Réformer la Sécu en redonnant la liberté

Réformer la Sécu en redonnant la liberté

En complément des propositions structurées de Pierre Lance (Plan de refondation de la Sécurité Sociale), je suis heureux d’apporter ce que je pense de la Sécurité sociale.

Au nom de la solidarité nationale, on a mis en place en 1945 la « Sécurité sociale » offrant à tous les salariés, en plus de leurs salaires, une assurance-maladie pratiquement gratuite. Les charges sociales, un impôt payé par les employeurs, remplissent les caisses de la SS. Immédiatement, une hyperinflation dépassant 50 % a accompagné ce don généreux accordé uniquement aux salariés.

Or, seuls 45 % des Français étaient salariés à l’époque. L’hyperinflation a ainsi effectué un gros transfert de pouvoir d’achat de la majorité de la population française vers les salariés. Comme si les salariés étaient des Français qu’il fallait aider au nom de la solidarité.

Ensuite, les autres catégories de Français ont été obligées de s’assurer contre la maladie. Elles ont eu leurs propres caisses. Les paysans ont par exemple eu la Mutualité sociale agricole. Mais, comme ces Français n’avaient pas d’employeur, c’est eux qui étaient obligés de financer leur caisse. Les paysans ou les médecins ont intégré à leurs frais généraux cette nouvelle dépense.

Puis, au fil des ans, en utilisant au besoin les grèves, les salariés d’EDF ou de la SNCF ont obtenu des remboursements pratiquement totaux de toutes leurs dépenses médicales, leurs entreprises finançant les mutuelles complémentaires. Ces privilèges ont été obtenus soit en augmentant le prix du billet de chemin de fer, soit en augmentant la subvention versée par l’État à la SNCF. C’est l’ensemble des Français qui, bien entendu, paie tous ces avantages bien particuliers.

Dernier avatar, presque amusant, tellement il est « énorme ». Plus on a des revenus élevés, plus on consomme de la médecine. Or, plus on a des revenus élevés, plus la part de ces revenus que nous prend la Sécurité sociale est faible. Il vaut mieux être cadre supérieur que smicard…

La Sécurité sociale, au nom de la solidarité nationale, a évolué et évolue encore vers des inégalités de plus en plus scandaleuses.

Gros et petit risques

Un deuxième point doit être souligné. Il existe deux types de « consommation médicale ». Une consommation courante, qui correspond au petit risque. Par exemple, voir son médecin pour un rhume ou pour renouveler « la pilule ». Et une consommation exceptionnelle, qui correspond au gros risque. Par exemple, être atteint d’une leucémie ou avoir une fracture de jambe.

Quand le petit risque est remboursé, son remboursement ouvre la porte à tous les abus. Imaginons qu’au nom de la solidarité nationale, on décide de rembourser nos aliments ou nos vêtements. Un « malade » peu honnête obtient, par exemple, toujours d’un médecin malhonnête un arrêt de travail de quelques jours, pour suivre par exemple à la télévision les JO en direct.

Une amusante petite histoire vraie illustre bien ce danger. Un jour, trois vieilles dames sans revenus, amies et au cœur tendre, avaient décidé d’envoyer des antibiotiques en Afrique pour soigner les pauvres petits noirs qu’elles voyaient malades à la télévision. Elles disposaient d’une médecine totalement gratuite. Elles mettent au point leur plan. Chacune consulte son médecin personnel pour une petite infection. Elles obtiennent toutes les trois le même antibiotique et elles renouvellent leurs consultations…

Malheureusement pour elles, elles avaient le même pharmacien, qui a été étonné de voir ces trois amies « surconsommer » le même antibiotique. Le pharmacien a posé des questions. Elles ont immédiatement avoué, très confuses. Le gros risque, rare et très coûteux, doit par contre obligatoirement être assuré.

Un troisième et dernier point doit être retenu : la gestion de la Sécurité sociale est coûteuse, du fait qu’elle n’est pas en concurrence avec d’autres caisses d’assurance.

