Sombres perspectives pour le monde

Sombres perspectives pour le monde

La dimension positive du pessimisme est qu’il conduit ou bien à découvrir qu’on a raison, ou bien à être agréablement surpris, écrivait le chroniqueur conservateur américain George Will voici quelques années. Je dois le dire, en cet automne, je suis pessimiste. J’ai bien peur d’avoir raison. Je ne demande pas mieux que d’être agréablement surpris dans quelques mois, mais j’ai beau scruter l’horizon, je ne vois pas le moindre élément qui puisse me conduire à l’être.

La crise financière, qui ne doit rien à une quelconque déréglementation, et tout à des décisions politiques ineptes, a conduit à une déferlante prenant une supposée déréglementation comme bouc émissaire, et à des projets étatistes plus délirants les uns que les autres.
Ceux qui annonçaient la mort du socialisme au moment de l’effondrement de l’Union soviétique devront convenir que cette annonce était grandement anticipée et reconnaître qu’ils ont oublié qu’un monstre ancien a la vie dure et renaît toujours de ses propres cendres, en changeant tout simplement de visage.

Comme si cela ne suffisait pas, les États-Unis élisent, sur fond de mensonges et de désarroi, le Président le plus à gauche de toute leur histoire, donc quelqu’un dont on ne peut attendre la moindre défense des principes du libre marché.

Dès lors que ce Président est aussi teinté d’apaisement couleur Munich 1938, de nuances de tiers-mondisme et de théologie de la libération, il n’est pas difficile de s’attendre à ce qu’il se comporte à l’échelle planétaire comme l’ont fait avant lui ceux qui étaient porteurs des mêmes teintes et nuances au cours des décennies précédentes.

Divers commentateurs, dont moi-même, ont dit au cours des derniers mois que ce qui se profilait risquait d’être une seconde présidence de Jimmy Carter. Je modulerais désormais mes propos à ce sujet : j’ai tendance à penser que ce sera pire que la présidence de Jimmy Carter.
Quand le planteur de cacahuètes de Géorgie est arrivé à la Maison Blanche, il avait en face de lui Brejnev, un acteur rationnel, qui a profité de l’imbécillité de son interlocuteur pour accroître considérablement les dimensions de l’empire soviétique.

Quand l’agitateur social de Chicago s’installera dans les mêmes lieux, ses plus cruciaux protagonistes seront des mollahs iraniens fanatiques, donc des gens pas très rationnels dont les objectifs fondamentaux sont porteurs de dimensions apocalyptiques.
Dire qu’il pourrait en résulter un Iran nucléaire et toujours obsédé par la destruction d’Israël et de l’Occident, équivaudrait pour moi à pratiquer l’art de la litote à un degré inouï.

Comme si ces perspectives déjà sombres ne l’étaient pas assez, j’ajouterai que le Président le plus à gauche de toute l’histoire des États-Unis, de concert avec les dirigeants européens, semble décidé à faire confiance aux Nations Unies et à financer divers projets de cette vénéneuse institution à hauteur de milliards de dollars supplémentaires. Les distraits ou les aveugles qui penseraient encore que l’Onu est vectrice du « droit international » devraient se pencher sur ce que celle-ci a accompli ou laissé s’accomplir ces dernières années.

Les antisémites et racistes de tous bords m’affirmeront, certes, qu’un lieu où l’on acclame des propos génocidaires, comme ce fut le cas encore voici deux mois à peine, ne peut pas être totalement mauvais : on ne s’étonnera pas que je sois d’un avis contraire.

Les mêmes ont dû apprécier que la conférence de Durban en 2001, censée être organisée pour lutter contre le racisme, se soit transformée en un rassemblement frénétique d’enragés racistes : ils auront bientôt de quoi connaître une joie jubilatoire puisqu’une conférence dite Durban 2 sera organisée à Genève en avril 2009, trois mois après l’intronisation du beau Barack.

Les antisémites et racistes de tous bords ayant en général des sympathies pour l’islam radical seront heureux de savoir que le nouveau Président des États-Unis a eu, lui aussi, de longues fréquentations avec des islamistes, et que des islamistes pourront parader et cracher leur haine lors de Durban 2, sur le sol européen, à cinq cent kilomètres de Paris. Qui a dit, déjà, que nous vivons une époque formidable ?

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Comments (70)

  • sas Répondre

    et c’est qui qui sera le secretaire au tresor américain…….devinez……devinez……

     

    et vous saurez enfin pour qui roule obama……

    ce sera: timothy geithner l’actuel president de la FED…….

    et ben tien donc…..

    sas qui dit que pendant les affaires ,les affaires continues…..

    22 novembre 2008 à 13 h 09 min
  • Maximus92 Répondre

    Censeurs….

    14 novembre 2008 à 15 h 09 min
  • gaunz Répondre

    GROSSE FATIGUE A DROITE DE LA DROITE… AU BORD DE LA CRISE DE NERF…. PERDU… INCOMPETANT… PERDANT…. A LA BOURSE COMME EN AMOUR ;-)

    LES VIEUX DEMONTS DU RACISME RESURGISSENT… LES OPINIONS SE CAMPENT SUR DES POSITIONS INDEFENDABLES… L’AUTO-ILLUSION ET L’AUTO-PERSUASION TOURNENT A PLEIN REGIME POUR COMBATTRE LA DEPRESSION PAR L’OUBLI ET L’ABANDON.

    REMARQUEZ, JE VOUS COMPRENDS : APRES AVOIR ELU LE PIRE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE QUI MARQUERA L’HISTOIRE PAR SON INCAPACITE ET SES PROPOS DE COURS D’ECOLE, APRES AVOIR VU SON (ANCIEN) MEILLEUR AMI ELU AU STATUT DE PIRE PRESIDENT AMERICAIN DE TOUTE L’HISTOIRE DES EUA ET ILLICO PRESTO MIS AU PILORI DANS LA JOIE DES FOULES LIBEREES, APRES AVOIR VU SON OPPOSE ELU ET CELEBRE AU QUATRE COINS DU MONDE, VOILA QUE LA FRANCE S’ECROULE ET QUE NICOLAS SARKOZY DISPARAIT DES MEDIAS…. IL A POSE STOP PUB COMME ON DIT !

    ALORS SI CA PEUT VOUS RASSURER : VOUS DEPRIMEZ MAIS PENSEZ A NOTRE PRESIDENT QUI N’OSE MEME PLUS APPARAITRE, TRAITER LA CRISE, PRENDRE LES PROBLEMES A BRAS LE CORPS MAIS PREFERE PLUTOT FAIRE LA SEULE CHOSE QU’IL SAIT FAIRE : DES PROCES ET FUIR L’ADVERSITE ET LA DIFFICULTE…

    VOUS PRENDREZ BIEN UN PEU DE "BEST LIFE" ????

    AH AH AH AH AH ! PAUV’ UMP istes ! COURAGE ! PLUS QUE 4 ANS ;-) AH AH AH TROP BIEN CE SITE ! MAIS Z’AURIEZ DU L’APPELER DE LA DEPRESSION SUR INTERNET !!!!! QUE C’EST BON !!!!

     

    14 novembre 2008 à 12 h 18 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A  Jaurès,

    vous jonglez avec les mots ésotériques et semblez en tout cas avoir des connaissances en patapolitique. Comme je ne sais pas de quoi il s’agit, je me garderais de rivaliser. Vous aimez mon exercice et j’en suis gêné car vos commentaires montrent que vous n’y avez strictement rien compris.

    Je n’ai personnellement ici aucun concept de race à exprimer ou à défendre  en positif ou en négatif. Je ne définis même pas ce qu’est une race et n’exprime aucune opinion personnelle (pour une fois). Je m’en remets simplement aux définitions arbitraires adoptées par les instituts de sondage américains. Si vous n’avez pas compris ça, vous perdez beaucoup trop de temps à lire 4V et ses commentateurs. C’est au dessus de vos moyens.

    Si comme vous l’affirmez, près de 90% du vote noir a été à Clinton (je ne vous ferai pas l’injure de faire semblant de m’interroger perfidement à haute voix sur ce que vous voulez insinuer par "noir"), il s’agit statistiquement d’un vote raciste au sens mathématique. Que Clinton soit "blanc" et ait le nez rouge d’un clown ne change rien à l’affaire.

    Ce qui aurait été intéressant, c’est de voir Clinton confronté à un adversaire républicain "noir". Je suis à peu près certain que nous verrons un jour (pas trop éloigné) ce cas de figure électoral.

    Les « noirs » agissent de façon raciste en votant massivement et systématiquement (racialement donc) pour un parti donné. S’ils avaient voté à 96 % pour Mc Cain le 4 nov.2008, ils auraient effectué un vote tout aussi raciste.  

    Contrairement à Pantagruel, je ne risque pas de vous rendre « niais, rêveur et abruti » puisque mon argumentation ne rentre même pas dans le champ de votre perception.   

    LS 

     

    11 novembre 2008 à 23 h 36 min
  • Jaures Répondre

    Cher L.Sembour, j’ai adoré votre exercice de patapolitique "De l’influence des races sur le vote américain". Si tant est que votre concept de "race" soit clair (à quelle race appartient un latino ? Parle-t-on de race hispanique par exemple ? Et pour qui a voté un métis noir-latino ? Et latino-blanc ?), que penser du vote noir pour Clinton (près de 90%) ? Peut- être la pratique du saxophone ? Les 45% d’électeurs blancs pour Obama montrent-ils que 55% des blancs seraient racistes ?

    Bref, cher ami, vous avez encore du pain sur la planche pour votre thèse qui auraient comblé d’aise les précepteurs de Pantagruel qui, par ces mêmes arguties absurdes avaient, nous dit l’auteur," rendu l’enfant totalement niais, rêveur et abruti." 

    11 novembre 2008 à 18 h 25 min
  • vitruve Répondre

    AVE

    à Hans

    désolé Hans , ce n’est pas dans votre direction que j’orientais le débat, sachez quand même que mon défunt père n’a jamais décrié, bien au contraire, la valeur et le courage de ceux qui les ont si bien canardés…et après son passage à "Rhin &Danube" nous sommes restés trés germanophiles avec, dans ma jeunesse de nombreuses incursions en Allemagne, avec une prédilection pour le Bodensee où je me suis rendu encore cette année…

    En ce 11 novembre j’ai entendu "ich hatte einen Kameraden" interprété par la garde républicaine à Verdun

    cordialement

    VALETE

    11 novembre 2008 à 17 h 57 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Mon nom n’apparait pas dans mon précédent post.

    Je résume ma position :

    nous sommes aux USA en présence d’un corps électoral dit « multiracial » avec des groupes « raciaux » identifiés, en proportions très significatives (ici 13,4% pour les « noirs », 14,8% pour les latinos », 65,3% « blancs non-latinos », 6,5% autres « races » )

    Deux candidats étaient en lice.

    Selon les opinions médiatiques et populaires générales, parmi un foule de facteurs variés de perception,  un candidat était perçu comme étant ethniquement « blanc » et l’autre comme ethniquement « noir ».

