TVA ou CSG : Le choix est vite fait !

TVA ou CSG : Le choix est vite fait !

Notre gouvernement vient d’annoncer qu’il n’augmenterait pas la TVA, mais qu’il augmenterait probablement la CSG. Un tel choix rendra automatiquement nos entreprises moins compétitives. Le chômage risque donc d’augmenter en France.

La Taxe sur la Valeur Ajoutée (la TVA) est un prélèvement fiscal que doivent payer toutes les entreprises à l’État. Les entreprises intègrent donc dans leurs dépenses le coût de la TVA. La TVA n’est qu’une des dépenses obligatoires que doit faire une entreprise.

Si une augmentation de la TVA n’est pas couplée à une diminution des autres charges pesant sur les entreprises, une augmentation de la TVA fait automatiquement grimper les prix. Plus l’augmentation isolée de la TVA est importante, plus les prix montent. Plus le pouvoir d’achat des consommateurs diminue.

Si, par contre, l’augmentation de la TVA est couplée à une réduction équivalente des autres charges pesant sur les entreprises, les entreprises vont automatiquement abaisser leurs prix pour redevenir compétitives.
Car avec la mondialisation de l’économie, une énorme concurrence pèse sur toutes les entreprises françaises. Plus l’augmentation de la TVA couplée à une diminution équivalente des autres charges sera importante, plus les prix diminueront. Plus le pouvoir d’achat des consommateurs augmentera.

La Contribution Sociale Généra­lisée (la CSG)
est un prélèvement fiscal obligatoire décidé par Michel Rocard le 19 novembre 1990 et pesant sur tous ceux qui touchent des revenus : salariés, retraités, propriétaires louant leur maison, propriétaires d’un livret A…

Ce prélèvement obligatoire est destiné, non pas à renflouer les caisses de l’État terriblement vides, mais uniquement les caisses de la Sécurité sociale. Il donne donc à la Sécurité sociale de l’argent lui permettant d’augmenter les prestations qu’elle verse.

Une augmentation de la CSG diminuera automatiquement les revenus des retraités ou des chômeurs. Et ils ne pourront pas se mettre en grève pour s’opposer à ce nouvel impôt réduisant leur pouvoir d’achat.

Par contre, une augmentation de la CSG pesant sur les salariés déclenchera automatiquement une action des syndicats
. Ils obtiendront pratiquement toujours, par la grève au besoin, une augmentation équivalente de leurs salaires. Cette augmentation des salaires fera augmenter les prix en France. Cette augmentation des prix diminuera d’autant le pouvoir d’achat de tous les consommateurs.

L’économie va donc stagner encore un peu plus. Les entreprises françaises seront encore moins compétitives : elles déposeront leur bilan ou délocaliseront.

À propos de la TVA, il est enfin nécessaire de rappeler deux points précis.
La TVA est adoptée par les pays européens, alors que la CSG ne l’est pas. La CSG donne même lieu à des contentieux avec Bruxelles.
Surtout, la TVA impose tous les produits achetés en France : ceux qui y sont fabriqués et aussi tous ceux que nous importons. Et, quand une entreprise installée en France exporte un produit, elle l’exporte « Hors TVA », donc moins cher. La TVA remplace ainsi, d’une certaine façon, les droits de douane. Ce qui n’est pas le cas de la CSG.

Si l’on veut vraiment rendre nos entreprises compétitives, il ne faut surtout pas augmenter la CSG. Les prix français ne pourront qu’augmenter du fait de la pression des syndicats.

Il faut, par contre, augmenter la TVA, en couplant cette augmentation à une diminution équivalente des autres charges pesant sur les entreprises.
Les prix français vont alors baisser. Le pouvoir d’achat des Français ne va pas diminuer. Et les entreprises françaises vont redevenir compétitives.
Une relance de l’économie française devient ainsi tout à fait possible.

Et seule cette relance sera capable de donner au gouvernement l’argent dont il a besoin pour financer un peu mieux l’assurance-maladie.

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Comments (50)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    imaginons que vous vouliez créer une entreprise de technologie de pointe avec un fort potentiel à l’exportation :
     vous vous installez dans les quartiers nord de Marseille  ? dans les DOM-TOM à la main d’oeuvre hyperqualifiée  ? a moins que , que peut être , vous préfèriez vous embaucher des " roms " ?
    vous êtes vraiment un sacré farceur
    vos enfants ne vous l’on encore jamais dit ?

    17 septembre 2012 à 18 h 58 min
  • Florin Répondre

    Jaurès, le problème, ce n’est pas le nombre (pour vous, 15 000 c’est rien !!! soit !!!! comparez ce chiffre avec le nombre de places en taule en France : 55000), ni même l’effet "appel d’air". L’effet le plus dévastateur c’est sur une notion qui, on peut l’imaginer, vous est chère : la justice sociale.

    Bon nombre de NOS pauvres sont discrets. Ils ne manifestent pas, ne crament pas les voitures à la nuit tombée, n’arrachent pas les sacs des mamies au marché.

    Et pourtant ! La pauvreté FRANCAISE existe ! Il y a des compatriotes qui crèvent en bas de chez nous, alors que les bobos et les politiques ne regardent que le pauvre "exotique", celui qui vit à dix mille bornes.

    Donc, il suffit de se pointer en France, de tendre la main sur le trottoir, pour se voir proposer, par les socialos et leurs acolytes, le gîte et le couvert. Et encore, si l’on avait les moyens !!!

    Pauvreté, misère, injustice : l’UMPS a toujours pris soin de vider les poches des pauvres, parfois, pour remplir celles des riches, et parfois, tout simplement pour jeter l’argent par les fenêtres.

    Tout cela, dans un climat de démagogie malsaine : Hollande a donné le droit de travail aux Roms !!!! qui probablement rient sous cape : QUI donnera du travail à des gens ILLETRES, sans AUCUNE qualification, ne maîtrisant pas notre langue ?
    C’est de la pure démagogie de bas étage ! vous-même, vous parlez d’une possibilité INFIME de s’intégrer. Votre mot est juste : INFIME …

    7 septembre 2012 à 22 h 13 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    vous répondez de façon spécieuse ( avez vous été " formé " chez les Jésuites ? )  à ce que j’avance , en vous contentant  de vouloir " me culpabiliser " …  savez vous que j’ai connu cette façon hypocrite , je dis bien hypocrite , de faire tout au long de ma vie professionnelle … ou bien vous êtes l’un d’entre eux ou bien un niais et  pourquoi pas  un assemblage des deux

    7 septembre 2012 à 14 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Quinctius, je m’honore pour ma part qu’un être humain trouve en France un abris et une possibilité, même infime, de s’intégrer. Surtout quand on connait la vie des Roms en Roumanie: discrimination à l’éducation et au travail, violences et crimes racistes, … Ceci sans illusion, comme dit Cioran: "Il faut aider les pauvres et les opprimés mais ne pas oublier qu’il sont faits de la même boue que les autres".
    Après que les paranoïaques et frustrés de tout poil pensent que 15 000 pauvres hères vont mettre la patrie en danger m’importe peu. Je ne sais plus quel philosophe stoïcien disait de la foule: "je m’intéresse autant au vent qui leur sort par le haut qu’à celui qui leur sort par le bas".