Pour « réformer la Sécu », il faut d’abord redonner aux Français ce qu’on leur prend par les charges sociales. Il faut ensuite les obliger à s’assurer contre le gros risque. Il faut enfin les laisser libres de s’assurer contre le petit risque. Ils doivent, en outre, pouvoir choisir l’assureur de leur choix : Sécurité sociale, mutuelle ou assurance privées…

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Comments (22)

  • dagmar Répondre

    à FLORIN

    bien sur qu’on la paye notre sécu. Et c’est ce que M. Trémeau veux dire. Les charges qui pèsent sur les salaire, à savoir la part  du salarié et la part du patron, appartiennent au salarié. Ce n’est pas le patron qui paye, mais le salarié. Une fois toutes les charges   versées au salarié( pour le patron rien ne change), c’est à lui de se payer selon son choix une assurance maladie.

    Example: je suis assurée chez AMARIZ et je paye 1800 e/an. Je suis assurée en tier payant pour tout ce qui est relatif a une hospitalisation: transport, soins , médicamants, chambre pour une personne et pharmacie à la sortie de l’hopital. Je n’ai pas d’ option ni lunetes, ni dentaires. Je change mes lunettes une fois sur trois ans. Cela me coute moins cher que si je me fais assurer-lunettes. Faites tous votre  calcule, et vous M. Florin avec votre fiche de paye. Même si vou êtes au SMIC, vous économisez au moins 6000e/an

    àWULFGAR

    nous sommes plus nombreux que vous ne croyez, mais la chappe totalitaire nous écrase, avec les moyens totalitaires: hussiers sur le dos et dans nos cabinets,  contraintes,saisies des comptes,  tribunaux. Nous ne sommens pas connus, La presse ne ne donne pas la parole. Il faut des applombes solides pour ne pas craquer. Car nous somme très seuls dans notre résistence.

    Il y a une différence entre le "courrage" dans les  bla, bla sur le site des 4V et entre le courrage de faire. S’il y des courrageux sur ce site, qui parlent moins, mais qui ont le crane de faire qq chose, ( nottament  les professions libérales) qu’ils se montre et se joins à nous.

    18 septembre 2008 à 21 h 37 min
  • tryphon Répondre

    1. la sécu dans son état actuel est inréformable.

    2.elle pourrait être mieux gérée mais cela ne changerait pas grand chose étant donné qu’elle doit appliquer des règles édictées par les politiques.

    3. il faut envisager de gérer comme une mutuelle 

    4.les autres risques car il y en a c’est au politique de définir ce qui sera pris en charge et payé par l’état c’est à dire les impôts

    5. la feuille de paie est une hypocrisie. C’est l’employeur qui paie tout. En le disant au salarié celui-ci réagirait alors que beaucoup pensent encore que "ça ne lui coûte rien". 52¨% de ce que coûte aujourd’hui un salarié à l’entreprise (environ 500 milliards d’euros par an au total) échappe au salarié et est remis à des organismes publics où règne un gaspillage épouvantable.

    l’argent économisé sur les 52% pourrait  être remis au salarié sans que cela coûte un euro de plus à l’entreprise.

    6 en définitive responsabilisation et concurrence à tous les niveaux est la seule solution pour améliorer les choses.

    Les autres pays qui voulaient redresser leur situation économique l’ont fait. La France est la dernière a ne rien faire de sérieux et de valable en ce domaine. Il ne faut donc pas s’étonner du résultat et de la situation actuelle 

    18 septembre 2008 à 12 h 57 min
  • Jaures Répondre

    Reprenez vous, cher Maudet. Ce n’est pas moi qui ai évoqué le 1er le suicide des entrepreneurs sur lequel je serais bien heureux que vous me donniez des statistiques. Chiffres assez précis par contre concernant les ouvriers victimes de l’amiante, envoyés à la mort par des assassins conscients de ce qu’ils faisaient mais soucieux de maintenir leurs profits.

    Encore une fois, je n’ai rien contre les riches quand ils respectent la loi.

    Quant au numero de claquettes sur les heures de travail, c’est votre choix. Je travaille au moins autant que vous si j’aditionne mes activités bénévoles à celles de salarié. Si vous préférez passer votre temps dans votre entreprise ou votre commerce, c’est respectable, mais cela ne m’intéresse pas. Merci de respecter ceux qui s’occupent des clubs sportifs, des associations culturelles et sociales, des parents d’élèves, … Sans doute avez vous, ou aurez vous besoin de nous un jour. Vous serez alors le bienvenu.

    Question: si tout le monde est payé 700€/ mois, qui achètera vos produits ?

    9 septembre 2008 à 9 h 26 min
  • maudet Répondre

    Bonjour à tous !