    Or on constate bêtement et factuellement qu’il existe une corrélation statistique entre la couleur de peau de l’électeur et son choix binaire (vote) possible. Cette corrélation est statistiquement écrasante (environ 95%)pour le groupe des 13,4% de « noirs ». De plus la corrélation est également statistiquement significative pour tous les autres groupes, et donc pour 100% de la population.

    Dans la mesure où les mots ont un sens, il s’agit donc bien selon la science mathématique, d’un vote à caractère raciste.

    S’il n’était pas possible de relier le groupe racial de l’électeur à son choix électoral, le vote n’aurait pas de caractère raciste.

    Attention au fait que l’appartenance statistiquement significative des membres d’un groupe racial à une strate économique de la société, qui soit plus ou moins réceptive aux options économiques du candidat, indépendamment de la « couleur raciale » dudit candidat, n’enlève rien au fait que le vote soit racial, puisqu’alors il reflète un déséquilibre statistique préexistant dans la distribution des races parmi les strates économiques. Ce fait préexistant, antérieur à la consultation électorale, est probablement  important, voire  prépondérant, dans le très fort biais « racial » du résultat du vote mais ceci reste à chiffrer.

    Cependant, le bonus électoral pour pure « note de gueule raciale» est probablement très fort. Pour en avoir le cœur net il faudrait pouvoir simuler ce qu’aurait été le résultat des votes si Obama avait eu un autre nom, une autre race et que toutes choses eussent été égales par ailleurs (mêmes adversaires, mêmes discours, mêmes attitudes, etc …).

    Une autre très bonne manière de le savoir aurait été d’avoir un Obama tel qu’il est, confronté à un adversaire républicain qui soit également classé comme ethniquement « noir ».  

    Ou encore le combat électoral au sommet pour la présidence des USA de deux asiatiques ethniquement chinois, médiatiques et habiles aurait été un show de première grandeur qui aurait réduit, voire annulé, le biais racial du vote.

    Je ne connais pas d’étude sérieuse sur ce biais racial. Il doit pourtant y en avoir.

    LS

    11 novembre 2008 à 13 h 59 min
  • Jaures Répondre

    A wanadoo.fr: En parlant de la Suède, je faisais allusion au fait qu’Obama était plébiscité dans tous les pays. Evidemment, ce choix n’était que virtuel mais montrait sans nuances l’état de l’opinion mondiale face à l’administration républicaine.

    Cet état, quasi mondial, montre d’ailleurs à quel point le discours de Millière stigmatisant la France pour un prétendu et singulier anti-américanisme, est en tout point éronné.

    11 novembre 2008 à 10 h 04 min
  • Barthélémy Répondre
    Barack, où est ta réelle victoire?
     
    Nombreux sont les  hommes d’aujourd’hui qui renient jusqu’à leurs familles de chair, leur culture, leur héritage et leur histoire.  Par contre ils se cherchent des frères d’esprit par-dessus les frontières terrestres, et ne se reconnaissent plus eux-mêmes dans ceux qui les entourent. Ils se veulent des frères d’idées et mettent leurs espoirs dans des parentés d’abstraction. Ils se sont réfugiés dans les régions de la pensée par crainte et par dégoût de la REALITE . Ils méconnaissent toute espèce de sol, de patrie, et toute espèce d’attache charnelle comme si leur pensée tirait sa substance d’elle-même et se nourrissait de son propre fonds. L’antiraciste militant est convaincu qu’il suffit de placer Vendredi sur le trône de Robinson Crusoe pour rendre le monde meilleurs.
     
    Qui à dit que " le réel est fasciste " ?

    " On n’a jamais tant parlé de la personne humaine qu’a notre époque, où elle sombre dans l’anonymat de la masse et de l’Etat omnipotent ."

    Barthélémy

    11 novembre 2008 à 8 h 23 min
  • IOSA Répondre

    Parler de l’élection américaine comme d’une catastrophe pour le monde, avec comme simple raison la couleur de peau, ce n’est rien d’autre qu’ une ingérence xénophobe… sans parler de la mise en évidence de la bêtise de la plupart des auteurs des posts.  

    La mondialisation que beaucoup ont désirés, implique nécessairement que tôt ou tard des hommes de couleur prennent le pouvoir sur l’ancienne "race blanche" ( encore que la dénomination soit inexacte, puisqu’il existe qu’une race humaine…."homme blanc" est donc beaucoup plus proche de la réalité)

    Mais ne vous inquiétez pas pour autant, les autres hommes de couleur vont aussi disparaître au profit de la couleur unique et ni vous ni moi même, ne pouvons être sur de son teint final.

    Bizarre tout de même cette polémique sur Obama avec ces prévisions dignes de Madame Soleil, pourtant Sarko qui n’est rien d’autre qu’un fils d’ immigré, est jugé selon ses actes pour la France et non pour ses origines…..Sans doute à cause de la couleur de sa peau ? 

    10 novembre 2008 à 23 h 46 min
  • sas Répondre

    A guillermo…

    c’est un président de la ripoublique en puissance,non initié , sans casier ,et non coopté, donc juste appartenant au clan ou à l’ethnie….et donc au dessus de toutes corruption et toutes embrouilles……bref c’est le salut de la france et là l unique solution pour perdre encore un septennat ….après la vièrege du poitoux

    tant il est vrai que de haiti à toute les régions d ‘afriques…..leurs modèles de gestions sont des modèles de réussites…..pour tous

    ya même qu’à voir au ZIMBAWE…….car si en plus communiste : c’est la terreur et la famine assuré en 3 coup de cuillère à pot.

    sas

    trop forte ces loges…trop fortes…..

    10 novembre 2008 à 22 h 05 min
  • IOSA Répondre

    Ce qui est absurde, c’est de dire qu’Obama est noir avant de penser qu’il est le nouveau président des USA.

    Et pour ma part, je pense ( tout comme certains ici l’ont fait pour Sarko ) qu’il faut laisser à celui-ci, le temps de faire ses preuves….Après, bien après, disons d’ici un an, on pourra voir ce qu’il vaut pour les américains.

     

     

    10 novembre 2008 à 15 h 59 min
  • grepon le texan Répondre

    LS:   "Hillary n’aurait pas pu bénéficier à plein de l’effet de race, précisément parce qu’elle est blanche. C’est probablement pour cela que les démocrates ont préféré la mettre de côté."

    Obama a gagne contre Hillary A PEINE.  Et ceci sans inclure plusieurs etats que le parti "democratique" a decider d’exclure du compte des votesm y compris Florida.    Hillary a perdu par une tres petit marge, merci a son incapacite a dire tout haut qui c’etait Jeremiah Wright, le precheur ouvertement raciste et anti-americain de la petite famille Obama sur VINGT ANS.   Les medias ne voulaient pas y aller non plus.   PAR PEUR d’etre tague de racistes, et sans doute pour promouvoir "un noir" a la maison blanche, "Affirmative Action" oblige.

    LS:   " Il s’agit bel et bien d’une élection raciste biaisée par le vote "noir" massif et aveugle, pour celui qui justement prétend gommer les problèmes perçus comme liés à la race noire,"

    Non, pas tant que ca.   Le noirs aux USA votent Democrat tres massivement quelque soit le candidat presidentiel!    Qu’ils ont vote disons 95% pour Obama au lieu de %90 Democrat donne un ecart de 5% de racistes noir, pas forcement la majorite.     A moins que vous allez nous raconter que le "turn-out" noir a ete bien plus important cette annee.   A ce que j’ai pu en tire le "turn-out" des noirs n’a pas ete si impressionnant que ca, fait que vient plomber votre these encore.   Ce que nous devons comprendre, c’est plutot pouquoi les noirs tendent a voter Democrat chaque fois.  

    Pourquoi diable ont-ils abandonne le parti qui a mis fin a l’esclavagisme, qui a oppose Jim Crow, qui a apporte Civil Rights aux noirs, pour preferer le parti Democrat qui a ete POUR l’esclavagisme, pour la discrimination raciale systematique, et contre le programme Civil Rights?    Ils ont toujours au Senat un ancien officier du KKK, les Democrats.    C’est incroyable.    Encore plus incroyable que la tendance des juifs a voter Democrat a repetition.

    10 novembre 2008 à 15 h 35 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Le magazine Time donne les chiffres suivants:

    52% (62 527 406 votes) pour Obama et 46% (55 450 968 votes) pour McCain. Les 2% qui manquent vont à quelques candidats moins connus.

    Sarko avait fait un peu mieux contre Royal et pourtant personne n’avait parlé de vote historique à l’époque.

    McCain a souhaité bonne chance à Obama et Royal avait craché son venin à Sarko. Différence marquante entre les coutumes de la France et des USA.

    10 novembre 2008 à 13 h 07 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"    – 10 11 08

    Que ceux qui s’interrogent avec plus ou moins de gravité pour savoir "QU’EST-CE QU’UN NOIR ?" me permettent de les mettre en garde contre certains débordements qui risquent de leur valoir les foudres de la loi FABIUS/GAYSSOT aggravée RAFFARIN/LELLOUCH (1), et, s’ils sont des personnes importantes (notamment artiste ou sportif en renom, mais aussi scientifique) un ostracisme durable (2). Paraphrasant  je crois Gilbert CESBRON à propos de Dieu, je me bornerai à dire un noir est un noir nom de Dieu !

    Et pour qui douterait de notre liberté de penser et surtout de nous exprimer sur des sujets aussi tabous que les différences entre ethnies, ou sur certaines "vérités" classées "historiques", je rappellerai deux exemples récents :

         – celui de Jean-Marie BIGEARD (3) ostracisé pour avoir mis en doute la réalité d’un avion "crasheur" certain "9-11" sur le Pentagone.

         – le catalogage de "raciste" pour ceux qui se refusaient, en France, à se déclarer en faveur du candidat OBAMA. A telle enseigne que Jean-Wilfried TSONGA, pourtant chouchou des médias, lui-même métis, a choqué en répondant que ça lui "était égal" à la sempiternelle question sur Barack Husseyn OBAMA. Surtout lorsque, devant l’insistance dépitée d’un journaliste, il lui avait demandé : "Et vous qui êtes blanc, être vous content quand un blanc est élu ?". Voilà un garçon de bon sens auquel je conseillerai d’engager un conseiller en communication ou tout au moins de suivre des cours de "langue de bois !  

    Mais pour en revenir aux "NOIRS" je conviens avec je ne sais quel internaute que malheureusement (d’abord pour eux) "les noirs sont hyperacistes". Certes à l’égard des "Blancs" comme en témoignait encore récemment dans nos kiosques la première page de couverture d’une Revue. Mais surtout entre eux. Particulièrement en Afrique où les guerres ethniques  – elles ont alimenté pendant des siècles l’esclavage, particulièrement avec les trafiquants arabes dont tous nos bien-pensants se gardent de parler, se contentent de porter leurs coups au négriers blancs  – perdurent aujourd’hui et se traduisent par des massacres épouvantables comme aujourd’hui en République Centrafricaine.

