Un propagandiste totalitaire

Un propagandiste totalitaire

La désinformation concernant l’administration Bush bat son plein. Voici quelques semaines, la télévision publique présentait aux téléspectateurs un documentaire, sorti en salles depuis, réalisé par un certain William Karel, sur un scénario (et c’est bien de scénario qu’il faut parler) du très imaginatif et très malveillant Éric Laurent. Tout n’était qu’allusions biaisées, amalgames malhonnêtes, montages falsificateurs, interviews tronquées, énoncés erronés (présenter le sénateur démocrate Byrd, ex-membre du Ku Klux Klan, comme ami de Reagan est un scandale). La quantité de mensonges était tellement importante qu’il m’a fallu rédiger un article de six pages (publié par la Metula News Agency) pour démonter les plus ineptes et les plus grossiers de ceux-ci. La paresse journalistique étant ce qu’elle est en ce pays, les journaux ont dit de façon quasi unanime qu’il s’agissait d’un « film remarquable ».
Déferle maintenant sur les écrans le dernier opus de Michaël Moore. J’emploie le mot « opus » parce qu’il faut bien utiliser un mot pour désigner cet objet hautement frelaté. Je sais : je salis le mot opus, mais si j’avais employé le mot déchet, j’aurais aussi sali celui-ci. Ce serait faire trop d’honneur au gros léniniste de service que de parler de sa production comme d’un déchet.
Après avoir montré des politiciens républicains passant au maquillage avant une prestation télévisée (c’est bien connu : seuls les républicains passent alors au maquillage, jamais les démocrates, et encore moins les léninistes), après avoir souligné que Bush, avant le 11 septembre, s’accordait des loisirs et jouait au golf (Bill Clinton ne prenait jamais de temps libre, c’est évident : et plutôt que le golf, il préférait humecter ses cigares…), après avoir montré que Bush était resté dans la salle de classe où il se trouvait après avoir été informé des attentats du 11 septembre (quel idiot : il aurait dû faire des bonds et paniquer les enfants, on aurait pu le traiter d’excité), Moore affirme que la famille Ben Laden est en affaires avec les Bush, que l’Arabie saoudite a beaucoup investi aux États-Unis et y est toute puissante, que Bush a envoyé trop peu de troupes en Afghanistan. Il pourrait dire que la famille Ben Laden comprend 300 membres qui ne s’appellent pas tous Oussama, que les Ben Laden et les Bush, comme beaucoup d’autres, ont simplement des participations dans les mêmes entreprises, que dans une entreprise capitaliste ayant des actionnaires, un entrepreneur n’est pas maître de qui détient les actions de son entreprise et qu’accuser de collusion deux actionnaires parmi de nombreux autres relève de la diffamation : rien de tout cela n’est passé par sa tête rétrécie par la lecture de Marx. Moore pourrait expliquer aussi pourquoi, si les Saoudiens sont tout puissants aux États-Unis, ils n’ont pu sauver le régime Taliban qui leur était si cher, et plutôt que dire que les soldats américains sont morts pour rien, il pourrait dire que l’Afghanistan se réorganise sans les Taliban, sous l’égide de l’OTAN ou que plus d’un million et demi de réfugiés ont regagné le pays depuis le changement de régime : Moore ne dit rien de tout cela et ne donne pas d’explication. Un propagandiste totalitaire fait de la propagande, il n’énonce pas de faits et ne donne pas d’explications. Moore se garde bien de rappeler que c’est Richard Clarke, rescapé de l’équipe Clinton chargé de la lutte contre le terrorisme à l’époque du 11 septembre, qui a décidé de l’évacuation des Ben Laden hors des États-Unis après les attentats, et que cela a été de sa seule responsabilité : il est vrai qu’ensuite il utilise le témoignage de Clarke, et que ce genre de rappel nuirait à son utilisation malveillante. Mais il y a mieux : Moore présente l’Irak avant la guerre comme un « pays souverain », plein de gens heureux et d’enfants insouciants. Comme c’était beau la liberté sous Saddam : aussi beau sans aucun doute que la liberté en Russie au temps du petit père des peuples. Puis interviennent les ignobles Américains : après les bombardements, les voici qui font pleurer les femmes et les enfants. De vrais nazis ! Ce n’est pas bon papa Saddam qui aurait fait çà ! Entrent en scène les « résistants » irakiens, légitimement outragés. Rien dans le film ne rappelle les charniers de Saddam, les tortures sous Saddam, la terreur sous Saddam. Pas un mot, pas une image n’évoquent les discours antisémites de Saddam, le soutien que celui-ci apportait au Hamas ou au Djihad islamique, ses liens avec la Corée du Nord ou l’asile qu’il avait accordé à Abu Nidal. Moore a choisi son camp : celui de la dictature et du terrorisme. Ceux qui portent Moore aux nues ont choisi leur camp aussi. Le film se termine par une citation de George Orwell. Bien sûr : terminer un film plein de haine pour la liberté en citant un grand défenseur de la liberté est pour Moore une ultime insulte adressée aux rares spectateurs lucides.