    Commentaire abject de Jaurès. (Les morts par comparaison…).  Mais qu’attendre de mieux d’un Stalinien ?

    Et pourquoi pas (suicides des entrepreneurs ruinés par l’URSSAF et gagés sur leurs biens personnels – face aux accidents du travail (accidents Jaurès !) évoquer aussi les accidents de la route ou le tabagisme ? Ou les morts naturelles des vieux ? 

    Quand il n’y aura plus de petits patrons (ces voyous avides  cupides et abjects)  il n’y aura plus d’accident (accidents) du travail… Ni de travail… 

    Retournez à votre café du commerce taper sur les "riches" (ces voyous) Jaurès ! – c’est comme ça que vous allez réduire la pauvreté –  moi je continue mes 80 heures / semaine…

    Quant aux patrons qui roulent (gratuitement certainement, aux frais de "leur" société) en 4 X 4 ou qui vont à Courchevel – vous regardez  trop TF1… 

    Jacques MAUDET

    les imbéciles heureux sont légion en France ! J’appelle la VRAIE crise de tous mes voeux  – seul moyen de nettoyer ce système pourri et de remettre les Jaurès à BOSSER à 700 euros par mois.. Et si cela ne leur convient pas il créeront sans doute leur entreprise …  Et ils y feront du social..  …mort de rire…

    9 septembre 2008 à 3 h 31 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    et aujourd’hui, cerise sur le gâteau, le trés honorable Bernard Tapie touche son premier chèque!

    vive la France!

    VALE

    6 septembre 2008 à 11 h 35 min
  • Jaures Répondre

    Je ne sais combien de chefs d’entreprise se suicident, par contre, il y a 750 000 accidents du travail en France qui font chaque année près de 700 morts et 50 000 handicapés. Les patrons accèpteraient-ils, dans leur grande compassion, de cotiser pour cela.

    Je rappelle que les charges financent les retraites (les intervenants de ce site doivent avoir une vieille mère ancienne salariée) et l’assurance maladie. Comme je le dis souvent ici, si vous voulez récupérer vos cotisations, chargez vous d’un bon cancer du poumon et en quelques mois, ou quelques années, vous aurez rattrapé une vie de cotisation. Je ne le souhaite à personne.

    Beaucoup de chefs d’entreprises, petits ou grands, réussissent à faire fortune en respectant la loi et en payant leurs cotisations. Facile d’accuser l’état quand on échoue. Autour de mois pullulent les commerçants, entrepreneurs, libéraux ,pleurant sur leur sort, qui passent leurs vacances à Courchevel, envoient leurs enfants en Australie et roulent en 4/4 en ville.

    Les vrais malheurs sont ailleurs. 

    6 septembre 2008 à 9 h 35 min
  • Jean-Pierre Répondre

    A tous les collectivistes, communistes et autres idéologistes gauchiasseux qui nous ont imposé cette immonde bureaucratie "sécuritate socialiste" "solidaire" alors qu’elle n’est à la solidarité que ce qu’est une tournante à l’amour.

    A Monsieur Maudet, moi aussi artisan ayant eu jusqu’à 10 salariés, ruiné par l’urssaf celà fait 20 ans que je suis dans le maquis pour résister à ce fléau,  mais cette liberté n’a pour moi pas de prix.

    6 septembre 2008 à 0 h 44 min
  • drakkar Répondre

    Je ne pense pas inutile de rappeler un fait très simple :

    Quelles que soient les cotisations (URSSAF, SECU, RETRAITE, etc.), il n’existe en fait ni part patronale, ni part salariale.

    C’est une duperie de language.

    Les cotisations comme les salaires son payés PAR LES CLIENTS DES ENTREPRISES QUI ACHETENT LES PRODUITS. Un point c’est tout.

    Le seul canal acceptable d’entrée d’argent dans une entreprise c’est ces clients.

    Pour que les Français cessent d’être aveugles devant leur feuilles de paie, je propose qu’on ne parle que d’un salaire BRUT à chacun, le total (salaire et toutes cotisations détaillées) de ce qu’il "coute" à l’entreprise.

    C’est à dire ce qu’il faut que l’entreprise gagne pour que son emploi soit durable.

    Ensuite, on indiquerait le total des cotisations vers les mutiples organismes de racket étatique organisé.

    Enfin on indiquerait le salaire net. C’est à dire l’argent disponible sur la base de quoi l’Etat organisera la suite du racket des divers impôts.