    Mais pour en revenir à OBAMA qui alimente aussi bien les médias que les conversations particulières, l’avenir dira s’il se considère d’abord comme un Américain, ou seulement comme un noir qui a des comptes à régler avec ses "frères" blancs. Son passé d’agitateur dans les balieues noires difficiles de CHICAGO, ses accointances avec ACORN, lui feront-ils oublier qu’il est le président de TOUS les Américains ? Ne serait-ce que parce qu’une majorité d’électeurs blancs l’ont porté au pouvoir …Dans la seconde hypothèse, il risque de devenir très vite le pire des présidents qu’aient connu les ETATS-UNIS d’AMERIQUE. Pire même que le "néoconSS" George W. BUSH !

        Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    (1) rien à voir avec l’estimé et sympathique Claude LELLOUCH !

    (2) ainsi de James WATSON, prix Nobel 1962 qui avait écrit à propos des Africains "Toute nos politiques d’aides sont basées sur le fait que leur intelligence est la MÊME que la nôtre alors que tous les tests indiquent que ce n’est pas la réalité.". Des esprits chagrins et/ou malintentionnés ayant voulu comprendre que le fait qu’une intelligence qui n’est pas la MÊME est nécessairement inférieure. Foin de la différence dans une société aussi mondialisatrice qu’égalisatrice ! La preuve c’est que les femmes qui, naguère, nius étaient supérieures dans la réalité (même si, j’en conviens, ce n’eétait pas en droits) ont régressé depuis qu’elles sont nos égales !

    (3) une véritable provocation de sa part que d’avoir conservé un tel prénom !

    10 novembre 2008 à 12 h 37 min
  • Barthélémy Répondre

    Grande victoire et apothéose de la pensée binaire.

    Désormais le monde se divise en deux grandes catégories d’individus.

    1. Les racistes ( le raciste blanc est une tautologie comme " un sou est un sou " ).

    2. Les antiracistes

    En dehors de cette pensée binaire aucune nuance  n’est autorisée.

    Nous en avons ENFIN terminé avec la " complexité " du monde. Pierre Peret doit jubiler, puisqu’aujourd’hui une blanche et un noir font un noir.

    Voilà, j’ai terminé mon intervention, circulez, il n’y a plus rien à voir.

    Barthélémy

    10 novembre 2008 à 11 h 41 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<mon père s’est retrouvé abandonné , seul avec son équipage, dans son char , devant Colmar par les "héros" américains de son groupe de protection qui se sont cassés comme des péteux  dès que les panzerfausts se sont signalés… ceci lui a valu la croix de guerre où tout est détaillé…Alors vos commentaires de gamin abreuvé à la culture hollywoodienne….>>

    Le mien se trouvait de l’autre côté avec les Panzerfaust,  il n’a jamais eu de médaille car il n’est plus revenu.

    10 novembre 2008 à 11 h 03 min
  • Frattes Répondre

     

    D’un côté les "saints républicains" qui  n’attendent plus que la canonisation et de l’autres les "méchants" démocrates corrompus, traîtres, paresseux, lâches, incompétents…

    Les gars arrêtez d’être de mauvais perdants! Laissez au moins sa chance au nouvel élu avant de pondre vos critiques.

    PS : Je vous prédie une réélection d’Obama en 2012.

    10 novembre 2008 à 11 h 02 min
  • Albert Répondre

     

    @ Guillermo

     

         Réponse tautologique ! Lorsque quelqu’un se qualifie de "Noir", est-il noir au sens spectrographique du terme ? Et sinon, pourquoi se qualifie-t-il (ou le qualifie-t-on) de "Noir" ? A partir de quand cesse-t-on d’être "Noir" ? Ou "Blanc" ? Ou quoi que ce soit d’autre ? Et selon quels critères ?

     

    @ Luc Sembour

     

         En quoi les «Noirs» (ou assimilés tels) sont-ils racistes aux Etats-Unis ? Où, quand et comment ont-ils déporté, durant plus de deux siècles et demi, les « Blancs » sur le territoire américain ? Où, quand et comment les ont-ils réduits en esclavage ? Où, quand et comment en ont-ils lynché près de 4800 entre les années 1880 et 1968 ? Où, quand et comment leur ont-ils imposé, jusqu’en 1954, les discriminations les plus humiliantes, dans les établissements scolaires, les transports publics et même les toilettes ? Où, quand et comment en maintiennent-ils un taux dix fois plus élevé qu’eux-mêmes en prison ? Pourquoi, à quelques exceptions près, parmi les Etats qui ont voté Mc Cain, figurent presque tous les Etats sudistes de la guerre de Sécession ?

     

         Il n’y a pas, aux Etats-Unis, de « problème noir », mais un « problème blanc » ! Ce ne sont pas les Noirs qui posent problème, mais les Blancs ! Et pas seulement à l’égard des « Noirs » : durant la Seconde guerre mondiale, on a parqué dans des camps des citoyens américains d’ascendance japonaise. En a-t-on fait autant avec les descendants des Eisenhower, Schwarzkopf ou Nixon, dont le second prénom, « Milhous », est dérivé de l’allemand Mühlhausen ?

    10 novembre 2008 à 10 h 14 min
  • Guillermo Répondre

    @Albert

    "C’est quoi un Noir ?". 

    Pose la question à un daltonien.

    10 novembre 2008 à 8 h 42 min
  • Anonyme Répondre

    A Albert,

    qu’est-ce-qu’un noir?

    Pour ma part, j’ai quelques définitions intéressantes, qui ne se recoupent pas parfaitement entre elles.

    De toutes façons, mon opinion n’a en l’occurence aucune importance, puisqu’il faut se référer à (ou aux) définition(s) retenues par les gens qui établissent des statistiques démographiques et de vote aux USA. Seuls ceux qui sont classés noirs par eux sont à considérer noirs par nous, même s’il est évident que Mickaël JACKSON est blanc de peau, qu’Oprah WINFREY blanchit toujours plus et que la mode est au bronzage chez beaucoup de "blancs".

    A Chris,

    vous avez peut-être effectivement raison. J’ai hésité entre les deux interprétations du texte anglais. Cependant, il semble bien selon les sources et definitions des clivages ethniques adoptées par les uns et les autres qu’environ 40% des "blancs" et 95 % des noirs ont voté Obama.

    A Jaurès,

    Obama n’aurait pas été élu ni en Suède ni en Allemagne puisque les citoyens de ces pays n’ont aucune possibilité de se substituer même en rêve aux électeurs américains, de même qu’Obama ne peut pas postuler pour un mandat suédois ni allemand.

    Je ne suis pas amer ni déçu par l’élection américaine car elle est conforme à la réalité des USA et à leur saine "normalité": le biais racial y est toujours très important comme presque partout dans le monde.

    J’observe seulement que c’est parmi les "blancs" que ce biais joue le moins. Il est évident que vous êtes amer d’avoir à reconnaître que les noirs sont hyper-racistes (c’est particulièrement visible en Afrique et entre les différentes ethnies noires) et que l’élection d’Obama n’a rien à voir avec ses idées, que personne ne connaît du reste, pas même lui. Il s’agit bel et bien d’une élection raciste biaisée par le vote "noir" massif et aveugle, pour celui qui justement prétend gommer les problèmes perçus comme liés à la race noire, ce qui est attesté par un passeport infalsifiable: une peau réputée noire (alors qu’il est en fait  métis récent).

    Hillary n’aurait pas pu bénéficier à plein de l’effet de race, précisément parce qu’elle est blanche. C’est probablement pour cela que les démocrates ont préféré la mettre de côté. Maintenant que les décomptes sont faits, il apparait qu’elle aurait très bien pu perdre ces élections.

    Le choix d’Obama a été judicieux. Un Obama à la peau blanche aurait, à mon avis, inévitablement été écarté au profit d’Hillary.

    Tout ceci même si 100 % des Islandais ou des Luxembourgeois ou des Français (auxquels personne ne demande rien) auraient mis un vote (auquel ils n’ont pas droit) sur Obama (qui s’en contre-fiche).

    Ne pas voir le rôle prépondérant et central de la couleur de peau dans l’élection victorieuse d’Obama est une forfaiture grave, aussi grave que de nier le rôle prépondérant et central de l’islam dans le terrorisme mondial (les deux phénomènes n’ayant aucun lien direct).

    LS

    10 novembre 2008 à 3 h 03 min
  • grepon le texan Répondre

    "@Grepon  

    La campagne est finie, il faut arrêter la propagande avec Freddie Mac et traiter les vrais problèmes. Lou Dobbs a fait une bonne analyse d’une des causes de la crise, l’échec des agences de rating a alerter les investisseurs sur la mauvaise qualité des titres."

    Frank:  Vos propos sur les agences de rating sont de la propagande, une leurre pour tirer le regard aillieurs.   Les boites de rating ont fait exactement comme le reste de monde financier:  prendre comme donne que le gouvernement americain, c.a.d. les imposes americain, etaient guarants implicites des titres.  Quoi de plus naturel, etant donne que Fannie et Freddie etaient des choses du Congress americain, l’organisation la plus riche du monde?    Qui au Congress americain?    De puissants Democrats corrompus comme Barney Frank et Chris Dodd…puis maintenant Barack Obama.   

    En effet, l’economie mondiale est dans la merde a cause de Fannie et Freddie, c.a.d. a cause de Democrats puissants, y compris Barack.   Mais voila qu’une bonne partie du publique n’y comprend rien.   Ils imaginent que "l’avarice" "sur Wall Street" est a blamer, alors que la cause principale c’est des gauchistes essayant de manipuler l’action privee au nom de l’ingeneirie sociale..et pour acheter des votes bien sur.   

    Voila que l’economie va empirer rapidement merci au peur tres rationnel des investisseurs de ce que Pelosi/Reid/Obama vont faire, avant meme qu’il passent au pouvoir.   Quant ils arrivent, il vont prendre des mesures d’urgence, appellant au sacrifice, achetant des votes a tour de bras avec des "bailout" et plans de sauvetage, raid sur les comptes de riches, ou de des revenus des grosses boites.  

    Ils vont dire qu’il faut prendre de tel mesures en reponse au terribles effets de "huit ans de Bush" etc.    Ils croient savoir que marchera, tout comme cela a marche pour FDR le long du Great Depression:   Il n’a jamais arrete de blamer Hoover pour les effets nefaste de son expansion impitoyable de la reglementation, des impots, des programmes gouvernmentaux etc.    Cette fois ci il ne faut pas leur laisser raconter cela sans leur renvoyer a la figure que la crise financiere actuelle cause principalement par les pompes a credit Fannie et Freddie, ont ete des catastrophes de design 95% Democrat.   Les voix qui vont raconter cela vont etre chasser par un FCC dirige par quelques fanatiques mises en place par Barack.   Ils n’ont que a remettre en place le "Fairness Doctrine" par fiat de reglementation…pas meme besoin de faire de la legislation.   Les opposants vont se retrouve sous investigation aussi par la fisc, le FBI, SEC, tout moyen sera acceptable.

    Quand Barack dit qu’il va fondamentalement changer l’Amerique, ce n’est pas que du rhetorique.  C’est un etudiant de la sale politique musclee de Chicago, et des moyens Machiavelliques decrit par le communiste Alinsky.