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Comments (16)

  • caliméro Répondre

    Mon “cher” Alain, dans ce domaine tout est possible. Ben Laden n’a pas tué la poule aux oeufs d’or. D’ailleurs on ne l’a toujours pas retrouvé et rien ne dit que ses investissements ne continuent pas de prospérer….Par contre ses attentats ont permis trés rapidement aux Americains de s’implanter prés des champs pétroliféres et de s’ouvrir une voie vers la mer pour faire aboutir leur oléoducs des régions qu’ils contrôlent plus au nord sans les faire passer vers la Russie ou l’Iran.Sinon pourquoi l’Irak? Vous verrez que le prochain gouvernement Irakien sera comme celui de Saddam, aussi peu démocratique. Je suis comme vous je ne connais pas les raisons réelles de tout cela mais en matiére de politique internationale (voire même nationale) on ne sait que ce que l’on veut bien nous dire et la vérité sera connue dans 50 ans.Comme on sait aujourd’hui que les Ricains connaissaient l’existance des chambres à gaz et des saloperies nazies mais qu’ils ont bien attendu pour entrer en guerre.Pearl Harbor en a été le déclenchement . Ont-ils été réellement surpris par l’attaque Japonaise? Ou ont-ils attendu ce prétexte? Comment faire confiance à des politiciens qui mentent tout le temps pour des interêts qui nous échappent? En attendant leur économie redémarre toujours avec les guerres.

    22 juillet 2004 à 14 h 25 min
  • Alain B. Répondre

    Je ressors déçu du film (pardon, du docu de Moore). Ce n’est que du déjà lu, déjà vu et déjà entendu. Merci Mr Millière d’avoir réagi (peut-être un peu durement) sur une bande pas plus intéressante qu’un documentaire sur la reproduction des araignées en période hivernale… De plus, vous apportez des éléments qui complètent notre information. Concernant les Etats-Unis en général, et le 11 Septembre en particulier, je m’interroge sur une question qui me paraît fondamentale, pour laquelle je saurais gré à celui qui peux me fournir une ou des explications: Si on s’en réfère à ce «film-docu», Busch entretenait des relations commerciales importantes avec Ben Laden, où finalement, chacun y trouvait son compte. Quelle est alors la raison profonde qui a poussé celui-ci à organiser l’attentat du 11 Septembre, avec la complicité de Busch ? (très souvent entendu un peu partout). On ne tue pas la poule aux oeufs d’or !!!. Peut-on penser un seul instant que la France par exemple, ait tout fait pour inciter l’Allemagne à nous déclarer la guerre, dans le but essentiel de faire fonctionner nos usines d’armement ?. Cela me paraît tellement énorme que je me refuse d’y croire, et ce n’est pas la reproduction par Moore des images du journal de 20 heures, qui m’a fourni une explication.

    22 juillet 2004 à 4 h 12 min
  • LAURENT COSSERON Répondre

    Cher Guy, Je suis un de vos anciens élèves de Saint-Denis, période 86-89 (appliqué, admirateur critique, premier rang, dictaphone). Je suis content de pouvoir vous lire régulièrement sur ce site. De pouvoir lire enfin autre chose… Je partage aujourd’hui encore la plupart de vos analyses, même si le monde a beaucoup changé depuis 1986 (de nouveaux acteurs, de nouvelles menaces) alors que la France, elle, a finalement assez peu changé depuis 1986 (cynisme au pouvoir, antiaméricanisme primaire dans les salles de rédaction, cécité en bas, absence de courage à tous les étages). En ce qui vous concerne, je suis encore consterné que votre réflexion soit si peu “exposé”. J’ai biensûr pas mal de remarques à vous faire à ce sujet et sur vos chroniques, mais je préfère vous en parler directement, si vous le voulez bien. Bien amicalement Laurent Cosseron

    21 juillet 2004 à 0 h 54 min
  • Bob Répondre

    Manichéen le petit père Millière ? Nan rien qu’un peu. Apparament il n’y a pas beaucoup “du Moore” sur ce site.