    Chaque Français aurait ainsi une vision un peu plus réelle (et dure à avaler) de son salaire.

    Mais se serait utile puisque nous sommes tous clients de plein d’entreprises.

    5 septembre 2008 à 19 h 35 min
  • Maudet Jacques Répondre

    Erratum et avec mes excuses,

    (j’ai confondu votre Nom avec celui de Gérard PERRE)…

    Je rends à César ce qui lui appartient…

    Merci à Monsieur Jean-PIERRE

    Jacques MAUDET

    5 septembre 2008 à 19 h 35 min
  • Maudet Jacques Répondre
    Bonjour,
    MERCI   MAJUSCULE… …A Monsieur Jean RIZ !
    Votre analyse est splendide et votre style est digne d’un Frédéric DARD.
    Merci aussi à Gérard PIERRE –  très clair comme toujours !
    Je suis entrepreneur au Mans (51 ans – menuisier – à mon compte depuis 26 ans) 21 salariés…  On a encore du boulot quand on travaille bien et à des tarifs "normaux"… …Mais la question de chaque mois  je dis bien de chaque mois  c’est : "ce mois ci vais-je arriver à payer l’URSSAF ?"… C’est atroce.
    Les jours où on voudrait tout foutre par terre et arrêter – c’est presque chaque jour. (Mais cela on a même pas le droit – d’arrêter une entreprise dite saine…)… L’Etat est votre associé MAJORITAIRE… N’oubliez pas.
    L’URSSAF est une gangrène cauchemardesque pour les entreprises Françaises qui paient… : Les petites   –  Car les énormes entreprises – reines du MEDEF – qu’est ce qu’elles paient réellement ? RIEN ou presque… "Payer des cotisations – des charges ? – très cher  laissons cela aux petits"…  L’Etat c’est exactement pareil. 
    Toute la France du vice : partis politiques – élus – associations diverses – comités machins – syndicats – (n’est ce pas Jaurès ?)… Croque sur le dos des petits entrepreneurs…  Touchez ou manquez de toucher à son monopole illégal et les syndicats vont mettre 10 millions d’imbéciles heureux – qui sont les premières victimes de cette escroquerie – dans la rue. Quelle belle raison pour un Nicolas SARKOZY, malgré ses vagues promesses, une de plus, (dans le tas n’est ce pas, une de plus ou de moins, pshit…) de ne surtout pas bouger ce système qui rapporte tant à lui et à ses amis. Au contraire on va bientôt taxer plus large, toujours au nom bien Français de la « solidarités » des droits…. Car pour ce qui est des devoirs…
    Mais ça ne pourra plus durer éternellement ça craque de partout…
    Claude REICHMAN  oui très bien ce Monsieur – très gentil – très calme –  mais quand même c’est assez étonnant que des Lois Européennes de 1992 ne sont pas encore appliquées…  Tous sont morts de trouille d’attaquer ce cancer de la société ?
    Il ne faudrait pas oublier que cet impôt sur les entreprises (oui – impôt – Monsieur Jaurès – quel joli mot) c’est un gâteau de 470 milliards d’euros… Et « on » s’arrange tout de même pour faire apparaître un déficit sciemment organisé pour terrifier le peuple… : Il faut que les entreprises paient plus !  Il y en a même un qui a écrit plus haut sans rire – le patronat doit des milliards : quel patronat ? Vous ne connaissez pas l’URSSAF et ses méthodes Monsieur.
    Un jour de retard et vous êtes cuit. Il n’y a pas de pitié à l’URSSAF – chez eux il n’y a que des tueurs. C’est pire que des fossoyeurs Monsieur RIZ.
    Ce sont des tueurs d’entreprises. Et combien de suicides d’entrepreneurs par an ?
    D’ailleurs Bernard TREMEAU  évoque le problème de la "sécu"  mais ne prend surtout pas le risque de parler de son monopole en termes : légal / Illégal ?
    Il faudrait écrire (suggestion à Jean RIZ – quelle plume) d’écrire un bouquin : "50 raisons de ne pas créer son entreprise (en France)…"… BEST SELLER assuré – et en tête de ses raisons  l’URSSAF  qui vous bouffe l’entrepreneur – avant même qu’il ait entré un seul euro dans sa caisse.
    Cordialement aux lecteurs lucides, de ce site.
    Aux autres : les ânes et les profiteurs du système – les Jaurès par exemple – je dis "créez donc votre entreprise" (c’est facile puisque parait il on peut créer une entreprise avec un seul euro)… On vous verra à l’oeuvre… Vous viendrez donner des leçons après…
    Mais non, les « patrons » c’est « tous que des voyous » n’est ce pas…
    Et le fonctionnariat et le café du commerce c’est mieux et plus tranquille – et on dort très bien la nuit…
    Jacques MAUDET – Le MANS
    S’il y a une révolution brutale et positive un jour et que des ex "employés" de l’URSSAF voient la guillotine s’approcher, ils supplieront  : "on a fait que notre travail" "on a fait qu’obéir aux ordres"… Ca rappelle quelque chose ces phrases non ? Et pas forcément que le Stalinisme.
     