    6 septembre 2012 à 17 h 55 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    seule la presse bulgare applaudit à tout rompre les décisions gouvernementales concernant l’accès au travail , aux soins , à l’éducation , au logement bref à la DIGNITE  de LEURS ressortissants roms …  autour de moi l’effet dans l’électorat de gauche et d’extrème gauche est  dévastateur  …  le F.N. n’a même plus besoin de faire une campagne " positive " , celles" négatives " du P.S.  de l’U.M.P. et du F. de G.  est en elle même suffisante !

    pour rappel  : afin d’intégrer chez eux les " minorités ethniques " ,  l’U.E.  a arrosé de milliards d’euros les pays " roms ",  milliards qui ont fini sur les comptes des partis institutionnels et sur ceux de leurs dirigeants …  c’est du Harlem Désir , du Julien Dray , du D.S.K.  etc …  à l’échelle B.C.E. !

    6 septembre 2012 à 10 h 35 min
  • Jaures Répondre

    F, je suis le premier, je l’ai déjà fait, à condamner tout allègement de la TIPP.
    Ensuite, pour les Roms, il ne s’agit pas d’une baisse des charges mais d’une taxe supplémentaire qui existait exclusivement sur cette main d’oeuvre qui va être supprimée.
    Le chèque emploi-service a été institué pour permettre l’embauche de personnes susceptibles de ne travailler que quelques heures par employeur. Cela permet de lutter contre le travail au noir, comme la baisse de la tva sur certains travaux du bâtiment. On peut d’ailleurs y ajouter les intermittents du spectacle qui bénéficient du guichet unique (guso).
    Ces secteurs souffrent d’une concurrence déloyale, ce n’est pas le cas de la restauration dont l’activité est permanente dans les mêmes lieux déclarés et contrôlés.
    En ce qui concerne les zones franches, l’idée n’est pas de créer des emplois mais d’inciter ceux qui les créent à s’installer à des endroits stratégiques (quartiers, friches industrielles, dom-tom,…).
    Contrairement à ce que vous dîtes, cela ne peut marcher que sur certains secteurs: si vous donnez les mêmes avantages à tous, vous retrouverez les mêmes problèmes que vous souhaitiez traiter et tout cela a un coût. Ainsi, les CESU coûtent entre 300 et 400 millions d’€ pour 40 000 emplois. Comparez aux 15 000 à 30 000 de la restauration pour 3 milliards. Et on peut accorder aux emplois à domicile une utilité sociale que vous aurez du mal à défendre pour les restaurants.
    Enfin, n’oublions pas que les charges sociales servent à payer la santé, les retraites, les indemnités chômage,…Si vous les baissez, il vous faut soit supprimer des prestations, soit trouver de nouvelles recettes. Dans le premier cas, mettez bien en face l’économie réelle réalisée car, contrairement à ce que j’ai lu parfois ici, ce n’est pas en supprimant l’AME que vous pourrez significativement baisser les charges. 

    5 septembre 2012 à 17 h 26 min
  • F Répondre

       Et si la baisse des taxes n’a pas d’influence sur les prix, pourquoi la TIPP  flottante dans ce cas?

       Et si la baisse des charges n’a pas d’influence sur l’emploi, pourquoi la baisse des charges pour favoriser l’emploi de certaines catégories dans ce cas? Les socialistes viennent coup sur coup de le faire pour les Roms, les banlieues "défavorisées" d’Amiens, les emplois "aidés"…Pourquoi le chèque emploi service? (Une des rares bonnes initiatives de Jospin).

       Pourquoi la baisse de TVA sur certains travauxdu bâtiment ( activité non délocalisable, elle non plus)?

       La vérité est qu’à chaque fois qu’un gouvernement de droite ou de gauche a voulu favoriser l’emploi, il a baissé les charges ou les taxes. Mais l’efficacité en est réduite car:
            – Seule une faible catégorie de personnes en est bénéficiare ( et pas toujours celle qui veut bosser).
            – Le manque à gagner pour l’état est compensé par des hausses ou des créations de taxes. C’est comme essayer de remplir un seau avec l’eau qu’il contient…

       Baisser la TVA sur tous les produits? Bien sûr que ce serait bénéfique. A condition de répercuter le manque à gagner sur les dépenses de l’état et pas sur les autres impôts et taxes. D’où la réduction du périmètre de l’état à ses fonctions régaliennes: Défense, Police, Justice, Affaires étrangères.

       Pourquoi ce n’est pas fait? Pas parce que ce ne serait pas efficace mais parce que la conséquence étant la baisse des dépenses, il faut un courage qui manque à nos gouvernants. ( Même si certains en ont encore moins que d’autres)…

    5 septembre 2012 à 9 h 50 min
  • Jaures Répondre

    F, ce n’est pas une question de confiance mais ce document m’intéresse. Tout d’abord, pour ceux qui souhaitent le consulter, en voici l’adresse:
    http://www.economie.gouv.fr/herve-novelli-a-recu-aujourdhui-rapport-%C2%AB-bilan-taux-reduit-tva-dans-restauration-1
    Ainsi, chacun pourra évaluer à la lumière des nombreux chiffres donnés (Aie ! Hans, ils sont de l’Insee) si le jeu valait bien 3 milliards.
    Ensuite, si, comme vous et M Novelli en êtes persuadés,une baisse de la TVA entraîne baisse des prix et créations d’emplois, pourquoi ne pas ramener au taux réduit tous les secteurs ? Quand une expérience limitée fait ses preuves, on la généralise ! Or, le gouvernement précédent a augmenté le taux réduit, le passant de 5,5 à 7%. Est-ce cohérent ?
    Je ne fais pas un procès d’intention, je pense que les entreprises ne répercuteraient une éventuelle baisse des charges que si elles y étaient contraintes. Tout simplement parce que le but d’une entreprise est de gagner de l’argent et si elle peut augmenter ses marges, elle le fait. Or, comme je l’ai montré plus haut, une large part des entreprises n’étant pas soumise à la concurrence internationale ou proposant des produits où l’écart de prix, quand il est marginal (1 ou 2 points) n’est pas décisif, verrait plus d’avantages à améliorer sa profitabilité qu’à répercuter la baisse de charges par des embauches ou une baisse des prix. En passant, quand je dis "tva sociale", je pense évidemment à une baisse équivalente des charges, sinon je dirai Tva tout court.
    Le peu d’impact est d’ailleurs patent quand on voit que de nombreux pays aux charges bien inférieures à celles de la France sont en piètre état économique: je pense au RU, à l’Espagne, à l’Irlande,…Il n’y a pas en Economie de remède miracle.

    4 septembre 2012 à 22 h 30 min
  • F Répondre

      Monsieur le Webmaster, je crois qu’il y a un souci sur votre site. J’ai posté hier lundi, 5 messages dont aucun n’est passé… Lundi dernier, même mésaventure pour 4 messages. Le lundi est il un jour maudit?

