndicats – qui tirent à boulets rouges sur les producteurs et les entrepreneurs – par nos impôts. On continue à cacher ce système de financement au public (comme le montre l’enterrement du rapport Perruchot).

Enfin, le contexte de cet entretien dans le « Figaro Magazine » ne contribue pas à nous rendre la confiance. Manifestement, cet entretien vise à réitérer le « coup » de 2007 en attirant l’électorat du FN. Évidemment, c’est mieux que les insultes de Chirac. Mais comment empêcher les déçus du sarkozysme de dire : « Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait avant ? »

Bref, nous applaudirions volontiers à cette initiative référendaire du candidat Sarkozy, si nous étions convaincus que, cette fois, il tiendra ses promesses et renoncera à sa funeste « ouverture à gauche ».

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Comments (36)

  • Jaures Répondre

    Ce n’est certainement pas grâce à ses référendums que la Suisse est prospère mais si vous pensez que la Suisse est l’idéal (après les Etats-Unis, l"Angleterre, l’Irlande, …), proposez-donc un programme inspiré de la Constitution et de l’organisation sociale suisse ! Tous les bienfaits de ce modèle sauteront aux yeux des Français qui s’empresseront d’élire le candidat qui le proposera.
    Curieusement, les bonnes idées des intervenants de ce site ne font guère recette dans les programmes, quelle que soit leur obédience. Sauf le référendum, bien entendu, dont le principal chantre est le seul président, avec Giscard, à ne pas en avoir organisé. Signe des temps.

    23 février 2012 à 11 h 29 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ D.J.
    Effectivement c’est ainsi que cela se passe chez les Helvètes !  Un peuple qui , par définition française et républicaine , doit être considéré comme hostile aux valeurs démocratiques ainsi que semble le penser  @ Jaurès qui a une entière confiance dans les élus … qui  VIOLENT la décision du PEUPLE
    …mais le " référendum des minarets " a laissé des traces dans les " âmes humanistes "*
    * à ce sujet un  diaporama explicite de femmes musulmanes à propos du Coran dans Riposte Laïque

    21 février 2012 à 14 h 12 min
  • D.J Répondre

    @ Jaures,

    " Je suis totalement opposé à l’utilisation du référendum comme mode de gestion politique. Si on pratique cette forme perverse de la démocratie, à quoi bon élire un parlement ? "

    En Suisse ce système fonctionne très bien. Le pays est bien géré. il a un excédent budgétaire et un endettement que est en dessous d 40% du PIB. Grâce à cela; les grèves peu utilisées les mouvements sociaux de protestation contre une loi sont rares etc…

    Mais en Suisse; les initiatives populaires et les référendums à quelques exeption prés ne sont pas décidés par le gouvernement, mais par les citoyens eux-mêmes par une récolte de signature de personnes ayant les droits civiques. 

    D.J

    20 février 2012 à 23 h 26 min
  • ozone Répondre

    En 1999,sur une radio,si je me souviens bien,Henry Emanuelli a la question "de plus en plus de français partent de France" avait sorti la perle suivante "il rentre chaque année plus d’étrangers que de français qui partent".

    Donc,no problémo !!!!

    20 février 2012 à 18 h 58 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Sarkozy Nicolas vient de déclarer que  ( sous son quinquennat )  le chômage n’avait pas augmenté …en … France !
    il s’est à ce point identifié  à Merkel Angela qu’il se croit  être… le Chancelier 
    Conseil : ne votez pas pour un candidat qui souffre d’ un dédoublement de la personnalité !

    20 février 2012 à 15 h 33 min
  • Jaures Répondre

    Cher Toni, pensez-vous que ceux qui quittent l’Angleterre ou l’Irlande sont des SDF sous qualifiés ? Bien sûr que des Français quittent leur pays. Beaucoup, la plupart d’ailleurs, y reviennent.
    Prenez l’exemple de Millière. Voilà un homme très qualifié et bien accueilli dans des milieux aisés des Etats-Unis et d’Israël, qui écrit chaque semaine tout le mal qu’il pense de la France.
    Et pourtant il est toujours là. Fidèle au poste. Dans la même université depuis quarante ans.
    Alors si lui montre tant de réticences à s’exiler, pourquoi s’étonner que la France soit si peu productrice de migrants ?

