Urgences

La scène se déroule sous les yeux d’une amie dans une gare de Seine et Marne, ce vendredi matin, 20 mai, un peu avant 9 heures. Une bagarre a éclaté dans un wagon du train en provenance de Montargis et une voiture de police stationne devant la gare. Des policiers arrivent en courant et informent au passage la guichetière sidérée qu’ils repartent sans être intervenus, car ils ont une « urgence » ailleurs. Reste à celle-ci à en informer le conducteur du train qui l’appelle, inquiet. Quelle urgence ? Mystère. Les bagarres (ou les agressions ?) dans les trains ne font-elles donc pas parti des « urgences » de la police ? Celle-ci est-elle à ce point en sous-effectif qu’elle n’est pas capable de répondre à deux « urgences » à la fois dans une agglomération de 20 000 habitants ?  Dormez tranquilles, braves gens…

Pierre Menou

 

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Comments (12)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’urgence était peut être de conduire à l’école un enfant de Vincent ….

    24 septembre 2013 à 15 h 40 min
  • Josette Gazu Répondre

    Mon cher Brenus, comme vous je pense qu’il ne sert à rien” de déplorer les jérémiades à l’infini” et mon commentaire soulignait le risque d’une guerre civile quand le “ras-le-bol” face au laxisme atteignent leur paroxysme.
    Alors que faut-il faire, en plus de donner son avis? Institutionnellement, NOUS devrions nous adresser à nos députés, chacun dans sa circonscription, et nous entendre pour opérer une demande massive.

    24 septembre 2013 à 14 h 32 min
  • LAPIERRE Répondre

    L’urgence, pour ces flics, c’était de se débiner en vitesse ! De toutes façons, s’ils avaient du intervenir et arrêter quelques malfrats, ces deniers auraient été relâchés par celle que l’on nomme ” garde des sceaux “, que je devrais orthographier par ” garde des sots “, étant la présidente de ceux-ci ! La France va de plus en plus mal, et ira de plus en plus mal tant que nos gouvernants, quels qu’ils soient, n’auront pas le courage de prendre le problème à bras-le-corps, face à cette faune qui vient d’ailleurs, et qui veut nous imposer sa loi, celle des hors-la-loi !
    Vivement un président, avec des bijoux de famille bien placés entre les jambes, pour foutre toute cette racaille à la porte ! A commencer par tous ces minables qui nous gouvernent !…
    Je passe du coq à l’âne, mais cela fait partie de la même veine : Quand nous avons des gouvernants, au plus haut niveau, qui crient haut et fort qu’il faut punir Assad de Syrie, l’affaiblir, sans voir ce qui se cache derrière, il faut être tombé sur la tête ! Derrière Assad, ce dictateur qui me donne envie de chier quand je le vois, se cachent les pires ennemis de la démocratie, et surtout de la civilisation – tout court- : Viols, surtout et si possible de chrétiennes ; égorgements, esclavagisme des plus atroces, les réfugiées chrétiennes de Syrie, qui se réfugient (c’est du moins ce qu’elles croient) en Jordanie sont vendues comme esclaves sexuelles à des princes ou de riches Arabes du Golfe, sur des marchés aux esclaves, que personne ne dénonce ! Une honte pour cet Occident, qui a baissé la culotte devant ces tyrans, pour quelques gouttes de pétrole ! Des lâches ! Il serait grand temps de faire le ménage et surtout de ne plus croire aux sornettes qu’ils nous racontent ! Des lâches vous dis-je ! … Ras le bol ! Ras-le-bol !
    A quand une descente des Français, dans la rue, par millions, pour signifier que nous en avons ras-le-bol de tout cela !…Et surtout de mettre de l’ordre dans la Maison France, pour le bien de tous !

    23 septembre 2013 à 18 h 17 min
    • lombard Répondre

      bonjour
      le français est tellement lâche, revoir la débâcle de 39 …….

      24 septembre 2013 à 19 h 00 min
  • BRENUS Répondre

    Vous n’avez rien compris : l’urgence était de ne surtout pas “stigmatiser” les fauteurs de troubles (ou plus) , victimes de cette société réacto-droitiste, méchante et raciste. Vous compléter la liste des jérémiades à l’infini, tandis que vous vous ferez massacrer.

    23 septembre 2013 à 17 h 40 min
  • Josette Gazu Répondre

    Si les “loupés” comme ça se multiplient, la porte à la guerre civile est ouverte! Quels que soient les mobiles de ces non-interventions (trop d’urgences, manque de moyens, consignes…) ce phénomène est vraiment dangereux.

    23 septembre 2013 à 14 h 36 min
  • BAYLE Répondre

    Scandaleux ! la police est là pour maintenir l’ordre et l’urgence, dans le cas présent, était justement de venir arrêter cette agression !L’histoire ne dit pas ce qu’est devenue cette agression ? Dommage, car si une plainte devait être déposée, le plaignant pourrait dire oh combien il a apprécié la non intervention des forces de police !

    23 septembre 2013 à 9 h 59 min
  • SOS sentiers battus. Répondre

    L’heure du PMU peut-être ?

    23 septembre 2013 à 9 h 50 min
  • Louis Lery Répondre

    L’autre urgence était moins moins dangereuse.

    23 septembre 2013 à 7 h 40 min
    • SCHAEFFNER Répondre

      Louis Lery, vous avez je pense certainement la seule explication de cette seconde urgence.

      27 septembre 2013 à 8 h 53 min
  • obachiwa Répondre

    Ah les pauvres, ils ont peut etre ete appeles en renfort urgent de chez urgent a Paris pour deloger trois veilleurs. Meme a 9 heures du mat’ .

    23 septembre 2013 à 1 h 55 min
  • Roban Répondre

    ” Les bagarres (ou les agressions ?) dans les trains ne font-elles donc pas parti des « urgences » de la police ? ”
    Non, la police est monopolisée sur les Veilleurs car avec eux ils ne risquent rien. Ils ont reçu des ordres et ce serait trop dangereux de s’attaquer aux vrais délinquants !

    22 septembre 2013 à 23 h 25 min

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