    4 septembre 2012 à 13 h 25 min
  • F Répondre

       Je vois que la confiance règne, Jaures… Rapport du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi du 30/06/2010. Il est visible sur leur site. Mais quand vous l’aurez trouvé, je suis certain que ces chiffres (même reflétant la réalité) seront taxés de "fantaisistes" puisqu’ils ne correspondent pas au dogme…

      Pour votre question, je vous rappelle que mon intervention avait pour but de montrer que la propagande socialiste comme quoi la baisse de la TVA dans la restauration n’avait pas été répercutée était au choix un mensonge ou un fantasme. Mais, bien sûr, comme cela vous ennuie, vous tentez de noyer le poisson par des questions annexes.

      Pour la suite, où vous dites que les entreprises ne répercuteront pas la baisse des charges…C’est vraiment une spécialité socialiste de faire des procès d’intention avec d’autant plus d’aplomb que les faits leurs donnent tort. Pour la TVA dans la restauration, même combat. Moscovici, après avoir créé avant l’éré une taxe sur les stocks pétroliers a eu le front d’affirmer que les consommateurs ne seraient pas impactés. Comme si les charges et dépenses d’une entreprises ne se retrouvaient pas automatiquement dans le prix du produit final.
     Donc on résume la bible socialiste: Quand l’état socialiste augmente les taxes, les entreprises ne le répercutent pas, ce qui fait que c’est transparent pour le client. Quand on suggère à l’état socialiste de baisser les taxes, il argue que les entreprises ne la répercuteront pas parce qu’elles sont très méchantes…Comme elles l’ont d’ailleurs démontré avec la TIPP flotante de Jospin ( l’idole). Conformément à la doxa socialiste, il est bien évident que Total ne répercutait pas les baisses de taxes quand le prix du brut montait…On se demande bien pourquoi cette TIPP flotante est citée en exemple si les baisses n’étaient pas répercutées…

       Pour finir, ce n’est pas la TVA sociale qui aura un impacte sur l’emploi, mais la baisse des charges! Vous avez la tête dure ( ou plutôt vous tentez de faire un sac de noeuds). Le mieux serait que cette baisse de charges soit compensée par une réduction des dépenses et pas par une augmentation de TVA qui n’a de raison d’être que le manque de courage de l’état.

    4 septembre 2012 à 13 h 25 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Intervenant Jaures, la France est réputée pour ne pas respecter les normes qu’elle a ratifiées dans des traités internationaux. Combien d’amendes a-t’elle déjà reçu pour ses manières cavalières, on n’arrive plus à les compter. La toute dernière dérobade est décrite par R.Ed au sujet des alcotests. Quant aux agents de l’Insee, organisme d’état collectiviste par excellence ce sont des faussaires de première catégorie. Même l’auteur des romans OSS117 ne s’y retrouverait pas dans ce foutoir. Continuez à nous abreuver de vos statistiques bidon, de toute façon peu d’intervenants sur ce site vous suivent. Vous faites fausse route. Votre gouvernement socialo est en train de dégringoler et vient de rentrer en plein dans le mur. Les déceptions vont être amères dans les rangs de ses adhérents dans les jours à venir.

    4 septembre 2012 à 12 h 13 min
  • Jaures Répondre

    Hans, pas de paranoïa sur les chiffres. Vous avez sur le net accès aux statistiques mondiales. Si la France trafiquait les chiffres publiés par l’OCDE, l’organisme le dénoncerait sur tous ses sites et interpellerait la France. Des statistiques peuvent différer selon la méthode utilisée ou le sujet considéré. Mais imaginer que tous les salariés de l’Insee acceptent de fausser les chiffres ou qu’une cellule noire retoquerait les publications d’Eurostat avant publication sur le web relève de l’OSS117 version Jean Dujardin.

    3 septembre 2012 à 12 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    L’intervenant Jaures s’étonne des écarts entre les données statistiques glânées ici et là. Pas moi, cela corrobore mon opinion que les données françaises sont traffiquées à outrance. Apparemment il y en a pour tous les goûts. Qui peut déjà se retrouver dans ce foutoir?

    3 septembre 2012 à 9 h 55 min
  • Epsilon Répondre

    Pardon, mais il n’y a vraiment que moi que cela a choqué de lire que :
    "la TVA est un prélèvement fiscal que doivent payer toutes les entreprises" ?

    Pour mémoire, la TVA est un impôt qui s’applique aux biens et aux services consommés. Elle est payée par le consommateur final. L’entreprise joue simplement n rôle de collecteur pour le compte de l’état. Ainsi, la TVA est neutre dans la comptabilité des entreprises. C’est bien pour cela que les bilans et comptes de résultats sont présentés en hors taxes…

    Certes, elle impacte la trésorerie : il faut la payer à ses fournisseurs avant de la collecter sur ses propres ventes auprès du consommateur final. Pour autant, elle est neutre sur les marges prises par les intermédiaires…

    Ainsi, je ne vois pas très bien comment une augmentation de la TVA peut avoir un impact sur la compétitivité des entreprises françaises…

    Bonne journée

    3 septembre 2012 à 8 h 49 min
  • Jaures Répondre

    Cher F, j’aimerai voir le document auquel vous faîtes allusion car celui dont je dispose et qui émane de l’URSSAF montre que les effectifs de la restauration augmentent régulièrement depuis 2005, stagnent en 2009 pour repartir à la hausse:

    http://www.adeus.org/productions/…/indicateur24_flash-emploi_web.pdf
    Mais ma question est toujours la même: qu’est-ce qui motive un effort de la nation de cette ampleur à l’égard d’un secteur qui n’est pas touché par la concurrence internationale ?
    Pour la deuxième partie de votre post, pardonnez-moi mais je me permets quelques objections à ce monde merveilleux d’Adam Smith.
    Tout d’abord, pourquoi les entreprises répercuteraient-elles cette baisse de charges ? A l’export, cela ne peut concerner que les produits à faible valeur ajoutée car les autres sont sélectionnées sur autre chose qu’un point ou deux de différence (qualité, innovation, sav,…). Les produits exportés seraient peut-être moins chers mais rien n’oblige les entreprises à répercuter la baisse sur le marché français. Pour les autres entreprises non soumise à cette concurrence, la baisse rejoindra les marges et la tva grèvera le budget des ménages. C’est ce qui s’est passé en Allemagne. Pour ce dernier pays dont la croissance s’appuie plus sur l’exportation que sur la demande intérieure, ce surcroit d’inflation n’a pas eu trop de conséquences sur la croissance (qui ne devrait pas excéder 1% en 2012, ce qui n’est pas si glorieux).
    Je pense donc qu’une tva sociale n’aurait que des bénéfices à la marge pour l’emploi et serait inflationniste alors que les salaires stagnent hypothéquant d’autant la consommation et la croissance.
    Enfin, je n’ai jamais dit que les charges ne nuisent jamais à la compétitivité. Par contre, je dis qu’une entreprise qui ne peut fonctionner que grâce à une baisse des charges n’est guère viable à terme. Je résume en une question: est-ce la différence de coût du travail de 1 à 3 points entre la France et l’Allemagne selon les secteurs qui explique que nous ayons une balance commerciale en déficit de 70 milliards quand l’Allemagne est en excédent de plus de 200 milliards ?