     

     

    5 septembre 2008 à 19 h 32 min
  • sas Répondre

    A wulfgar et aux autres…….le monopole de la securite sociale est tombé en France depuis 2 ou 3 ans…..et la france se fait fréquement condamner  par la cour européene à ce sujet….

    ……mais pour le coup et comme d habitude, dès lors que les décisions privent, de leur rente odieuses les clans maçonniques……les lois sont ignorées au plus haut niveau et surtout on préfère payer collectivement des amendes sur denier public……plutot que de lâcher l’os….des rentrées particulières.

    sas

    5 septembre 2008 à 13 h 21 min
  • Jean-Pierre Répondre

    La "sécurité sociale" est une monstruosité stalinienne directement importé d’urss par le traitre déserteur communiste thorez.

    Ce mammouth soviétique aura ruiné des centaines de milliers d’artisans commerçants et entreprises françaises,  et donc le premier responsable de la faillite actuelle de notre pays.

    Enfin cette monstruosité aura fini d’achever la France en finançant l’immigration invasion reproduction.

    En 60 ans de destruction c’est la pire calamité que la France aura connu dans son histoire jusquà son prochain arret de mort.

    5 septembre 2008 à 1 h 45 min
  • WULFGAR Répondre

    Merci pour cet article , car en France à part quelques  rares courageux  comme Claude Reichman , qui demande la mise en concurrence , la fin du monopole de la sécu , et le libre choix ? … PRATIQUEMENT  PERSONNE !!  car pour etre réélu  dans ce pays  , pas touche à la sécu  aux allocs  et à l’ISF ! 

    il  faut croire que le système collectiviste de la sécu  s’accorde bien avec la mentalité  d’assistés des  Français , peuple le plus frileux face au libéralisme  et le plus assisté de la planète .

    4 septembre 2008 à 13 h 27 min
  • UN chouka Répondre

    Votre réponse est bonne ,mais a mon avis elle est supèrficielle @ JeanRiz.

    A une époque ou la main d’oeuvre du bas,avait de la valeur (XVIII em siècle et +) ,celle cotisait et c’était une bonne affaire finacière pour ce monopole ,il me semble  , c’était en plus une bonne occasion pour infilter la vie intime des gens ignards  avec une autorité parfois déloyale ?(inquisition )

    Or aujourd’hui,tout a changé…………………………………………chacun pour sa peau ……………….? ;-)

    4 septembre 2008 à 9 h 56 min
  • 007/** Répondre

    Pour mettre tout le monde d’accord je propose de demander à nos concitoyens ce qu’ils en pensent. Comment ? Par référendum, vous savez, ce truc complètement dépassé, tellement archaïque qu’on fait revoter quand le résultat n’est pas le bon. Mais là le référendum serait opposable (tiens ! comme les tarifs du même nom). C’est à dire que ce que le peuple a décidé on l’applique et on voit. Et tous les deux ans, paf ! nouveau referendum automatique pour confirmer infirmer ou infléchir. Ça s’appelle la démocratie directe. À titre de comparaison, et sans même se prononcer sur son bien ou mal fondé, il est tout de même utile de rappeler que la sécu a été mise en place le 4 octobre 1945 par voie d’ordonnance et sous un gouvernement provisoire. En terme de démocratie il y a mieux …