    Cote internationale, la catastrophe pour les europeens commence deja.    Obama s’est prononce sur les defenses anti-missilles qui allaient etre installee au Poland.   Il n’est pas oppose, voyez-vous, si ces missiles sont "prouves".   Il ne fait aucun guaranti, voyez-vous, qu’il va soutenir ce programme.     Les tyrans sont a l’ecoute.    Ils prennent note.

    9 novembre 2008 à 20 h 08 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    à EXPATRIE TEMPORAIRE;

    sur vos conseils, j’ai consulté le site :

        < http://www.faithfreedom.org/ibama.html >

    Le titre, à lui seul, se suffit : "Understanding OBAMA : the making of a fuehrer. Et l’auteur de l’article Ali SINA, mériterait une fatwa si, comme d’aucuns le pensent, Barack Husseyn OBAMA est bien musulman, aulleurs qu’aux ETATS-UNIS D’AMERIQUE. Merci en tout cas d’avoir attiré notre attention sur ce site.

    A tous les internautes : après avoir fait l’effort de lire l’article d’Ali SINA, je me suis aperçu qu’avec mon ordodateur j’avais la possibilité de le faire traduire quasi instantanément en français sans trop en déformer le sens général. Je pense que les internautes qui disposent d’un computeur récent pourront en faire autant.

          Cordialement, Jean-Claude THIALET

     

    9 novembre 2008 à 16 h 46 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    à Frank:

     mon père s’est retrouvé abandonné , seul avec son équipage, dans son char , devant Colmar par les "héros" américains de son groupe de protection qui se sont cassés comme des péteux  dès que les panzerfausts se sont signalés… ceci lui a valu la croix de guerre où tout est détaillé…Alors vos commentaires de gamin abreuvé à la culture hollywoodienne….

    VALE

    9 novembre 2008 à 11 h 43 min
  • Jaures Répondre

    Vous avez raison, cher Chris, je me repends. J’avais repris le chiffre éronné (de1 pour 100 !) du "Parisien". On ne m’y reprendra plus.

    Plus sérieusement, J.C.Thialet, je ne nie pas que certains électeurs choisissent leurs candidat pour des raisons moins rationnelles que le programme économique: la couleur de peau, la religion, la situation familiale, la prise de position sur des sujets de société (avortement, peine de mort, mariage gay, …).

    Mais cela vaut pour tous les électorats. Qui niera que certains blancs ont voté Mc Cain par rejet du Noir ? Qui n’ a vu les défilés clownesques du KKK ? La proportion d’abrutis est sans doute la même dans toutes les ethnies.

    Ce que je veux dire, c’est que le choix d’Obama n’est en rien un choix ethnique mais beaucoup plus un rejet d’une administration qui a sombrement échoué. Même si, pour beaucoup de noirs qui, rappelons-le, ne disposent des droits civiques que depuis moins de 50 ans, l’élection d’Obama revêt un caractére symbolique qui montre une saine évolution du peuple américain.

    9 novembre 2008 à 9 h 47 min
  • Jaures Répondre

    Vous avez raison, Chris, je me repends. J’avais repris à mon compte les chiffres erronés (d’1 pour 100) du "Parisien". On ne m’y reprendra plus.

    Plus sérieusement, J.C.Thialet, je ne nie pas qu’une part de l’électorat vote pour des raisons bien plus irrationnelles que le simple programme économique: la couleur de peau, la religion, l’état d’origine, la situation familiale, les prises de position sur des sujets de société (avortement, peine de mort, etc …).

    Mais cela touche tous les électorats. Qui niera que des blancs ont voté Mc Cain par rejet d’ Obama ? Qui n’a pas vu les défilés clownesques des membres du KKK ? Il y a sans aucun doute la même proportion d’abrutis dans toutes les ethnies.

    Ce que je veux dire, c’est que l’élection d’Obama n’est pas une élection ethnique, et c’est ce qui est rassurant. Même si pour une communauté qui, ne l’oublions pas, ne dispose des droits civiques que depuis moins de 50 ans, cette élection d’un président de couleur est symbolique d’une saine évolution du peuple américain.

    9 novembre 2008 à 9 h 34 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Pour ce qui est de Ben Laden, il faudrait encore que vous aillez la preuve que Bill Clinton pouvait s’en débarasser mais je ne crois pas que vous l’avez. >>

    Trop occupé par ses galipettes avec Monica dans le bureau oval, Bill n’a pas eu le temps d’attraper ce cher Bin Laden. De toute façon son successeur n’avait qu’à le faire…

    Pour ce qui est de preuves de son échec personne n’en a, mais disons-nous bien que cela aurait du être son job d’éliminer ce zèbre là. Sa faiblesse dans ce cas précis a semé les graines de 9/11.

     

    <<Bush n’avait rien à se repprocher, Mc Cain serait certainement entrain de fêter sa victoire>>

    Je me demande ce qu’aurait fait le monde si Bush43 n’avait pas existé. Il est vraiment pratique ce gars, si quelque chose ne va pas, c’est la faute de Bush. Malheureusement à partir de janvier prochain il faudra trouver un autre bouc émissaire, pourquoi pas Sarko?

    9 novembre 2008 à 9 h 30 min
  • grutjack Répondre

             Ceux qui considéraient Obama comme un crypto-communiste ou encore comme un "nazislamiste" devraient être rassurés par ses premiers pas de Président-élu. Il a offert le poste-clé de secrétaire général de la Maison Blanche à Rahm Emanuel, un Juif pur et dur, de plus faucon pour l’Irak. Il a tenu aussi un petit conciliabule économique où on l’a vu assis à côté de Warren Buffett, spéculateur de haut vol, l’homme le plus riche du monde. Tout cela ne fait pas très révolutionnaire. Ceux par contre qui voyaient dans le beau métis un messie du changement risquent d’être amèrement déçus.
             Pour devenir un grand homme d’Etat, on doit savoir "se vendre" lors d’une campagne électorale et avoir une vision de ce qu’il faudra faire pour servir le pays. Ces deux qualités sont un peu contradictoires. Pour conquérir les foules immenses des démocraties modernes, il faut, comme l’avait déjà très bien vu Gustave le Bon, marteler sans cesse des slogans très simples, s’adresser au sentiment et non à la raison et donner un minimum d’explications sur ses intentions. Combien de fois Obama n’a-t-il pas prononcé les mots "changer" et "changement" ! Cependant mettre au point un bon programme et véritablement servir le pays exige beaucoup de connaissances, de la réflexion, de l’intelligence, bref des qualités intellectuelles qu’un tribun ne possède pas nécessairement.
             Je ne mets pas du tout en doute l’intelligence du nouveau Président, mais je n’ai jamais eu l’impression qu’il avait une idée très claire de ce qu’il ferait une fois au pouvoir. Sa montée fulgurante ressemble à la réussite d’un formidable pari. On l’imagine bien avoir réuni un jour quelques copains et leur avoir tenu ce langage : "Voilà, j’ai un père musulman qui est né au fin fond de l’Afrique. Je porte un nom impossible : Husseyn Barack Obama. Je suis métis, mais j’ai décidé de faire carrière en tant que Black. Cela augure fort mal de mon avenir, direz-vous. Eh bien, je deviendrai un jour Président des Etats-Unis. Combien pariez-vous ?" Il a mis une incroyable énergie à la réalisation de cette folle gageure. Mais pour ce qui est du programme… On verra bien le moment venu. Chaque chose en son temps.
              Obama est un homme très organisé. Il s’arrangera pour faire un Président très présentable. Mais il ne faut pas s’attendre à des étincelles. Cela ressemblera fort à un Clinton III.

    9 novembre 2008 à 9 h 11 min
  • Albert Répondre

    A Luc Sembour

    C’est quoi, un Noir ?

     

    8 novembre 2008 à 21 h 42 min
  • Frank Répondre

    @Ouvronloeil et Vitruve

    Si vos parents avaient combattu aussi bien que le père de Rahm Emmanuel, vous n’auriez pas eu à vous plaindre des bombardements alliés en France puisque vous auriez gagné la guerre par vous même.

    L’extrême-droite française est contre le prétendu laissez-faire économique quand il s’agit de préserver son autocratie et ses prébendes par contre elle est pour le laissez-faire en matière de terrorisme et d’invasions allemandes.

    @Laudance

    Les médias québecois ont été lamentables dans la manière dont ils ont propagé l’Obamania au Québec. Les journalistes politiques sont devenus des journalistes de presse people commentant la vie des stars. Dans le ROC ce n’était malheureusement pas beaucoup mieux. Je suis d’accord avec vous, Obama n’arrivera probablement pas à délivrer la marchandise: il a trop promis, il n’est pas assez professionnel et il une bonne équipe ne suffira pas.

    @Grepon

    La campagne est finie, il faut arrêter la propagande avec Freddie Mac et traiter les vrais problèmes. Lou Dobbs a fait une bonne analyse d’une des causes de la crise, l’échec des agences de rating a alerter les investisseurs sur la mauvaise qualité des titres.

    8 novembre 2008 à 18 h 59 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"    –  08 11 08

    "Une chose est certaine : MILLIERE s’est planté lamentablement." souligne Guillermo repris en écho par GREPON LE TEXAN. Même si ce constat me paraît justifié, j’aurais la charité de ne pas tenter la passe de trois en le reprenant à mon compte.

    Ce qui ne m’empêche pas de souhaiter du thuriféraire continuel du "plus grand président" que fut (même si son mandat n’expirera officiellement que le 20 janvier, je pense que l’on peut parler de "GWB" au passé !)(1), qu’il fasse sinon son autocritique, du moins de reconnaître tout simplement que l’on doit aux errements (euphémisme !) de George W. BUSH l’élection d’un candidat démocrate à la Maison Blanche. Et non pas, comme certains veulent bien le dire, aux "subprimes"(2).  Mais sans doute Guy MILLIERE préfère-t-il attendre le jugement de l’Histoire… Et, comme pour nous faire oublier ses erreurs de jugement, après nous avoir mis dans l’ambiance avec ses deux précédentes chroniques (pas seulement celles-ci, d’ailleurs, dans la mesure où, sorti de l’orbite américaine, que dis-je du "bouclier" américain ? tout respire chez lui le pessimisme), il préfère traiter cette semaine du … pessimisme.

    Je me joindrai donc à son propos en rappelant quelques citation sur le pessimisme et les pessimistes.