    20 juillet 2004 à 2 h 29 min
  • Lalimace Répondre

    Pourquoi faire tant de grimaces au sujet de ce Moore qui n’est sans doute qu’un écrivaillon utilisé par des intérêts plus puissants ??? N’est-il pas symptomaique que son livre soit sorti à quelques mois seulement des élections ? On pense de plus en plus à la formule du chef de la propagande nazie: “Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose”.Il reste qu’en France, malheureusmeent, le terreau est favorable.

    18 juillet 2004 à 21 h 54 min
  • Stephane Répondre 18 juillet 2004 à 21 h 19 min
  • loubianka Répondre

    Merveilleux article en l’honneur de la désinformation. Je suis ravi de tant de spontanéité controlé par des mots choisis. Une nouvelle forme de langue de bois. J’avoue être fort satisfait de cet article à la gouaille railleuse envers ceux qui veulent croire défendre leurs libertés et la race blanche les “de souche”. Vivre dans un pays, ou naître par “hasard” dans celui-ci n’est jamais fortuit. Ceux qui ne savent conduire un pays par faute de compréhension de sa nature profonde ne peuvent se soustraire à la douleur de le voir s’effondrer. Les forces des “de souche” sont celle d’un passé plus que millénaire. Ce n’est pas quelques nomades en recherches de rapines ou de profits qui vont le détruire, nous auraient-ils mo=enti sur leurs vrais natures ? Ne serait-il pas ceux qui fuyais un despotisme outrageant mettant en péril leurs vies?. Loin de là, ou quoique avec les propos de désinformation que je lis de ci de là et la lacheté ambiante qui consiste à parler correct pour ne pas avoir d’ennui ou de souci de fichages d’ou mon pseudo à la mesure de ce que nous vivons en France, nous les “de souche”. Votre analyse me satisfait pleinement et est conforme au directive reçu pour pouvoir être accepté par les agences étrangères et juives. Bravo. Voilà au moins un article qui osent se situer. Seul l’avenir nous dira si vous avez raison, personnellement je ne pense plus rien, déçu par tant de lachetés ambiantes, de rèves évanouis, d’horreurs quotidiennes qui ne sont plus jugées correctement, d’incapacité à gérer, à penser un avenir sans fureur, de survie difficile qui présage un conflit de races et de religions, car ceux qui se sentent investis du sentiment de partage ne savent pas que celui-ci est considéré par les “de souche” comme un viol de leurs propriétés par ceux là même qui ont acceuilli en toute humanité pour les sortir difficultés ou souffrance. Mais continuez, cela est fort bon la pluralité des genres, merci de votre article, car j’avoue y puiser matière à réflexion et je ne serais pas comme tous ces gouvernements ou personnes virulentes, un affreux CensurAtor. Continuez et que la liberté d’expression que tous veulent défendre fièvreusement, mais en ne choquant pas, s’exprime. Merci

    18 juillet 2004 à 14 h 49 min
  • Observateur Répondre

    Tous régimes totalitaires et toutes organisations criminelles (Al Qaïda…) ont toujours eu leurs collaborateurs ou leurs partisans. Et comme ils n’ont aucunes raisons valides ou honnêtes à mettre en avant pour leur propagande (à l’image de M. Moore), ils leur restent leur arguments truquées, mensongers et partisans. Et ça marche dans un pays comme la France où la liberté d’information n’existe pas. Hier, c’était le parti communiste français qui soutenait les crimes du FLN en Algérie. Aujourd’hui, les gauchistes soutiennent l’ex-dictature Stalinienne irakienne, au nom de la liberté des dictateurs de maintenir leur dictature, même si celle-ci doit se faire par l’élimination physique ou la torture de populations entières et d’opposants. A n’en pas douter, ce seraient les mêmes qui s’insurgeraient d’une intervention au Soudan pour mettre fin à l’extermination ou l’esclavage de populations chrétiennes par le régime islamiste du Soudan. Les gauchistes sont décidément de faux gentils. Pas étonnant que les régimes communistes et nationaux socialistes ont été responsables de la mort de plus de 100 millions de gens.

    18 juillet 2004 à 14 h 28 min
  • Christophoros. Répondre

    A Alric. Manque de chance, je l’ai déjà acheté et lu ( ce qui prouve que je suis large d’esprit, n’est-ce pas, on ne peut pas en dire autant pour tout le monde…) Lisible, intéressant mais quand même assez orienté ( on peut s’en douter au départ, c’est vrai ). A la réflexion, je préfère “aller aux sources” plutôt qu’on lise pour moi. Je je suis en train de lire ( péniblement ) “What’s wrong with America” de Jonathan Deale ( disponible par exemple à Paris dans les bonnes librairies près de l’Opéra) Malgré mon faible niveau en anglais, j’arrive quand même à capter…Intéressant, car bien au-delà de la critique ou de la louange de Monsieur Georges Buisson qui ne vaut peut être après tout ni cet excès de louange, ni cet excès de critique. Cordialement.