    4 septembre 2008 à 0 h 09 min
  • JeanRiz Répondre

    Curieuses, toutes ces façons de voir les choses…

    Pour le bulletin de paie, c’est vrai qu’il y a plein de lignes…
    Alors qu’une seule suffirait. Déjà, ce serait une sacrée économie !
    Moi, quand je remplissait des bulletins de salaires, c’est moi qui faisait l’écriture, et ensuite, c’est moi qui faisais le chèque à l’URSSAF. Part "patronale" ou "salariale", le résultat est le même, c’est l’employeur qui fait le chèque, c’est l’entreprise qui paie TOUT. Le fait qu’il y ait 15 à 20 lignes sur le bulletin ne change rien à la chose, si ce n’est d’amuser un peu plus la galerie avec un "jeu" d’écritures… Alors, on arrête de gloser là-dessus, c’est trop évident pour contester.
    Naturellement, il en serait tout autrement si l’employeur donnait un salaire strictement net, quitte à l’employé de gérer sa sitaution, son assurance, sa retraite, etc. Et là, les salariés se rendraient compte de la réalité, car ce seraient EUX qui feraient le chèque, et du coup, ils comprendraient réellement ce que veulent dire les 10 ou 15 lignes sur leur bulletin qu’ils ne lisent même pas !
     Il y a une différence énrome entre 10 lignes de retenues mentionnées sur un papier, et un chèque rédigé, en bonne et due forme, et envoyé – en temps voulu, aux organismes adéquats !
    Notez au passage que ce n’est pas par hasard que nos voleurs de politicards – car l’impôt est un vol, légal, mais un vol quand même, donc, nos politicards sont pour le prélèvement "indolore" ! Et bientôt, l’impôt sur le revenu sera concocté de cette façon, la déclaration pré-remplie n’en est que l’avant-goût !
    Maintenant, imaginons un salaire net, sans retenue : tout à y gagner. L’employeur qui paierait 1000€ un salarié, ça lui coûterait 1000€, pas un de plus, pas un de moins !.. Dans ce cas, le salarié voit immédiatement le coût réel de ses différentes sécurités (assurances, retraite, etc., tout comme il paie son assurance auto) et peut moduler en conséquence. A lui de savoir gérer ! La gestion n’est pas facile ? Alors, comment font les employeurs pour gérer ? Eux qui sont toujours taxés de "saigner les ouvriers" (patrons-voyous), de ne rien comprendre, d’exploiter tout le monde, comment ils font, si ils sont si nuls ?… Autre aspect aussi avec le salaire net : plus de travail noir possible ! Le travailleur cher à feu Georges, qu’il travaille pour son employeur au pour son voisin, peu importe, l’argent qu’il reçoit devra être géré et employé au mieux ! Du coup, plus d’URSSAF ni de personnel, plus un seul procès de la part de cet organisme fossoyeur d’entreprises, donc, plus de disponibilités pour les juges pour traiter nos nombreux délinquants en manque de condamnations fermes, efficaces et dissuasives !
    Bref, et comme on le voit, que du bonheur avec le salaire net !

    Pour revenir à la sécu – très chère sécu, c’est une injustice flagrante. Le smicard avec 5 gosses est donc assuré à la cotisation minimum pour 7 personnes qui en usent et en abusent, alors qu’un couple normal de petits cadres, donc, travaillant à deux, est taxé au maximum ! C’est quand même beau la justice !
    Pour revenir aux riches qui sont plus malades que les pauvres, c’est naturellement l’inverse ! En effet, les pauvres sont très souvent installés dans la médiocrité, et n’ont guère de satisfactions personnelles : Ils n’ont pas de loisirs enrichissants (pas forcément onéreux pour autant), ils n’ont pas de "mission" à remplir, ils n’ont pas de possibilités artististiques ni intellectuelles, ils savent à peine lire, et hormis la télé et le foot, il ne reste donc pas grand chose qui les intéresse ! Ah si, le Loto ! C’est facile, c’est pas cher, et ça rapporte très gros … à l’état vorace ! Là encore, ce sont les pauvres qui jouent : comme ils ne savent pas gagner de l’argent et mener une vien intéressante, ils espèrent que ça leur tombera du ciel !
    Alors, et pour compenser, les pauvres vont chez le médecin, au moins, ils peuvent raconter leurs malheurs, se plaindre – ça, ils savent faire, car les confessinaux ont été investis par les araignées, faute d’officiants, et en plus, c’était gratuit ! Or ce qui est gratuit n’a pas de prix, donc, ne vaut rien , Au moins, le toubib, c’est pas gratiut, on paie ! Ah, et puis le fait d’être malade vous donne un importance capitale, une personnalité, un intérêt, une marque de respect, une "excuse" : regardez autour de vous comme les gens sont si heureux et béats quand ils parlent de leurs maladies ! Surtout de leurs interventions chirurgicales ! Ah putain, ce n’est pas rien ! Et si, en plus, ils ont été "le cas" du célèbre professeur Machin, alors là, ils ont tout dit. Bref, la star de moment ! Quel pied nom de dieu !