    20 février 2012 à 14 h 11 min
  • Toni Répondre

    Je vais faire court, j’en ai assez de me répéter mr le syndicaliste. Le peu de gens qui s’expatrient en France sont souvent des gens de grande valeur (grandes fortunes, grands entrepreneurs). Vous devriez vous demander pourquoi ils sont partis … Qu’est ce qui a fait que tous ces gens de valeur en ont eu assez de la France ? Ce ne sont pas les commentaires vindicatifs du monde qui les feront revenir, je pense que au contraire ils s’éloigneront encore plus de vous … Et vous savez quoi ? Ils ont raison.

    Perso je pense à l’expatriation simplement parce que des gens comme vous me pourrissent plus ou moins  la vie depuis que je suis né.

    20 février 2012 à 0 h 16 min
  • Jaures Répondre

    Toni, comme je l’ai maintes fois écrit, la France est l’un des pays européen dont les habitants s’exilent le moins: l’Angleterre, l’Irlande l’Espagne et même l’Allemagne voient nombre de ressortissants choisir l’étranger.
    Le français est casanier. C’est ainsi, et ce n’est pas forcément mieux mais dire que les Français s’exileraient en masse est un fantasme éculé.

    19 février 2012 à 22 h 04 min
  • ozone Répondre

    l’avantage est qu’au moins on pourra se faire le plaisir de lui dire NON.

    Que fera t’il si trois négatives se produisent?

    A la première,de toutes façons il n’y en aura plus d’autres refs…

    N’est pas De Gaulle qui veut..

    19 février 2012 à 20 h 32 min
  • geol Répondre

    Avant qu’elles ne remplissent les poubelles par kilos, demander une photo souvenir de Sarkö le fourbe avec la main sur le cœur… avant qu’il ne tire sa révérence quand on l’expulsera, car il faut le cracher, le vomir.

    19 février 2012 à 13 h 37 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ François

    Avec @ Jaurès le mot démocratie " s’adjective " avec populaire !
    mais ses points de vue sont souvent intéressants
    n’ayons pas l’idéologie de la pensée unique

    19 février 2012 à 9 h 59 min
  • Toni Répondre

    François a écrit : "En effet, si on demande son avis au peuple dans une démocratie, où va-t-on? Il vaut mieux écouter ses "représentants", plus soucieux de leur réélection que du bien commun et formatés par les journalistes ( non élus, bien sûr) qui peuvent faire et défaire les princes…
    Cela s’appelle la "démocratie" pour nos penseurs de gôche…
    En français, cela s’appelle aussi de la " malhonnêteté"…
    A moins que l’on mette tout le monde d’accord en l’écrivant " démocrassie"?…"

    Nous sommes parfaitement d’accord François. Il n’y a rien à redire, vous m’avez enlevé les mots de la bouche.

     

    Mr Jaures se plaint d’une offre d’emploi  de streap-teaseuse … Et bien peut être que la méthode référendum permettrait et aurait permis d’éviter ce genre de dérives.  Pour la formation, Mr le syndicaliste demandez cela à Messieurs Strauss Kahn et Dodo la Saumure. En plus sans référendum, personne ne pourra dire "NON" .  Puisque Jaures fait tout mieux que tout le monde, laissons lui gérer ce problème d’offre d’emploi … En plus Mr le syndicaliste tout comme vous, dodo la saumure et Mr Strauss Kahn sont absolument contre les référendums je pense. Vous savez que vous embêtez et que vous fatiguez tout le monde ici (pour rester poli et pour respecter les règles de la modération je ne dis pas vraiment ce que je pense de ce triste sir) Mr le syndicaliste. Il y a vos beaux principes théoriques et ce qui se passe réellement dans le monde … Deux choses très différentes. Maintenant vous pouvez continuer à intervenir sur ce site et faire le grand schtroumph moralisateur.Dans un autre registre 50000 personnes disparaissent complètement chaque année en France, dont lusieurs volontairement … Sur qu’avec des gens comme mr Jaures qui sont également présents dans mon entourage, cette idée m’a traversé l’esprit. Après vous allez dire ici, c’est vraiment triste ceci cela on a pas fait ceci cela … Mais les disparus volontaires et les expatriés mr le syndicaliste, ils ne veulent absolument pas vous revoir … Je vous rapporte ce qu’ils m’ont dit … A titre personnel, un de vos proches qui me dirait qu’il a disparu volontairement, je tiendrai son lieu de résidence au secret si il ou elle est majeure.Je ne sais pas si mon commentaire va passer mais à un moment donné je pense qu’il faut mettre les points sur les i.