        – "Le pssimiste est celui qui entre deux maux choisit les deux." Oscar WILDE)

        – "La seule différence entre un optimiste et un pessimiste, c’est que le premier est un imbécile heureux, tandis que le second est un imbécile triste"." Georges BERNANOS)

        – "J’ai appris que pour être prophère, il fallait être pessimiste." (Elsa TRIOLET)

        – "Le monde appartient aux optimistes, les pessimistes ne sont que des spectateurs" ( François GUIZOT) (4)

        – "Les plus pessimistes d’aujourd’hui ont été les plus optimistes d’autrefois. Ils poursuvaient de vaines illustions. L’échec les a découragés." (HU SHI)

        – "Je me sens très optimiste quant à l’avenir des pessimistes." (Jean ROSTAND)

        – "Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté." (ALAIN)

    Maos comme il faut bien rire une peu au lieu de broyer du noir (non, je ne pense pas là à la même chose que vous !), que l’on me pardonne cette dernière citation, au risque de passer pour un "macho", tout en espérant faire sourire certaines internautes :

        – "Le pessimiste pense que toutes les femmes sont des garces, l’optimiste l’espère bien !" (Chaney DEPEW°

    Et puisqu’il n’est question en ce moment que de "l’élection historique du premier président noir à la Maison Blanche", que l’on me permette de citer cette "manchette" qui barre toute la première page de "RIVAROL" (5) du 7 novembre :

                                 "OBAMA USA 2008, RAMA FRANCE 2017 ?"

    Les électrices et les électeuyrs "français" (mot que je mets de plus en plus entre guillemets en pensant à tous les" français de papier" qui ont le coeur ailleurs) "enfonceraient" ainsi leurs homogues américains en élisant à l’Elysée une FEMME doublée d’une NOIRE (6)

              Bon dimanche à toutes et à tois, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) même si nous ne sommes pas tout-à-fait à l’abri d’un nouveau coup de folie de la part du 43ème Président américain !

    (2) comme l’avait d’ailleurs remarqué Guy MILLIERE lui-même, ce sont les démocrates qui sont à l’origine des "subprimes" en "initiant" un système de prêts destinés à permettre aux familles les plus pauvres d’acquérir leur en s’endettant alors qu’elles n’en avaient pas les moyens? Le tort de l’Administration républicaine ayant été de n’avoir pas le courage de mettre fin à ce système – comme nos Gouvernements UMP n’ont pas eu celui d’abroger les "35-heures" ou l’ISF – notamment pendant les 8 années de (mal) gouvernance buschienne ! Et même bien avant puisque le premier organisme de "subprimes" remonte à Franklin D. ROOSEVELT, comme je l’avais rappelé il y a une ou deux semaines…

    (3) ce qui aura été le cas au moins pour les deux précédentes chroniques de Guy MILLIERE; 

    (4) je ne sais pas pourquoi, mais cette citation m’a permis de classer automatiquement Guy MILLIERE parmi les "pessimistes" !

    (5) "Hebdomadaire de l’Opposition nationale et européenne" dont le devise est "Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir"." (Antojne de RIVAROL) . Hélas ! Si le peuple français cesse de plus en plus d’estimer ses Gouvernants, il ne cesse pas pour autant,  élection après élection, de ramener des "UMP" ou des "PS" et leurs satellites au pouvoir !

    (6) pour celles et ceux qui en douteraient, il n’y avait qu’à entendre – ,notamment sur RTL – au lendemain de l’élection américaine, la charmante Rama YADé (selon son mot, "ça plane pour moi !") se voir, après cette élection "historique", un grand destin. On le sait, Nicolas SARKÖZY, s’il a prévu de la faire évincer lors d’un prochain remaniement ministériel, envisage pour elle une candidature à la Présidence de la Région francilienne. Après tout, si un fauteuil de maire de Paris a permis à Jacques CHIRAC d’entrer à l’Elysée, pourquoi pas un siège de Présidente de la Région Île de France pour Rama YADé ? A moins que celle-ci ne décide de briguer la Présidence du … Sénégal. On se souvient que, lors d’une visite officlelle dans son pays natal dont elle a gardé la nationalité, elle n’avait pas rougi de se prétendre d’ABORD sénégalaise et de souhaiter se faire enterrer dans son pays d’origine. Que je sache, on n’a jamais entendu Barack Husseyn OBAMA réclamer la nationalité kenyanne. Pas plus que de se voir enterrer au Kenya, ni même en Indonésie où il a passé une partie de son adolescence … 

    8 novembre 2008 à 16 h 26 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les-4-Vérités"    – 08 11 08

    JAURES, je ne suis pas entièrement d’accord avec vous lorsque vous vous adressez à Luc SEMBOUR pour lui dire que l’élection de Husseyn Barack OBAMA n’a pas été ethnique.

    Je vous rappellerai tout d’abord que pendant toute la campagne, les médias, des deux côtés de l’Atlantique (particulièrement de ce côté-ci !) n’ont cessé de nous présenter le candidat démocrate comme un NOIR. En faisant semblant d’oublier qu’il était un métisse. C’est la première fois que, dans une campagne, on insistait sur les origines ethniques d’un candidat. Et c’est à l’honneur des électrices et des électeurs blancs (même si, personnellement, je regrette leur choix) de n’avoir pas tenu compte dans leurs votes de la prétendue "négritude" de Barack Husseyn OBAMA en votant pour eux.

    Par contre, quand on constate que 90% (et non 80% !) des électeurs "noirs" ont voté "OBAMA" , on est bien forcé de constater que, pour cette partie de l’électorat, le choix a été essentiellement "ethnique". Les Américains de couleur que les radios et TV ont interrogé ne s’en sont d’ailleurs pas caché (1). Comment le leur reprocher lorsqu’on se souvient que le 44ème Président des ETATS-UNIS avait été baptisé "Sénateur ACORN", du nom de l’Association extérmiste noire qui l’a soutenu dans son élection à ce poste ? Et quand on a entendu les promesses spécifiques faites par le "noir" OBAMA à ses frères de race ? Et cela est vrai – certes à un moindre degré – pour les LATINOS qui se considèrent, eux aussi, comme des hommes de couleur et ont voté en conséquence.

    Mais il est évident que si les électeurs et électrices "white" avaient fait de cette élection une élection "ethnique"

          Bon dimanche, bien cordialement, Jean-Claude THIALET

    Merci à l’EXPATRIE TEMPORAIRE por l’indication de deux sites. Je vais relayer cette information.

    (1) Ce qui n’a d’ailleurs pas empêché certains "Blacks" (apparemment surrout parmi les plus âgés) de ne pas se reconnaître dans Barack Husseyn OBAMA. A cause de son "sang blanc" ? De son "look" ? De son phrasé ? de l’élégance des toilettes de son épouse ?(2) Ou tout simplement parce qu’intuitivement, il ont ressenti que celui qu’on leur présentait comme "leur" candidat puait le fric avec son "trésor de guerre" de plus de 600 millions de dollars dont pas un cent n’aura été détourné pour aider  – ne serait-ce qu’à titre "promotionnel" – une famille noire pauvre entre les pauvres sinistrée des subprimes. Il est évident que son concurrent McCAIN, bien qu’ayant épousé une milliardaire faisait plus "peuple", plus authentiquement américain… 

    (2) en-a-t-on fait des gorges chaudes dans les médias à propos de la garde-robe de Sarah PALIN payée sur les fonds de campagne du Parti de l’Elephant, sans se demander qui avait payé celles – à la dernière mode – de Michèle OBAMA ? Notamment la robe qu’elle portait le soir de la proclamation des résultats et qui a été conçue par un grand couturier d’origine cubaine ?

    8 novembre 2008 à 14 h 13 min
  • Frattes Répondre

    Si vous trouvez que le monde était plus sûr pendant les huit années de Bush libre à vous. La guerre contre le terrorisme a fait plus de morts que dans les Balkans, et si Bush n’avait rien à se repprocher, Mc Cain serait certainement entrain de fêter sa victoire.

    Pour ce qui est de Ben Laden, il faudrait encore que vous aillez la preuve que Bill Clinton pouvait s’en débarasser mais je ne crois pas que vous l’avez. Car c’est ce que les néoconservateurs repètent à longeur de journée pour discréditer les démocrates.

    Pour ce qui est de la crise, j’ai vraiment de la peine pour les "pauvres" banquiers philantropes qui ont été trompés par les pauvres emprunteurs véreux.

     

    8 novembre 2008 à 12 h 02 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    je présente mes excuses à tous pour le fouillis ci-dessus,

    " maquereausoft "a encore frappé , dans un copier/coller cette fois -ci, …on en prend l’habitude et on continue de payer

    VALE

    8 novembre 2008 à 11 h 29 min
  • chris Répondre

    Pour Luc Sembour (et Jaurès) Luc Sembour a écrit à Jaurès :”je vous renvoie la responsabilité de vos erreurs”. Ce faisant il a lui même commis une erreur de taille. Lorsqu’il est écrit :”Whites nationally preferred McCain by 12 percentage points (…)”, cela ne signifie pas que 38 % des blancs ont voté Obama et 62 % Mc cain car cela ferait un écart de 24% et non 12%. Les chiffres mathématiquement corrects sont 44% et 56 %. Jaurès avait donné 45% au lieu de 44%. Honte sur lui….

    8 novembre 2008 à 11 h 02 min
  • Jaures Répondre

    Cher Luc Sembour, soyez moins péremptoire: 43% des électeurs blancs ont voté Obama (AFP du 05/11/2008) et les noirs votent toujours massivement démocrates. Faire de l’élection d’Obama un vote raciste est une forfaiture: Obama aurait même été élu en Suède ou en Allemagne où les noirs ne se bousculent pas.

    Je comprends votre amertume si vous ètes plutôt républicain, mais ne sombrez pas dans une analyse belliqueuse. Encore une fois, pour un Français, Obama est un centriste, à la droite de Bayrou.

    Et puis que risquez-vous ? Si dans 4 ans l’Amérique est en crise, en guerre et endettée, elle ne sera guère en plus mauvais état qu’aujurd’hui.

    8 novembre 2008 à 10 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    http://www.faithfreedom.org/obama.html

    Pour faire du feu il faut 3 choses: un oxydant ,un carburant et une étincelle. De même pour faire un demi-dieu il faut un candidat beau parleur, des frustrés et une cause. Les hommes ont été maintes fois avertis de ne pas jouer avec le feu et pourtant…

    8 novembre 2008 à 9 h 46 min
  • grepon le texan Répondre

    "Quant à l’élection de Barack Obama, se sera un simple retour aux années Clinton et si je me souviens le monde n’allait pas si mal que ça!"

    Oui, car le Congress n’a rien voulu des ses divers plans.   Au fait, il y avait un type dans le House…la chambre qui controle les depenses et le budget, qui s’appellait Newt Gingrinch.   Sur la majorite du mandat Clinton, les Republicans dans le Congress ont reussi a reduire des tas de mauvais programmes type "big government" et a defaire un tas de reglementations stupides.    Effectivement, les annees Clinton ont ete des annees ou les Republicans ont pris le controle du Congress, et c’est comme ca que les annees Clinton n’ont pas ete si mal que ca.   Notons que depuis 2 ans maintenant, les Democrats controllent le Congress, et nous sommes vraiment dans la merde.   Ils viennent de prendre encore plus de sieges.  