    Bon, tout cela serait assez rigolo si cette aberation ne nous emmenait direct à la catastrophe…
    La sécu a eu son utilité à une époque, elle a même été tout à fait nécessaire. Mais comme tout système "à base de communauté", elle a été très rapidement infectée par les profiteurs. Au point où elle en est arrivée, la sécu n’est plus récupérable : il faut donc l’abandonner.
    Notre époque refuse la prise de risques, l’engagement, le devoir, nous ne sommes plus que des "droits à"…
    Avec une telle mentalité, il n’y a pas 36 solutions : taper là où ça fait mal. Puisque le système est perverti, on le supprime, et on supprimera d’emblée, les voleurs / profiteurs… Quand aux honnêtes gens qui mériteraient d’en profiter, ils auront tout naturellement la ressource nécessaire pour trouver des solutions alternatives, probablement moins chères et plus efficaces…
    Dommage pour les autres, mais la nature fait bien les choses et nul doute que le pas franchi, ceux qui n’auront plus les "moyens" d’être "mal-portants" et de sortir des pharmacie radieux, et avec un gros sac de médicaments, auront peut-être l’idée de vivre autrement que de s’installer dans la maladie. Après tout, la santé, ce n’est pas si mal que ça… Et puis, on n’est pas obligé de fumer 50 clopes dans la journée, on n’est pas obligé de picoler sans réfléchir, on peut très facilement éviter les MST, et si on fait du sport ou du bricolage on a tout à fait le droit de prendre une assurance privée complémentaire car ces deux activités ne sont pas obligatoires… Et quand on prend le volant, on peut aussi se dire qu’on n’a pas le talent de Belletoise ou autre, et qu’on n’est pas sur un circuit privé, mais "avec les autres", pas plus malins que nous… Alors, on arrête de déconner, et on se "responsabilise"…

    3 septembre 2008 à 20 h 54 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    Administrée par des incapables, la sécu fonctionne malgré les bugs et les corruptions diverses depuis 62 ans et continuera de fonctionner chez nous !

    un pays qui peut balancer en pure perte des milliards d’euros dans des porte- avions et des sous-marins peut se payer une sécu c’est évident!

    il faut simplement virer ses administrateurs, intéresser ou punir les nouveaux venus en fonction des résultats et laisser la cotisation patronale au salarié *qui choisira ainsi son type de couverture( avec un seuil obligatoire bien entendu!), comme dans les mutuelles, qui, soit dit en passant s’y préparent fébrilement !

    *n’en déplaise à Jaurès dont je salue le retour

    VALE

    ergo glu capiuntur avis

    3 septembre 2008 à 18 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Comme habituellement, les analyses de Trémeau, enclavées dans leurs préjugés idéologiques, sont totalement érronées.

    La sécurité sociale a permis d’obtenir une couverture maladie non seulement pour les salariés mais pour leurs enfants et les retraités. Il ne s’agit pas là, il me semble, d’une part négligeable de la population.

    Les pays où les employés des chemins de fer ne bénéficient pas des mêmes avantages, l’Angleterre par exemple, paient plus cher leur billet pour un réseau moins performant.

    Si ceux qui ont des revenus plus élevés paient en proportion moins que les smicards, c’est un avatar de la politique économique, non de la sécurité sociale. Tout est fait depuis quelques années pour exonérer les plus hauts revenus de leur devoir de solidarité (voire le financement du RSA qui épargne les plus riches). Facile ensuite de dire que la sécu est inégalitaire quand on a organisé cette inégalité.

    Si la sécu était définitivement rendue au privé, comme cela en prend le chemin, les chômeurs, les salariés pauvres ou à temps partiels, les jeunes travailleurs, les inconscients, les déprimés,… ne prendraient pas de couvertures maladies et seraient à la merci d’une infection ou d’une défaillance.Car que veut dire un "gros risque" ? Le cancer ? L’invalidité ? Mais quel sorte de cancer ? Quel niveau d’invalidité ? Ne soyez pas naïf, M Trémeau, les plus riches seront bien couverts, les autres cumuleront une précarité sanitaire avec la précarité sociale. Cela existe déjà.