    18 février 2012 à 20 h 39 min
  • François Répondre

      L’intervention du camarade Jaures vendredi à 9h57 est assez révélatrice.
     
      Ainsi donc, il y aurait des sujets où le bas peuple pourrait donner son avis et d’autres où il serait trop c.., trop immature, trop partial ou trop influençable pour le faire…
      Et qui déciderait des sujets "autorisés" et de ceux "interdits" au dit peuple ( souverain soit dit en passant dans une démocratie)? Si toutes les civilisations se valent, d’après le camarade, je vois que tous les citoyens ne se valent pas puisque certains ont le droit de décider si d’autres ont le droit de donner leur avis ou pas.

      En fait, Jojo fait comme les autres: le peuple est souverain mais quand il risque de dire des choses désagréables, on demande son avis à d’autres plus "éclairés"…

      Jaures nous avait déjà habitué à redéfinir les mots du dictionnaire selon son idéologie mais il faut avouer que pour le mot "démocratie", il se surpasse!

      Entendons nous bien: Je ne reprocherai à personne de ne pas être démocrate, mais quand on se prétend tel, on en prend TOUTES les règles ou on adopte un autre système.
      Cela s’appelle de l’honnêteté, mais c’est vrai que c’est un mot de vieux français dont le sens se perd …

    18 février 2012 à 15 h 18 min
  • guna Répondre

    Sarkö Pinder « Ma main sur mon cœur » bientôt dans votre ville, après Annecy ! Musique de Guaino, sono NKM, applaudissements contractuels. Majorettes à l’entrée, bonbons à l’entracte. Entrée gratuite, y’aura qu’à croire !

    18 février 2012 à 9 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    SAS, pour mémoire  : aucun de vos message ne sera validé pour le reste du mois de février.

    Il faudra bien que vous compreniez que vous ne devez pas faire de copier/collé d’articles pris sur d’autres sites, avec leurs images, et autres codes exotiques.

    17 février 2012 à 23 h 21 min
  • Anonyme Répondre

    SAS, pour mémoire  : aucun de vos message ne sera validé pour le reste du mois de février.

    Il faudra bien que vous compreniez que vous ne devez pas faire de copier/collé d’articles pris sur d’autres sites, avec leurs images, et autres codes exotiques.

    17 février 2012 à 23 h 19 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ oeldefaucon

    Vous en avez été exclu moi aussi !
    mais il y a encore pire que M.S.N. ( mais si c’est possible  ! )  : il y a ORANGE
    où le "déviationnisme" commence dès le moindre trait d’humour sur François Jelly !

    17 février 2012 à 12 h 58 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    ci-dessous le lien qui permet de télécharcher le fichier "Perruchot", bonne lecture. Profitez en avant qu’il ne soit effacé sur ordre des syndicats.
    http://www.lepoint2.com/pdf/rapport-perruchot.pdf

    Un bon  résumé est disponible ici:
    http://www.polemia.com/article.php?id=4577

     