    18 juillet 2004 à 12 h 48 min
  • Alric Répondre

    OK, cet article est un billet d’humeur avec ses défauts (raccourcis) et ses qualités (vitalité). Mais si vous voulez plus argumenté, ou ne pas mourir idiot, lisez donc le passionnant “Ce que veut Bush” (7 pages de biblio !) au lieu de vociférer

    18 juillet 2004 à 11 h 24 min
  • lamot Répondre

    Mr Azza, Mr Moore ne risque pas de voir sa tête sanguinolente brandie par de courageux et fiers combattants masqués aux cris de GW Bush akhbar et je mets un pseudo, ça m’évitera une fatwa pour blasphème…

    18 juillet 2004 à 10 h 04 min
  • Adolphos Répondre

    Une théorie réactionnaire prétend que les Français auraient des droits différents de ceux des immigrés. Tout ca parce que ceux-ci se sont donné la peine de naître dans un pays riches, et pas ceux-la. Car c’est l’effet du hasard si les français sont français et les étrangers étrangers. Aussi bien auriez pût vous naitre Papou, ou Wolof, ou Escargot, ou Tulipe, ou même Martien. Je suis bien d’accord avec eux. Il faut se battre avec les Forces de Progrés™ si nous voulont un autre monde, un monde de Justice Sociale©. C’est pour cela que le pétrole d’Irak n’appartient en aucun cas aux Irakiens, qui se sont juste donné le mal de naître au dessus : Ce pétrole appartient à l’humanité toute entiére. Et d’abord à ceux qui en sont dépourvu, car moi aussi je suis pour le partage des richesses. Pourquoi est-ce que nos sous sols sont stériles et que nous n’avons que nos mains pour survivre et la douleur du travail, alors que d’autres nous nargues avec leurs richesses ? Ils ne pourront même jamais consommer tout ce qu’ils ont ! C’est injuste ! Il faut un partage des richesses pour Un Monde Plus Juste© ! C’est pour cela que l’action de l’Amérique au proche orient pour un monde plus juste© et une redistribution™© du pétrole me semble bonne. Quand à Moore, c’est l’Amérique que l’on déteste, celle des tivi Show débiles et voyeuristes, celle de la vulgarité et du simplisme, celle de l’inculture et de l’ignorance crasse, l’Amérique des obéses et de l’isolationisme, de l’arrogance et des mauvaises maniéres. Il est bien regrétable que les gauchistes s’applatissent une fois de plus devant cette amérique-là. Des gens d’une telle culture, enfin ! Cela dit c’est la meilleur Palme d’or depuis des décénies. Pour une fois que le film récompensé n’est pas complétement nacissique et à mourir d’ennuis, nous n’allons pas bouder notre plaisir. J’espéres que la prochaine Palme d’or suivra ce précédent anti intellectuel. Car “l’artistique”, ca nous les brises menues, il faut bien l’avouer. Le montage du premier tier du film est trés bien. Malheureusement, des longueurs alourdissent considérablement la suite de ce “documentaire”. C’est dommage. Tout en restant assez comique, Michel Moure s’égare dans son plan, et surtout, n’a pas su éviter le piége d’un voyeurisme malsain. Il faut dire aussi que G.Bush, le véritable héros du film, n’y apparait presque plus. Mais ca m’empéche pas le fait que ce film mérite amplement la Palme d’Or; ne serait-ce que par comparaison avec tout les navets qui l’on autrefois obtenus. Par ailleurs Michel enfonce des portes ouvertes et prend un ton grâve pour expliquer des banalités, comme par exemple le fait que Bush nome des gens qu’il connaissait avant d’être président à des postes importants. Et ? Ou que le Carlyle Group est trés puissant, etc.. avant de dire que ce n’est que le 11eme fournisseur de l’armée en terme de commande, et qu’en plus il ne fournit que des VBL de transports, peu susceptibles donc d’être massivement détruits par une guerre. Moure choisi systématiquement l’explication la plus débile, ignore une partie des faits, arrive à se contredire lui même, ca se voit, et on ris beaucoups. Enfin moi en tout cas. La bande de Jeune De Banlieux proche de ma rangée prenait tout au premier degré, et j’entendais fuser les insultes aux apparitions de Bush. “Bienheureux les simples d’esprit quand il verront Bush”. ;-) Bref, le dossier est vide. Par contre il est indéniable que G.Bush apparait comme trés sympathique dans ce film. C’est définitivement un personage. J’adore ce type. Ce n’est pas seulement sa maladie -Il souffre de dyslexie du langage- qui nous le fait percevoir comme un original. On voit bien que pour lui être président est un boulot comme un autre. Il montre aussi une capacité étonnante à penser à plusieurs choses en même temps et donc à enchainer les actes brusquements. Il est probablement trés rusé. On comprend mieux en voyant ce film pourquoi les américains l’aiment autant. Et pourquoi les intellos français le détestent depuis la premiére fois qu’ils l’ont vu pendant sa campagne electoral. “Nous, les intelligents, nous nous sommes trompés sur Lénine, nous nous sommes trompés sur Staline, et Hitler, sur Mao et Kim-Jung-il, sur Pol-Pot et Brejnev, sur Castro et Mugabe, sur Reagan et sur Thatcher, sur la démocratie et sur le capitalisme, sur Aron et sur Marx, sur tout et sur tous, et nous avons surtout détruit et peu bati. Pourtant, nous ne pouvons pas nous tromper cette fois-ci : Bush est Le danger pour la planete !”

