Un film « antifasciste » avant les élections !

Un film « antifasciste » avant les élections !

L’élection présidentielle va sans doute se trouver escamotée par le fait que la guerre en Ukraine va occuper tout l’espace médiatique pendant les semaines à venir.

Cela risque, hélas – c’est désormais très vraisemblable – de permettre à Macron d’être aisément réélu, mais certains veulent, en supplément, mener des opérations de diabolisation supplémentaires des adversaires de Macron, et cela peut passer par le cinéma.

Un film appelé « Le monde d’hier » va sortir dans les salles de cinéma françaises le 30 mars, moins de deux semaines avant le premier tour de l’élection.

Je ne l’ai pas vu. Je ne le verrai sans doute pas. Je vis très loin de la France et je ne ferai, bien sûr, pas le voyage vers la France pour le voir.

Même si le film est en vidéo à la demande, je ne le verrai pas non plus. Je ne veux pas donner un centime à ceux qui ont produit et réalisé cela.

Je n’ai pas vu le film, non. Mais j’ai lu sa description et j’ai vu sa bande-annonce. Et cela a été suffisant pour moi.

Le film se passe aujourd’hui en France, et le Président de la république est une femme.

Elle appartient à un parti « modéré ». Elle a déjà fait un mandat et a décidé de ne pas se représenter, mais elle a un successeur aussi « modéré » qu’elle, qui va, à coup sûr, lui succéder.

Mais, malheur, cet homme a « du sang sur les mains » (meurtre, complicité de meurtre ?) et il va devoir renoncer à sa candidature car son passé va être révélé par une « agence de presse russe ».

Il est trop tard pour trouver un candidat de rechange et un « candidat d’extrême droite » va être élu !

Quelle horreur !

La France va devenir un pays fasciste ! La république va être abolie !

Et, le film le dit, une internationale fasciste va se mettre en place dont la France fera partie, et elle inclura l’Amérique (une allusion à Donald Trump ?), le Brésil (Jair Bolsonaro vraisemblablement) et la Russie (Poutine sans doute).

Le film le dit aussi : il faut que l’élection n’ait pas lieu et il faut éliminer le « candidat d’extrême droite » – « par tous les moyens nécessaires ».

On voit des hommes aux mines lugubres partir en mission pour « faire ce qui doit l’être ».

Je ne connais pas la suite.

Je ne sais donc pas si l’élection a lieu ou si le « candidat d’extrême droite » est éliminé physiquement.

Je sais tout juste que cela a toutes les apparences d’un film de propagande destiné à renforcer la peur de « l’extrême droite » et à inciter à la haine contre toute personne censée incarner cette dernière, et être susceptible d’accéder au pouvoir.

Je sais qu’un tel film (on y parle de « tous les moyens nécessaires », expression utilisée par des organisations terroristes) peut inciter à la violence, voire au meurtre ou à la tentative de meurtre.

Je sais que laisser entendre que les élections peuvent ne pas avoir lieu si un « candidat d’extrême droite » est aux portes du pouvoir, peut instiller dans les têtes des idées pas du tout républicaines. Et, au nom de la république !

Je sais que sortir un tel film à proximité d’une élection présidentielle a manifestement un but politique.

Tout cela est absolument nauséabond et montre, une fois de plus, la dimension totalitaire de la gauche, car c’est à l’évidence un film de gauche.

Ni Marine Le Pen ni Éric Zemmour ne sont des ennemis de la république, des racistes, des fascistes, et le seul effet concret d’une diabolisation inadmissible est de maintenir la France sur la voie du déclin économique, du remplacement démographique et de l’islamisation.

Toutes les violences de type fasciste en France, depuis de nombreuses années, sont perpétrées par des islamistes et par des gens d’extrême gauche qui, souvent, se disent « anti-fascistes ».

Les films sur les horreurs du terrorisme et de la haine islamique sont rares.

Les films sur la haine d’extrême gauche n’existent pas.

Et pour cause : des gens imprégnés de la haine d’extrême gauche peuvent trouver des producteurs et réaliser des films destinés à disséminer la haine d’extrême gauche.

Quiconque proposerait un film sur la haine d’extrême gauche ne trouverait pas de producteur.

D’ailleurs, même si un film sur ce thème était réalisé malgré l’absence de producteur, il ne serait visible nulle part, car des gens d’extrême gauche, « antifascistes », menaceraient, à coup sûr, de saccager les salles de cinéma où il serait projeté.

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Comments (1)

  • Laure Tograf Répondre

    “Antifachiste” ? Teins, cela nous manquait depuis peu. C’est qu’il est bon d’entretenir le foyer de l’indignation sélective.
    Car, bien entendu, il n’y a pas de “fachisme” à gauche, chez BLM, les tireurs de larmes, etc… Même la mère der Leyen “présidente” non élue de l’Europe, ne tardera pas à y aller de ses discours culpabilisant, dès lors que vous rechignerez à vous faire dépouiller par la racaille tiers mondiste, ou que vous refuserez d’aller au feu à la place des bons bourges va t en guerre de salon, comme c’était l’usage depuis lulure. Rappelez vous que chez “ces gens là” on ne mélange pas les torchons et les serviettes.

    12 mars 2022 à 1 h 01 min

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