    17 février 2012 à 12 h 39 min
  • Claudec Répondre

    Sur quoi Sarkozy peut-il faire campagne ? S’interrogent certains. La réponse ne coule-t-elle pas de source ? Il ne peut le faire qu’en s’appuyant sur la France forte ; celle qui a compris que par manque de courage ses politiciens n’ont eu de cesse, pendant des décennies, de l’entraîner vers l’abîme ; celle qui est consciente de la nécessités des réformes entreprises et restant à faire, ainsi que des efforts qui lui sont demandés pour les mener à bien ; celle qui ne renonce pas et refuse de se laisser guider par des considérations d’ailleurs et d’un autre temps. Quoi qu’en pensent et en dise le PS, qui tient avec peine son rôle de leader d’une coalition dont les meneurs ont du mal à se soumettre, le motif avancé par le Président Sarkozy donne le ton exact de la campagne. Ne pas se représenter aurait été abandonner ses responsabilités au plus mauvais moment, et les Français ne s’y tromperont pas. Que peut faire d’autre son principal adversaire, faute de propositions crédibles, que d’ironiser en réponse, sur le ton qui aura été le sien durant tout le quinquennat qui prend fin ? Le moment est venu pour les électeurs de tous bords ayant le souci des intérêts du pays et par conséquent du leur et de celui de leurs enfants, de se souvenir de la manière et de la mesure selon lesquelles, au nom d’une idéologie et d’un sectarisme usés jusqu’à la corde, le PS a fait preuve d’un antisarkozysme aussi primaire que suicidaire, comme s’il vivait ses derniers instants, à la manière du défunt parti communiste. Ceux qui dans l’opposition, de gauche comme de droite, n’ont pas sacrifié tout leur sens civique à un sectarisme aveugle ayant fait partout où il a sévi la preuve de sa démagogie irresponsable et stérile, sont obligés de le reconnaître : l’opposition s’est montrée incapable de se livrer à autre chose qu’à des actions de retardement, à coup de mensonges, de dénigrement, de calomnie, de faux procès, d’invective, allant jusqu’à se réjouir des échecs du pouvoir, comme s’ils n’étaient pas d’abord ceux de la nation, au détriment de tous ses citoyens, dans la conjoncture désastreuse que traversent tous les pays du monde. Certes des erreurs ont été commises par le Président sortant, mais qui n’en commet pas ? Et qui lui refusera la contrepartie d’une jeunesse désormais corrigée par l’expérience autant que par l’âge ? il ne faut pas omettre que c’est justement cette jeunesse qui a permis de bousculer les habitudes et le conservatisme de prétendus progressistes, blanchis sous le harnais et incapables de la moindre remise en cause de leurs habitudes et de leurs dogmes ; ne tenant aucun compte de la nouvelle donne ni des crises sans précédent que traverse le monde. Certains se demandent à bon droit dans quel état serait aujourd’hui la France si les socialistes l’avaient emporté en 2007. La réponse est que nous en serions sans aucun doute au même point que l’Italie, l’Espagne ou la Grèce, plutôt qu’en tête du peloton européen. Il leur suffit d’ailleurs pour le savoir, passant par pertes et profits tout ce que l’opposition a fait depuis sous la conduite du PS pour ruiner les efforts du pays, de voter pour celui qui n’a rien de plus à nous proposer que celle qui l’a précédé dans son rôle de candidat à la présidence et dont les serviteurs, attendant leur récompense, concurremment avec leurs alliés du moment, sont les mêmes.

    17 février 2012 à 11 h 21 min
  • alf007 Répondre

    NS n’a cessé de raconter des histoires, il reprend des thèmes pour lesquels il n’appliquera jamais son baratin de campagne.

    17 février 2012 à 10 h 58 min
  • Jaures Répondre

    François, je ne suis pas opposé au référendum quand il s’agit d’un acte simple concernant l’ensemble du peuple: ratification d’un traité, suppression ou ajout d’un article de la constitution,…
    Par contre, tout référendum concernant une minorité (chômeurs, immigrés, homosexuels,…) est perverti car le combat est inégal. Un démagogue trouve ainsi aisément moyen de se faire plébiscité.Comme je l’ai dit ailleurs, nous faisons tous partie d’une minorité, rien ne dit que ce dispositif ne se retournerait pas contre leurs promoteurs. Il serait aisé dans les circonstances actuelles de gagner un référendum demandant la surtaxation des salaires des grands patrons (+ 34% en 2010). De quoi s’offrir une popularité à bon compte. Plus difficile est de mettre en place une réforme fiscale en profondeur.
    Et puis imaginez que Sarkozy fasse son référendum sur les chômeurs: une formation et obligation d’accepter un travail correspondant à cette formation. Quels moyens ensuite seront donnés pour ces formations ? Cela ne figurera pas dans la question posée. Gageons qu’il sera plus aisé de faire un barman d’un ingénieur que l’inverse.
    Récemment, une éducatrice s’est vu proposer par pôle emploi un travail de strip-teaseuse. Des formations seront-elles mises en place ? Une femme à qui l’on proposera ce poste sera-t-elle obligée de l’accepter ?