    18 juillet 2004 à 3 h 32 min
  • Assassin Répondre

    Bush a eu raison de déboulonner un dictateur qui a fait exécuter des centaines de milliers de personnes. La terreur était telle que même les chauffeurs de taxi irakiens attendaient d’avoir passé la frontière de leur pays pour s’exprimer sans détour (si l’on peut dire !) sur les disparitions mystérieuses des opposants au régime. Bush a eu raison de faire la guerre préventive : fallait-il attendre que l’Irak ait les fameuses ADM ? Fallait-il attendre des preuves ? Non évidemment. C’est ce qu’on a fait en 1936 quand Hitler a réarmé la Rhénanie, puis 2 ans après à Munich… Plus près de nous on a la Corée du Nord qui possède 3 réacteurs pouvant produire de l’uranium enrichi. Cette capacité de nuisance lui permet de défier la communauté internationale et rend une intervention militaire très risquée pour tout le monde (la Chine pourtant son alliée craint aussi son imprévisibilité). Quant à l’argument pétolier il ne tient pas : le pétrole ne suffit pas à rembourser les frais d’occupation et le budget américain est en déficit. Quant à comparer Moore (qui ça ?)à Prométhée…

    18 juillet 2004 à 0 h 23 min
  • Christophoros Répondre

    Au moins, ces élections américaines, “it’s a good show”. Un festival de sonnerie everywhere. L’intervention d’Azza est à se gondoler. L’audace est toute relative, Moore ne va pas être fusillé sur le front des troupes, il va même gagner plenty of money. Un vrai business comme on aime, la gloire, les bons sentiments et les US dollars en prime. Le meilleur atout de George Bush, l’ami des turcs et à ce titre mon adversaire, c’est vraiment la piètre qualité des partisans de l’inénarable Kerry ( “serial gigolo” ) et de sa clique. La dénommée Azza va rejoindre Woopy et ses jeux de mots de bon goût…

    17 juillet 2004 à 23 h 40 min
  • azza Répondre

    Que vous etes etroit d’esprit M Millière. Vous parlez de charnier, mais n’oubliez pas les charniers sud americains commis par les dictateurs avec la bénédictions des Etats-Unis. Reconnaissez au moins que BUSCH, RUMSFELD,CHENEY et toute la bande ont réalisé une OPA sur le petrole Irakien; et que tous les trois ont des interets petrolier;et que, par ailleurs, c’est la socièté de CHENEY qui a rafflé l’exclusivité des contrats d’exploitation du petrole. Vous etes, encore une fois, trop simpliste dans votre analyse M Millière. Quantà MOORE, on ne peut que le féléciter de son audace à vouloir défier l’homme le plus puissant de la terre, comme PROMETHE qui a osé défié ZEUS.

    17 juillet 2004 à 21 h 56 min
  • Christophoros. Répondre

    Erreur de tactique M Millière. C’est justement parce que Michael Moore est excessif qu’il ne faut pas l’être. Beaucoup d’invectives et pas d’analyse. C’est un billet d’humeur encore un, un de plus… On aurait pu critiquer Michael Moore autrement. Par exemple, pourquoi avoir emprunté sans autorisation le titre d’un excellent roman de Ray Bradbury lequel n’a du reste aucun rapport avec le documentaire de Michael Moore ( quel est l’intérêt de “se faire mousser” avec opus et déchet ? ) Ce simple fait est constitutif d’une malhonnêté intellectuelle patente envers un génie de la littérature mondiale. Cordialement.

    17 juillet 2004 à 19 h 43 min

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