    Alors, a la difference de Clinton, Obama aura un Congress plein a craquer de Democrats, avec deux cons monumentaux s’appellant Pelosi et Reid gerant le tout.   Le role d’Obama, dans les affaires domestiques, sera de signer des grosses bouses que nous preparent Pelosi et Reid et leurs sbires.   Tout ceci va immanquablement planter l’economie.  Ils vont raconter que ce’st la guele de bois des annees Bush.   Non, c’est la guele de bois d’une "chose" des Democrats qui s’appelle Fannie Mae.   Bush et les Republicans au Congress ont decrie depuis 2003 les risques empile annee sur annee par les pratiques de Fannie.   Ils ont perdu la bataillie a restreindre Fannie et Freddie maintes fois.   C’etait difficile etant donne les sommes collosaux depense sur les Democrats corrompus au Congress par les copains de Democrats qui geraient Fannie et Freddie, genre Claude Raines, et le nouveau Chief of Staff d’Obama, un certain Rahm Emmanuel.  Il ne faut pas manquer de faire de mention de Jamie Gorelick aussi, qui a maintenant deux catastrophes coutant plus d’un millier de milliards de dollars a son compte.

    Les annees a venir vont etre terrible pour la liberte, pour l’economie, et pour la paix a travers le monde. 

    7 novembre 2008 à 22 h 03 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Quant à l’élection de Barack Obama, se sera un simple retour aux années Clinton et si je me souviens le monde n’allait pas si mal que ça!>>

    On peut se demander ce qu’aurait fait Bill Clinton si 9/11 s’était passé sous son administration? Dans l’affaire des missiles sur les camps d’Al Quaida en Afganistan il a d’ailleurs lamentablement échoué. L’histoire de Bush43 se serait peut-être mieux terminée si Bill avait  fait son job correctement.

    Il est vrai que cela n’allait pas si mal que cela à cette époque, à part quelques petits massacres en ex-Yougoslavie où l’Europe a du recourir aux USA  *) pour clarifier la situation. Dans son propre pays Bill aura eu la primeure d’allumer la bombe à retardement financière qui vient de nous exploser à la figure.

    On verra dans 4 ans si les espoirs du peuple US se seront concrétisés sous Obama. De toute façon ne gâchons pas le plaisir des uns, "vox populi, vox dei".

     

    *) comme quoi les va-t’en guerre US doivent parfois se faire tirer l’oreille pour intervenir. L’Europe à >500 millions d’habitants sollicitant un pays de seulement 300 millions d’habitants. Il y a de quoi être fier.

    7 novembre 2008 à 19 h 15 min
  • VITRUVE Répondre
    AVE
    Concernant Rahm Emmanuel, ces quelques précisions:

    Son style et ses prises de positions guerrières en politique ont valu à Emmanuel le sobriquet de « Rahm-bo ». Décrit par le quotidien Chicago Sun Times comme « mordant, impitoyable, froid, arrogant et manipulateur », Rahm Emmanuel est le fils d’un immigré israélien. Son père était un vétéran de l’Irgoun, la milice extrémiste israélienne du fascisant Vladimir Jabotinsky avant l’Indépendance de l’Etat hébreu. A son tour, « Rahm-bo » a toujours été un féroce supporter d’Israël et ne porte guère les Palestiniens dans son coeur. Lors de la première guerre avec l’Irak, en 1991, il est même retourné en Israël pour servir comme volontaire civil au sein de Tsahal.
     
    Voila qui devrait rassurer ceux d’entre vous qui ont des actions Loockeed, Martin Marietta ou Raytheon… Ce gus est porteur de belles et saignantes promesses… Et confirme clairement la main mise du lobby militaro-industriel, pas vrai Ouvronloeil?
    Grepon va retrouver le sourire, l’enivrante odeur de cordite n’est pas prête à disparaître sous lesfumets du jambalaia…Dommage.
    VALETE 

    7 novembre 2008 à 17 h 44 min
  • Un expatrié temporaire Répondre

    Si vous voulez comprendre en profondeur le cas Obama, lisez (pour ceux qui pratiquent l’Anglais) ce diagnostic d’un psy arabe (et ex-musulman) à : http://www.faithfreedom.org/obama.html
    C’est remarquable de finesse d’analyse, et en plus merveilleusement écrit.
    Je ne peux rien faire pour les autres (ceux qui ne lisent pas l’Anglais). J’espère seulement que l’un d’entre vous prendra la peine de le traduire en Français, et de le poster ici.
    Cerise sur le gateau, allez voir la signature # 3419 de la pétition à la fin de l’article.
    C’est une surprise ! Vous ne serez pas déçus
    Par ailleurs, pour ceux qui sont pressés, il y a un autre article, beaucoup plus léger, qui va dans le même sens, à : http://townhall.com/columnists/ThomasSowell/2008/10/31/ego_and_mouth?page=full&comments=true
    Jettez un oeil sur les commentaires, pas tendres pour le nouvel élu.

    7 novembre 2008 à 16 h 45 min
  • Anonyme Répondre

    A VITRUVE : ce que je voulais dire à propos du White Power était simplement une observation, pas une caution.  Il est puissant, c’est comme ça et moi, je m’en tape.  humainement, je déplorerais que Obama prenne une balle car c’est un être humain.  Et je lui souhaite une bonne santé, c’est tout.  Il ne faut pas en vouloir aux personnes, surtout celles instrumentalisées.

    Il y a un très courageux inconnu qui a cru la même chose en parlant de pouvoir de "forum de nazi , de petits blancs dictateurs" .  L’a rien compris ce pauvre vieux….  Ah y’a des vedettes !  Nazis = national socialist, il ne faut pas l’oublier, et la grande majorité des dictature sur cette planète ont été et sont de gauche, brave homme.

     

    Ce qui m’énnerve, c’est que la France acclame Obama comme si c’était notre président.  ça fait 1 mois qu’on nous gave avec ces élections comme si c’était les nôtres ! Mais que connaissent les Français des USA et des Américains, Rien.  Que des réactions émotionnelles de tarlouzes et du pifomètre au feeling.  Le pire est que le PS est en train de faire passer le message que OBAMA = parti démocrate US = parti socialiste !  Même combat, même programme !    Et c’est Ségo-la-cruche qui a commencé à l’insinuer !   On croit rêver ; on est en plein délire !

    En tous cas, notez la classe de McCain et son parti qui ne diabolise personne ni ne crache de venin après l"élection.  C’est pas comme Ségo-la-garce.  La classe, ces Américains.

    Question subsidiaire : ne trouvez-vous pas que OBAMA soit gentiment et courtoisement accueilli par la Maison Blanche, Bush et son parti ?   On dirait qu’ils sont contents de lui refiler le bébé.

    7 novembre 2008 à 15 h 32 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A Jaurès, je vous renvoie la responsabilité de vos erreurs

    Selon l’article d’un écrivain de l’Associated Press, après décomptes:

    "Whites nationally preferred McCain by 12 percentage points, while 95 percent of blacks backed Obama, according to exit polls"

    ce qui veut dire que 38% des blancs et 95% des noirs ont finalement voté Obama,

    http://news.yahoo.com/s/ap/20081107/ap_on_el_pr/polls_obama_race

    Selon wikipedia, 14,8% de la population US est hispanique-latino et 13,4% est "black":

    http://en.wikipedia.org/wiki/Demographics_of_the_United_States#Race_and_ethnicity

    Il s’agit donc indéniablement d’un des votes présidentiels les plus racistes de l’histoire des USA. Les media y ont eu une part prépondérante. Le fait que les noirs soient très minoritaires ne change rien à leur terrible biais raciste et non pas démocrate. Le score de Mc Cain est tout simplement excellent vu cet environnement médiatique.

    LS

    7 novembre 2008 à 12 h 08 min
  • chevalier teutonique Répondre

    " On se plait à imaginer ce qui serait arrivé si Obama, prononçant rigoureusement les mêmes discours et menant exactement la même campagne, avait eu la peau blanche… "

    Nous aurions vécu la terreur.

    7 novembre 2008 à 11 h 43 min
  • chevalier teutonique Répondre

    Non, les années Obama ne seront pas un retour à l’ère Clinton… Ce sera bien mieux que ça.

     

    Clinton représente le judaïsme

    Bush le christianisme

    Et Obama l’islam

     

    Pour continuer à défendre les Etats-Unis, Millière va-t’il devoir être tout à la fois ? J’espère le meilleur.

    7 novembre 2008 à 11 h 36 min
  • Frattes Répondre

    Que M. MILLIERE ait un peu d’humilité et reconnaisse qu’il s’est lamentablement planté! En fait votre connaissance des Etats-Unis doit être au même niveau que celle de la Papouasie.

    Si c’es de cette façon que vous encadrez vos étudiants, je comprend maintenant le classement des universités françaises 

    Pour vous si on est pas un pro Bush on est forcement un ennemi de l’occident! Reconnaissez quand même que ce Monsieur a commi des erreurs, c’est bien pour ça qu’il a le taux de popularité le plus bas de tous les Présidents des USA en fin de mandat et il a logiquement entrainé les republicains avec lui (pour parvenir à perdre la Virginie, l’Indiana et la Caroline du Nord, états qui n’avaient pas voté démocrates depuis plus de 40 ans et gagner le Texas avec 10 points d’écart seulement ! il faut reconnaître qu’il y a un vrai problème).

    Quant à l’élection de Barack Obama, se sera un simple retour aux années Clinton et si je me souviens le monde n’allait pas si mal que ça!

     

    7 novembre 2008 à 7 h 53 min
  • grepon le texan Répondre

    Ouf, Rahm Emmanuel comme Chief of Staff pour le White House.   Ancien du Board of Directors de…Fannie Mae..boite qui a tire des plombs dans les ailes de l’economie mondiale sur une bonne decennie.   D’accord, la je fait vaguement comme un gauchiste ralant "Halliburton" a propos de Cheney, quoique, Halliburton est quand meme d’une envergure quelques ordres de magnitude moins important quant a ses capacites de nuire, vu retrospectivement.

    7 novembre 2008 à 4 h 53 min
  • L' Inedit Répondre

    Rappelez-vous: Depuis des années, la Sénateur Hillary Clinton se préparait pour accéder à la Maison Blanche. Désignée avec Obama par le parti Démocrate pour la course à la Présidence, elle s’ était battue avec ardeur et était sur le point de recueillir les suffrages bien au-delà des appartenances politiques; elle possédait l’ expérience, le charme, la popularité et avait toutes les chances de devenir la premiere femme Présidente des Etats Unis d’ Amérique.
    Dès ce moment, "on" lui a saboté sa campagne en la privant des électeurs de  deux Etats clef démocrates, la Floride et le Michigan qui étaient acquits à sa cause. Ellle a en vain protesté énergiquement contre ce qui semblait être un complot, et puis subitement, du jour au lendemain, à la surprise même de Bill, son mari, non seulement elle renonçait, mais encore elle endossait son rival au grand désespoir de ses millions de supporters. Que s’ était- il passé?
    Aucune explication n’ a été apportée, et il est permis d’immaginer toutes sortes d’ hypothèses, jetant une ombre lugubre sur cet épisode scabreux et sur l’ éclatante victoire de son challenger.
    Le mystère demeurera probablement soigneusement caché.
    Ça promet !…

    6 novembre 2008 à 19 h 53 min
  • Jaures Répondre

    Cher Luc Sembour, vous commettez, si je puis me permettre, 2 petites erreurs. Tou d’abord, ce sont 45% des blancs qui ont voté Obama. Ensuite, les noirs votent à plus de 80% systématiquement démocrate. Ceux-ci représentant 12% de la population et étant plus enclins à l’abstention, leur rôle dans cette élection n’a été que marginal. Les jeunes ont massivement voté pour Obama. Les femmes également lui ont donné leurs suffrages.