    2 septembre 2012 à 21 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <> Les chiffres que vous citez sont des coûts détaillés pour chaque salarié. Ce qui compte en fin de compte c’est ce qui reste dans la poche du salarié après toutes les retenues et là la France est en avant-dernière position après la Belgique. Cela en dit long! Quant à la Suisse j’en connais aussi un bout et je pense l’avoir démontré dans mes réponses passées. En Suisse existe la démocratie directe, il faut que je le répète toujours. Un type comme Normal 1ier ne serait jamais élu dans ce pays, en France si. Si les Français ont élu ce quidam c’est qu’il y a quelque chose de pourri dans leur façon d’analyser la situation. Est-ce l’excès d’antidépresseurs qui les troublent, je n’en sais rien et m’en contrefiche royalement. Toujours est-il que dans la province où je vis les gens ont en majorité voté autrement. Nous sommes en ce point différents, puisse *Dieu” nous aider à retrouver notre âme et notre indépendance.

    2 septembre 2012 à 20 h 32 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <> Oui les statistiques françaises de l’OECD sont truquées, ce n’est pas un secret, sauf pour les socialos. Vos raisonnements ne tiennent pas l’eau et vont finir par ruiner le pays. Vous même trop fatigué de travailler et d’entreprendre ne contribuez en rien à la réalisation de vos souhaits insensés. Il est en effet plus facile d’attendre que d’autres fassent le sale boulot. L’effort ne semble pas être une de vos qualités principales, papoter sur ce site est sûrement moins stressant. PS: Le “cher” est superflu, gardez le pour vos potes.

    2 septembre 2012 à 20 h 11 min
  • F Répondre

       Jaures, c’est curieux, ma source est justement un rapport du ministère de l’économie et des finances de 2010.
       Effectifs dans la restauration fin 2007: 924 000. Ils étaient en mi 2009 ( 18 mois plus tard ) de 910 000. Soit une baisse de 9300 par an, soit environ 1%…

      Votre dernière intervention montre bien l’erreur de principe que vous faites. Vous parlez d’adapter les recette sociales aux dépenses. Un tel raisonnement ne peut QUE conduire à une augmentation indéfinie des dépenses puisque les envies sont par nature illimitées. Et à peine l’une est elle satisfaite qu’on en a une nouvelle.
      N’est ce pas exactement la logique que suivent les ménages qui finissent sur-endettés?
      Et vous, pour gérer votre budget, ne faites vous pas exactement l’inverse? A savoir adapter vos dépenses à vos revenus?…

      Toujours dans la même intervention, vous déformez une fois de plus. Ce n’est pas la hausse de la TVA qui permettra de créer des emplois sans hausse des prix, mais la baisse des charges des entreprises. Baisse que l’état voulait compenser en augmentant la TVA, puisque, n’ayant pas le courage de baisser les dépenses, il travaillait à recettes constantes.
      Alors , avec cette précision, on résume:
         Baisse des charges compensée pour l’état par une hausse de TVA—> pour l’état, pas de changement. Pour l’entreprise, diminution du coût de production.—> Vente du produit hors TVA moins cher. + augmentation de TVA —> Prix TTC identique en France, en baisse à l’étranger.—>Pas de changement pour les Français sur les produits français. Meilleure compétitivité de nos produits à l’export. Augmentation en France du prix des produits importés.—> Nos produits se vendent mieux. D’où on peut espérer un impact favorable sur l’emploi…

         Et voilà pourquoi votre fille est muette…

         Mais nos socialistes sont tellement fortiches, qu’ils sont persuadés qu’augmenter les charges des entreprises ne nuit pas à leur compétitivité.

         Et voilà pourquoi votre fille n’a aucun espoir de guérison…

    2 septembre 2012 à 15 h 33 min
  • Florin Répondre

    Intéressants, vos chiffres, Hans (vous devriez en apporter plus souvent, au lieu d’attaquer Jaurès … toute attaque menée "mains nues" ou plutôt, "vides", manque d’élégance …).

    Alors, qu’est-ce que l’on voit, dans "votre" tableau ?

    Que la Belgique est championne tous azimuts, en matière de taxation du travail.
    (Car, en effet, il faut bien compenser les avantages fiscaux offerts aux milliardaires français et autres qui s’y installent … Taxer le salarié pour détaxer le capital : comment on dit Justice en belge ???)

    Que pour le même coût-employeur (salaire + charges patronales), l’impôt que le salarié aura à payer est de 2011 euros en France et de 7786 euros en Allemagne. Sans commentaire. (Et ne me parlez pas de la taxe de solidarité-RDA, elle apparaît distinctement sur les fiches de paie, et reste modeste dans le total).

    Que l’on additionne des choux et des chèvres : l’Irlande, certes, n’impose pas autant de charges patronales que la France, mais il faut savoir qu’il n’y a pas de cotisations-retraite dans ce pays, la retraite est une affaire privée, au même titre que le café du matin : t’en veux, tu paies de ta poche, point. (Je passe aussi sur le chiffre démentiel de l’ impôt sur le revenu, encore plus élevé qu’en Allemagne, pour un salaire moyen bien moindre).

    Dernière remarque : Malte a beau avoir le taux d’impôt/charges obligatoires le plus bas d’Europe, je n’ai pas entendu les riches, ou les pauvres, ou les entreprises s’y précipiter … Même les clandos qui y arrivent à la nage, ne veulent qu’une chose, partir …

    Comme quoi, les chiffres ne racontent pas tout.

    Hors sujet : en ces temps de disette budgétaire, avec des déficits se comptant en dizaines de milliards, la Suisse fait un excédent budgétaire d’un milliard et demi sur les 6 premiers mois de 2012 … (dont 400 millions de réductions de dépenses).

    Pour bien mener sa barque, il faut être intelligent et LIBRE. (hors UE).
    (demandez aux Norvégiens …). 

    2 septembre 2012 à 15 h 25 min
  • pi31416 Répondre

    «Il est indéniable que le coût de notre système social soit équilibré par des recettes équivalentes et non par un recours à l’emprunt (il est invraisemblable que la sécurité sociale paie des subsides aux rentiers)»

    Camarade, ne sois pas timide comme cela. Clamons la vérité haut, et fort, et clair.

    Il est invraisemblable, inadmissible, que la sécurité sociale paie des intérêts aux oisifs auxquels elle emprunterait de quoi arroser ses clients (au sens de la Rome antique) ayant déjà dilapidé ses fonds afin d’assurer la réélection du gouvernement du moment.

    Mais regarde le revers de la médaille, camarade. Il brille et chante.

    Car ces rentiers, que nous vomissons tous, ne sont-ils pas précisément ces retraités qui nous coûtent si cher et ne produisent rien? La voilà la solution!

    Voyez, voyez la cervell’ sauter,
    Voyez, voyez les Rentiers trembler
    Hourra, cornes-aux-fesses, vive le Père Zhores !

