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Un ami qui m’était cher change d’établissement à la demande de l’hôpital où il subissait une transfusion mensuelle. Sans apporter de jugement de cette décision, je lui rends visite et devant l’étonnement d’une famille unie, je leur apprends que l’hôpital d’accueil était entièrement orienté sur les “soins palliatifs”. Aucune des deux structures n’avaient renseigné le patient et ses enfants. Sans transfusion mais sous une “pompe”, il décédait dans les deux mois….
Le problème est un des plus difficiles que le politique ait à affronter. Pour moi, tant que sa mère souhaite son maintien en vie et est prête à faire tout ce qu’il faut pour cela, son souhait doit être respecté. L’Etat n’a pas à s’intercaler entre elle et son fils. Quant à la fin de vie (ce qui n’est apparemment pas le cas de Vincent Lambert), tout le monde sait que dans les hôpitaux, faute de place, d’argent et de personnel, on fait tous les jours des arbitrages pour savoir qui on va “débrancher” pour faire place aux nouveaux arrivants.