    Ne ramenez pas systématiquement l’analyse à un combat ethnique. C’est pratique, je l’admets, mais ce n’est pas là l’explication de l’univers.

     

    6 novembre 2008 à 19 h 20 min
  • Jaures Répondre

    On aurait attendu d’un universitaire une analyse un peu plus fine qu’un simple billet d’humeur.

    Que G.Millière se rassure. Obama n’instaurera ni la dictature du prolétariat, ni la chariat.

    On pourrait peut-être s’interroger sur ce succès d’Obama, plus large et plus significatif que beaucoup d’autres élections car, avec un taux de participation de 66%, je crois qu’il s’agit du record depuis plus de 100 ans (les érudits de ce site me le confirmeront).

    Pourtant, l’homme semblait accumuler les handicaps: membre d’une minorité, inexpérimenté, rescapé d’une primaire à couteaux tirés. Même la conjoncture aurait dû faire pencher la balance en faveur d’un candidat plus rassurant pour les classes moyennes. Certes, Obama possède un talent hors du commun, un charisme étonnant, de grandes qualité d’organisation, une équipe complémentaire et compétente, mais cela aurait-il suffit en temps ordinaire ?

    En fait, celui qui a porté Obama au pouvoir est Georges.W.Bush.

    On a mal mesuré en France le rejet qu’a pu inspirer dans son propre pays ce calamiteux président. Rarement un bilan fut à ce point lamentable qu’il ait définitivement hypothéqué les chances de son camp: inflation, dette, chômage, inégalités,…Rien ! On ne trouve rien dont on puisse rendre grâce à Bush. Mieux, c’est la première fois qu’on entend des Américains se préoccuper de leur image dans le monde. Partout, même chez les alliés historiques (Angleterre) ou idéologiques (Pologne) le même rejet s’est exprimé. Quel président peut se targuer d’une cote de popularité de moins de 25% après 8 années de pouvoir ?

    Millière qui a soutenu durant huit ans, même l’insoutenable, entamera-t-il le quart de la moitié du commencement d’une remise en cause ?

    J’en doute.

    6 novembre 2008 à 19 h 03 min
  • Ofek Répondre

    Laudance,

    Excellent ! Tout en finesse.

    6 novembre 2008 à 18 h 00 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    Saint-Tex en clamant ainsi la puissance et les moyens du White power, insinueriez-vous qu’ils pourraient aller jusqu’à descendre des tours et tirer des missiles sur le Pentagone, voire la maison blanche?

    VALE

    6 novembre 2008 à 15 h 20 min
  • Anonyme Répondre

    je n’ai malheureusement pas gardé cela en archives (j’aurais du !) mais il me semble bien qu’il y a quelques mois ce brave Millière nous expliquait, en substance, que * les résultats des sondages ne voulaient rien dire (un peu, quand même, non ? même s’ils sont à prendre avec précaution) * les journalistes sont des imbéciles qui prennent leurs désirs pour des réalités (je tiens la première partie de cette phrase pour avérée, la seconde pour probable, il ne s’en suit pas logiquement qu’ils aient tort dans leurs affirmations, un imbécile peut avoir tort ou raison dans un jugement) * lui, Millière, connaissait très bien les Etats Unis (la suite a semble-t’il prouvé que non) et que donc en conséquence OBAMA ne pouvait être élu. L’élection a montré qu’il s’était lamentablement planté. Et là, seule explication : c’est la faute à la crise…. Bien pauvre palinodie. Cela nous ferait presque regretter les pratiques des crétins maoïstes et leur propension à l’autocritique (obligée, bien sûr). Mais Millière sait il ce que signifie “honnêteté intellectuelle” ?

    6 novembre 2008 à 13 h 09 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    96 % des électeurs noirs et 40 % des électeurs blancs auraient voté Obama. L’analyse de ces deux seuls chiffres appelle beaucoup de commentaires.

    L’un est qu’il s’agit d’une victoire magnifique du racisme pur et dur.

    L’autre est qu’en Amérique les noirs sont beaucoup plus racistes que les blancs.

    On se plait à imaginer ce qui serait arrivé si Obama, prononçant rigoureusement les mêmes discours et menant exactement la même campagne, avait eu la peau blanche…

    D’ailleurs, sans faire de jeu de mots, Obama a carte blanche puisqu’il a soigneusement évité de préciser quoi que ce soit de son futur programme, qu’il ne connaissait d’ailleurs pas lui-même. Le programme électoral d’Obama, c’était la couleur de sa peau. La profondeur de ses idées électorales avait celle d’un épiderme. 

    Le rêve du pasteur King a été pulvérisé. Il voulait qu’à égalité de valeur, les chances d’un noir soient les mêmes que celles d’un blanc. Son pire cauchemar était le vote exclusivement raciste. Il doit se retourner dans sa tombe. En bonne logique King aurait voté Mc Cain…

    LS

    6 novembre 2008 à 12 h 04 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Après l’euphorie causée par la victoire d’Obama, force est de constater que le point d’ébullition de l’eau dans les conditions normales n’a pas changé. En effet les marchés continuent leur plongeon dans le rouge et ne semblent nullement impressionné par cette victoire. Peut-être anticipent-ils ce qui va leur tomber dessus…

    L’état de grâce du nouvel occupant de la Maison-Blanche va être très court. La dynamique des choses étant toujours plus lente que l’élan et l’enthousiasme des foules les mécontentements ne vont pas tarder à se révéler. Un peu comme les lendemains qui chantent après une nuit trop arrosée…

    6 novembre 2008 à 9 h 50 min
  • chevalier teutonique Répondre

    " un forum de nazi , de petits blancs dictateurs . "

    C’est amusant ce terme de " petits " accolé à " blancs ".

    6 novembre 2008 à 9 h 31 min
  • chevalier teutonique Répondre

    Après Obama, Hillary !

    6 novembre 2008 à 9 h 03 min
  • Anonyme Répondre

     

    SAINT-TEX  a écrit : " Le White Power est encore puissant, et les évangélistes aussi. "

    C’est bien ce qui me rassure

    oui , c’est bien ce que je dis : un forum de nazi , de petits blancs dictateurs . La preuve :

    http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=White_Power&redirect=no

    rassurez vous  Obama est un pion du système. Tout ça c’est que du cinéma , vous pouvez dormir tranquilles

    6 novembre 2008 à 8 h 05 min
  • L' Inedit Répondre

    "J’ ai fait un reve" (MLK) … et le cauchemar s’ est realise.

    6 novembre 2008 à 6 h 41 min
  • nicolas bonnal Répondre

    l’élection d’obama est une catastrophe pour l’Amérique et pour l’occident. mais c bush qui en est responsable avec son arrogance imbécile, son incompétence technique et son messianisme de pacotille. de plus mettre un McCain comme candidat dix ans après Bob Dole, c’est vraiment prendre l’électeur pour un sinistré. En attendant Petraeus en 2012 ? Je souhaite à tous les néocons une bonne NEMESIS.

    5 novembre 2008 à 23 h 43 min
  • Laudance Répondre

    Le choix de Barack Obama ne correspond pas à celui que j’aurais effectué si j’avais voté aux USA. J’ai toujours été clair à ce sujet et je n’ai pas changé d’avis à propos de cet étrange messie, de ce produit de marketing, de cet homme dont je me méfie, car la presse a omis d’enquêter vraiment sur lui. Mais, comme je l’avais déjà écrit plus d’une fois par anticipation, les Américains l’ayant choisi, j’accueille le résultat de cette élection avec tout le respect que je dois à l’une des rares grandes démocraties et au nouveau président des Etats-Unis, malgré le flou d’un passé occulté. Pour le reste, on jugera sur ce que l’on verra une fois celui-ci installé.

    Les dés ayant été pipés par la crise financière et un journalisme orienté, ce que l’on verra risque de ressembler à une période du genre « rock and roll », en ce sens que dans un pays profondément de centre droit la fonction suprême sera exercée par un élu censé être issu de la gauche, d’une gauche qui n’a évidemment rien à voir avec celle qui a ravagé la France, mais du Parti démocrate qui, théoriquement, a trouvé en lui le président le plus à gauche de l’histoire américaine. Trouvé ? Cela reste à prouver, car il a peut-être été fabriqué par opportunisme ou opportunité, à des fins électorales dont on ne connaît pas encore les tenants et les aboutissants.

    Mais fait-il vraiment partie de la gauche de son parti ? Son discours a tellement changé, afin de l’adapter aux différentes catégories d’électeurs, que même de cela on peut douter. En effet, d’extrêmes au départ, la plupart de ses propositions ont glissé vers le centre. Le centre gauche certes. Loin cependant des premières indications de sa campagne dont l’élan initial l’aurait entraîné, tel un Européen, en marge de la plupart des Américains. Qui est donc Barack Obama ? On ne sait toujours pas en dehors de son image construite par les médias. Cela signifie que seul l’avenir répondra à cette question lourde d’incertitudes.

    Une chose est certaine, en tout cas : la commande est grande pour l’icône qui devra répondre à une attente telle qu’elle risque de placer l’élu du monde entier dans une situation complexe, fruit de promesses semées à profusion, d’illusions difficiles à entretenir, riche de contradictions et inconfortable en raison d’un grand écart à maintenir. Heureusement, dans un premier temps, tout lui sera pardonné, car les médias ne pourront  décemment pas critiquer d’entrée celui qu’ils ont choisi par idéologie, porté à grand renfort de publicités et à propos duquel ils ont fait l’impasse sur leur mission d’informer.

    Gare toutefois au retour de manivelle, car il n’est de pire contempteur qu’un thuriféraire déçu, de réaction plus vindicative que celle d’un amoureux éconduit. La première à déchanter sera l’aile gauche du Parti démocrate étant donné que, prisonnier à son tour de la réalité, le président Obama ne pourra l’accompagner dans les combats dont elle a rêvé. Et d’autres catégories suivront, plus nombreuses à chaque confrontation entre le réel et l’illusion. Je crois même que le Parti républicain n’aura pas à s’en charger, car les plus chauds partisans du messie pourraient, s’il en est une, dégonfler la baudruche avant lui.

    En effet, il ne faut pas oublier que face à John McCain, pauvre… capitaliste selon les sommes qu’il a perçues, Barack Obama a bénéficié des capitaux faramineux mis à sa disposition par les gauchistes les plus fortunés répartis entre New York et San Francisco en passant par Hollywood et l’étranger. Or, il se fait que ces derniers, une fois la fête terminée et les masques tombés, redeviennent ce qu’ils sont en réalité, c’est-à-dire des égoïstes forcenés. Dès lors, la comédie sera finie, tout comme le sera leur attrait ludique pour le petit peuple sur le sort duquel ils se penchent le temps de se refaire une bonne conscience jusqu’à la prochaine échéance.