    2 septembre 2012 à 12 h 45 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, mes statistiques sont celles de l’OCDE, je cite chaque fois mes sources. Pensez-vous vraiment qu’il existe un complot international visant à truquer les statistiques afin de me permettre de vous les asséner sur ce site ? D’autant que dans le document que vous citez, les éléments se réfèrent aux mêmes instituts (eurostat notamment). Après, ce sont les analyses des données qui peuvent différer. Rien ne vous empêche de défendre ici celles d’un think tank libéral. Mais rien ne me contraint à y adhérer.
    Qu’est-ce qui vous permet de dire que " la France est à la traîne en ce qui concerne l’état de santé réel de ses citoyennes et citoyens et est dépassée par de nombreux pays européens" ? La France est l’un des pays de l’OCDE où l’espérance de vie est la plus élevée. Votre remarque sur les antidépresseurs est juste et personne ne dit que le système français serait parfait, dépourvu de failles (je pense notamment au retard concernant les génériques). Mais il s’agit là de problèmes marginaux. Ce qui compte, c’est l’accès aux soins et leur performance. C’est cela qu’il importe de considérer et de préserver. Par ailleurs, la politique de santé publique doit amener à une meilleure prévention.
    Que les systèmes de santé doivent s’évaluer régulièrement et se réformer est indéniable, Hans. Mais l’accès à des soins performants pour tous et l’organisation solidaire de son financement est pour moi, mais vous avez le droit de penser le contraire, un progrès social à maintenir et développer.

    2 septembre 2012 à 10 h 44 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    À toutes celles et à tous ceux fatigués de lire les statistiques truquées de l’intervenant Jaures je conseille le document de l’Institut Molinari compilé à l’aide de données du Cabinet Ernst et Young et conforme à la déclaration de Prague de 2009 http://www.institutmolinari.org/IMG/pdf/The_Tax_Burden_of_Typical_Workers_in_the_EU_27_2012.pdf En principe vous pouvez vous faire une copie de ce document pdf ce qui facilitera vos interventions sur ce site à l’avenir.

    1 septembre 2012 à 23 h 18 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <> Encore des chiffres de convenance pris dans les statistiques traffiquées françaises. Pipi de chat comme d’hab!

    1 septembre 2012 à 21 h 33 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <> On ne peut s’empêcher de sourire en lisant cette remarque. En effet malgré le fait que des centaines de milliards soient engloutis chaque année dans les frais de santé, la France est à la traîne en ce qui concerne l’état de santé réel de ses citoyennes et citoyens et est dépassée par de nombreux pays européens. L’intervenant connait-il le nombre de tonnes d’antidépresseurs qui sont engloutis annuellement en pure perte. L’endoctrinement antianxiogène des gouvernements successifs ayant acculé l’état mental de ses citoyens dans un infantilisme primaire y est certainement pour quelque chose. L’intervenant Jaures va donc nous rabâcher pour la nième fois que c’est un problème de manque de moyens alors que c’est tout simplement un problème de manque de méthode et de système. Laissons le élucubrer et offrons lui une sucette à la fin de la session.

    1 septembre 2012 à 21 h 23 min
  • Jaures Répondre

    Goufio, vous posez un réel problème. Il est indéniable que le coût de notre système social soit équilibré par des recettes équivalentes et non par un recours à l’emprunt (il est invraisemblable que la sécurité sociale paie des subsides aux rentiers). Pour ma part, je pense que cela doit être résolu en alignant les charges du capital sur celui du travail. Il faut ensuite, selon les évolution de la médecine et de l’espérance de vie que la part du PIB consacrée à ces dépenses s’accroisse également. Nous avons encore de la marge: avec moins de 12% du PIB, la France est bien en dessous des Etats-Unis qui culminent à plus de 17%.
    Cette mesure figure dans le programme de F.Hollande. Il peut compter sur nous pour le lui rappeler.
    Par contre, je ne suis pas pour la suppression du tiers payant: cela découragerait de nombreux malades modestes à acheter leurs médicaments alors que ceux qui bénéficient d’une bonne mutuelle n’avancent pratiquement aucun frais. La médecine doit, selon moi, être accessible à tout malade quelle que soit sa situation sociale. Avoir une population globalement en bonne santé est une richesse cruciale pour un pays.

    1 septembre 2012 à 13 h 37 min
  • goufio Répondre

    A next63-Le « financer mieux l’assurance maladie » relève d’un principe simple : les Français consomment des services d’allocations, de soins et de retraites mais ils n’en paient pas le prix. Ainsi le déficit est de 21 Mrds en 2011 (DRESS et INSEE), mais le déficit cumulé est de 205 Mrds (INSEE). Comment est-il concevable que des consommateurs paient des services pour un prix inférieur à son coût réel ? Mais quand donc cette ineptie va-t-elle se terminer alors que les sondages successifs de la DREES font ressortir que 75 % des Français jugent la société française plutôt injuste, 57 % pensent qu’il n’y a pas assez d’intervention de l’Etat et que 63 % pensent que c’est normal que le quart du revenu national soit consacré aux dépenses sociales. http://www.drees.sante.gouv.fr/IMG/pdf/seriestat170.pdf
    Il serait pertinent de revenir au paiement direct de chaque dépense de santé quelque qu’elle soit par les consommateurs et que le salaire plein soit distribué aux salariés privés comme publics ainsi chacun se rendrait-il compte du coût de ce qu’il consomme. Les dépenses sociales 2010 d’après la DREES ont été de 654 Mrds pour 633 Mrds de cotisations.

    1 septembre 2012 à 10 h 07 min
  • goufio Répondre

     

    A F-Je suis tout à fait en accord avec votre courte mais pertinente assertion. Pour B Trémeau comme d’habitude le thème abordé est d’intérêt mais l’absence de culture économique et/ou voir le défaut d’observation de l’auteur lui fait écrire des énormités. Ainsi dès le début de l’article il écrit: «La TVA est un prélèvement fiscal que doivent payer toutes les entreprises à l’Etat", ce qui est complètement faux puisque la TVA est payée par le consommateur final, l’entreprise n’est que collectrice de cette TVA pour le compte de l’Etat (et certains osent dire que nous sommes dans un pays ultra-libéral!!! mais plus depuis le 7 mai 2012, curieux n’est-ce pas ?)
    Deuxième erreur d’inobservation. La discussion actuelle porterait sur le déficit commercial de la France pour la part hors énergie de 26 Mrds, rapporté à un PIB de 1998 Mrds, il n’est plus question que de 1,30 % du PIB. Je ne vois pas en quoi ce rééquilibrage apporterait un surplus de recettes fiscales ou sociales je n’ai pas très bien compris .

    1 septembre 2012 à 9 h 15 min
  • goufio Répondre

    A Florin-L’OCDE publie ce type de données et par pays représenté

    1 septembre 2012 à 8 h 21 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures raconte toujours les mêmes salades sur la BRD. Qu’est ce qu’il en sait? Strictement rien du tout ou plutôt ce que les journaleux bobos français en rapportent dans la presse desanxiogénée française. La BRD est un pays de plus de 80 milions d’habitants avec des gens qui raisonnent plus rationnellement que lui. En Allemagne il serait ce qu’on appelle là-bas un “Querdenker”, c.à.d. un extra-terrestre. Même les pires cas connus de la “Linke” comme Gregor Gysi et Oskar Lafontaine ne vont pas aussi loin que lui et Dieu sait qu’ils en mettent parfois une sacré couche sur la tartine. Il serait un tantinet sensé qu’il reste dans les limites de ses possibilités, inutile de péter plus haut que son c.. NB: s’il existe un pays capable de rembourser ses dettes ce ne sera certainement pas la France.