    Votre petite anécdote est plaisante mais absolument pas représentative: ce n’est pas la fraude qui est cause du déficit de la sécu. On l’estime à  moins de 5%. C’est si peu que les contôles renforcés coûteraient plus chers que les économies réalisées. Le problème est plus vaste: manque d’investissement dans la prévention (pas de personnel médical dans les écoles, médecine du travail au rabais, …), médicaments trop chers, formation des médecins insuffisante, … Pour les recettes, le patronnat doit payer ses dettes (plusieurs dizaines de milliards d’euros), l’assiette doit être étendue aux revenus financiers et aux stock options, les produits néfastes (alcools, tabacs, sucreries,…) doivent être taxées et les recettes dirigées vers la sécu, les allègements de charges ne doivent plus être accordées sans compensation, …

    Ces mesures seraient bien plus efficaces que celles, grotesques, avancées par Lance.

    3 septembre 2008 à 16 h 25 min
  • 007/** Répondre

    @preulx

    Raison de plus pour que ces cotisations soient payées par les salariés et non par l’employeur. On verra alors qui paye quoi …

    3 septembre 2008 à 16 h 15 min
  • UN chouka Répondre

    Cèrte les indèmnités pour maladie sont si je me souviens bien remboursés a hauteur de 50%mois les carances ,ce qui n’est de mon point de vue ,absolument pas une aubaine pour le budjet (plus  de 50% de paye en moins a la fin du mois ),ce qui fait d’une maladie une sacrée  guigne ,il me semble ?

    Pour les médocs ,je crois bien qu’ils sont souvent chèrs par manque de concurance ,et aussi a  cause du statut particulier des "Pharmacies ",il me semble ?

    Bon, en revanche  la qualité est heureusement  au rendez vous,(je l’èspère),ce qui ne semble pas etre le cas en cèrtains endroits du globe ?

    Le monde médical a peut etre profité a une époque ,de l’aide de l’état qui a pour une part financé leurs activités ,si bien que le statut etait enviable ?

    Il y en meme qui pensent que le "dogme médical " participe a la pèrvèrtion sanitaire du citoyen ,ce qui de l’avis de cèrtains ferait  monter la facture ?

    C’est un sujet tres contrevèrsé aux USA, il me semble ,lorsqu’on lit les pros de la santé qui se désolent du manque d’étique au profit du fric………………………………………..des actionaires  ?

    Là dessus, l’alimentation, rèste sans doute ,un gros facteur de désordre de santé ,ce qui donne a croire que l’abondance incontrolée , n’est pas davantage une bonne chose pour tout le monde peut etre ?

    En définitive,je ne sais ou est le juste milieux pour la sécu :-(

    3 septembre 2008 à 14 h 19 min
  • Florin Répondre

    M.Trémeau n’a jamais vu une fiche de paie de toute sa vie ! Je vous la décris, Monsieur : c’est une feuille A4 et dessus il y a plusieurs colonnes de chiffres, avec des en-têtes clairs et des totaux en bas de page : part salariale, part patronale etc. Il faut savoir décrypter, certes. MAIS LA SECU, on la PAIE ! Tous ! Patrons ET salariés.

    Quant à votre cuisine, "petit risque", et "grand risque", nos gouvernants ont compris. Nous sommes de moins en moins remboursés, peu importe la taille dudit  "risque".

    Quant à l’idée que, plus on est riche, plus on est malade et plus on consomme de médocs, laissez-moi rire un grand coup : c’est sans doute à cause de cela que les cadres vivent dix ans de plus que les ouvriers !!!

    De tels arguments risibles ne font qu’apporter de l’eau au moulin du facteur !

    3 septembre 2008 à 14 h 18 min
  • preulx Répondre

    En quoi la Sécurité Sociale est-elle "quasiment gratuite" pour les salariés ? Que l’employeur la paie ne change rien, au final il y a ce que l’employeur paie au total pour son salarié, et ce que le salarié touche réellement : ce qu’il y a entre les deux est de toute manière prélevé sur le salaire. Le salarié paie donc bien la Sécurité Sociale.

    3 septembre 2008 à 12 h 32 min

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