    17 février 2012 à 9 h 57 min
  • glioret Répondre

    …Sarközy accusant Hollande de mentir : là-dessus, le sortant n’est pas en reste, avec en plus la fourberie, dix fois publiquement constatée.

    17 février 2012 à 9 h 10 min
  • oeildevraicon Répondre

    A l’attention de l’inconnu (e) qui comme moi considère que la réforme dont se gargarise le président n’en est pas une.
    Par la force des choses j’ai changé de blog, car sur msn pour ne pas le nommer, j’ai été exclu et ce n’est pas la première fois.
    J’ai été exclu, car je leur ai dit gentiment d’aller se faire voire parce-que mes commentaires, apparemment
    dérangeaient, allaient tous à la poubelle.
    En ce qui concerne la "reformette" des retraites, on en arrive meme au pillage des retraites du privé, par les syndicats, au profit des fonctionnaires et régimes spéciaux, sous l’œil bien veillant de nos dirigeants.

    Voire: http://www.sauvegarde-retraites.org

    Salutations

    16 février 2012 à 22 h 13 min
  • garion Répondre

    A Annecy : un fourbe mettant sa main sur son coeur, ça lui allait bien ! Il découvrait manifestement le texte de Guaino au fur et à mesure de sa lecture, spontanéité en carton-pâte. Il faut vraiment vouloir être berné pour l’écouter.

    16 février 2012 à 20 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    @ guillermeo

    j’interviens assez régulièrement sur le blog de N. D.- A. pour y faire entendre la voix de la Libération du "Colbertisme" cet étatisme "moral" des technocrates et des hauts fonctionnaires si cher aux "gaullistes" et  je dois dire , honnêtement , que le retour n’en est pas des plus positif …  quant à parler de la FABRICATION de la dette souveraine c’est une autre affaire  encore plus tabou … mais je persiste à être la mouche du coche car de mon point de vue dans cette élection présidentielle où les candidats sont vendus comme une marque de lessive par les média ( souvenez vous de D. S.-K. ) seules deux personnes semblent   intègres … Eva Joly et N. D.-A. … mais qui ont , hélas , les "tares" de leurs idéologies et surtout de leur entourage immédiat …

    @ "oeildefaucon "

    vous avez changé de "blog" ?
    je vous suis entièrement en ce qui concerne la "réformette" des retraites
    voir plus haut mon point de vue sur la "fonction publique"

    16 février 2012 à 13 h 01 min
  • François Répondre

      " Je suis totalement opposé au référendum comme mode de gestion politique". En effet, si on demande son avis au peuple dans une démocratie, où va-t-on? Il vaut mieux écouter ses "représentants", plus soucieux de leur réélection que du bien commun et formatés par les journalistes ( non élus, bien sûr) qui peuvent faire et défaire les princes…
       Cela s’appelle la "démocratie" pour nos penseurs de gôche…
       En français, cela s’appelle aussi de la " malhonnêteté"…
       A moins que l’on mette tout le monde d’accord en l’écrivant " démocrassie"?…

    16 février 2012 à 11 h 59 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès
    ne soyez pas hypocritement … naïf  !
    Vous savez , tout comme moi  , que l’Assemblée ( qui se  dit Nationale***) n’est qu’une Chambre d’Enregistrement , que sa majorité soit de gauche ou  de droite…

    *** avec sa surreprésentation de fonctionnaires et d’avocats de pharmaciens , de vétérinaires etc… . Y avez vous compté beaucoup d’ouvriers , de techniciens , de cadres etc … ?  ?   ? Non ceux-ci ne sont pas représentés car ils ne retrouveraient pas automatiquement leur emplois s’ils étaient battus aux élections législatives suivantes … C’est la raison pour laquelle je trouve le système "fasciste" italien intéressant … puisqu’il permet aux "travailleurs" d’être représentés dans les assemblées , avec bien entendu le risque inhérent de la soumission aux chefs ou au parti comme chez les "soviets" !