    31 août 2012 à 22 h 31 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    hé oui ! @ Jaurès , cela a été dur pour la B.R.D. de " digérer " la D.D.R. …  pour nous ce sont les D.O.M-T.O.M. et les " crickets "

    31 août 2012 à 17 h 20 min
  • Jaures Répondre

    Je ne sais, F, où vous avez pris ce chiffre de 1% (sources ?). En ce qui me concerne, je m’appuie sur un rapport du ministère des finances reproduit par le JDD du 03/09/2011:
    "À Bercy, on y voit une dépense inefficace. "Le secteur créait 15.000 emplois avec une TVA à 19,6%. Il n’y a donc eu que 15.000 créations nettes. Chaque emploi créé coûte plus de 100.000 euros au contribuable, qui plus est sur une activité non délocalisable avec très peu d’impact sur les prix".
    Quoi qu’il en soit, j’aimerai qu’on m’explique la logique quand on prétend qu’une baisse de la TVA fait baisser les prix et crée de l’emploi et que l’on propose une hausse de la TVA en affirmant qu’elle permettra de créer des emplois sans hausse des prix. Soit la première méthode fonctionne et on doit l’étendre aux autres secteurs, soit c’est la seconde qui est la bonne et on doit augmenter la TVA (d’ailleurs cela a été en partie fait puisque le taux réduit est passé de 5,5 à 7%).
    Permettez-moi donc de penser que cette mesure a été prise pour satisfaire une corporation plutôt marquée à droite, comme celles qui ont profité aux buralistes. Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’une mesure est prise par les socialistes que je la juge bonne, comme cette baisse des carburants que je qualifierai de "sarkozyste": improvisée, médiatique, infondée, inefficace.
    Enfin, quand vous dîtes "l’Allemagne s’en sort infiniment mieux que nous", soyez prudent.
    Durant des années les libéraux n’ont juré que par les Etats-Unis, l’Irlande, le RU, l’Espagne,…N’oubliez pas que l’Allemagne a subi en 2009 une récession de 4,7%, que sa démographie est négative, que son endettement est de 81,2% du PIB et surtout que sa population paye le prix fort (11,5 millions de pauvres dont 20% des salariés).
    Les modèles d’aujourd’hui ne sont pas ceux de demain. Concentrons-nous donc sur nous mêmes en regardant, certes, les expériences étrangères mais d’un oeil critique et circonspect.

    31 août 2012 à 15 h 32 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Florin

    le problème semble bien être effectivement le suivant :

    certaines entreprises qui produisent un bien dit durable ou un service indispensable ne sont plus internationalement compétitives vis à vis de  leurs concurrents étrangers en partie en raison de charges sociales excessives
    certaines autres " entreprises " qui n’ont pas ou peu de besoins en personnel font effectivement des bénéfices disproportionnées au regard de la richesse RéELLE qu’elles apportent au pays
    vous constaterez , tout comme moi , que ces derniers " managers " roulent en grosses limousines allemandes ou japonaises , font l’admiration des media économiques , " pipoles"  et du commun des citoyens qui les estiment car ils sont " malins "

    moralité  : de tout temps le paysan s’est fait berner par le notaire

    31 août 2012 à 10 h 25 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <> Le spécialiste ex économie a parlé, si c’est vrai cela représente la dette remise à un certain pays africain. Alors à quoi bon rouspéter pour une goutte s’étant évaporée dans la baignoire alors que la bonde au fond est complètement ouverte. La logique ne semble pas être du côté de l’intervenant, mais as-t’on jamais vu un socialiste raisonnant logiquement?

    31 août 2012 à 9 h 55 min
  • Dagmar Répondre

    bla, bla, bla….. Vous l’avez dit, le choix est vite fait. NI L’UN NI L’AUTRE. Baisse radicale de l’imposition. Une entreprise aujourd’hui est verse 30 % de son CA dans les fumoires diverses et variés. Les charges sur las salaires représentent 140% de ce que touche le salarié. pour un salaire de 100 etrepreneur doit sortir 240. Pour la rémunération de patron reste a peine 17% de CA
    STOP

    Dagmar

    31 août 2012 à 8 h 18 min
  • Florin Répondre

    Un de mes rêves inaccessibles, serait d’avoir accès aux données de l’INSEE. Pas celles, trafiquées, manipulées, maquillées comme des voitures volées. Non. Les données brutes, à extraire soi-même, comme on cueillit une fleur des champs.

    Chaque entreprise dépose des déclarations de TVA, qui font ressortir le chiffre d’affaires de la période. Et, une fois par an, des déclarations annuelles des salaires.

    Alors, voilà : sur 30 ans, et en triant par code APE (codification officielle des activités en France), j’aimerais voir l’évolution de ces deux paramètres : masse salariale et chiffre d’affaires. Afin de clouer une fois pour toutes le bec de certains.

    Le poids des salaires dans le chiffre d’affaires est à la baisse depuis des décennies. Ceci, sous l’effet "naturel" du progrès technique. Moins de salariés, pour plus de production.

    Demain, vous verrez des entreprises où il n’y aura plus que le patron, sa secrétaire et son garde du corps. Tout les reste sera automatique. (ça existe déjà depuis longtemps d’ailleurs, voir le Minitel rose …).

    Je prends le pari que même dans ce cas, avec 99,999% de la population au chômage, il se trouvera toujours un Trémeau pour dire qu’il faut baisser les charges sociales, que le travail est trop cher etc.

    30 août 2012 à 21 h 51 min
  • F Répondre

         Votre bilan, Jaures, est …socialiste!
       La restauration perdait 1% de ses emplois par an avant la baisse de TVA.
       Je sais bien que la comptabilité socialiste est "particulière", mais transformer cette perte en gain de 15 000 emplois par an…

       D’accord, comme c’est Sarkozy qui l’a fait, c’est forcément un bide. Si ç’avait été Hollande, vous auriez parlé de succès.

       Tiens, à propos de l’état qui paye les salaires. Augmenter les salaires suite à la baisse de TVA faisait partie du contrat. Cela s’appelle en Français répercuter la baisse de TVA. Je constate que vous êtes d’accord que cela a été fait.
       Maintenant, on peut parler des emplois aidés où l’état va payer 75% du salaire des dits emplois…Mais bien sûr, comme c’est une idée socialiste, c’est forcément génial!…Au passage, si on parle en salaire net, cela fait presque l’équivalent d’une suppression de charges sur les dits emplois.

