Sécurité routière

En lisant l’article de Paul Turbier paru dans le n° 1223, j’ai lu, pour la première fois depuis 40 ou 50 ans, un article parlant de vérité sur la sécurité routière. Ce problème, lié aux finances publiques (plus d’un milliard rapporté par les amendes), est faussement géré par les responsables. Les causes des accidents sont « adaptées » à la tendance du jour (drogue, alcool, mais toujours la vitesse). Jamais ne sont prises en compte les différences naturelles entre les conducteurs, les capacités des véhicules, leur état et, par-dessus tout, on ne parle jamais de l’enseignement de la conduite. Or c’est la part la plus importante de l’affaire. Un élève conducteur à paris n’aura pas le même enseignement qu’un élève dans la Creuse. On ne forme les élèves pratiquement qu’aux panneaux. Les conducteurs n’ont aucun sens mécanique, ne connaissent la plupart du temps rien des capacités réelles de leur véhicule, n’ont pas ses dimensions dans l’œil. Dans les ralentisseurs en zigzag, nombreux sont ceux qui s’arrêtent pour vous laisser passer, alors que, légalement, la route doit avoir une largeur minimale permettant à deux véhicules, même gros, de se croiser. Cette incompétence technique et surtout l’inattention sont la cause de 85 % des accidents. Le confort et le silence des autos modernes endorment le conducteur aux vitesses légales, alors que les formidables progrès des autos devraient permettre d’augmenter les vitesses maximales mais, au détriment du rendement des caisses de l’État. Bravo à M. Turbier pour son article VRAI !