    16 février 2012 à 10 h 21 min
  • glaoui Répondre

    Il a parlé. Il a parlé, de la voix grave et modeste, que les communicants lui ont recommandée. Sans lever l’index pour une fois, ce qui a dû lui coûter. Tout est prêt depuis des semaines : les annonces mirobolantes, les figurants bien entraînés, les trucages, les discours de Guaino. Et le fric, le fric, le fric qui vient bien sûr des caisses vides. Le Directeur de l’agence « Vessies et lanternes » a tenu à rassurer : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte. ». Les effets hallucinatoires ne manqueront donc pas, autrement dit le poison dans la confiture.

    16 février 2012 à 10 h 21 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès
    ne soyez pas hypocritement … naïf  !
    Vous savez , tout comme moi  , que l’Assemblée ( qui se  dit Nationale***) n’est qu’une Chambre d’Enregistrement , que sa majorité soit de gauche ou  de droite…

    *** avec sa surreprésentation de fonctionnaires et d’avocats de pharmaciens , de vétérinaires etc… . Y avez vous compté beaucoup d’ouvriers , de techniciens , de cadres etc … ?  ?   ? Non ceux-ci ne sont pas représentés car ils ne retrouveraient pas automatiquement leur emplois s’ils étaient battus aux élections législatives suivantes … C’est la raison pour laquelle je trouve le système "fasciste" italien intéressant … puisqu’il permet aux "travailleurs" d’être représentés dans les assemblées , avec bien entendu le risque inhérent de la soumission aux chefs ou au parti comme chez les "soviets" !

    16 février 2012 à 10 h 20 min
  • lavandin Répondre

    il a contourné le referendum sur la constitution européenne en le déguisant en traité de Lisbonne , qu’il fait approuver par le parlement, puis il a fait supprimer le referendum institué par son prédécesseur sur toute nouvelle adhésion à la CE . Pour le moins que l’on puisse dire ,c’est qu’il est hostile au referendum. Il s’agit d’une nouvelle fourberie

    16 février 2012 à 9 h 18 min
  • oeildevraicon Répondre

    J’ai regardé le président ce soir (eh oui, il est encore notre président), et j’en ai eu la larme à l’oeil, car
    Je me suis trouvé rajeuni de cinq ans! ( Quelques rides et raideurs en moins en ce temps là)

    En 2007 déjà il nous a jouer l’homme intègre,celui qui voulait parler à tous les Français, celui qui allait prendre en considération le cas des plus exposés, celui qui allait remettre les gens au travail, celui qui allait karcheriser les banlieues( hauts lieux de la délinquance), celui qui allait moraliser la vie publique,
    celui qui allait s’occuper de l’immigration (choisie), etc…etc…etc. Que sont devenues toutes ces bonnes déclarations? J’avais voté pour une politique de droite, car depuis Tonton j’exècre la gauche et j’ai une poussée d’urticaire à chaque fois que l’un de ces bobos ouvre la bouche.
    Cinq ans plus tard, la seule chose à mettre au crédit de Mr Sarkosy, est une réforme tronquée des retraites.
    Je dis tronquée car elle ne touche une fois de plus que les salariés du privé, pas les régimes spéciaux ni le publique dont -il fait partie ainsi que toute la diaspora dirigeante. J’allais oublier le déficit abyssal grace
    à la politique de "goche" menée par ce président, soit disant de droite.

    -2007 cela avait été un oui avec enthousiasme! 2012 ce sera non avec autant d’enthousiasme car j’adhére totalement aux trois dictons énoncés par Guillermo.

    15 février 2012 à 22 h 53 min
  • Guillermo Répondre

    @ quinctius cincinnatus N.D-A me déplait pas, à moi non plus. D’ailleurs un de mes collègues (très proche des mes opinions politiques) l’a comme maire et le trouve vraiment très bien, réglo notamment. Malheureusement N.D-A est vraiment trop bas dans les sondages. Ca me donne pas trop envie de lui mettre un bulletin dans l’urne. C’est injuste mais c’est ainsi. En démocratie le nombre fait loi. A mon avis son très petit score s’explique non par son manque de compétence ou même de charisme, mais surtout par l’attitude des médias si prompts à se focalisent sur des gueulards du style Melenchon.