       C’est donc, après les Roms et les banlieusards "défavorisés" d’Amiens la troisième fois en un mois que les socialistes baissent, d’une manière ou d’une autre, le coût du travail pour favoriser l’emploi de certaines catégories.
       Quand est-ce que vous leur expliquez que cela "ne marche pas"?…

    30 août 2012 à 21 h 09 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jaurès

    Vous avez amplement raison … plus produire ( des produits durables et de qualité  ) et moins consommer ( de biens éphémères et jetables ) … il ne vous reste plus maintenant qu’à mettre nos concitoyens (  et apparentés si j’ose dire ) au boulot  et à la raison ce qui ne sera pas une mince affaire vous en conviendrez

    vous constatez donc que de fréquenter ce blog à l a philosophie " américanisante "  ce que je déplore peut vous amener à une réflexion pertinente et qu’il ne faut jamais désespérer de l’homo economicus même si l’économie telle qu’on la connait n’est pas une science exacte , mais une accumulation insensée et parfois criminelle de dogmes et autres croyances que des prêtres stipendiés par la haute finance arrivent à faire croire et  à une foule innombrable d’ ignorants qui dès lors ne vivent plus ( mais peut on appeler cela vivre ?) que dans la crainte ou la superstition servile

    enfin , ultime conseil , ne tombez surtout pas  après l’euphorie de l’american way of life dans … la  … " mélanchonie " maladie mentale progressiste hautement déshumanisante

    30 août 2012 à 16 h 30 min
  • Jaures Répondre

    F, votre bilan est bien optimiste !
    Rappelons que cette baisse de la TVA représente 3 milliards d’euros/an.
    Les négociations ont abouti effectivement une hausse des salaires qui ont permis notamment de régulariser ceux qui étaient sous le smic (nombreux dans la profession) et d’accorder une "prime tva". Cela a coûté 1 milliard. Pour le reste, il faut savoir que le secteur créait déjà, avant la baisse, 15 000 emplois par an. Si la première année les créations d’emplois ont doublé, la seconde elles ont stagné. La profession affirme que la mesure a permis de sauvegarder 30 000 emplois mais cela n’est guère vérifiable.
    En somme, l’Etat a payé les augmentations de salaires des employés des restaurants.

    Mais la principale question est de savoir si ce secteur avait ainsi besoin d’une aide de la collectivité (car ces 3 milliards se sont changés en dette de l’Etat). Est-il soumis à une concurrence internationale ? Doit-il investir dans la recherche ? Exerce-t-il une activité d’avenir destinée à se développer ? Des études comparatives ont-elles abouties après réflexion à choisir ce secteur comme prioritaire par rapport à d’autres ? Et, si le bilan était si positif, pourquoi ne pas avoir agi de même en baissant drastiquement la TVA partout au lieu de proposer une hausse ?

    30 août 2012 à 16 h 22 min
  • F Répondre

        Il n’empêche qu’avec ses mesures sensées ne servir à rien, avec ses réductions de ponction publique sensées n’avoir aucune incidence sur l’économie, qu’avec des actions sensées ne pas apporter de solution d’après le petit catéchisme socialiste, l’Allemagne s’en sort infiniment mieux que nous ( et que la plupart des pays européens) qui sommes si intelligents et tellement doués en économie que nous n’hésitons pas à donner des leçons …
        Mais continuez à blablater, nous sommes les meilleurs, tout le monde est d’accord. Et il n’y a rien de plus performant que l’état socialiste, tout le monde le sait. Et plus l’état ponctionne à ses citoyens, plus ils s’enrichissent, c’est bien connu…

    30 août 2012 à 16 h 21 min
  • Jaures Répondre

    F, ne tronquez pas mes phrases: j’ai écrit "cela ne marche pas mécaniquement", justement parce que l’Economie n’étant pas une science exacte (et pas besoin d’être prix Nobel pour s’en rendre compte) on ne peut être péremptoire. De fait, on a vu des pays afficher des statistiques flatteuses quelques années, amenant les éditorialistes dogmatiques à nous encourager à les imiter, s’effondrer en quelques mois et mendier une aide à ceux qu’ils prenaient de haut.
    Dire que l’augmentation de la TVA a très bien marché en Allemagne et continue de bien marcher mérite d’apporter quelques nuances. tout d’abord, l’augmentation du taux de TVA en Allemagne n’a fait que rapprocher les taux des deux pays (19 pour l’Allemagne, 19,6 pour la France). Il est à noter que seul un tiers des recettes nouvelles a servi à la baisse des cotisations chômage. Pensez-vous sincèrement qu’en baissant de 2 points les cotisations chômage des entreprise, le gain en coût du travail relancerait l’Economie ? Est-on simplement capable d’évaluer si cette mesure a eu le moindre effet en Allemagne ? Ce que la bundesbank et eurostat montrent, par contre, c’est que cette mesure a entrainé une augmentation des prix et une baisse du pouvoir d’achat des ménages. L’Allemagne appuyant son économie sur l’export peut assumer une baisse de la demande intérieure. Est-ce le cas de la France ?
    A vouloir copier des mesures prises dans un pays étranger sans tenir compte du contexte, on risque de se retrouver comme l’âne d’Esope qui saute dans les bras de son maître pour obtenir les mêmes caresses que le chien et n’obtient en retour que des coups de bâton.

    30 août 2012 à 9 h 48 min
  • F Répondre

       Florin, au sujet de la baisse de la TVA dans la restauration, vous répétez  la propagande socialiste. Mais si on regarde la réalité, cela a été assez bénéfique et le contrat plutôt bien respecté.

       Passer d’une TVA de 19,6% à 5,5% équivaut à passer de 119,6à 105,5. Soit une baisse de 14,1 points de TVA ou une baisse de 11,8% sur l’existant.
       Avec cette baisse, il a été demandé aux restaurateurs 3 choses à la fois:
              – Baisser les prix.
              – Augmenter les salaires.
              – Embaucher.
      Comme d’habitude en France, au lieu de concentrer l’effort, on le saupoudre, faisant ainsi passer les gains potentiels de substantiels à marginaux.
      C’est ainsi que les 11,8% de gains de départ se transforment ( en les répartissant de manière homogène) à 3,9% dans chacun des 3 secteurs susvisés.

       Alors, qu’en a-t-il été?
              – Les prix: Sur un repas de 15 €, 3,9% de prix représentent 58 centimes ( on voit bien l’effet "saupoudrage").  En tenant compte de l’inflation, les prix ont baissé d’une manière globale de 2,5% (en euros constants).
              – Les salaires: La hausse a été en moyenne ( + sur les bas salaires) de 3,04%. Auxquels in faut ajouter une prime annuelle correspondant à 2% du salaire annuel brut plafonnée à 500€. Pour fixer les idées, un salarié gagnant  2000€ net par mois aura ainsi été augmenté de 5% ( 7% environ pour un salarié gagnant 1200€ net par mois).
      Cette augmentation ne tient pas compte des 2 jours de congés supplémentaires par an.
      Les salaires ont été sans doute le secteur où l’effort a été le plus important, en tous cas, très largement au delà des 3,9% précités.
            – Les embauches: Les effectifs ont augmenté de 2,5% en moins d’un an, ce qui n’est pas si mal quand on sait que la profession perdait 1% de ses effectifs par an auparavant. En tenant compte de cela, le "différentiel" est de 3,5% sur un an.

       Après, il faut rajouter d’autres choses comme par exemple une diminution sensible et indiscutable du nombre de faillites,etc…( mais qui ne faisaient pas partie du contrat).