    Redevenus eux-mêmes, ils ne s’intéresseront plus qu’à eux-mêmes, à commencer par leur portefeuille et tant pis pour ceux qui, par inadvertance ou par conviction, voudraient appliquer… leurs propres théories en puisant dans leur caisse pour respecter les promesses du candidat… qu’ils ont promu. Ils deviendront alors vite féroces, car leur générosité ne va jamais au-delà de la distribution de l’argent… des autres. Et c’est là que l’affaire pourrait se corser si, une fois établi à la Maison Blanche, Obama entrait dans l’habit d’honnête homme que l’on a taillé pour lui, dans la peau de celui qui fait de la politique… autrement.

    Ce ne serait qu’un moindre mal, même si, dans ce cas précis, Obama déchaînerait contre lui la hargne des Américains les mieux nourris, les plus pourris,  les « lefties limousine », frères des Européens sortis du même moule qui a engendré la gauche caviar. Mais dans le cas contraire, si le nouvel élu cassait l’image de l’ancien candidat, le revers serait irrémédiable même avec les démocrates à tous les postes de commande, car les Américains réagissent beaucoup plus vite que les Français quand la marchandise n’est pas livrée. Le président Obama est donc condamné à relever un défi haut placé, avec une marge de manœuvre  bien plus étroite que celle dont il a rêvé… ou d’autres pour lui.

    Pour moi, tout cela n’annonce pas forcément une catastrophe car, jusqu’à nouvel ordre, il n’est pas coulé dans le béton que l’inconnu Obama décevra et il faut lui accorder sa chance, ce que tous les enragés, surtout en Europe, ont refusé à George W. Bush déjà décrié dès avant son premier mandat. Par contre, tout au long de cette campagne présidentielle, bien au-delà d’une simple contrariété,  j’ai ressenti une véritable gêne qui, petit à petit, s’est transformée en colère et en honte à l’encontre des médias qu’ils soient européens, américains ou canadiens. A mes yeux, ils n’avaient pourtant plus grand chose à perdre en matière de crédibilité.

    Mais cette fois, le peu qui leur en restait a été définitivement emporté, car toutes les bornes ont été dépassées. En effet, l’élection de Barack Obama a été précédée de campagnes de presse qui n’avaient plus rien à voir, ni de près ni de loin, avec la retenue de rigueur, les réserves d’usage en d’autres temps, le recul nécessaire, l’impartialité à cultiver et l’objectivité dont il faut s’approcher. Dans les centaines d’articles que j’ai lus et reportages que j’ai vus, j’ai découvert une propagande qui dépasse l’entendement, une façon de traiter l’événement et un esprit partisan tels que, mêlés à des relents d’égout, ils ont provoqué en moi du dégoût.

    Et maintenant ? Eh bien, profitez de l’euphorie qui pourrait s’emparer de la planète où, dès le 20 janvier prochain, le niveau des océans va commencer à baisser. Profitez de la présidence virtuelle de celui à qui l’on a fait promettre de changer les Etats-Unis et le monde aussi, jusqu’à cette date à laquelle sa présidence deviendra réelle. Ce jour-là, Bush partira et avec lui tous nos soucis. Mais qui, après son départ, sera responsable du réchauffement climatique, de la disparition des dinosaures et des nids de poules au Québec ? Encore lui, pendant quelques mois, héritage oblige. Et puis ? Rassurez-vous, je connais déjà le parfait candidat. Il s’appelle Obama, le futur maudit à qui je souhaite bonne chance et, surtout, bon courage.

     

    5 novembre 2008 à 21 h 50 min
  • Ouvronloeil Répondre

    La marionnette Obama a été portée à la Maison Blanche par les lobbies militaro-industriels, uniquement pour faire croire que la politique étasunienne a évolué et veut rompre avec l’image haïssable laissée par les Neocons, un peu partout sur la planète.

    Mais cette politique impérialiste et CRIMINELLE n’évolue jamais.

    Souvenez-vous de la seconde guerre mondiale : un déluge de bombes sur les "Alliés" , le saccage de l’Allemagne, deux bombes atomiques sur le Japon et tout cela pour quoi ? Dans le seul but de ruiner l’Europe et de dire aux soviétiques : "Vous ne profiterez pas des infrastructures nazies et voilà ce qui va vous arriver, si vous vous montrez trop gourmands pour la suite des évènements !"

    N’oublions pas non plus que les américains sont les seuls colons à avoir EXTERMINE les indigènes.

    En quelque sorte, hier comme aujourd’hui, les States reculent pour mieux sauter.

    Quelle que soit la stratégie qu’ils choisiront, nul besoin d’être prophète pour dire que cela ne peut se terminer que dans la violence. Sauf que cette fois-ci, le rapport de force peut leur être défavorable car, comme le montre la réaction populaire, ils commencent à être minés de l’intérieur.

    5 novembre 2008 à 21 h 29 min
  • IOSA Répondre

    OUF!!  Obama est passé et tant pis pour ceux qui n’en voulait pas.

    Le monde libre voulait du changement, ben voilà c’est fait.

    Il ne reste plus qu’à prier pour qu’il ne fasse pas les mêmes caprices que notre président, parce que comparativement parlant, les USA ce n’est pas la petite France et des boutons rouges, il y en a bien plus qu’ici.

    Mais qui peut le savoir? Après tout il n’est pas apparenté à Sarko et selon la théorie de l’évolution, il ne peut pas être pire que lui.

    5 novembre 2008 à 19 h 20 min
  • HEFF Répondre

    Pourquoi dramatiser Monsieur Millière alors que vous dévriez vous féliciter, Obama va nous déverser des montagnes de mondialisme et d’européïsme, il appuiera l’entrée de la Turquie et du Maghreb en Europe, il encouragera l’immigrationisme planétaire et le vivre-ensemble sans frontières, il va renforcer l’OTAN et l’occupation en Afghanistan, ses conseilers le pousseront à lancer une attaque au choix, sur l’Iran, la Russie et la Chine et les foules occidentales hypnotisées par le Seigneur Obama rendront hommage à ses discours droit-de-lhommistes en échange de quelques bombes larguées sur Téhéran ou Moscou.

    Rassurez vous Obama sera parfait, d’ailleurs tout ce que fait les américains est parfait, c’est sans doute le nouveau peuple élu. Et puis pas de souci pour la guerre au terrorisme, les studios d’enregistrement de Ben Laden vont certainement nous balancer d’ici peu une cassette en lancant une fatwa contre l’apostat et ex-musulman Obama, ce qui justifiera à coup sûr l’accélération d’un gouvernement mondial.

    Les charlots du socialisme ont eu leur quart de gloire et leur minute de jouissance anti-raciste avec l’élection d’Obama, maintenant les choses vont pouvoir reprendre leur cours, l’ampleur de la crise économique et financière va pouvoir être révéler au bon peuple ahuri… les mois de septembre-octobre n’étaient qu’un petit aperçu du Krack à venir .

    5 novembre 2008 à 18 h 38 min
  • grepon le texan Répondre

    "Une chose est sûre : Millière s’était planté lamentablement."

    Tout comme vous-meme, Milliere n’a pas prevu la crise declenche par Fannie et Freddie, sans laquelle McCain aurait gagne l’election.   Au passage, cette crise cree par les Democrats corrompu au Congress, malgre les efforts des Republicans pour stopper le developpement de cette crise sur plusieurs annees.   La crise profite au Democrats corrompu au Congress(qui vient de gagner des sieges ET un president tampon pour signer leurs bouses)… du fait de l’ignorance economique de beaucoup trop americains eduque par des ecoles publique lamentables.   

    "Obama est sans doute bien intentionné.  "

    Au contraire, dans son speech il a promis le besoin d’une lutte peut-etre longue, de la sacrifice, etc.  Ce qui est normale, car ce me dit de ses propres mots, par exemple, que le cout de l’electricite va devenir exhorbitant sous ses plans, et qu’il a bien l’intention de mettre en faillite les boites qui produisent l’electrivite.   Ca colle bien avec ces commentaires sur comment on ne peut plus regler notre clime comme nous voudrions, etc.   Som plan, c’est de semer les crises et surtout des penuries, et de mettre le gouvernment au centre de l’organisation de tout.   Il va "fundamentally change" les EUA, il dit.   Ce n’est pas "bien intentionne" du tout.

    "Malheureusement il apporte de l’eau aux racistes de tous poils."

    Curieux, Barack aurait du mal a expliquer qu’il n’est pas lui meme raciste.   Il a passer 20 annees de dimanches a ecouter les serments du Reverend Wright, qui n’arretaient pas de fustiger "White America" et les valeurs des "whites".   Barack, ancien du Harvard Law School, ne pouvaient pas ignorer les contenus des serments et l’enthusiasme de l’audience pour le message raciste et marxiste du precheur de cet "eglise".    Ou bien, il faudrait argumenter qu’il est trop con pour bien comprendre ce genre de subtilites.  Bien sur qu’on accuse un autre President, ancien de Harvard et Yale, d’avoir etait con…mais on n’entend pas cet argument envers la Messie.

    5 novembre 2008 à 17 h 45 min
  • Guillermo Répondre

    Une chose est sûre : Millière s’était planté lamentablement.

    Quant-à McCain, il a perdu avec classe.  Dommage qu’il se soit fourvoyé en choisissant sa colistière.  Et l’on pouvait douter de son dicernement après une bourde pareille.

    Obama est sans doute bien intentionné.  Malheureusement il apporte de l’eau aux racistes de tous poils.

    5 novembre 2008 à 15 h 48 min
  • chevalier teutonique Répondre

    SAINT-TEX  a écrit : " Le White Power est encore puissant, et les évangélistes aussi. "

    C’est bien ce qui me rassure. Quant à vous, Millière, vous allez être agréablement surpris, ça c’est sûr.

    5 novembre 2008 à 14 h 21 min
  • Drakkar Répondre

    Obama est élu, les médias nous montrent à longueur d’antenne la liesse populaire, la joie des noirs "enfin libérés".

    Fantastique, on dirait la France le jour de l’élection de Mitterrand le calamiteux.

    Les américains nous rejoignent sur la planche savonnée du socialisme, bienvenue dans le monde de l’apauvrissement généralisé.

    A Paris, le CRAN fait la fête et pendant ce temps là, les islamo-nazis palestiniens fêtent l’élection de leur poulain en arrosant Israël de roquettes.

    Le monde libre noir-rouge-vert-brun est en marche.

    5 novembre 2008 à 12 h 05 min
  • Anonyme Répondre

    Barak OBAMA est le 44ème Président des USA.

    Il faut dire que apparemment, McCain ne me semble pas s’être battu comme un lion.  Il n’était peut-être pas chaud, au fond de lui, pour succéder à Bush…  qui sait.

    J’espère simplement que Barak OBAMA ne subira pas le sort de JFK et de ses prédécesseurs : Lincoln et Garfield.

    Le White Power est encore puissant, et les évangélistes aussi.

    5 novembre 2008 à 11 h 56 min

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