    15 février 2012 à 18 h 00 min
  • IOSA Répondre

    Pourquoi ne pas le dire ? Cette idée me semble extrêmement séduisante

    Est il vraiment utile d’en dire davantage pour illustrer le déclin de la France ?

    IOSA

    15 février 2012 à 17 h 51 min
  • Jaures Répondre

    Je suis totalement opposé à l’utilisation du référendum comme mode de gestion politique. Si on pratique cette forme perverse de la démocratie, à quoi bon élire un parlement ?
    D’autant que Sarkozy a eu l’occasion de procéder à des  référendums: la réforme des retraites, les salaires des hauts dirigeants, le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux, la TVA sociale,… sont autant d’occasions  quand on est persuadé de son efficience. Mais Sarkozy s’en ai bien gardé.
    Le problème du référendum est qu’il est bien souvent détourné de son objectif. La réponse revient souvent à plébisciter ou désavouer les dirigeants en place. Par ailleurs, la question posée lors d’ un référendum est souvent réductrice. Qu’on demande par oui ou non la ratification d’un traité se comprend mais les problèmes sont bien souvent trop complexes pour se réduire ainsi. La formation professionnelle, par exemple, le référendum se présentera-t-il sous la forme de "êtes-vous pour ou contre" ? Ce serait grotesque.
    De plus l’opinion est  très versatile. Si on demande aux gens si on est pour ou contre la peine de mort après un sanglant homicide, la réponse sera différente que si on l’organise après une erreur judiciaire type Dills, Outreau ou Mauvillain. Mais surtout, on peut aisément faire passer des lois qui ne concernent que les minorités. En tablant sur une faible mobilisation, on peut ainsi s’en prendre à n’importe quelle communauté, faire interdire un parti politique ou un organe de presse, limiter des droits. Et si l’on veut revenir en arrière, doit-on à nouveau passer par le référendum ? Tout cela n’est pas sérieux. Notre système permet une consultation permanente du corps électoral: élections nationales, locales, européennes. Les majorités sont contraintes de tenir compte des rapports de force sous peine d’être révoquées aux consultations suivantes. Que Sarkozy propose ses réformes et les applique s’il est élu. Faire croire qu’avec la majorité dans les deux chambres il est incapable de gérer le pays est une supercherie. Son but est de se dédouaner de son bilan en faisant croire qu’il est victime des lourdeurs administratives: sa réforme emblématique des retraites n’était même pas dans son programme et s’est confrontée à une vive résistance. Elle a cependant abouti.
    Que ceux qui comptent faire passer par référendum des idées qu’ils savent minoritaires se méfient. Ils pourraient être parmi les victimes de ces scrutins équivoques.

    15 février 2012 à 15 h 50 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Guillermo

    tout est dit …dans la sagesse populaire …
    mais les media de droite ( y compris "les 4 V" ) veulent encore "s’illusionner sur le prestidigitateur" … qui , une fois encore , "détourne"  l"attention des gogos  pour réussir sans coup férir son tour de passe-passe …  plus tard ces derniers regretteront amèrement le prix de leur "entrée"…
    pour ma part  j’ai fait mon choix : pour la première fois de ma vie je vais voter Gaulliste ( N. D-A. )

    15 février 2012 à 9 h 45 min
  • Guillermo Répondre

    Pas d’accord avec la conclusion.  On ne doit pas prendre le risque que NS devienne subitement honnête. Il a menti effrontément a plusieurs reprises, je vois pas pourquoi il pourrait tenir ces promesses maintenant.

    A l’endroit de Sarko on peut appliquer tous les proverbes reliés au mensonge :

    • "qui a bu boira" équivalent de qui a menti rementira.
    • "pute un jour, pute toujours".
    • "si tu te fais rouler dans la farine une fois c’est de la faute de celui qui t’a roulé, la deuxième fois c’est de ta faute".

    Je ne revoterai jamais pour lui, pas plus que pour les dégénérés de goche ça va de soi.

     

    15 février 2012 à 8 h 35 min

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