       Bref, la propagande comme quoi la baisse de la TVA dans la restauration n’a pas été répercutée est une légende. ( Ou plutôt un mensonge).
      

    30 août 2012 à 9 h 47 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    Un peu de patience Docteur Trémeau ; vous aurez l’augmentation de la C.S.G. ET celle de la T.V.A. …  ce n’est qu’une question de temps ( donc du déficit budgétaire )

    30 août 2012 à 9 h 38 min
  • Florin Répondre

    Comme ça, les entreprises vont répercuter la baisse de la TVA ou des charges sociales ??? Mort de rire !!!

    La TVA au resto a baissé. Avez-vous remarqué une quelconque baisse des prix ???

    (Par charité chrétienne, je ne parle même pas de la "justice" d’une telle mesure clientelaire … la bouteille de lait au supermarché taxée au même taux que la louchée de caviar sur les Champs-Elysées, fallait oser …)  (Aux US, pas gauchistes pour un sou, la TVA version locale, Sales Tax, est ZERO sur la nourriture au supermarché, et "plein pot" au resto – question de simple bon sens).

    Lorsque, – luxe suprême – , les charges sociales passent à ZERO, car le salaire sur lequel elles sont assises DISPARAIT, avez-vous remarqué une quelconque baisse des prix ??? Pourtant, il y a des stations-essence entièrement automatiques, des péages sans opérateur, j’en passe et des meilleures.

    Lorsque le prix des vols (flights, not thefts)  intérieurs a été divisé par DIX (!) en 15 ans, cela a-t-il été rendu possible par une quelconque baisse des sacrosaintes charges, des salaires ou de la TVA ? Evidemment, NON ! Pareil pour le prix des communications téléphoniques : qui se souvient qu’en 1990, la minute avec les US était à 9 FF, presque 1€50 ??? (Combien aujourd’hui ? presque zéro !).

    Jaurès, désolé de devoir vous donner de mauvaises nouvelles : pour dépenser plus, il faut gagner plus. Dans le cas de l’Etat, gagner plus veut dire taxer plus, si possible dépenser moins. La TVA est à la hausse partout, et pas à dose homeopathique.
    Celui qui vous a raconté qu’il allait épargner les pauvres, vous a menti. Le problème de notre pays, c’est qu’il y a trop peu de riches, et trop plein de pauvres. On devra tous mettre la main au portefeuille. A la marge, on pourra se gargariser avec la "justice sociale" et autres bobards du même calibre. Laissons ça au rondouillard national.

     Lorsque, comme en Grèce, les petits revenus seront amputés de 30%, l’idée même de justice deviendra superflue. On entre dans l’ère de la SURVIE. Et ce ne sera pas joli à voir …

    29 août 2012 à 23 h 40 min
  • IOSA Répondre

    Le choix est simpliste, il suffit de cesser d’engraisser l’ Etat et donc les banques.

    IOSA

    29 août 2012 à 23 h 36 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <> Attention bonnes gens le spécialiste Jaures va vous démontrer comment on dirige l’économie. Faudra-t’il le proposer au comité du prix Nobel d’économie en 2013?

    29 août 2012 à 17 h 55 min
  • F Répondre

       " Si cela marchait, tout le monde le ferait. Or, cela ne marche pas"…
     
       Affirmation péremptoire qui va contre les faits. L’Allemagne l’a fait et cela a très bien marché (et continue à marcher d’ailleurs).

       Par contre, ce qui va être plus dur à démontrer, c’est que des charges pesant exclusivement sur les entreprises françaises ne nuisent pas à leur compétitivité…

    29 août 2012 à 17 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Comme d’habitude, Tremeau traite de l’Economie comme d’une recette de cuisine: un peu de sel et le plat sera moins fade, un peu moins de gras et il sera plus digeste,…
    Malheureusement, les choses ne sont pas aussi simples.
    Tout d’abord, la CSG est prélevée sur les revenus: il n’y a pas de part patronale. Son augmentation n’est donc pas une charge supplémentaire pour les entreprises. La CSG est affectée à la sécurité sociale, c’est à dire qu’elle sert à payer les retraites, à rembourser les médicaments et les actes médicaux. La médecine et l’espérance de vie progressent. La part du PIB consacrée aux dépenses sociales s’accroit naturellement.
    La question est donc de savoir comment cette part est prélevée. La CSG est l’une des réponses mais, de toutes façons, que ce soit par un prélèvement, par des cotisations auprès de mutuelles ou par des assurances privées, si l’on veut garder un niveau élevé de protection sociale, il faut le payer.
    En ce qui concerne la TVA, le principe proposé par la droite est le suivant: on augmente la TVA de 1 ou 2 points, et on baisse les cotisations patronales du même montant afin d’alléger leurs charges, de baisser les prix, de diminuer le chômage,… Tout d’abord, si ça marchait, tout le monde le ferait. Or, ça ne marche pas mécaniquement. Tout d’abord, rien n’oblige une entreprise à répercuter sur les prix une baisse de charges. Cela peut se concevoir pour les entreprises agissant sur un marché international fortement concurrentiel (et seulement pour le marché intérieur car il n’y a pas de tva à l’export) mais toutes les entreprises de services, de distribution ou d’entretien ne sont pas dans cet environnement. On l’a vu avec la baisse de la TVA aux restaurateurs, pourtant de 12 points, et qui n’a créé des emplois qu’après force luttes et âpres négociations et n’a guère eu d’influence sur les prix. Dans tous ces secteurs, nous assisterions à une inflation qui grèverait le pouvoir d’achat. Par ailleurs, rien ne dit que pour un écart de 1 ou 2%, le consommateur choisirait le produit français. D’autres critères entrent en jeu.
    Bref, dire que la hausse de la CSG c’est mal et celle de la TVA c’est bien est un simplisme dogmatique qui ne tient pas la route une seconde.

    29 août 2012 à 14 h 56 min
  • next63 Répondre

    D" accord, mais il n’ y a nul besoin de financer mieux l’ assurance maladie

    Déja si l’ on faisait des économies en supprimant l’ AME et le reste, il y aurait assez d’ argent dans les caisses

    Et si on laissait les français cotiser à des assurances privées mises en concurrence, ce serait encore mieux.

    29 août 2012 à 13 h 15 min
  • F Répondre

       Monsieur Trémeau, vous avez à moitié juste. En fait, il ne faut pas augmenter la CSG, ni la TVA, il faut diminuer les charges des entreprises ET diminuer les dépenses de l’état en proportion.

    29 août 2012 à 13 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Parallèlement à cet excellent article et au risque de me répéter mais (…..cent fois sur le métier, remettez votre ouvrage…..), je rappelle cette info de "Les Echos" du 20 Mai 2010 repris par Le Canard du 26 Mai suivant (page 8 dans la rubrique Vite Dit)comme quoi les immigrés envoient 8 Milliards d’Euros par an au bled !

     

    Si ça, ce n’est pas du patriotisme fiscal !

     

    (Mais au fait, quelle est l’origine des revenus qui leur permet d’envoyer ces 8 Milliards annuels ?)

    29 août 2012 à 13 h 15 min

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